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Ukraine : l’avion militaire déguisé en civil qui inquiétait, et celui qui ne s’est pas déplacé

On a reçu ses derniers temps pas mal de renseignements convergents sur les préparatifs russes aux bords de l'Ukraine. Des photos satellites étonnantes ont été montrées, et il semble bien que notre Crazyhawk y soit aussi allé des siennes pour faire quelques clichés-radar, comme j'ai pu l'expliquer ici. Tous les observateurs on pu voir l'ammoncellement d'armes russes, dont des avions et des hélicoptères d'attaque débarqués fraîchement sur des aéroports abandonnés et réactivés à vitesse grand V pour l'occasion. De grands remue-ménages décidé par Poutine, visiblement. Mais ce ne sont pas ses remue-ménages qui ont inquièté le plus. Ce qui a rendu fort dubitatif sur ce qu'allait ou non faire Poutine, c'est le vol d'un bête avion de ligne, ou plus exactement de ce qui semble être un bête avion de ligne...

Un bête avion de ligne extérieurement (ici à gauche), mais faisant partie d'une lignée bien connue. Car si les américains ont leur avion de "fin du monde" (l'E-4B "Doomsday aircraft", c'est son surnom car il contiendrait les responsables politiques ou les militaires, dont Chuck Hagel, en cas d'attaque du pays), un avion que l'on connaît bien ici pour l'avoir vu roder au-dessus du Pentagone le 11 Septembre 2001, les russes ont aussi le leur (en deux exemplaires, l'E4B existant en 4 modèles). Chez les russes, c'est un biréacteur Tu-214, un peu spécial (le Tu-214 SR), une évolution du modèle 204, et le remplaçant de l'IL-96-300, un avion d'apparence anodine si ce n'était sa longue bosse sur le dos... or l'appareil avait été aperçu en février faire des ronds dans le ciel de Sotchi, ce qui n'a alors cessé d'intriguer. Pour beaucoup, il ne survolait en effet pas les installations Olympiques pour y faire des photos de vacances... Poutine, ce jour-là, avec son propre avion, avait déjà titillé les services secrets US en allant sonder leur niveau de connaissances de la crise qui était en train de se jouer. Une provocation de plus, en fait, qui montre qu'on s'est beaucoup observé militairement, ces dernières semaines... dans les deux camps. Et ça n'est pas sans réserver quelques surprises.

L'arsenal déployé par Vladimir Poutine à la frontière était (et est toujours à cette heure, malgré l'annonce d'un accord récent) conséquent, c'est le moins qu'on puisse dire. Les vues satellites le montraient en effet. La Russie, comme d'autres pays a dû fermer certaines de ses bases militaires et celle de Buturlinovka n'y a pas échappé après avoir connu pas mal de changements et de réaffectations ces dernières années. Y était stationné auparavant le 186e régiment Shturmovik qui faisait voler encore 45 avions Su-25, "le peigne volant", jusque la fin des années 90. Puis on y avait vu ensuite le 899 eme "Orsha"de la 16 eme armée, toujours sur Su-25, bataillon qui sera démantelé en décembre 2009. La base demeurant vide depuis lors, pour être ré-ouverte en 2011 et y voir atterrir les Mig-29 venus de Koursk de façon temporaire, car leur piste mère était alors en train d"être refaite entièrement, la base étant à nouveau abandonnée dès le départ des Migs. Des avions récents, puisqu'il s'agissait de MiG-29 SMT, reconnaissable à leur réservoir en bossage de dos pouvant contenir 1400 litres supplémentaires, et des MiG-29UB biplaces d'entraînement, la base ayant alors comme commandant Ruslan Kupchin. Google Earth nous montre aujourd'hui trois étapes de cette évolution depuis 2003, le dernier cliché dé 2013 montrant une base à nouveau désépérément vide. Depuis les choses ont bien changé comme nous l'ont montré à profusion les avions de surveillnance des avions de l'Otan. Puisque hier encore ce sont des Sukkhoï 27 plus performants que les Migs Fulcrum qui avaient envahi à nouveau les terrains depuis ces dernières semaines seulement. Voilà qui n'était pas sans inquiéter : d'amasser de telles quantités d'armes, avec notamment une profusion d'hélicoptères d'attaques et des chars lourds à proximité : cela n'augurait rien de bon.

Mais beaucoup l'ont ignoré, il y a plus eu inquiétant encore avec le survol de la ville de Sotchi par un drôle d'avion, en pleine période des Jeux, un avion souvent annonciateur de catastrophes ; nous avait dit The Aviationist. Une épisode qui montre bien à quel point de rupture on était déjà arrivé. L'appareil à l'indicatif radio "RSD48" avait en effet été aperçu en train de faire des cercles au dessus de la ville... en février dernier. Pas un avion anodin en fait. Ce survol signifiait qu'il se calibrait, tous écouteurs ouverts, pour prendre la température ambiante de l'état des communications possibles entre diférents matériels de l'armée russe mais aussi pour pouvoir contrer les tentatives américaines de les brouiller, les USA ayant bien dépêché sur place deux navires dont le rôle ne faisait aucun doute, puisqu'il s'agissait déjà de l'USS Taylor (et du bien connu ici USS Mount Whitney - ici à droite-, ce véritable navire espion très souvent présenté comme navire humanitaire (envoyé apporter des colis en Georgie, il en avait largement profité pour déployer toutes ses antennes d'écoute). Le premier étant chargé de protéger le second, qui agissait en collecteur de données à distance. C'est davantage cette surprenante visite aérienne qui inquiétait, car elle signifiait qu'un centre de commandement allait peut-être bientôt superviser tous les mouvements des différentes armes lentement mises en place. En somme c'est ce seul avion qui nous disait que Poutine avait déjà pris les devants, bien plus loin qu'on ne l'imaginait, et non pas ses chasseurs alignés sur des pistes juste ressuscitées : pendant les Jeux Olympiques, il songeait déjà à son coup de force... ou voulait déjà tester davantage les américains ! Ces mêmes américains jouaient déjà au chat et à la souris avec lui, avec d'un côté en mer l'USS Mount Whitney et de l'autre des passages aux bords des frontières de Crazy Hawk, dans un mauvais revival de la crise de Cuba. Aujourd'hui que ça semble se calmer, il est temps de revenir sur ce qui a pu se jouer pendant ces semaines cruciales.

Car cette arrivée d'avion espion nous en a rappelé d'autres. On pourrait croire que l'armée russe à récemment seulement copié le principe américain, celui de fabriquer des avions militaires espions sur la base d'appareils civils qui se sont révélés performants, même si certains d'entre eux ont connu de beaux déboires (en particulier aussi les pilotes russes sont restés de tels incorrigibles casse-cous que parfois ils sont en cause sur des catastrophes majeures, le symptôme étant leur propension à voler bas en meeting, de façon assez confondante et dangereuse, le sommet en ayant été l'horrible crash de 2002 à Lviv, en Ukraine, carrément rentré dans la foule par inconscience des pilotes plus que par perte soudaine de poussée évoquée par eux ... faisant 84 morts dont de nombreux enfants, et 200 blessés ; les deux pilotes arrivant à s'éjecter). Les pilotes russes volent souvent trop bas en meeting : en fait comme on le faisait il y a encore une quarantaine d'années par ici... même avec des moyens courriers récents comme le Tu-214... En réalité, les russes casse-cous se sont aussi intéressés très vite à l'espionnage électronique, avec une belle bête de somme qui a été aperçu pour la première fois au large des côtes anglaises en 1978, soit cinq ans seulement après sa première sortie officieuse ('avion étant resté fort secret et n'a jamais été l'objet d'articles de détail sur son contenu).

L'appareil fort discret était dérivé du poussif l'Ill-18, apparu en 1957 et au départ fort inspiré du B-50 américain à moteurs classiques, dont Staline n'avait pas voulu. Remotorisé par turbopropulseurs, il était devenu tout de suite plus performant, et d'emblée il avait été décliné en IL-20M de surveillance radar ELINT, de détection et de recherche IL-20N ; équivalent de l'Orion américain, ou utllisé pour soutenir les opérations martimes arctiques (développé à partir de versions du modèle D), ou plus tard encore en 20-RT pour aider aux communication spatiales. Engin d'écoutes, Il était naturellement bardé d'antennes, avec un grand radôme ventral contenant un radar de recherche, ses larges hublots-bulle proéminents avant du fuselage affichant une caractéristique extérieure évidente. La version 20-M était conçu pour faire des prises de vues radar avec son SLAR (Side-Looking Airborne Radar) en nacelle sous l'avant du fuselage, ou prendre des vues avec ses boîtiers pour caméras A-87P LOROP et sur le dessus du fuselage des antennes d'écoute ou de brouillage de type Romb 4 (des "renseignements d'origine électromagnétique" ou ROEM, ce qui se dit en anglais : "Signals Intelligence" ou SIGINT), et des antennes de réseau de collecte de données Vishnaya. Plus tard sont apparus l'l'Il- 22 Zebra et l'Il- 22M Bizon, développements du précédents, ce dernier au rôle d'Airborne Command Post qui avait gardé ses couleurs d'Aeroflot pour se faire plus discret, mais était bien exploité par l'armée russe. D'autres variantes étaient apparues au long de sa longue carrière, avec des antennes différentes, le long cigare du carénage du faisant place à un groupe d'antennes au-dessus et au dessous du fuselage, surnommées "crosses de hockey" en raison de leur forme. Très actif un peu partout dans le monde, c'est pratiquement l'avion qui aura été le plus intercepté par les avions de l'Otan de toute la Guerre Froide, voire récemment encore ! Celui dont on possède le plus de photos, avec les bombardiers Bear et les Moss, ces Awacs russes à turbopropulseurs, ainsi que le May Il-38, l'héritier direct de la série des Ill-20 , apparu lui en 1968 : ils voleront eux jusqu'en 2012, effectuant 44 ans de carrière !!!

Le successeur de l'Ill-20 en version "command post" avait été le gros porteur réussi l'Ill-86 puis son développement Ill-96-300, beaucoup plus gros encore, qui aura eu une belle carrière puisqu'il vole depuis 25 ans maintenant. Le succcesseur de l'Ill-86 sorti en 1976, en fait le premier véritable gros porteur russe pour passagers. Quatre appareils Il-86, les numéros 042, 043, 046 et 048, avaient été utilisés et transformés par le 8th Special Purposes Aviation Division de Chkalovsky comme avions de commandement, portant au dessus de l'avant un radome allongé spécial, plus deux nacelles sous les ailes et une perche de ravitaillement surajoutée (ici en vol le modèle KP). Deux d'entre eux devenant les transporteurs du gouvernement russe lors de ses déplacements. L'Ill-96 le sera dans la même veine, avec une transformation moins évidente et une longue nacelle apposée sur le dessus du fuselage. L'avion sera très bien accepté par les militaires, qui vantaient ses qualités en même temps de transport de troupes. A part qu'un événement allait lui faire perdre du crédit : en 2005 plusieurs exemplaires auront des problèmes de freins.... dont celui de Vladimir Poutine en personne (déjà à l'époque il avait donc son "Doomsday Aicraft" personnel !). Fureur de l'intéressé, qui "conseille" vivement au constructeur de passer à autre chose (dans une colère telle qu'on lui connaît il a viré sur la champ les deux responsables de la firme !)... avant qu'il n'aille voir ailleurs. C'est chose faite à l'arrivée du Tupolev 214.. (qui connaîtra pourtant lui aussi des problèmes récurrents de freins !). Un avion à la relativement longue gestation, issu du modèle 204 sorti en 1989, qui avait marqué un pas en avant chez les russes, côté civil. Lui aussi a été décliné en avion de commandement mais aussi en avion-radar d'un type nouveau chez les russes.  Dans l'inventaire russe on trouve en effet désormais grâce à lui l'équivalent exact du Boeing que La RAF vient d'acheter en remplacement de ses avions de surveillance Nimrod enflamables comme des briquets, et issus eux-mêmes du défunt et catastrophique Comet, premier avion commercial à réaction. Un investissement fortement décrié de l'autre côté de la Manche. L'avion américain fourgué 650 millions de livres l'exemplaire révélant une faille cruciale, pour la RAF, son impossibilité d'être nourri par les ravitalleurs anglais, qui utilisent des paniers au bout d'une perche ou d'un tuyau relié à un dévideur sous aile, alors que le fameux RC-135 Rivet Joint ne supporte qu'un ravitaillement par perche directe dans son réceptacle à l'avant, situé à l'arrière du cockpit. Les anglais et les américains ont leur River Joint, les russes leur TU-214.

Cet avion neuf c'est un autre TU-214, devenu TU-214 P bardé de grandes abjoues plates sur les flancs qui est devenu l'équivalent du River Joint US ou du B-707 Phalcon israélien. L'engin est tout récent, on l'a découvert peint aux couleurs de l'armée russe en octobre 2013 à Ramenskoye, sa toute première apparition publique remontant à mai 2012 à Kazan, portant alors le numéro RA-64511 (l'autre exemplaire étant le RA-64514). L'avion emporte un 'équipement complexe qui comprend un équipement radio multi-fréquences MRC-411, plusieurs radars de type plats en "phase array" (4 radars sur les côtés) ou circulaires (sous le fuselage et sous-dôme à l'arrière de l' aéronef) ; une portée radio développée qui fournit des informations à la fois en mode actif et passif un appareil permettant l'interception des transmissions radio... émises jusqu'à 250 km de là et captées à une altitude de 9000 à 12000 m. Un système opto-électronique “Frakciya” de haute résolution (OESVR) développé par TPK "Linkos", situé dans le carénage au bas du fuselage, qui fournit des images en temps réel de terrain dans les domaines visible et infrarouge avec enregistrement du réseau primaire d'images sur supports magnétiques, et cartographie intégrée. Pour ce qui est de l'imagerie pure,   un troisième appareil désigné Tu-214ON (N°RA-64519), équipé de quatre caméras photographiques et de trois caméras de télévision, d'un radar à synthèse d'ouverture et d'un capteur infrarouge à balayage linéaire, a été développé pour effectuer des vols de surveillance et d'observation dans le cadre du "Traité Ciel Ouvert". Extérieurement, l'avion ressemble beaucoup aux deux précédents. "Open Skies", un traité que tout le monde a oublié semble-t-il ! Une vieille histoire, que ce traité méconnu, puisqu'elle remonte à un accord passé entre Boulganine et le président américain Eisenhower lors du sommet de Genève de 1955 ; destinée à une certaine transparence sur les équipements militaires des pays ayant accepté de signe ce traité à durée.... illimitée. Chaque partie acceptant la visite d'un avion pour des photos, sur des sites jugés délicats, avec l'accord de l'autre, sous une seule réserve. L'avion américain spécifique équivalent étant le OC-135 B Open Skies. Selon ce traité, "les données obtenues par l'État observateur doivent être accessibles à tout État partie qui en ferait la demande. La résolution des images est limitée à :

- 30 centimètres pour les capteurs photographiques et vidéo,

- 50 centimètres pour les capteurs infrarouge,

- 3 mètres pour les capteurs à imagerie radar", nous rappelle Wikipedia, qui nous rappelle que la belle intention est ruinée par la close suivante : "L'État observé doit être averti au moins 72 heures à l'avance du vol d'observation que prévoit l'État observant". Laissant largement le le temps sur la zone 51 de rentrer les prototypes dans les hangars avant le passage de l'avion photographe.... ils s'obervent donc mutuellement... depuis des dizaines d'années, jusqu'à 3 mètres de résolution radar et 30 cm pour les photos. Ce qui ne laisse pas passer grand chose, à priori... s'il n' avait pas le fait de prévenir avant le passage des avions observateurs ! Bref, les deux parties ont largement de quoi aller se renifler mutuellement. Alors pourquoi, ostensiblement, de la part de Poutine, vouloir attirer les américains à ce point ? Je vous ai trouvé une réponse possible... qui n'a rien à voir avec les avions radars, mais avec un autre, dont on parle bien plus.

Car ce simple rappel historique nous montre une chose : de faire monter la pression militaire sert aussi à quelque chose. A vérifier l'état technique dans lequel se trouve l'adversaire. Les ronds au dessus de Sotchi effectués par son bimoteur neuf déguisé en avion civil étaient le moyen pour Poutine de dire aux américains "voyez où j'en suis", technologiquement parlant, ces derniers lui répliquant qu'ils avaient bien reçu le message.... peut-être même en lui faisant comprendre que le Mount Whitney avait très bien "capté" ce que signifaient ces ronds dans le ciel de Sotchi. Un partout, la balle au centre ! Qui a le plus écouté l'autre et qu'ont-ils appris mutuellement de l'adversaire sont des questions intéressantes auxquelles eux seuls peuvent répondre. Il ne suffit donc pas comme l'ont fait beaucoup d'observateurs de compter les avions de guerre sagement rangés sur un aérodrome pour mesurer le degré de dangerosité d'une situation. De drôles d'oiseaux comme le Crazy Hawk côté US et le TU-214 et ces variantes sophistiquées en montrent bien davantage lors de cette gesticulation diplomatique. Mais la conclusion de cette histoire ne les concerne ni l'un ni l'autre : espions ils sont, espions ils agissent ; le plus discrètement possible, mais avec Flight Radar ça devient un peu plus difficile pour eux, quoique pour intoxiquer l'adversaire ce peut être aussi l'outil idéal !

On notera surtout qu'encore une fois, il aura manqué un grand absent : les seuls avions envoyés par Barack Obama lors de cette montée de fièvre ont été de vieux F-16 dépêchés en Pologne pour un "exercice" tombé... comme un cheveu sur la soupe. On aurait pu s'attendre à ce que la merveille des merveilles fasse le voyage. Le tant fameux F-22, qui se terre toujours sur le sol américainet ne daigne toujours pas non plus sortir le museau de son hangar, de peur qu'on s'aperçoive que sa furtivité est déjà un vestige du passé.... un sénateur républicain de l'Oklahoma, James Inhofe, membre du Senate Armed Services Committ, l'avait pourtant réclamé. C'est l'autre grand enseignement de cette crise. Poutine a gagné, Poutine a perdu : on entend de tout à son propos. Ce que je sais, c'est qu'aujourd'hui s'il a appris au moins une chose, c'est que les fleurons des avions américains ne sont que des tigres de papier. Selon le sénateur Inhofe, d'amener en Pologne des F-22 aurait été je cite "une preuve visible là que nous avons une armée." Visiblement, il n'a pas été entendu. De là à dire qu'effectivement...

 


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25 réactions à cet article    


  • baron 18 avril 2014 12:25

    Les photos que vous présentez ont un an, elles ont été prises lors de manoeuvres militaires.


    • morice morice 18 avril 2014 12:37

      Les photos que vous présentez ont un an, elles ont été prises lors de manoeuvres militaires.


      c’est spécifié dans l’article que vous n’avez donc pas lu... les dates de leur venue sont précisées....


      • morice morice 18 avril 2014 12:41

        rappel :


        . La base demeurant vide depuis lors, pour être ré-ouverte en 2011 et y voir atterrir les Mig-29 venus de Koursk de façon temporaire, car leur piste mère était alors en train d« être refaite entièrement, la base étant à nouveau abandonnée dès le départ des Migs. Des avions récents, puisqu’il s’agissait de MiG-29 SMT, reconnaissable à leur réservoir en bossage de dos pouvant contenir 1400 litres supplémentaires, et des MiG-29UB biplaces d’entraînement, la base ayant alors comme commandantRuslan Kupchin.

        ce ne sont même pas des »manœuvres" ; mais un redéploiement forcé..

        c’est bête de n’avoir pas lu, hein...

        • Je Me Souviens Je Me Souviens 18 avril 2014 21:22

          c’est bête de n’avoir pas lu, hein...

          Quand je clique sur un de vos articles,je m’attend à une lecture longue et fastidieuse,ce pour quoi je n’ai pas toujours le temps et l’envie.
          C’est dommage parce que vos sujets sont intéressants et toujours bien documentés.


        • izarn izarn 18 avril 2014 17:26

          Je ne comprends pas : Il faudrait etre taré, en annexant la Crimée, de ne pas mettre des Mig-29 sur cette base. N’importe quel général aurait fait la meme chose.
          J’ai écouté C dans l’air, déclarant que Poutine était un imbécile...
          Certainement pas...
          Il n’y a que les crétins pour s’étonner de ça...


          • izarn izarn 18 avril 2014 17:31

            J’ajoute que si la France envoie 12 Mirage 2000 à Djibouti cela veut dire que la France va déclarer la guerre au Soudan ?
            Faut arréter le délire russophobe !


          • morice morice 18 avril 2014 17:37

            Il n’y a que les crétins pour s’étonner de ça...


            on ne s’en est pas étonné dans cet article : on a constaté que c’était un moyen pour lui de constater les tares américaines en défense...

          • stetienne stetienne 18 avril 2014 17:58

            sincerement on s’en tape la seul question qu on doit se poser : mais que va faire la france dans cette galere
            on a rien a gagner d etre le caniche nain des américains
            restons en dehors de cela et reprenons notre indépendance


            • morice morice 18 avril 2014 20:58

               mais que va faire la france dans cette galere


              euh la France n’a rien décidé en elle-même : figurez-vous que l’Europe ça existe, si, si...

              c’est quoi ce nationalisme exacerbé là ?

            • baron 18 avril 2014 18:51

              J’ai lu mais ce qui serait interressant serait la présentation de photos recentes, parce qu’il semblerait qu’il n’y en ai pas.

               40 OOO soldats et leur matériels ne passent pas inaperçu, il convient donc de s’interroger pourquoi de vieilles photos sont ressortit des tiroirs pour illustrer un prétendu déploiement de troupe en 2014.

              • morice morice 18 avril 2014 20:56

                J’ai lu mais ce qui serait interressant serait la présentation de photos recentes, parce qu’il semblerait qu’il n’y en ai pas.


                les photos les unes à côté des autres sont celles de satellites : un LIEN vous y conduit... elles ont été toutes prises il y a moins de deux semaines...

                je me demande si vous comprenez ce qu’on écrit et si vous savez cliquer sur les liens, à ce stade avancée....

                • arnulf arnulf 18 avril 2014 22:11

                  Beaucoup de mots pour une évidence : les russes ne sont pas aussi bêtes que les médias le disent à longueur de journée et ils défendent leurs intérêts.
                  Ce que vous leur demandez c’est d’être des couillons et d’accepter d’avoir les armées de l’OTAN à leurs portes sans rien dire. Vous vous offusquez qu’ils n’acceptent pas de l’être. Que dirait nos maîtres si les russes ou les chinois installaient des troupes avec missiles et tout le bataclan au Mexique ou au Canada ?
                  Et je suis d’accord avec un précédent intervenant que va faire la France dans cette galère ? Ce n’est pas du nationalisme exacerbé c’est du bon sens.


                  • morice morice 19 avril 2014 08:54

                    Beaucoup de mots pour une évidence : les russes ne sont pas aussi bêtes que les médias le disent à longueur de journée et ils défendent leurs intérêts.


                    et Poutine est bien un dictateur...

                    • el cogno 19 avril 2014 09:23

                      et Poutine est bien un dictateur...

                      Je reconnais bien la tes propos modérés et argumentés....

                      Tu peux ajouter qu’il est antisémite, homophobe, d’extrême droite, Stalinien, Hitlérien, communiste, que c’est qu’un gros troll.


                    • morice morice 19 avril 2014 10:01

                      Tu peux ajouter qu’il est antisémite, homophobe, d’extrême droite, Stalinien, Hitlérien, communiste, que c’est qu’un gros troll


                      http://www.lefigaro.fr/international/2014/03/06/01003-20140306ARTFIG00145-ukraine-comment-poutine-mene-l-offensive-sur-les-reseaux-sociaux.php

                      oh, il s’occupe aussi des réseaux vous savez... pour le reste il n’est plus communiste depuis longtemps, vous savez... mais a gardé le culte de SA personnaiité... quant à son extrème droitisme, ce sont ses admirateurs ou admiratrices qui le confirment ; surtout celle-là :


                      ah ah ah !!! trop drôle l’admirateur de Poutine ici !! trop drôle !

                      • el cogno 21 avril 2014 09:11

                        ah ah ah, le figaro et le point, ah ah ah, trop drôle le momo ici.


                      • smilodon smilodon 20 avril 2014 16:22

                        Et nous autres, qui regardons la télé, ou même qui « naviguons » sur le net, faudrait qu’on ait un avis ???!!.. Mais j’en sais rien moi, de ce qui se passe là-bas !... Je sais même rien de ce qui se passe ici !...Je vais au boulot chaque matin depuis 40 ans !.... Et quoi, je suis plus malin que tout le monde pour ça !????!!.. Ben non !.... Jvais fêter mes 57 piges, et je sais rien !... Rien de rien !...... Un gros nul je suis !... Sauf que, avec ma carte d’élécteur, tout gros nul que je sois, j’ai bien envie de voter, à toutes élections, pour qui vous savez !.. J’ai rien à y perdre !.. Je suis « nul » !..... Adishatz.


                        • Pyrathome Pyrathome 20 avril 2014 21:57

                          Oui, très intéressant mais surtout :
                          http://fr.ria.ru/defense/20130607/198498482.html
                          Ne vous faites pas de soucis, le pittbull et ses caniches vont rentrer sagement à la niche....à moins qu’ils soient vraiment suicidaires ! mais avec tous ces crétins qui nous dirigent, on ne peut plus s’étonner de rien....


                          • morice morice 21 avril 2014 11:04

                            Kapoustine Iar, dans la région d’Astrakhan« , a indiqué le service de presse des RVSN dans un communiqué.

                            Le tir a été un succès, l’ogive du missile a atteint le polygone »Balkhach" au Kazakhstan à l’heure prévue, selon le service de presse.


                            c’est l’ancien lieu de lancement des missiles façon RD-7 car la russie est en train de refaire une base de lancement, la plus courante et la plus utilisée Baikonour, n’étant plus sur son territoire, elle est... louée au Kazakhstan justement

                            http://observers.france24.com/fr/content/20130703-fusee-baikonour-crash-intoxication-sante-proton-glonass

                            http://www.je-comprends-enfin.fr/index.php?/Agences-spatiales-bases-de-lancement/lagence-spatiale-russe-rsokosmos/id-menu-46.html

                            http://fr.wikinews.org/wiki/La_base_de_lancement_des_fusées_Angara_sera_construite_à_Plessetsk

                            pas encore finie, pas avant 2015...

                            un missile anti missile qui n’a pas touché de missile je ne vois pas ce que ça prouve...

                            bref c’est une rodomontade, digne de l’époque Reagan...




                            • Pyrathome Pyrathome 21 avril 2014 13:56

                              un missile anti missile qui n’a pas touché de missile je ne vois pas ce que ça prouve...
                              .
                              Allez donc demander ça au pentagone, ils savent à qui ils ont affaire........
                              La main sur le robinet de gaz, et l’autre sur le désastre nucléaire, même en n’étant pas des parangons de démocratie, Poutine et ses amis Chinois méritent un certain respect avant d’entreprendre de les asticoter....
                              Ce n’est pas ma tasse de thé, voyez-vous, mais là les US et l’UE vont repartir à la niche avec la queue basse ( too big to falled ).....
                              Maintenant, je serais curieux de voir ce que ferait les états-unis si Poutine venait mettre le bordel au Mexique dans le but de s’en emparer....on a eu un échantillon avec Cuba il y a plus de 50 ans...
                              Les loups ne se mangent pas entre-eux....(sauf famine...)
                              Poutine un dictateur, oui effectivement, mais on n’a rien à lui envier dans le camp occidental, avec nos marionnettes et leur simulacre de « démocrassie » à la botte des Picsous....


                              • morice morice 21 avril 2014 18:24

                                Poutine un dictateur, oui effectivement,


                                ah quand même !

                                • bourrico6 22 avril 2014 11:38

                                  J’adore, je suis sur que tu n’as pas lu ce qu’il y avait après « dictateur ».

                                  On dirait un gamin qui se rue sur un carré de chocolat !  smiley


                                • bourrico6 22 avril 2014 11:57

                                  C’est un drone ?
                                  La bosse à l’avant c’est pour l’antenne SAT ?

                                   smiley


                                • morice morice 21 avril 2014 22:41

                                  Je ne vous pas comment de par le monde il peut demeurer des gens qui ne soient pas convaincus par ce cliché.


                                  c’est long en effet : pris sur le fait le jour même !

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