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Accueil du site > Tribune Libre > Notre monde change, mais pas nous.

Notre monde change, mais pas nous.

Même avec des évènements aussi médiatisés que Katrina ou Rita, peu nombreuses sont les personnes qui se rendent compte que notre monde change.

Pourtant, l’information n’est pas nouvelle, puisque des scientifiques du monde entier se penchent sur le climat depuis de nombreuses années. En effet, c’est en 1966 qu’a eu lieu le premier forage en Antarctique, et c’est dans les années 70 que les premières modélisations informatiques ont commencé. Dans les années 80, de nombreux programmes internationaux sont lancés (WCRP - programme de recherche mondial sur le climat, CLIMAP - étude de climats du passé, PCMDI - comparaison des modèles climatiques...)

Pour y voir plus clair, c’est en 1987 que le GIEC (groupe intergouvernemental sur l’évolution du climat, IPCC en anglais) voit le jour, dans le but de fournir des synthèses régulières de l’impact de l’homme sur le climat. En France, c’est en 92 que le gouvernement français crée la mission interministérielle de l’effet de serre (MIES), alors qu’au niveau international, cela fait maintenant plus de 10 ans (Rio - 92, Kyoto - 97, Johannesburg - 2002) que les gouvernements de tous les États essayent de prendre des mesures à leurs niveaux.

Pourtant, nous ne semblons pas vouloir intégrer ces faits dans nos raisonnements quotidiens. Nous sommes surpris par la violence de Katrina, et nous réagissons à l’incurie des moyens préventifs, mais nous ne remettons pas en cause (ou si peu !) nos rejets. Rita arrive, avec la bonne fortune que l’on sait, et l’on se met à penser que l’on maîtrise le sujet...

Cependant, il est indéniable que le réchauffement est enclenché, ce qui va de pair avec l’augmentation de la température des océans. Or, la puissance des ouragans est directement proportionnelle à celle-ci, ce qui ne laisse pas de doute quant à l’évolution possible de la situation.

Évidemment, on peut ignorer ces vérités, et continuer à classer ces évènements comme exceptionnels. De toutes façons, ne sont-ils pas pourvoyeur d’emplois, puisqu’il faut reconstruire, ce qui convient tout à fait au PIB, et donc à la croissance ? Le plus impressionnant dans tout ça, c’est qu’ils seront des milliers à relever le défi et à se lancer dans un combat perdu d’avance : on ne gagne pas contre un adversaire dont la force est alimentée directement par vos propres ressources.

Pourtant, les signes d’emballement et d’irréversibilité du phénomène se font jour. Que cela soit la fonte entamée du pergélisol de Sibérie occidentale[1] - grande comme la France et l’Allemagne réunies, elle contient 70 milliards de tonnes de méthane - qui va donc apporter son tribut aux gaz à effet de serre (le méthane a un pouvoir réchauffant 20 fois supérieur à celui du CO2), ou la tendance de nos puits à CO2, que représentent nos végétaux, de se transformer en source[2], il y a de quoi s’inquiéter.

En tout cas, continuer à utiliser, même de manière non-exponentielle, toutes ces énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), semble être un véritable suicide. Surtout que nous ne devons pas oublier l’inertie du phénomène : le réchauffement se poursuivrait, même si nous pouvions renoncer immédiatement à toutes ces énergies, ce qui est malheureusement impossible.

Nous voilà donc devant le plus grand défi de notre espèce : faire évoluer immédiatement notre société pour arrêter d’utiliser des énergies fossiles, tout en nous adaptant aux dérèglements climatiques. Autant dire que la gageure est à la hauteur de l’indifférence que nous montrons !

Pourtant, cette révolution ne se fera pas sans la participation massive des citoyens. En effet, malgré toute leur bonne volonté, les gouvernements ne peuvent pas aller beaucoup plus vite que leurs électeurs, et ceux-ci sont, pour l’heure, massivement indifférents, habitués qu’ils sont à ne plus craindre les caprices de leur environnement.

Malheureusement, cette fois, les solutions technologiques sont loin d’être disponibles, que l’on parle d’énergies renouvelables, d’hydrogène, de stockage de CO2, voire d’énergie nucléaire. Et quand on sait, par exemple, qu’il faut, au bas mot, une quinzaine d’années pour remplacer un parc automobile, on commence à prendre la mesure de nos délais de réaction. Si on y ajoute une dizaine d’années d’études intensives (c’est le temps mis par les USA pour développer le programme Apollo, alors qu’ils étaient en pleine course avec l’URSS), plus une autre dizaine d’années pour industrialiser et répandre tout ça, nous voilà déjà en 2040.

À cette époque, la France se battra pour sauver ses récoltes, tout en essayant de nourrir les habitants de la péninsule ibérique, la déflation du pétrole aura réduit au silence bien des économies, les ouragans force 5 seront devenus la norme, et la calotte glaciaire arctique n’empêchera plus personne de naviguer.

Autant dire que, si nous avons encore les moyens de contrôler notre avenir, nous aurons de la chance.

[1] le pergélisol dégèle : voir LaLibre.

[2]

- le réchauffement amène les sols à dégager plus de CO2 : voir 20minutes.

- La dégradation de la couverture végétale lors de l’été 2003 serait la cause de l’émission de quelque 500 millions de tonnes de CO2 supplémentaires. Voir CORDIS ou futura-sciences

- les premières études sur la capacité des arbres à absorber les surplus de CO2 sont décevantes. Voir Université Laval.


Publié sur VieRurale.com


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18 réactions à cet article    


  • Manu (---.---.77.234) 3 octobre 2005 21:44

    Ce n’et pas avec ce style catastrophiste que l’on résoudra le problème. Concernant par exemple la vitesse de remplacement des automobiles, cet article d’Agoravox montre bien qu’avec quelques modifications, la plupart des véhicules diesel seraient capables de rouler écolo.

    Je pense que sans catastrophisme aucun, il est possible, avec évidemment une forte implication des nos politiques, de modifier nos habitudes en moins de cinq ans.


    • Thierry Meyer (---.---.89.50) 4 octobre 2005 10:19

      Bonjour (Luc ?).

      Effectivement, votre solution est totalement envisageable, et il est à peu près certain qu’elle sera employée d’une manière ou d’une autre, mais elle montre que vous n’avez qu’une vision parcellaire du problème.

      Sans même se lancer dans le débat de la mise en œuvre (il n’y a déjà pas assez de surfaces agricoles pour fournir assez d’huile - il en faudrait au moins le double ! - et les rendements, du fait du réchauffement et de l’évolution de la chimie liée au pétrole, vont dégringoler), vous oubliez qu’il n’y a pas que le carburant qui pollue dans une voiture. En première approximation, la construction d’une tonne de voiture génère une tonne de CO2, et il faudrait aussi tenir compte de la maintenance des routes (le bitume et le béton sont loin d’être propres, eux aussi).

      Quoi qu’il en soit, vous ne semblez pas avoir assimilé que nous devons passer de 10 tonnes de CO2 par an et par personne (c’est un ordre de grandeur, puisque les étatsuniens en sont à 20 !), à 500 kg par an et par personne, simplement pour stabiliser la pollution ! (voir Que pouvons nous émettre comme CO2 si nous voulons lutter efficacement contre le réchauffement climatique ?)

      À mon humble avis, ce n’est pas en mégotant sur les types d’énergies que nous nous en sortirons, c’est en cherchant honnêtement à agir de manière supportable pour la planète, quitte à changer de société. Car il faudra bien que nous finissions par comprendre que les évènements ne nous laisseront pas le choix...


      • Thierry Meyer (---.---.89.50) 4 octobre 2005 10:22

        Désolé, Manu, c’est simplement après avoir posté mon commentaire que j’ai vu votre nom...


        • (---.---.116.25) 4 octobre 2005 16:53

          Je ne comprends pas le raisonnement de Manu. Je ne vois là rien dans ce texte qui soit du catastrophisme , mais une simple observation de la réalité. Regardons un peu les choses en face, c’est comme cela que nous avancerons.


          • Thierry C de Cabriès (---.---.213.88) 8 octobre 2005 02:21

            Que les jours qui nous restent soient les meilleurs possibles.

            Que vos propos soient angéliques,réalistes ou péssimistes,chaque civilisation a toujours vécu sa fin.

            Il me semble bien qu’elle est déja bien entamé pour la notre ; La seule chose que l’on sait, c’est que l’on ne sais pas combien de temps cela va durer ... Alors !

            Proffitons des bons moments qui passent, et bonne chance à la planéte pour se refaire une petite santé aprés notre passage ;

            Tout en sachant trés bien qu’elle aura aussi sa propre fin.


            • colza (---.---.223.22) 8 octobre 2005 08:30

              Sauf que là, il ne s’agit pas que de la fin de notre civilisation.

              Si le réchauffement climatique (dû uniquement, selon certains scientifiques, à un simple effet de balancier) s’accélère du fait de l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère, il se pourrait bien que le réchauffement devienne tel qu’il n’y aura même plus un brin d’herbe ou une bactérie pour se refaire une petit santé.


              • Thierry Meyer (---.---.56.26) 9 octobre 2005 06:16

                Bonjour Thierry, bonjour colza.

                Évidemment, ce n’est pas moi qui vais vous contredire à propos de la fin de notre civilisation. Maintenant, qu’en sera-t-il de l’Humanité ? Comme colza le fait remarquer, il existe des scénarii dans lesquels le réchauffement n’a plus besoin de notre présence pour s’alimenter, comme se fut le cas pour l’extermination massive du Permien, où plus de 95% des espèces ont disparues (les dinosaures, à côté, c’était de la rigolade !).

                Ceci dit, je ne comprends pas qu’une personne seine d’esprit puisse envisager sereinement la fin de notre espèce, sauf si ce n’est qu’une vue de l’esprit. Je suppose donc, Thierry, que vos propos ne sont qu’intellectuels, et que vous devez espérer, comme nous tous, que les problèmes n’arriveront que "plus tard".

                Malheureusement, quand je croise les 2 informations suivantes, dégradation exponentielle de notre qualité de vie[1] et sauvagerie humaine[2], j’ai déjà quelques inquiétudes sur la qualité de mes années de fin de vie. Alors, quand je dois parler d’avenir avec mes enfants, j’ai du mal à les regarder en face.

                [1] Je ne parle bien évidemment pas de notre pouvoir d’achat, mais de l’état de notre planète. Quand, en 2002, le président d’une des 5 plus grandes nations ose dire à la face du monde, "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs. La nature, mutilée, surexploitée, ne parvient plus à se reconstituer et nous refusons de l’admettre. L’humanité souffre. Elle souffre de mal-développement, au Nord comme au Sud, et nous sommes indifférents. La Terre et l’humanité sont en péril et nous en sommes tous responsable.", j’estime que mon avenir n’est pas aussi beau que souhaite me le faire croire les publicistes.

                [2] Il n’y a pas besoin d’être très âgé pour avoir en mémoire des scènes de massacre, et, quel que soit le continent, il est clair que la violence apparaît dès que les sociétés n’arrivent plus à assurer la cohésion sociale. Étant donné que nos problèmes se nourrissent du fondement même nos civilisations actuelles, à savoir une course effrénée à la consommation, chaque jour qui passe rend plus difficile la cohérence du système.


                • Thierry c (---.---.198.75) 9 octobre 2005 20:57

                  Sein d’esprit ? le suis-je , l’ais-je été ? Qui peut le dire ?

                  Ce que je resent c’est une démotivation grandissante, des personnes a se préocupper des autre . Je crois que l’on appelle ça l’Egoîsme ; Les gens perdent petit a petit la notion de plaisir du partage , des plaisirs simple et des activités ensemble . ce qui amene les individus a se renfermer sur eux même, et a ne plus partager la vie sociale.

                  Donc ,comment le citoyen qui en arrive là, et qui de plus ,riveter sur son petit ecran tv ,(que je n’ai plus ,soit dit en passant ), est bombarder d’info reflètant l’égoîsme mondial tourné “DIRECTION LE FRIC” ? donc comment peut il penser un instant qu’il a le pouvoir de changer quelque chose au monde et à l’humanité ,quand les dirigeant qui devraient donner l’exemple ne donnent que le mauvais.

                  Pour finir sur une note moins defaitiste, heureusement qu’il existe encore de nombreuses personnes qui s’occupent de leur prochain ,au sein des millieux associatifs et communautaires. serais ce la seule voie pour le salut de l’humanitée ? Et bien ,y’a du boulot !


                  • Thierry Meyer (---.---.89.50) 10 octobre 2005 10:04

                    Bonjour Thierry.

                    Dans mon intervention précédente, je savais que j’aurai du mal à contester votre abandon sans vous froisser, mais je ne peux pas accepter que quelqu’un soit conscient, et laisse faire les choses.

                    Croyez-moi, je ressens tout autant que vous l’égoïsme ambiant, mais il n’influe pas sur mon raisonnement, car je ne vise aucunement un soulèvement populaire. Étant moi-même un misanthrope, je n’étudie aucune solution dans les regroupements de personnes, qu’ils soient associatifs ou politiques. Comprenez-moi bien. Je n’ai rien contre, et je laisse à chacun le soin de gérer ses idéaux, qu’ils soient politiques, religieux ou autres, mais je dis simplement que la solution ne dépend pas d’eux !

                    Je pense simplement qu’il faut prendre le problème à l’envers : je n’ai besoin de personne pour respecter les limitations de vitesse (voir, rouler moins vite), pour mettre un pull et chauffer moins ma maison, pour arrêter de boire de l’eau en bouteille, pour sociabiliser moi-même mes enfants en leur consacrant du temps autrement qu’en leur servant de chauffeur, etc., etc.

                    Il y a mille et une façons d’agir au quotidien sur l’effet de serre, ou sur l’empreinte écologique, alors, pourquoi attendre ? Pourquoi rechercher un consensus sur la direction à donner à notre avenir, alors que nous n’en n’avons plus le temps ? Agissons individuellement, chacun avec sa conscience, en recherchant en permanence un mode de vie qui soit supportable par notre planète, et notre société se construira autour de nous, comme elle l’a toujours fait...

                    Ceci dit, les actions individuelles n’empêchent pas le partage smiley !


                    • Thierry c (---.---.198.75) 10 octobre 2005 11:11

                      Réponse a Thierry M : Que le jour vous soit bon .

                      je vois que nous avons les mêmes préocopations ,ainsi que les mêmes façons citoyennes de construire notre vie . Le gros problème,c’est que sur la planète nous ne sommes qu’une infime minorité a avoir le luxe de pouvoir se préocuper d“un devoir citoyen. ” En effet, que ce soit pour de multiples raisons : la majeure partie de l’humanité ne se préoccupe que de sa propre survie et n’a pas le temps de penser a autre chose

                      Pour ma part, je ne vois pas ce que nos belles parôles, et nos petites vies insinifiantes peuvent changées au destin de l’humanité !

                      Étant de nature plutot drôle d’habitude je tenais a rajouter : vive la fète,la musique ,la convivialité...

                      Attention a la fin du feu d’artifice, esperons qu’il y est le bouquet final. (n’oublions pas de relever la tète)


                      • Thierry Meyer (---.---.89.50) 10 octobre 2005 15:42

                         smiley

                        "Ma conclusion sera donc que, non seulement nous avons notre libre arbitre, mais, en plus, nous avons le pouvoir ! Et ne pas croire au second nous enlève le premier."

                        Thierry Meyer, le 12 octobre 2004, forum "Qu’avons-nous fait" sur www.VieRurale.com


                        • colza (---.---.218.125) 11 octobre 2005 18:55

                          J’ai entendu récemment Bernard Werber, parlant d’un de ses bouquins, s’interroger sur la mémoire des vaincus, c’est à dire sur les traces qu’ont laissé les vaincus lors de toutes les invasions dont notre monde a été le théâtre dans l’histoire.

                          Il disait que, généralement, on n’avait pas de traces de ces derniers, sauf par les rélations éventuelles faites par les vainqueurs (p.ex : La Guerre des Gaules de Jules César).

                          J’ai alors réalisé une chose à laquelle je n’avais jamais pensé, à savoir que nous sommes les descendants des vainqueurs, c’est à dire des envahisseurs, des colonisateurs, des massacreurs de civilisations !!!!! La sélection naturelle, quoi !!

                          Ce qui aide peut-être à comprendre notre agressivité, notre égoisme, etc...


                          • Thierry Meyer (---.---.89.50) 12 octobre 2005 09:54

                            Bonjour Colza.

                            Nous commençons à être bien loin du réchauffement climatique, aussi ne serais-je certainement pas un interlocuteur très pertinent, mais je vais quand même vous donner mon point de vue.

                            Tout d’abord, nous ne devons pas nous diaboliser. Nos gènes sont ce qu’ils sont, et même s’il y a encore bien des progrès à faire, nous ne sommes pas pires que les animaux. Par exemple, pour les espèces qui vivent sous la tutelle d’un mâle dominant, il n’est pas rare que le nouvel élu commence par supprimer tous les rejetons de son prédécesseur. Même dans ma basse-cour, alors que je ne pense pas que l’on puisse classer mes poules et mes canes dans la catégorie des prédatrices, si l’une d’elle est affaiblie pour une raison quelconque, toutes les autres lui tombent dessus.

                            Il est donc clair que nous possédons tous un instinct de survie, mais j’espère que notre évolution intellectuelle aura été suffisante pour qu’une majorité d’entre nous soit capable de comprendre que les avancés de notre civilisation, comme notre espérance de vie élevé, ne sont pas possibles sur une planète dont la dégradation s’amplifie chaque jour.

                            Le message me semble très clair : quelle que soit notre puissance actuelle, elle ne nous protégera pas des bouleversements qui vont s’abattre sur nous dans les décennies à venir. La mondialisation de notre monde actuel nous rend tous dépendant les uns des autres, et j’espère que les puissants de ce monde sont suffisamment intelligents pour comprendre que, plus ils tardent à réagir, plus l’instabilité sera grande.

                            Et ce n’est pas bon pour le commerce...


                            • Thierry C (---.---.152.204) 13 octobre 2005 00:00

                              A Colza, Merci de Déconclure .

                              A Thierry M,

                              Pour anticiper, il faut éssayer de se mèttre à la place des autres. (pour faire l’avocat du diable).

                              Essayons un instant de se mèttre à la place des puissants de ce monde

                              Si mon but dans la vie était ,le pouvoir et l’argent ,me retrouvant dans la situation actuelle : Faire du fric sur le dos de la planète sans étre sur que mes descendants et moi en proffitent ;

                              le réchauffement planètaire serait le dernier de mes soucis

                              Si parcontre, bien informé qu’il existe des solutions au problème de survie , qui peuvent aussi me raporter des dividendes :

                              Je metrais tout en Œuvre pour éssayer de renverser la situation ,et d’en faire profiter le plus longtemps possible , famille et ayant droit...

                              Maintenant, le processus est -il réversible , sans se passer du confort moderne ?

                              Le nucléaire non bradé , n’est il pas malheureusement la seule alternative suffisante pour remplacer l’energie fossile poluante ?

                              Beaucoup de questions,Beaucoup de réponses ? mais qui prend les décisions ?

                              Les politiques ou les puissants de ce monde

                              Si ce sont les mêmes : “Bonjour les dégats” .


                              • Thierry Meyer (---.---.89.50) 13 octobre 2005 11:25

                                Bonjour Thierry.

                                Encore une fois, j’estime que nous n’avons plus le temps de tergiverser.

                                • Dois-je remettre mon confort en cause ? Nous devrions poser cette question aux milliers de personnes qui, de part le monde, ont perdu leur maison cette année à cause du réchauffement climatique.
                                • Doit-on continuer à fabriquer de l’électricité nucléaire ? Je le pense, car quand je vois les rejets[1] en gaz carbonique de nos voisins "propres" que sont l’Allemagne et le Danemark, je m’interroge sur leur réussite, mais, quelle que soit la voie que nous prendrons, elle demandera des décennies de mise en pratique.

                                Il est bien évident que nous devons continuer à réfléchir et à débattre (et nous le faisons déjà depuis trop longtemps smiley !), mais mon combat n’est pas là. Je veux simplement, comme tout le monde, donner une chance de survie à ma progéniture, et ceux qui connaissent la réponse à cette petite devinette[2] comprendront mon empressement.

                                Alors, commençons par réduire drastiquement notre train de vie, et beaucoup de problèmes se résoudront d’eux même.

                                P.S. Si je peux me permettre, je précise le lien de votre intervention précédente : "De Tchernobyl en tchernobyls" : le nucléaire dans tous ses états.

                                [1] Allemagne : 10,5 - Danemark : 10,1 - France : 6,8. (émissions en tonnes de CO2 par personne pour l’année 2002, tirées du site des Nations Unies. Voir un tableau récapitulatif)

                                [2] "Sur un étang, il y a un nénuphar qui double de surface tous les jours. Si l’étang a été recouvert entièrement le 80ième jour, quel jour était-ce quand sa surface était encore à moitié libre ?"


                                • Thierry C (---.---.61.175) 13 octobre 2005 14:44

                                  A Thierry M,

                                  je vous remercie d’avoir préciser le lien ci dessus, je n’y etais pas arrivé.

                                  votre petite devinette me fait penser au film « la haine » ou il me semble on donnait l’exemple d’un gars qui tombe d’une tour et qui, àchaque étage disait , JUSQUE LA TOUT VAS BIEN !. Que ce soit dans les quartiers ou sur la planète,c’est malheureusement trop tard que l’on éssaye de réagir.

                                  mon grand pére disait :“c’est quand l’âne est sortie que l’on ferme la porte”


                                  • (---.---.70.109) 14 décembre 2006 20:53

                                    decroissance

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