Le mépris qui « tue » et enterre les citoyens : la « constante macabre »
On « tue » les jeunes citoyens dans l’indifférence générale et/ou avec l’aval de la société française qui cultive le mépris comme valeur culturelle et comme moteur des relations sociales en France.
La "constante macabre", mis à jour par le mathématicien André Antibi, dans son essai ( La constante macabre, d’André Antibi, éditions Math’Adore, 159p, 15 euros) montre, si nous n’en sommes pas encore convaincus, l’existence persistante du mépris et de l’exclusion, véritables fléaux de la société française actuelle.
Dans le système scolaire et universitaire, l’étude de l’évaluation pratiquée, faite par M. ANTIBI, L’appel lancé aux responsables politiques, révèle qu’ un tiers de mauvaises notes attribuées constitue une "constante macabre" constatée et avérée. Elle casse et désespère chaque année un tiers au moins de l’effectif scolaire, puis étudiant.
Sous la pression de la société, les enseignants sont souvent des sélectionneurs malgré eux, alors que leur vraie mission est de former. Ils peuvent ainsi contribuer au découragement de générations d’élèves qui, malgré leur travail et leur niveau, font partie du " mauvais tiers ". Ils utilisent donc cette note pour "tuer" les jeunes citoyens dont ils ont la charge.
Nous pourrions extrapoler ce type d’observation, et dire que, dans pratiquement toutes les relations sociales (emploi, logement, promotion sociale, politique, vie culturelle ...) cette constante macabre existe et persiste, malgré la mise en garde de certains.
Le mépris, moteur révélé comme un moteur puissant, et valeur culturelle de la société française, va-t-il continuer ses ravages, sans que quiconque, et surtout les politiques, n’essaie de proposer une véritable révolution culturelle et copernicienne, qui doit avoir lieu dans tous les secteurs sociaux en France ?
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