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Accueil du site > Tribune Libre > Sans eux, t’es rien

Sans eux, t’es rien

 T'es rien, terrien.

 Les terriens ne sont pas seulement ces hominidés d'aujourd'hui, espèce récente, même si Lucy a pris un coup de vieux...

Au cours d'une évolution qui poursuit son cours à bas bruit, sans la vie animale sous toutes ses formes, qui a précédé l'apparition improbable de notre espèce, et de toutes celles qui nous accompagnent encore, en se raréfiant, nous n'existerions tout simplement pas.

Et leur existence d'aujourd'hui conditionne encore les nôtres

Darwin nous en a définitivement convaincu, lui qui rendait hommage aux insectes, comme au modeste ver de terre ou à la taupe, souvent déconsidérée.

Le monde animal, dont nous ne connaissons qu'une partie, avec certaines étrangetés qui nous déconcertent parfois, est le plus souvent injustement traité.

Aujourd'hui, nous prenons mieux conscience de l'importance vitale de la butineuse abeille

Mais nous soupçonnons moins la fonction indispensable des bactéries, en nous et hors de nous, qui sont le plus souvent nos alliées..

Merci aux bêtes, bestioles, terriennes, sous-terriennes, visibles, non visibles...

          Les bêtes ont été et sont trop souvent des êtres déconsidérés, dans une vision créationniste du monde où L'Etre divin, dit-on, après avoir planté le décor, en Superproducteur du film au scénario bâclé qui allait se dérouler, a jugé bon de mettre la terre et les animaux sous la domination de l'homme, sans mode d'emploi, sans consignes de prudence (Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ; et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, et sur tout animal qui se meut sur la terre  (Genèse 1:28)...)

L'Inconscient !

  Flatté, l'homme ne se gêna pas. Il profita du divin cadeau, sans trop se préoccuper de l'avenir et sans se poser de questions sur la nature de l'être animal, même le plus familier, et sur les rapports qu'il instaura avec lui, par nécessité ou par choix.. Ce fut le plus souvent le rapport de force et l'exclusion qui s'instaurèrent : eux ou nous. Sources de nourriture, de force ou de pouvoir, même si la cruauté ne fut pas toujours la règle, si l'animal fut parfois valorisé, voire divinisé, selon les époques et les cultures. Mais il fut le plus souvent considéré en fonction de nos critères d'utilité. Bon à servir, bon à manger, surtout depuis le néolithique.

On ne peut être sévère à l'égard de nos ancêtres, qui devait survivre et faire festin de toute chair.

 Aujourd'hui, nous qui savons ce que nous savons, saturés de bidoche, qui connaissons les ravages de l'industrialisation de la viande, qu'attendons-nous pour changer notre regard et notre attitude à l'égard des bêtes, bestioles, terriennes, sous-terriennes, visibles, non visibles ?...

Sans naïveté, sans anthropomorphisme, mais avec raison, en essayant d'écouter, ce qui n'est pas simple, le silence des bêtes.


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22 réactions à cet article    


  • jako jako 21 août 2013 10:54

    Bonjour ZEN, il y a peu de recherches sur le comportement animal car non lucratives et très difficiles à mener, mais j’imagine qu’un jour nous découvrirons beaucoup sur nos amis mammifères. La bactérie est à la base de toutes vies et présente dans chacune de nos cellules d’ou les précautions qu’il faudrait prendre avec tous bactéricides.


    • Prudence Gayant Prudence Gayant 21 août 2013 15:36

      « Peu de recherches sur le comportement animal... » en êtes-vous si sûr ?


    • jako jako 21 août 2013 15:49

      J’en suis certain, quelques doctorants pondent des études formidables notamment sur les corvidés au Japon, mais il n’y a rien de vraiment coordonné.


    • Prudence Gayant Prudence Gayant 21 août 2013 16:26

      éthologie : science qui étudie le comportement des animaux aussi appelée biologie du comportement.

      Il existe une maîtrise en comportement animal.
      L’éthologie est l’étude du comportement des diverses espèces animales, branche zoologique de la biologie créée en 1854 par le naturaliste Isidore Geoffroy Saint-Hilaire.
      L’éthologie humaine : étude du comportement des humains.
      J’ai juste tapé « recherche sur le comportement animal » sur le net, il y a pas mal d’indications.
      Bonne journée

    • adeline 21 août 2013 19:32

      Bonsoir Prudence, sur votre commentaire , bien sur il existe des filiaires sur le comportement animal , il y a même des vétérinaires pour cela, mais sur le fonctionnement du cerveau de ces animaux il n’y a rien n’est ce pas ?


    • Prudence Gayant Prudence Gayant 21 août 2013 22:10

      adeline,

      Il est question de comportement animal pas de fonctionnement de cerveau.
      Pour plus amples informations, je vous invite à vous tourner sur les très nombreuses pages du net pour d’autres explications.


    • alinea Alinea 21 août 2013 11:20

      Mais sans nous ils sont ! sauf quelques animaux domestiqués et dépendants ; vous vous rendez-compte que cette injustice rend fou ? Nous ne sommes sur cette planète que pour piller, c’est un drame, assez récent d’ailleurs , depuis que la raison l’emporte... !


      • Jason Jason 21 août 2013 13:00

        Bonjour Zen,
        La vraie révolution, ce fut l’apparition de la photosynthèse. Sans elle, pas de vie animale un tant soit peu complexe. Protégeons le végétal.


        • ZEN ZEN 21 août 2013 13:05

          Bonjour Jason

          Absolument. Merci d’être passé


          • jack mandon jack mandon 21 août 2013 13:42

            Bonjour ZEN,

            De toute évidence,
            Soyez féconds, multipliez, remplissez la terre, et l’assujettissez ;
            et dominez sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel,
            et sur tout animal qui se meut sur la terre 
            (Genèse 1:28)...)

            Quand Moïse rédigea le pentateuque, et principalement la Genèse,
            il affirma un ton de conquérant...et l’homme s’y engouffra.

            Pourtant des hommes de la nature pour lesquels j’ai une infinie tendresse,
            les Amérindiens, ne comprenaient pas les européens qui voulaient
            acheter leur terre. « La terre, l’eau, l’air le Soleil sont la propriété
            de tous et nous en sommes responsables »

            Avec cette mentalité de locataire, notre vision du contenu de la vie
            change complètement. Le monde naturel, mais en même temps
            le monde culturel inclinent au respect.
            Il me plaît à penser que la sagesse s’inscrit chez tout être intelligent
            et sensible, pour autant qu’il ne tombe pas dans l’intolérance religieuse
            ou politique. Nous sommes responsables de la vie, ce qui nous
            invite au respect de la différence dans une véritable interrogation.
            Les petits êtres dont vous parlez, ce pourrait être vous, ce pourrait être moi.
            D’ailleurs c’est chacun de nous.
            Merci pour votre article, bonne chance.


            • alberto alberto 21 août 2013 14:07

              Et si on oubli d’être gentil avec les animaux, ils iront nous cafeter aux plantes et là on sera bien emm...

              D’ailleurs, moi, tous les matins, le m’omets pas de saluer respectueusement mes rhododendrons !

              Pas vu de maringouins cette année : les rhodos leur ont-ils demandé de m’oublier ?


              • ZEN ZEN 21 août 2013 15:12

                Tout à fait niais... smiley
                Aucune mystique dans mon papier
                Tout dans l’esprit de Démocrite, de Spinoza et de Darwin...
                Il faut lire, mon grand !


                • bakerstreet bakerstreet 22 août 2013 14:11

                  Quand à Descartes, je l’ai abandonné le jour où j’ai lu qu’il n’accordait aux animaux, 

                  que le bénéfice de terminaisons nerveuses !

                  Sans même faire d’exception pour les Beagle !

                  Ce type là n’avait pas toutes les cartes en tête !

                • ZEN ZEN 22 août 2013 15:40

                  Réduire l’animal à une sorte de machine était devenu courant depuis l’explosion de la pensée rationnelle. La Mettrie, etc...
                  Ce paradigme mécanistena duré un certain temps , mais a eu l’avantage d’ abolir le vitalisme, qui considérait la vis comme irrationnelle et interdisait don l’émergence d’un médecine scientifique, que Claude Bernard commencera à développer pleinement.


                • Prudence Gayant Prudence Gayant 21 août 2013 15:43

                  A quoi pensait Dieu, lorsqu’il a donné la raison l’intelligence aux humains ? 

                  Avait-il envie d’aller se balader au zoo pour y voir les derniers lions d’Afrique ? 

                  • bakerstreet bakerstreet 21 août 2013 18:08

                    A fond avec vous Zen !


                    Cette époque moderne est la pire pour nos frères, les autres animaux
                    Quand leur espèce ne disparait pas, ils sont asservis, manipulés, tués, dans des conditions atroces. Leurs vie dans les camps de concentrations que sont ces élevages est une honte qui devrait nous faire nons lever !
                    Au lieu d’aller chercher notre part, dans les supermarchés.

                    • doctorix, complotiste doctorix 21 août 2013 22:38

                      J’avais essayé de publier ici un article sur nos amies les bactéries.

                      Certaines inimitiés que je cultive avec délectation sur ce site en ont bloqué la publication.
                      Dommage, il y avait de quoi s’instruire.
                      Peut-être pourrez-vous le lire ici :

                      • ZEN ZEN 22 août 2013 09:14

                        Bonjour doc
                        Le lien n’aboutit pas
                        Ça m’intéresse
                        Pourrais-tu le republier ?


                        • Fergus Fergus 22 août 2013 11:50

                          Bonjour, Zen.

                          Bravo pour ce soutien apporté aux animaux et autres bestioles. Tous sont, peu ou prou, indispensables à la bonne marche de notre planète. 


                          • ZEN ZEN 22 août 2013 12:00

                            Bonjour Fergus

                            Indispensables ?
                            Je dirais même plus...


                            • bakerstreet bakerstreet 22 août 2013 14:07

                              Zen


                              A vrai dire quand à notre espèce
                              La seule réellement prédatrice
                              Nous devenons de moins en moins indispensable à l’univers

                              Car au bout du compte qu’avons nous inventé, que nous pourrions transmettre aux autres, en n’évitant pas de les regarder droit dans les yeux ?

                              Seul le vélo, peut être pourrait trouver grace !
                              Quoique je ne vois pas trop les girages, les hyppotames et les vaches normandes, en tiré beaucoup de bénéfices.

                              Seuls les singes seraient capables de réinventer le tour de france.
                              Les singes nous ressemblent bien trop !
                              Mais peut être est ce le contraire ?

                            • ZEN ZEN 22 août 2013 15:35

                              Nous devenons de moins en moins indispensables à l’univers

                              Mais nous ne sommes pas du tout indispensable
                              Il a existé avant nous sans nous et existera après nous de la même manière
                              Nous sommes contingents, comme toutes les autres espèces, poussières d’étoiles, comme disait un vieux barbu...
                              Pour le vélo, je suis d’accord smiley

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