Subventions publiques aux ennemis de la République, stop
Par laxisme et aussi par manque de personnels pour contrôler les fraudes fiscales, l'Etat gaspille l'argent du contribuable et subventionne les ennemis de la devise républiciane Liberté, Egalité, Fraternité.
Il semble aussi que le traitement des intégrismes par le pouvoir varie suivant l'intégrisme qui se manifeste. Du moins en France.
L’article 17 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme stipule que nul ne peut utiliser les droits garantis par cette convention dans le but de rechercher l’abolition ou la limitation de ces mêmes droits. Ainsi, Cour Européenne des Droits de l’Homme, dans son Arrêt du 13 février 2003 affirme l’incompatibilité de la charia avec la démocratie.
Si les islamistes intégristes sont combattus par le gouvernement, il n’en est pas de même des intégristes catholiques, tout autant ennemis de la liberté. On sait par exemple qu’ils se sont violemment opposés à une représentation du théâtre de la ville à PARIS qui présentait une pièce « blasphématoire » pour eux, faux ignorants du fait que la critique d’une religion n’est un blasphème que si elle est faite par l’un de ses adeptes qui a d’ailleurs tout le loisir de la quitter pour retrouver sa liberté. Car le blasphème n’est un délit qu’à l’intérieur de la religion.
En mars 2011, Civitas s’était déjà fait remarquer à Avignon par le saccage d’une œuvre d’art à coups de marteau. Alain Escada, ancien porte-parole d’un petit parti d’extrême-droite belge, qui écrit sur le site web de Civitas, fait part de sa conception de la liberté qui rappelle celle des salafistes égyptiens :
« Le Christ règne sur la société, donc l’Etat est soumis au règne du Christ (…) Le Décalogue est la charte et le fondement de l’Etat : sa loi fondamentale n’est donc pas la Déclaration des droits de l’homme. »
Opposée à l’égalité, Civitas a tenu des propos homophobes dans des manifestations parfois violentes contre le mariage pour tous.
Civitas se moque de la loi républicaine et n’hésite pas à voler impunément l’Etat. On sait que les associations reconnues d’utilité publique par l’Etat remettent un reçu fiscal permettant à leurs donateurs une déduction fiscale de 62 % de leur don. C’est donc ainsi de l’argent public qui va dans la poche de Civitas…qui pourtant n’est pas reconnue d’utilité publique…ayant eu la prudence de ne pas le demander.
L’Etat laxiste dilapide nos impôts en laissant impunément tricher Civitas, car il s’agit bien de fraude fiscale, pas seulement pour Civitas, mais pour tous ses donateurs.
Le Ministre des Finances va-t-il continuer à prélever les ressources des honnêtes gens pour laisser perdurer ce financement illégal ?
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