Notre ami Nicolas Sarkozy a tapé sur la table et a demandé que les ministres deviennent sages et peu dépensiers par une lettre au fantôme et fantoche Fillon. Il est vrai qu’en Sarkoland ont fait les gros yeux mais on ne vire personne quand ils débordent largement : Amara et son appartement, Joyandet et Estrosi et les jets privés, Yade et son hôtel, Blanc et ses cigares etc.
Ce que j’attendais et qui devait arriver arriva : ce mercredi Nicolas Sarkozy reçoit à déjeuner les députés UMP (Les députés UMP, reçus mercredi à déjeuner par le président de la République, ont eu droit à un buffet light. Principalement composé de fromages et de fruits. Le Figaro). Ils n’étaient que 200 (! !) sur 314 à 14 h. Pour la galerie on supprime la garden party du 14 juillet mais on conserve ces repas aux frais du contribuables qui peuvent être considérés comme des frais personnels car en rien la République n’a à alimenter les estomacs du groupe de députés de la majorité présidentielle.
A cela s’ajoute les 176 millions d’Air Sarko One.
Il était déjà édifiant que :
- il faille faire une lettre de juin 2010 quand dans la campagne présidentielle de 2007 il était annoncé que l’on aurait une République irréprochable avec un gouvernement restreint et paritaire et avec peu de conseillers. Or c’est tout le contraire que l’on a vu : une République « Reprochable », un gouvernement pléthorique, aucune parité et une noria de conseillers grassement payés ;
- pour rappeler ce qui est une évidence : ne pas se faire payer ses frais personnel par l’Etat (c’est même hallucinant qu’il faille le faire remarquer) mais il est vrai qu’il fut le premier à confondre ses dépenses personnelles avec celles de l’Etat et pas pour une petite somme (Libération) : Parmi les dépenses « financées sur la dotation versée » à l’Elysée, la Cour des comptes a repéré plusieurs d’entre elles qui relevaient de « l’intendance privée ». Des « erreurs ou maladresses signalées et corrigées » : Sarkozy a donc dû faire un chèque de 14.123 euros pour les rembourser et demandé que de telles factures lui soient désormais transmises. Nicolas avait juste fait trompette de 14 000 euros. Une paille. C’est vrai qu’avec ces pièces de 5 centimes d’euros et de 50 centimes on se mêle les pinceaux et on confond facilement l’estomac du Président et celui de l’homme.
Puisque c’est la nouvelle règle nous espérons :
- que le nombre de conseiller de l’Elysée va diminuer drastiquement (plus de Giacometti ni de Buisson par exemple)
- que le nombre de sondages va chuter vertigineusement
- que la communications élyséenne va devenir modérée (on est mal barré avec celle qui nous envahit sur la retraite avec mensonges à l’appui)
- que Nicolas Sarkozy payera de sa poche ses déplacement réguliers à Cap Nègre (entre 20 et 40 fois par an) ou quand il va à Megève en hélicoptère ce sera de son porte monnaie qu’il sortira les billets
- qu’il payera de sa poche la quote-part de la présence de ses trois fils à diverses manifestations (par exemple l’ONU et les JO pour Louis, le Mexique et le Maroc pour Pierre)
- que Fillon en retournant en Sarthe n’utilsera plus le Falcon du pouvoir
- que Nicolas Sarkozy n’utilisera plus de jet présidentiel chaque fois que le train met moins de trois heures pour arriver à destination.
Mais pour ses dépenses l’ami Nicolas nous répond déjà par avance : Répliquant à la gauche qui accuse régulièrement l’Élysée de ne pas baisser son train de vie, Nicolas Sarkozy s’exclame : « Vous vous rendez compte que la présidence de la République fait l’objet d’un contrôle de la Cour des comptes trois fois par an. François Mitterrand doit se retourner dans sa tombe. On peut réussir dans sa vie en étant honnête. On doit éviter de tout tirer vers le bas. »
Bien sûr que tout cela est faux. Non trois fois mais une fois, cependant quand on demande une enquête sur les contrats élyséens avec la société de Buisson par deux fois l’Assemblée Nationale a rejeté la demande. On ne peut pas enquêter sur ce qui apparaît anormal. Et quand Nicolas Sarkozy dit qu’il n’y a jamais eu d’affaire à l’UMP il exagère un tantinet, si les condamnations d’Aeschlimann ce ne sont pas des affaires (Ce proche de Nicolas Sarkozy, élu UMP des Hauts-de-Seine, a écopé vendredi de 18 mois de prison avec sursis et 4 ans d’inéligibilité pour favoritisme dans l’attribution d’un marché public[.…] le contrat d’environ 200.000 euros avait été rejeté par la préfecture des Hauts-de-Seine pour non-conformité au code des marchés publics), j’aimerais savoir ce qu’il en est.. Mais surtout les contrats avec Buisson et Giacometti sont tout simplement illégaux. Et c’est du pénal. Peut-être que le leader réel de l’UMP ne se considère pas comme l’UMP. Pourtant ce leader a touché des rémunérations illégales de septembre 2007 au 31 décembre 2007.
On nous a aussi répondu que Air Sarko One n’était pas prévu pour des déplacements privés. Mais le problème n’est pas là. Il suffisait de rajouter un réservoir à l’ancien et la note aurait été moins salée. Et surtout notre aimé Nicolas Sarkozy pouvait faire une escale, cela ne l’aurait pas tué d’autant que la règle du train de moins de trois heures entre dans ce cadre. De plus, puisque c’est un argument, avant que le surcoût de consommation (et rien n’empêchait de changer seulement les moteurs) atteignent 176 millions d’euros il y aurait de l’eau qui aurait coulé sous le pont de l’Alma.
Au fait, avec cette phrase de NIcolas Sarkozy (On peut réussir dans sa vie en étant honnête) je propose qu’il prenne la place de Guillon à France Inter. C’est comme son idée de suppression des chasses présidentielles, chasses déjà supprimées par Chirac et seulement remis au goût du jour par Nicolas Sarkozy lui-même. Au moins, il ne manque pas de culot le joyeux drille !
Nous allons donc prendre au mot notre Président et vérifier qu’il ne va plus déjeuner au Bristol sauf s’il paye de sa poche, que les amis du pouvoir ne sont plus reçus dans les locaux de la République pour des dîners de remerciement, que les élus de l’UMP ne font plus baigner les dents du fond aux frais de la princesse plusieurs fois par mois, si ce n’est par semaine, qu’aucun voyage présidentiel mais personnel ne se fera plus jamais avec les avions de la République.
Vignette Wikipédia, boîte à cigares
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Dés lors le vote devient inutile pour la simple raison
que ce n’est pas la personne qui fera changer les choses et stoper ce hold- up
car c’est tout un système depuis des années
mis en place par des lois votés en catimini
avec des gens achetés touchent le pactole
celui qui rentre
profite de la chaise encore chaude au maxi et en plus
Certains
hommes flattent leur maître espérant ses faveurs,
sans voir que la disgrâce les guette nécessairement, devenus
complices du pouvoir. Ainsi se forme la pyramide sociale qui permet
au tyran d’« asservir
les sujets les uns par le moyen des autres ».
le système repose moins
sur la répression mais plus
sur la dépossession
volontaire
de la liberté.dés citoyen et pour les gens qui en savent trop et instuits
le
secret et le ressort de la domination, le soutien et le fondement de
toute pouvoir
politique
le stratagème
rendre
ces gens « complices »
du système » , les asservir en leur
donnant l’occasion de dominer d’autres à leur tour.
La police les gendarmes les élus de commune de région
les
ht fonctionnaire et les petits d’avoir des avantages que le privé
n’a pas
ET LE TOUR EST JOUE
Ainsi
se forme la pyramide sociale qui permet AU VOLEURS
d’« asservir
les sujets les uns par le moyen des autres ».
A lire absolument : « 92, le clan du Président », édition Fayard.
Les présidents de la République ont toujours eu un fief. Si Jacques Chirac a longtemps régné sur la ville de Paris, Nicolas Sarkozy, lui, a choisi la banlieue. Mais pas n’importe laquelle : les Hauts-de-Seine, où se croisent grandes fortunes et « nouveaux riches » de la politique. Sans le 9-2, le président ne serait rien. C’est là qu’il a commencé sa carrière politique : maire de Neuilly à 28 ans, député de Neuilly-Puteaux à 34 ans, président du conseil général à 49 ans...
C’est là qu’il a appris le métier avec son « parrain » corse, Charles Pasqua, l’ancien homme fort du département. Il y compte ses amis les plus fidèles, mais aussi les plus encombrants : le couple Balkany à Levallois-Perret, le couple Aeschlimann à Asnières, la famille Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, dont les frasques familiales et judiciaires défraient la chronique locale.
On y trouve de fidèles alliés aussi, comme l’ex-UDF André Santini, maire d’Issy-les-Moulineaux, dont les bonnes blagues cachent des pratiques locales beaucoup moins drôles. Dans nombre de ces communes tenues par les amis du président se pratiquent, à grande échelle, le clientélisme et le muselage de l’opposition. Entre leurs mains, les logements sociaux deviennent une arme politique redoutable.
Nicolas Sarkozy continue par ailleurs de suivre de près le pharaonique projet immobilier de relance du quartier d’affaires de la Défense, qu’il a amorcé en 2006 et qui ravit ses amis promoteurs et grands patrons... ainsi que le nouveau boss du département, Patrick Devedjian.
Une plongée inédite au cœur de la droite « bling-bling », qui détient le pouvoir et l’argent dans le département le plus riche de France : le 9-2, où règne le clan du président...
Ce qui est terrible, c’est que si les médias arrêtent de parler de ces scandales, les deux mois d’été risquent de faire oublier tout ça aux français en vacances, et qu’à la rentrée il ne reste rien de l’indignation qui semble dominer en ce moment... Et que tout recommence...