Visite surprise de Biden à Kiev
Quelques jours après le formidable acte de bravoure de l'US Air Force contre un ballon espion Chinois et après que ses services "diplomatiques" aient intensifié leur discours enflammé contre la Chine en l'accusant d'envisager de fournir des armes à la Russie, Joseph Robinette Biden a effectué hier une visite inopinée à Kiev pour rencontrer son homologue et ami ukrainien, l'ex pianiste et humoriste Volodymyr Zelensky, juste avant le premier anniversaire de l'intervention russe en Ukraine, déclenchant un conflit armé qu'il a qualifié de "guerre brutale et injuste".
Il a ajouté : « Un an après, Kiev se tient debout. Et l'Ukraine est debout. La démocratie résiste. Les Américains sont avec vous, et le monde est avec vous. »
Le président étasunien s'est efforcé par cette visite de consolider le soutien à l'Ukraine de ses alliés, les pays membres de l'OTAN dont certains commencent à branler dans le mache et semblent envisager la perspective d'une initiative de paix, celle que la Chine a déclaré ce week-end qu'elle était sur le point de dévoiler.
À Kiev, Biden a annoncé que les États-Unis allaient fournir une aide militaire supplémentaire de 500 millions de dollars, en plus des plus de 50 milliards de dollars déjà fournis et, bien que la Maison Blanche continue d'insister sur le fait que les États-Unis ne sont pas en guerre avec la Russie, le Pentagone est en train d'augmenter son arsenal et la fourniture de munitions au plus haut niveau connu depuis des décennies.
La visite de Biden à Kiev fait suite à des avertissements adressés à la Chine contre la fourniture d'équipements militaires à la Russie.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré ce week-end que, lors de la conférence de Munich sur la sécurité, il avait averti le chef de la diplomatie chinoise, Wang Yi, que ce serait un grave problème si les rapports de renseignements (car les USA sont eux légitimés à espionner) suggérant que la Chine prévoyait de fournir des armes et des munitions à la Russie se trouvaient confirmés.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Wang Wenbin, a rejeté cette accusation hier. Il a déclaré : "Nous n'acceptons pas que les États-Unis pointent du doigt les relations sino-russes, pas plus que la coercition et la pression qu'ils exercent."
On se souvient du rôle qu'avaient joué les "rapports de renseignements" dont la fiabilité a été amplement démontrée pour justifier une action militaire avant l'invasion de l'Irak en 2003.
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