Parfaitement en accord avec vous. Et pour illustrer vos propos sur ce qui était encore l’Eldorado Européen il y a quelque mois, voici une petite news en forme d’amuse-gueule :
http://www.independent.co.uk/news/business/news/12000-independent-shops-shut-this-year-1765434.html
L’Angleterre était aussi un modèle. C’est moi, où ce pays n’est plus cité en exemple depuis la médiatisation de la crise en septembe 2008 ?
La californie est loin d’être le seul état qui n’arrive pas à boucler le vote du budget :
http://www.lefigaro.fr/economie/2009/07/03/04001-20090703ARTFIG00248-la-californie-en-cessation-de-paiements-.php
Le Texas par l’intermédiaire de son gouverneur à déjà menacé le gouvernement fédéral de sécession :
http://www.voltairenet.org/article159738.html.
"Le sionisme n’est pas le judaïsme, pas plus que les sémites sont exclusivement des individus de confession juive, au contraire. Il est donc très facile de faire l’amalgame"
Vous avez tout a fait raison. J’ajouterai, que ce mouvement antisioniste, pose la question du pouvoir que pourrait détenir ce lobby sur l’appareil politico-médiatique. J’espère seulement, que l’on laissera Dieudonne, Soral ou un autre expliquer clairement leurs points de vu, auprès d’un grand groupe média (sans coupure, ni ajout, ni phrasent sortient de leur contexte comme cela a déjà été le cas par le passé). Mais, à l’heure actuelle, je vois plutôt des procès d’intention sans forme de débat possible. Etonnament, c’est exactement ce que dénonce ce nouveau parti.
"Est-ce qu’on peut se présenter aux élections avec un programme ouvertement antisémite ? »
Définition dans wiki : « Le sionisme est une IDEOLOGIE POLITIQUE NATIONALISTE prônant l’existence d’un Etat Juif en Palestine. Sur un plan idéologique et institutionnel, le sionisme entend œuvrer à redonner aux Juifs un statut perdu depuis l’Antiquité, à savoir celui d’un peuple regroupé au sein d’un même Etat. ».
En quoi être contre une idéologie politique, fait de vous un antisémite ? Le mot « sioniste » n’est pas un synonyme du mot « juif ». Il s’agit d’une mouvance politique nationaliste.
RAPPEL wiki : L’antisémitisme (originellement écrit anti-sémitisme) est le nom donné à la discrimination, l’hostilité ou les préjugés à l’encontre des Juifs.
Il y a en Israël, des citoyens pros et antisionistes, tout comme il y avait des citoyens français, pour ou contre l’Algérie Française. Iriez-vous dire à des antisionistes Israéliens, qu’ils sont antisémites. On atteint un niveau de bêtises intellectuelles affligeant. C’est absurde. Ce débat est hors sujet, et il nous appartient, nous journalistes citoyens d’élever le débat, et de ne pas tomber dans les travers de l’appareil politico-médiatique.
Si Dieudonné est antisémite, alors apporter votre argumentation, mais arrêter par pitié de balancé des contres vérités.
C’est sans illusion, ni espoir que j’attendais le G20 et je n’ai pas été décus. Ce jour restera historique, mais pas pour les raisons que l’on attendait. L’aveuglement idéologique de cette génération de dirigeants, nous conduit droit dans le mur. Je dis bien nous, car à l’heure du crash test, ils seront à l’abrit et les poches bien pleine. Ils pensent sincèrement, pouvoir gagner du temps en faisant le minimum syndical et attendre tranquillement que les affaires reprennent pour aussitôt oublier leurs promesses. Je crois, qu’ils sous estiment grandement la situation. Ils refusent d’admettre que le moteur est cassé, alors ils changent trois durites et décident de réinjecter du jus, pour pouvoir appuyer sur le champignon. Mesdames et messieurs, veuillez attachez votre ceinture (si vous en avez), baissez la tête entre vos genoux, la cabine de pilotage tante de décoller sans système de navigation, avec des ailes endommagés et un moteur ruiné. De petites perturbations sont à craindre.
En tout être humain, il existe des qualités et des défauts. Il nous appartient donc de tenter l’objectivité.
Les bons côtés de notre président sont son dynamisme, sa ténacité, son sens implacable de la communication, son volontarisme, et sa maitrise de l’appareil politique.
Ces qualités individuelles l’ont mené au plus haut siège de la nation. Mais ces atouts, sont-ils orientés au service de la France ou d’autres intérêts ?
La réponse réside dans ses défauts : égocentrique, colérique, veut tout contrôler, en connivence avec le monde des affaires, et applique la chanson de Georges Brassens « les copains d’abord ».
Dans un Etat démocratique, le Président est dirigé vers l’intérêt supérieur de son peuple et non de soi même, ou de ses proches. Dans le même esprit, ce président provisoire confond « le capitalisme au service du peuple », et « le peuple au service du capitalisme ».
En faisant un petit récapitulatif, on s’aperçoit que nous n’avons pas élu un Président de la république Française, mais un PDG de l’entreprise France&Co au service du monde de la haute finance.
"nos Gouvernements devront être lourdement mis à contribution et creuser leur endettement afin de promouvoir la demande ainsi que la consommation"
La dette publique est probablement la prochaine bulle qui va éclater dans les pays ultralibéraux comme les U.S.A par exemple. Même l’Allemagne commence à avoir des difficultés pour emprunter. Notre gouvernement a fait explosé la dette en finançant les banques (qui font toujours des profits) et le secteur automobile (qui continu à licencier). Le plan de "relance" annoncé par le gouvernement français est volontairement minimaliste. Cette gesticulation vise plus à couvrir un espace médiatique, que de relancé la machine. On n’arrête pas un tsunami, une vague de trente mètres de haut, avec une digue qui vous arrive aux genoux. C’est un aveu d’impuissance et un manque cruel d’imagination.
Peut importe qui de la Russie ou de la Géorgie est à l’origine du conflit ; ou que le rédacteur soit pro-russe. Il y a une information cruciale à retenir.
L’Amérique cherche part tout les moyens de nouvelles sources de pétrole. Les Etats-Unis accusent une dette à peine soutenable, une crise économique qui n’en finit pas, et surtout l’impact du "Peak Oil". L’époque du pétrole pas chère qui dopait l’économie Américaine, et qui assurait leur place de première puissance dans le monde, est révolue. Les manipulations en Géorgie pour créer le pipe line, ne sont pas différentes des raisons qui ont poussés les alliés à envahir l’Afghanistan. Ce sont aussi les même raisons, qui ont poussé le gouvernement Bush à envahir l’Iraq. Les tractations entre l’occident et l’Iran (deuxième producteur de pétrole) cachent un enjeu plus important que la prolifération nucléaire. De plus, "le président américain George W. Bush a fait le premier pas pour lever l’interdiction de forage qui prévaut, tant sur les côtes Atlantique et Pacifique qu’en Alaska" : http://www.universnature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3256
Ce conflit profite aussi à une Russie qui apparaît de nouveau comme une grande puissance sur qui il faut compter. En mal de reconnaissance depuis la chute de l’Union Soviétique, le gouvernement Russe a une occasion inespéré de montrer ses muscles face à une Europe envahissante et l’OTAN. Et les échanges tendues à l’ONU avec les Etats-Unis, sont sans rappeler les vieux démons de la guerre froide.
Alors que le monde entier à les yeux rivés sur Pékin à compter ses médailles, c’est un jeu de poker menteur qui se joue entre grandes puissances.
Je suis parfaitement d’accord sur GM. Ma question était ironique. Je site G.M, car c’est tout un symbole historique de la puissance économique américaine qui s’effondre. Les technologies alternatives existent mais tardent à venir pour des raisons de lobbies. Je crois en la capacité d’innovation des entreprises et de la recherche, à trouver pas une, mais un assortiment de solutions alternatives à long terme. Par contre, je suis pessimiste pour cette période intermédiaire que nous vivons. Je ne crains pas le libéralisme qui suis sa propre logique, mais le manque de contre pouvoir politique, démocratique, ou même journalistique. Ce manque d’équilibre idéologique entraine des décisions unilatérales qui sont lourdes de conséquence pour la planète. La crise des subprimes (et donc économique), la crise énergétique, et la crise climatique (pour ne citer qu’elles) sont autant de défits que doit relever l’humanité. Noter aussi, que chacun crise est aggravée ou amplifiée par les deux autres. Il me semble que le seul modèle libéral basé sur la croissance et une consommation forte, entre en contradiction intellectuel avec les difficultés ici nommés.
En faite, l’espoir réside en la capacité de nos sociétés à s’adapter à des changements radicaux. La baisse de la consommation des pays riches (produits manufacturés, pétroles, alimentaires...) de ces derniers mois en est un bon exemple.
Pour résumer, la doctrine libérale ne peut à elle seul répondre à tous ces défis. Elle ne détient qu’une partie de la réponse. Nous allons peut-être vivre une mutation brutale de nos modes de vie, entrer dans une période d’incertitude, de violence, et de graves difficultés sociales.
Je reste humble face à la complexité du monde et suis conscient que mon analyse est purement personnelle.
Ce type de commentaire ferait hurler de colère les représentants de la haute finance. Le libéralisme est a son apogée en terme de puissance, de pouvoir, mais aussi dans ses contradictions. Alors que le pic pétrolier est attendu depuis 1970 par les experts Américains, pas un constructeur automobile occidental, n’est capable de proposer une alternative crédible à l’or noir en 2008 ? Général Motors a continué de vendre en masse ces grosses voitures consommant plus de 20L/100km pendant des dizaines d’année. Dernièrement, cette entreprise a frôlé la faillite. Seul Toyota a compris l’enjeu de l’impact de la crise énergétique
Si vous attendez de l’anticipation de la part de l’économie de marché, c’est vraiment mal barré. Les entreprises et la recherche scientifique auraient du massivement investir dans une alternative énergétique. Mais cela ne correspondait pas à la priorité du moment. Et ne pas anticiper la crise énergétique revient à agir dans l’urgence : la guerre. Irak, Afghanistan, et le prochain l’Iran ? Surtout quand on connait le poids de l’énergie dans l’économie.
Dans l’absolue, vous avez probablement raison, mais les logiques économiques et politiques actuelles sont tout autre.
L’atout majeur de la puissance chinoise, dans un monde gouverné par la haute finance est sa main d’œuvre bon marché, son dynamisme économique dans les produits manufacturés et les faibles protections sociales. La Chine est donc vu comme un nouvel eldorado economique et on ne voit pas vraiment ce qui pourrait les arrêter.
Et pourtant ! Plusieurs facteur conjugués pourraient freiner le rêve chinois à moyen,long terme : le "Peak Oil", l’inflation et l’impact de la crise économique.
Il est, pour l’instant, plus rentable de fabriquer des vêtements dans ce pays. Mais qu’adviendra-t-il lorsque le brut atteindra 200 ou 300 $ le baril. Est-ce que le coup énergétique, ne va pas inciter les multinationales à relocaliser partiellement leurs usines de productions ? D’autant que, cette année il y a eu une augmentation régulière des salaires et des charges sociales dans les zones de production de la côte Est.
On comprend un peu mieux pourquoi Adida délocalise en Inde !
Dans un contexte de crise économique mondiale et d’inflation, les excédents commerciaux ont brutalement chuté de 60% par rapport à 2007 en début d’année. 85% des entreprises prévoient un ralentissement de l’économie Chinoise en 2008. La flambée des prix des matières premières et de l’énergie ont un effet direct sur le dynamisme des secteurs traditionnels. Je ne m’etendrait même pas sur le faite que les banques chinoises possède 40% de la collossale dette américaine. Une dette abyssale de 9.539.973.440.677$, fragilise considérablement un dollars déjà nettement surévalué.
Le partie communiste du pays où les inégalités riches/pauvres sont les plus criantes du monde, a maintenu une paix sociale grâce à une croissance à deux chiffres. Que ce passerai t-il si la croissance économique chutait ?
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