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WW III

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Les livraisons «  pour la paix  »

Les derniers systèmes Himars -des lance-roquettes multiples de haute précision, de fabrication américaine- furent livrés à l’armée Ukrainienne début Août 2022.

Ceci fut présenté dans la presse européenne comme « un pas de plus vers la fin du conflit ». 

La condition expresse de leur emploi était « de ne pas les utiliser pour frapper le territoire Russe » . Le président Zélensky, entre deux séances de thalasso dans son refuge de campagne en Pologne, l’avait lui-même certifié à « creepy Joe » Biden.

Mais le gouvernement Ukrainien avait aussi affirmé publiquement, à plusieurs reprises, que la Crimée avait été « annexée illégalement », et qu’il la considérait toujours comme « faisant partie du territoire national ». Et, de facto, la communauté internationale ne reconnaissait pas la Crimée comme territoire Russe, quand bien même c’était la Russie qui gérait effectivement celle-ci. 

Les missiles antinavires Harpoon avaient eux, déjà été livrés courant juin 2022. Dès juillet, le ministère de la défense Ukie avait affirmé, par la voix de son ministre, qu’il allait « couler avec ces missiles l'ensemble de la flotte russe en mer noire  ». De fait, avec leur 300 kilomètres de portée, ces missiles constituaient une sérieuse menace pour la flotte Russe, menace qu’elle avait déjà éprouvée après la perte de son navire-amiral, le Moskva, coulé par deux missiles Neptune (et localisé à l’aide d’un drone Bayrakhtar) beaucoup moins performants que les Harpoon. 
Certains experts avaient déjà alerté, en vain sur la vulnérabilité de la flotte Russe en Mer Noire, celle-ci ne disposant que de deux frégates antimissiles en capacité de contrer une attaque de ce type, et ces deux bâtiments n’étant pas à proximité de la flotte, la laissant donc grandement démunie face à une attaque coordonnée …

Quoi qu’il en soit, ce qui scella le sort de l’Humanité, en ce 15 Août 2022, ne vint pas par la mer, mais plutôt par la terre. Une terre remplie jusqu’à la gueule de systèmes d’armes perfectionnés, et d’hommes impatients de s’en servir.

 

Escalade

Les 3 batteries de M142 Himars du 4eme escadron d’artillerie de l’armée Ukrainienne, placé sous le commandement du Lieutenant-colonel Oleg Nazichuk, étaient positionnées à flanc de colline, quelque part entre Kherson et Mykolaïv. 

Les 3 systèmes dont il avait la responsabilité étaient flambant neufs, et chargés avec plusieurs paniers de roquettes ; ils disposaient également de trois missiles balistiques tactiques MGM-140 ATACMS de fabrication américaine, rangés bien à l’abri dans leurs caisses de transport. Ses hommes avaient été formés en grande partie sur le plateau de Canjuers, en France, seul lieu habilité à tester en conditions réelles ce type d’armes en Europe. Ils avaient même provoqué un énorme incendie  dans cette région boisée, et soumise à une forte sécheresse, au début de l’été 2022, quand ils avaient obtenu leur certification en lâchant avec succès une salve de MGM-140 sur le « réceptacle », une zone de tir fortement asséchée dans ces collines du sud des Alpes françaises. Mais peu importe : la guerre n’attendait pas, et s’ils n’arrêtaient pas ce fou de Poutine au plus tôt, c’est toute l’Europe qui partirait bientôt en fumée. Ils en étaient convaincus : il fallait donc frapper fort, histoire d’envoyer un message clair, et ces nouveaux systèmes allaient leur permettre de le faire.

Il faut dire qu’Oleg avait eu sa part de déconvenues au cours de cette guerre. Il avait assisté, impuissant, à la la chute de Kherson et sa prise par l'armée russe en Mars. Son bataillon avait été décimé par l’artillerie Russe, et des dizaines de ses camarades n’en étaient pas revenus.

Partout dans le pays, c’étaient les mêmes scènes de désolation : leur maigre armée n’arrivait plus à tenir le terrain, dépassée qu’elle était par la puissance de feu des envahisseurs, mais aussi trahie par ses « élites » (président en tête), qui les avaient envoyés au casse-pipe, largement sous équipés, avec des troupes mal formées, et remplies de tout ce que ce grand pays comptait de vieillards, d’incapables, de trouillards, de 18 à 65 ans… des faibles, des corrompus, des imbéciles, qui servaient juste de chair à canon pour les Russkofs, pendant que ces salopards à Kiev se la coulaient douce, faisant l’article à l’ONU et à l’Otan, donnant des conférences larmoyantes un peu partout dans le monde. Ses camarades de combat, eux, de vrais guerriers issus de la même lignée que l’UPA du grand Bandera, crevaient par milliers. De vrais hommes, conscients de la supériorité de la race et de la culture Ukrainiennes sur ces dégénérés de russes, ces bandes de sous-slaves enjuivés…

Les pensées noires d’Oleg furent interrompues par le crachotement de sa radio de combat cryptée SRX220, en contact permanent avec le QG opérationnel, distant de quelques dizaines de kilomètres.

« Mère patrie à père la fureur, vous me recevez ? »
« Mère patrie, ici père la fureur, je vous reçois 4 sur ​​5 »

Le vent s’était levé, et il parasitait légèrement les communications. Ceci n’empêchait toutefois pas Oleg de reconnaître la voix du Commandant en Chef Valeriy Zaloujny. Un des meilleurs parmi les meilleurs, un de ceux qui comprenait ce qu’ils vivaient sur le terrain. Un soldat, un vrai, qui avait toujours favorisé ses semblables, notamment en simplifiant les procédures encombrantes et inutiles sur le champ de bataille.

« Père la fureur, vous avez ordre de charger vos trois batteries avec des ogives tactiques, et de les placer en alerte de tir, les coordonnées vont suivre. Confirmez si bien reçu »
« Mère patrie, ici père la fureur, chargement des trois systèmes avec ogives tactiques, confirmé reçu 5 sur 5. En attente coordonnées de tir »

Quelques secondes passèrent, avant que l’écran digital de sa radio ne reçoive le fichier de coordonnées crypté. Oleg donna les chiffres au sergent responsable des pointages géographiques, qui les transmit aux trois opérateurs. Les gars avaient compris que ça partait de là, et commençaient à enlever les filets de camouflage, tandis que d’autres sortaient les caisses contenant les trois ogives balistiques. En moins de dix minutes, tous les systèmes étaient chargés et opérationnels. Ce n’est que lorsque les artilleurs entrèrent les coordonnées dans le GPS tactique intégré aux lance-missiles, que le Sergent revint en courant vers son supérieur. Son trouble était palpable.

« Mon lieutenant, vous êtes sûr que ce sont les bonnes coordonnées ? Il s’agit de Sébastopol… »

Le Sergent Boutcheryok était un bon élément, et d’habitude il ne discutait jamais les ordres.
Son interrogation apparaissait cependant presque légitime : il demandait juste confirmation, car les implications étaient potentiellement énormes…
« Sergent, est-ce que vous discutez les ordres ? » demanda le Lieutenant en haussant légèrement la voix
« Bien sûr que non, mon Lieutenant. C’est juste qu’il s’agit de… »

- « J’ai très bien entendu, sergent ! » le coupa-t-il 
« Et je confirme les coordonnées de destination, coordonnées qui m’ont été envoyées par le Commandant en chef lui-même. D’ailleurs, rassemblez les hommes avant le tir, j’ai une communication prioritaire à vous faire écouter. Tous. »
« A vos ordres ! » hurla presque Boutcheryok, avant de retourner au pas de course rameuter l’ensemble des hommes.

Ceux-ci se regroupèrent rapidement, sous les beuglements empressés du Sergent.

Le lieutenant Oleg prit la parole d'une voix claire et forte. 

« Messieurs, le jour J est arrivé ! Je tenais à vous faire écouter un message de la part du Commandant en chef de nos forces armées lui-même. Il vous est tous destiné. Garde à vous ! »

Les hommes se mirent au garde à vous, et tendirent tous religieusement l’oreille : malgré la fatigue qui se lisait sur leurs visages, malgré leurs habits déchirés et rapiécés, et malgré la boue sur leur corps, boue qui masquait très souvent les nombreux tatouages de ces fiers guerriers -croix de guerre, runes, portraits du grand Bandera, voire croix gammées- pas un ne manquait à l’appel, et le silence était total.

Oleg enclencha alors le haut-parleur de sa radio. 

« Mon Commandant, ils sont à vous »

« Escadron Père la fureur, ici Mère patrie. 

Ce message s’adresse à vous et à vos hommes, Lieutenant Oleg.

C’est le Commandant en chef Zaloujny qui vous parle. Je souhaitais vous dire à tous, aussi bien en tant que chef mais surtout en tant que combattant, que je sais ce que vous endurez depuis plusieurs mois. Je sais le prix que vous avez payé –et celui que vous continuez de payer, jour après jour, à cause de cette agression infâme. Mais je voulais aussi vous annoncer aujourd’hui la bonne nouvelle : ces heures sombres vont bientôt prendre fin, et ce sera grâce à vous. Vous avez été entraînés pour ce moment. Il représente le sommet de votre carrière de soldats. On parlera de vos exploits dans le monde entier, et pour les siècles à venir, sachez-le ! Car aujourd’hui nous allons obliger l’Otan à sortir du bois, nous ne leur laisserons pas le choix. Et en même temps nous allons punir le massacre de nos camarades, et venger l’agonie de notre peuple, la destruction de notre bien-aimée patrie, toutes ces choses qui n’ont que trop duré ! L’inaction doit cesser ! Vous êtes la fierté de l’Ukraine, vous êtes notre fer de lance, soldats ! Exécutez les ordres, et reprenez la Crimée à ces chiens de Russes, pour le peuple et la nation Ukrainienne ! Slava Ukrayinië ! »

Slava Ukrayinië ​​​​​​ ! 

Le cri de guerre avait fusé de la cinquantaine de bouches à l’unisson.
Les artilleurs reprirent leur position de combat en souriant.

Etincelle

Les premiers missiles frappèrent le port militaire à 00:31 GMT, le 15 Août 2022. Protégé par deux unités S400 antimissile ultra modernes, celui-ci essuya peu de dommages matériels ; on eut cependant à déplorer trois soldats blessés, et un tué.

On ne pouvait hélas pas en dire autant de la ville : plusieurs districts furent touchés, parmi lesquels le raïon de Lénine, quartier du centre-ville densément peuplé. Plusieurs immeubles d’habitation s’effondrèrent, et à deux heures du matin, on estimait les victimes civiles à plusieurs centaines. La place Nakhimov essuya des tirs de roquettes nourris jusqu’à 3 heures du matin, et au petit jour, il ne restait plus de la mairie et des bâtiments environnants que d’immenses tas de gravats noyés sous les fumées et les incendies, au milieu des hurlements des blessés et des cadavres qui jonchaient les rues.

Le discours du Président Poutine fut retransmis sur toutes les chaines nationales et internationales, CNN en tête, à 8 heures du matin.

Il fut assez bref, et on pouvait le résumer à ces quelques phrases, qui marquèrent l’histoire de l’Humanité au fer rouge :

« Cette nuit, l’Ukraine, avec le soutien actif de l’Otan et des USA, a franchi la ligne rouge.

Sebastopol, capitale et joyau de la Crimée, de notre Crimée, territoire souverain de la Fédération de Russie, a été lâchement bombardée. On déplore des centaines de blessés, et des milliers morts et de disparus parmi la population civile. Le centre-ville est en ruines. C’est un acte de guerre, et nous savons qui sont les responsables. Nos forces armés aériennes ont très rapidement localisé -et détruit- l’origine des tirs, qui se trouvaient être des batteries de missiles Himars de fabrication américaine, livrées par les américains aux ukrainiens meurtriers. Les tirs ont été opérés depuis la région de Mykolaïv sous contrôle ukrainien.

Ces actes ne resteront pas impunis. Leurs responsables non plus, qu’ils soient directs ou indirects.

La Douma d’état vient de ratifier l’acte d’entrée en guerre de la Fédération de Russie contre les pays de l’Otan livrant des armes de destruction massive aux assassins ukrainiens, et/ou participant de manière directe ou indirecte à l’effort de guerre contre notre pays. Je prends acte de cette déclaration, en tant que commandant en chef de nos forces armées.

Nous déclarons donc officiellement la guerre aux USA, mais également à la Grande-Bretagne, la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Norvège, le Canada, l’Australie, les Pays-bas, et la Belgique.

Je place donc nos forces armées ainsi que nos capacités nucléaires en état d’alerte maximale à partir de ce 15 Août, 8 heures.

Je viens de m’entretenir avec mes homologues de la République Populaire de Chine, Xi Jinping, ainsi que de la République Indienne, Narendra Modi, et les deux m’ont assuré de leur soutien plein et entier. Nos alliés d'Iran et de Syrie se tiennent également à nos côtés en ces heures sombres. Leurs forces armées sont en état d'alerte maximale, prêtes à défendre leur souveraineté face aux agressions répétées des USA et de leurs vassaux de l’Otan.

Notre cause est juste, et nous vaincrons ».

La transmission fut brutalement interrompue à 8 heures 03.

 

Explosion(s) 

Les premiers bombardements conventionnels massifs touchèrent les grandes capitales européennes -Paris, Berlin, Londres, Bruxelles, Amsterdam, Varsovie- et les principaux centres militaires de l’Otan dès le 16 août : bases militaires américaines partout dans le monde, en Europe, en Afrique et dans le Pacifique, concentration de troupes et de matériels, bases navales…

La Fédération de Russie, appuyée par l’Armée Populaire de Libération Chinoise dans le Pacifique, avait choisi dans un premier temps de ne pas recourir à l’arme nucléaire, préservant momentanément l’équilibre de la terreur… Mais le 26 Août, après la destruction de Kiev sous un tapis de bombes -car plus rien ne retenait désormais le bras de l'armée russe-, et les dizaines de milliers de morts civiles et militaires qui s’ensuivirent, Joe Biden céda à ses faucons et ordonna « une frappe nucléaire préventive  » sur les concentrations de troupes de l’armée Russe dans le Donbass.

Trois missiles Trident II contenant de multiples ogives de type W76 (8 têtes de 10 kilotonnes de puissance chacune) furent envoyées par sous-marin stratégique sur les troupes Russes stationnées dans le Donbass et en Mer noire. 

Le 26 Août à 15:12 GMT, plus de 250 000 soldats Russes périrent en quelques minutes, et le Donbass fut irrémédiablement perdu, complètement irradié sur des milliers d’hectares. Les villes de Donetsk et Lougansk durent être évacuées en catastrophe, et des centaines de milliers de réfugiés affluèrent en panique à la frontière Russe.

Deux jours plus tard, la riposte arriva par là où on ne l’attendait pas : New York et Los Angeles furent tout simplement rayées de la carte par de gigantesques tsunamis de plusieurs centaines de mètres de hauteur, lorsque les drones sous-marins autonomes de classe Poséidon nouvellement mis en service dans les forces navales de la Fédération de Russie, détonnèrent leurs engins nucléaires de plusieurs mégatonnes à 1 km de profondeur, au large des côtes américaines. 

Simultanément, profitant de l’effet de surprise, l’armée populaire de la RPC attaqua les bases militaires américaines du Pacifique, rayant de la carte l’île de Guam et une grande partie du Japon.

Et, pendant que les missiles US prenaient leur envol en direction de Moscou et Pékin, la France et la Grande-Bretagne entrèrent -brièvement- dans la danse, envoyant plusieurs dizaines d’ICBM de « représailles » en direction de la Fédération de Russie.

La moitié de l’Europe périt dans un déluge de flammes en l’espace de quelques heures, lorsque la contre-attaque Russe, avec quelques Sarmat-RS28 (code Otan « Satan 2 ») bien placés, raya les deux tiers du pays de la baguette et du fromage ainsi qu’une bonne partie de ses voisins, et coula littéralement la Grande-Bretagne dans la Manche, ne laissant qu’une terre noire, radioactive et calcinée là où jadis se tenaient Jupiter et sa première dame amatrice de robes haute couture, aussi bien que Big Ben et la Reine d'Angleterre (qui ne pût, du coup, jamais finir sa momification). 

Pour sa part, la Russie arrêta 90% des ogives mortelles avec ses nouveaux systèmes antiaériens S500, mais c’était quasiment une victoire à la Pyrrhus : Moscou avait quand même essuyé plusieurs coups au but, et, bien que le pays ait été en grande partie épargné par le feu atomique, l’hiver nucléaire qui s’ensuivit fit peu de distinctions au niveau des frontières.

Quelques mois plus tard il ne restait presque plus rien comme végétation, et 99% des récoltes étaient contaminées, sur toute la planète…

L’Humanité ne s’en remit jamais.


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19 réactions à cet article    


  • Clocel Clocel 21 juillet 2022 08:26

    Scénario intéressant, ça rappelle les bouquins de Frederick Forsyth des années 80, style « Le quatrième protocole », mais j’ai bien peur que nous soyons plus là...

    Il n’y aura pas de tirs de semonce, les russes ne peuvent pas se le permettre, on va se faire vitrifier direct.

    Poutine a été très clair et il ne bluffe pas : Il n’y aura d’avenir qu’avec la Russie.


    Notre système n’est plus « sauvable », ils vont vouloir détruire le casino et la comptabilité qui pourrait conduire la plupart d’entre-eux au bout d’une corde.

    Prenons-en vite la mesure et sortons de nos délires mondialistes, reprenons le contrôle de l’asile, vite !



    • Clocel Clocel 21 juillet 2022 08:29

      @Clocel

      que nous n’en soyons plus là...


    • Gégène Gégène 21 juillet 2022 09:31

      @Clocel

      le scénario suppose que Biden soit sénile, ce qui n’est évidemment pas le cas


    • Clocel Clocel 21 juillet 2022 09:36

      @Gégène

      Allons... Allons... Biden n’est que le paravent du troisième mandat d’Obama et de la racaille clintonienne...



      • Clocel Clocel 21 juillet 2022 08:55

        @chantecler

        L’avantage quand tu as un pote comme Erdogan, c’est que tu n’as plus besoin d’ennemis, il fait tout, diplomatiquement parlant, il a la cuisse légère le Calife ! smiley


      • chantecler chantecler 21 juillet 2022 09:09

        @Clocel
        Tu as visité son harem high teck ?


      • Clocel Clocel 21 juillet 2022 09:24

        @chantecler
         
        Non ! C’est quoi un harem high tech ?

        Faudra donner l’adresse à Bill, depuis que l’île aux enfants est fermée et que bobonne est partie...



      • Massada Massada 21 juillet 2022 08:50

        Bonne nouvelle

          

        Le secrétaire de l’US Air Force, Frank Kendall, n’a pas catégoriquement rejeté l’idée de transférer des avions d’attaque au sol A-10 Warthog vers l’Ukraine lorsqu’il a été interrogé sur cette possibilité plus tôt dans la journée.

         

        Ses commentaires sont intervenus après que le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Charles Q. Brown, a déclaré séparément que l’armée de l’air ukrainienne devra éventuellement commencer à s’éloigner de ses avions de combat de l’ère soviétique et que tout ce qui va suivre sera « quelque chose de non russe ».


        • Clocel Clocel 21 juillet 2022 09:03

          @Massada

          L’Ukraine aura au moins servi à déstocker les ferrailles US, sans couverture aérienne, je n’aimerais pas me baguenauder aux commandes d’un A-10 s’il y a des MIG ou des Sukhoï dans le coin...

          Banzaï !!! smiley


        • Massada Massada 21 juillet 2022 10:34

          @Clocel
           
          Sukhoï, pas terrible.
          Vers 20h00 le 19 juillet, un avion de chasse russe Su-35 a été abattu par l’unité des troupes de missiles antiaériens des forces armées ukrainiennes dans la région de Nova Kakhovka.
            

          Le Su-35 est la dernière génération de l’avion de chasse Su-27 de l’ère soviétique. Il s’agit d’un avion de chasse bimoteur multirôle de supériorité aérienne propulsé par deux turbosoufflantes AL-117S et équipé de tuyères de guidage de poussée permettant à l’avion d’atteindre une « super maniabilité ».

            

          Le jet porte un canon de 30 mm et peut détecter des cibles à plus de 400 kilomètres, tandis que son radar peut suivre jusqu’à 30 cibles simultanément. Le chasseur a une autonomie de plus de 3 500 kilomètres sans ravitaillement.

          Ne résiste pas face aux armes occidentales


        • Dudule 21 juillet 2022 17:41

          @Clocel

          Non, le A 10 reste le seul machin d’attaque au sol valable au Yankeeland, vu que cette daube de F35 vole comme une tondeuse à gazon, avec une électronique hyper high tech futuriste qui ne marche pas...

          Le A 10, c’est l’équivalent du Sukhoï 25. C’est ancien, mais pas vraiment démodé. Donc, non, ils ne les ferraillent pas tous, loin de là. J’ai lu que certains escadrons qui devaient passer sur F 35 resteront finalement avec leurs A 10 beaucoup plus longtemps que prévu...

          Du coup, ça m’étonnerait que les ricains en livrent beaucoup au nazis. Ils en ont besoin.


        • Astrolabe Astrolabe 21 juillet 2022 14:57

          @Joséphine
           
          extrait à propos du climat actuel : « les forces de la nature sont du coté de la Russie » !
          Une communication objective et dénuée de propagande comme on dit à Pyongyang 


        • Joséphine Joséphine 21 juillet 2022 16:20

          @Astrolabe

          Le peuple russe est un peuple très croyant, ce sont de fervents chrétiens pratiquants. Il est normal de voir des signes messianiques lorsqu’on est proche de Dieu. Les autres ne peuvent voir ces signes de Dieu. 


        • Lynwec 21 juillet 2022 20:49

          @Joséphine

          La révolution française, organisée par qui on sait, a fait tout son possible (y compris par massacres, bien évidemment), pour éliminer Dieu des consciences .
          Le soixante-huitardisme n’a rien arrangé. Le travail des loges satanistes est de nous convaincre que Dieu n’existe pas, ça leur facilite le « bon boulot ».
          En Russie, avec la révolution bolchevique, organisée par les mêmes, le procédé a moins bien fonctionné, il faut dire que nous, on s’est pris plus de deux siècles de formatage, les Russes moins longtemps.
          En gros, leur but est plus ou moins de nous faire croire que nous sommes des animaux dénués de spiritualité, puis de nous transhumaniser via des implants cybernétiques (le graphène dans les vaxxins.
          Voir à ce propos le film suivant (ouverture d’esprit conseillée...) :
          https://nouveau-monde.ca/il-est-temps-de-tout-devoiler/
          Pas plus dur à croire que d’accepter l’idée que pour une maladie nouvelle, un vaxxin a été créé en quelques mois et toute la logistique de fabrication qui va avec...le tout dans notre intérêt le mieux compris...


        • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 22 juillet 2022 08:55

          @titi
           
           ’’Le fait est là : Poutine ne fait plus peur.’’
           
          Il n’y a que les fous et les inconscients, amis ou ennemis, qui fassent peur.


        • Massada Massada 22 juillet 2022 09:10

          Si le régime poutinien perdure, sous sa forme actuelle ou, demain, sous une forme plus autoritaire encore, cette guerre ne peut que durer. Côté russe, elle tourne, certes, à la pantalonnade :

             

          le gouvernement ukrainien, comme l’armée, tiennent toujours, Kyiv ne varie pas dans sa volonté de rejoindre l’UE et l’OTAN, le peuple ukrainien, y compris les russophones, sont unis comme jamais, l’Eglise orthodoxe ukrainienne du patriarcat de Moscou a rompu avec le patriarcat de Moscou, l’Alliance atlantique qui était il y a quelques mois encore « en état de mort cérébrale » a redressé la tête alors que Suède et Finlande s’apprêtent à la rejoindre, les Etats-Unis réaffectent des troupes en Europe, l’Allemagne se réarme, les armées et les armes russes sont discréditées, l’économie et l’industrie exposées à des sanctions sans doute uniques dans l’histoire de l’Europe moderne.

            

          On pourrait presque en rire, si des dizaines de milliers de pauvres gens n’étaient morts sous les bombes. 



          • I.A. 22 juillet 2022 17:28

            Figurez-vous qu’il existe une tripotée de débiles, outre-Atlantique, qui ont hâte d’aller se confiner dans leur terrier anti-atomique high-tech... pour revoir leurs séries préférées ad nauseam, en bâfrant sur leur canapé tout en se réjouissant de n’être pas morts... jusqu’à ce que mort s’ensuive.

            Comme quoi l’amplitude de vie des débiles reste relativement proche du zéro. Covid nous avait déjà bien rapproché du zéro, l’OTAN va nous y conduire en ligne droite ultrarapide.

            Or inutile d’étudier longuement Biden, Macron ou Zelensky (entre autres), pour vérifier qu’ils sont à la fois débiles et désinhibés. CQFD.

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