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Sans issue

 

Etrangeté de notre époque marquée par deux événements majeurs qui bouleversent l’actualité : la non-réalisation de la promesse d’une meilleure qualité de vie, promise par le candidat-Président ; le passage à l’action des « gilets jaunes » » qui, las d’attendre, passent à l’action, pour obtenir du Président élu, le respect de ses engagements. 

Episode qui s’inscrira, probablement, dans l’Histoire de France, au même titre que les « jacqueries » du Moyen Age.

 

La situation est particulièrement cocasse car on a d’une part des manifestants qui semblent ignorer la dictature de l’Euro et l’état d’endettement de la France, et d’autre part, un homme responsable qui sait et qui ne dit que des banalités pour noyer le poisson. 

En effet, les manifestants et les débatteurs font état de revendications, à coup sûr très légitimes qui, pour être satisfaites nécessitent, de la part des autorités, d’un coup de baguette magique, ouvrir les crédits nécessaires pour améliorer le Pouvoir d’Achat. Et tant que le gouvernement n’aura pas pris la bonne décision, on continuera à tout casser, amplifiant ainsi le désastre économique actuel.

 

Tout le monde ignore, même M. Mélenchon, l’origine de la monnaie fiduciaire, celle qui circule, dont l’étalon est l’euro. Elle est une simple monnaie d’échange, créée par les banquiers internationaux, après la mise en place, pour ce besoin exclusif, de l’Union Européenne, qui en est restée depuis sa création à ce stade d’origine. Cela suffit à la Caste Financière Internationale pour imposer sa dictature.

Cette mise en place avait été précédée par une loi du 3 janvier 1973 dans un article sibyllin voté par les députés. Cet article interdit à l’Etat de demander des avances au Trésor Public. Avant cette loi, les fonds avancés ne supportaient aucune charge. Cette technique avait pris le nom de « planche à billets » qui n’entraînait aucune charge supplémentaire pour le peuple.

L’Etat, pour satisfaire les revendications légitimes des Gilets jaunes, n’a plus d’autres issues que de s’adresser aux banques privées commerciales ... avec intérêts, payés par le peuple, via la fiscalité.

Cette technique fût appliquée dans d’autres pays, grâce à l’Union Européenne, créée par les banquiers internationaux qui sentirent la bonne affaire (bien préparée à l’avance) et qui exigèrent la disparition des monnaies nationales pour les remplacer par une monnaie d’endettement : l’« euro », celle-ci ne reposant sur aucune valeur (étalon). L’euro est créé par une ligne d’écriture. IL SORT DU NÉANT ET Y RETOURNE APRÈS UTILISATION. Les citoyens des pays utilisant l’euro remboursent cette dette par leurs impôts et paient en plus les intérêts sur la partie de la dette non remboursée par le truchement de la fiscalité QUI NE PEUT QU’AUGMENTER.

On peut caractériser cette situation par deux termes qui résument tout : 

-INEXPUGNABLE : qui brise tout sur son passage

-INEXTINGUIBLE : ce qu’on ne peut arrêter. 

Sauf si la volonté populaire dit NON. N’est-ce pas un beau thème pour les « Gilets jaunes », plus efficace que de se retrouver sur un siège « doré » de l’Assemblée européenne. 

Que trouver de mieux pour conclure cet article que citer les propos de Thomas Jefferson, troisième Président des Etats-Unis, (1743-1820), initiateur de la démocratie : « Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que les armées prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que les banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques, priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, puis par la récession. Jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront sans toit sur la terre que leurs parents ont conquise ».

Bernard Larguèze

UPAL, BP 29 - 75721 Paris cedex 15


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1 réactions à cet article    


  • titi titi 2 février 2019 18:53

    @L’auteur

    « Cette technique avait pris le nom de « planche à billets » qui n’entraînait aucune charge supplémentaire pour le peuple »

    C’est faux.

    La charge supplémentaire d’appelle l’inflation.

    Mais tout cela est un faux problème : pour ne pas avoir à choisir entre la dette, ou l’inflation, entre la peste et le choléra il y a une solution très simple : avoir un budget équilibré.

    D’autres pays y arrivent.

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