Soldat Hollande ! Tes propres troupes vont te quitter
Les actuels soutiens du Président seront-ils muets en 2017 ? Pas sûr.
François Hollande a engagé la France seul, sans aucune consultation préalable des deux Assemblées, à l’encontre même des principes énoncés par lui dans sa tirade fameuse « moi Président… ». C’est un déni démocratique incontestable et inédit sous la Vème République.
Le résultat immédiat : la France est embarqué dans une guerre compliquée par la volonté d’un seul, avec déjà un otage exécuté à l’arme blanche, et de probables attentats à redouter dans nos métropoles. On a envie de dire : « chapeau l’artiste ! ». Certes, le fond de cette décision martiale peut être discuté et approuvé. Mais le processus démocratique ? A quoi servent les institutions ?
La virilité de l’homme au 13 % de satisfaits avait été mise à mal par son ex-compagne ; là, indubitablement nous avons affaire à un quidam « qui en a », comme on dit dans les bistrots. Peu importe si en s’alignant aveuglément sur les Etats-Unis, les Français font au contraire figure de supplétifs : François Hollande ? C’est un dur !
Le quinquennat de Hollande est pour l’instant un évident ratage, traduit certes par les sondages, mais surtout par les courbes cruelles du chômage, de la croissance, de l’endettement. Voilà à présent un volet inattendu supplémentaire : une conduite diplomatique désordonnée et solitaire.
Il semble bien que jamais aucun Président de la République n’aura accumulé autant d’errements. Il sera intéressant de voir, dans deux ans, l’ensemble des leaders du PS se désolidariser ouvertement de celui qui les aura réduit de moitié (députés, sénateurs, maires) sur le plan électoral.
Les adorateurs d'aujourd'hui seront à coup sûr les contempteurs de demain - un classique de la politique, ceci dit.
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