@ip115
Accumuler les diplômes ne veut pas dire forcément compétent et intelligent. Cela peut vouloir dire aussi inintelligent, mais bûcheur acharné et adaptable à un moule standardisé par manque d’imagination. Et puis c’est le genre de personnes dont les arrivistes aiment bien s’entourer : ils ne risquent pas de leur piquer la place !
@arturh qui a dit : ...Est-ce que quelqu’un aurait entendu parler de la seconde guerre mondiale sur ce forum ?
J’en ai entendu parler, je suis né durant cette guerre. C’est pour çela que je n’oublie pas que les USA ne sont entré en guerre qu’à la suite de l’attaque japonaise sur Pearl Harbour et qu’avant ils étaient dans leur immense majorité contre une quelconque intervention dans la guerre. Leur entrée en guerre ne s’est faite en aucune façon dans le but de venir nous aider, contrairement à une légende largement répandue.
Et, surtout, je n’oublie, qu’avant le débarquement, ils avaient préparé une occupation de la France un peu du même style que celle qu’ils prévoyaient de mettre en place en Allemagne, allant jusqu’à imprimer des dollars français pour une futur gouvernement français nommé par les dirigeants US. Ce n’est que grâce à l’action énergique du général De Gaulle que la France a échappé à l’occupation US.
Comme je l’ai dit dans un message précédent, je n’ai pas toujours été d’accord avec la politique de De Gaulle (de loin s’en faut), mais il faut bien reconnaître qu’il a tiré la France de deux gros bourbiers : la deuxième guerre mondiale et la guerre d’Algérie.
@forum123, vous avez écrit : Sarkozy le premier président Français de la médiacratie.
Mais, n’est pas : Sarkozy le premier président Français de la médiocratie. qu’il faille lire ?
Maintenant, j’ai tout compris !
Lerma a parfaitement raison d’être Sarkozyste ! Dans un post il dit blanc un jour et noir le lendemain. Bref dire tout et sont contraire, c’est typiquement ce que fait Sarkozy. On doit bien reconnaître que Lerma maîtrise parfaitement cette technique.
Et le général De Gaulle avait parfaitement raison, j’étais loin d’approuver toute sa politique, mais force est de reconnaître que, grâce à lui, la France forçait le respect des autres nations.
Alors qu’actuellement, la presse internationale s’amuse beaucoup de l’agitation frénétique de Sarkozy, il amuse les gens. Quant à la place de la France dans le monde ... J’imagine que c’est le cadet de ses soucis, il est devenu président, sa pensée unique durant de longues années, il peut maintenant en jourir, pour le reste ...
Pour en revenir au sujet initial, que la Grande-Bretagne quitte l’Europe, c’est la meilleure chose qui puisse advenir à l’Europe, les grands-bretons n’en sont membres que pour mieux la démolir, et il faut bien reconnaître qu’ils y ont partiellement réussi.
Extrait des paroles de Sarkozy (sur le lien cité plus haut)
« ... ou par une soeur dont on a décapité la tête », a-t-il ajouté.
Parce qu’on peut décapiter autre chose que la tête ?
Je savais Sarkozy totalement inculte, mais à ce point là, ça me sidère !
S’il n’y avait que cette retouche des photos ...
Sur ce lien, comment la presse étatsunienne voit notre cher Sarkozy : http://www.frenchmorning.com/ny/spip.php?page=imprimer&id_article=316
Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il semble être particulièrement ridicule aux yeux des étatsuniens, et, malheureusement, il représente la France !
Parmi les meilleurs morceaux :
"Pourquoi vient-il ici ? se demande un vacancier, cité dans un édito du Boston Globe. « Il a Nice et la Côte d’Azur juste à côté de chez lui. Nous on vient ici parce qu’on n’a pas les moyens de prendre l’avion. »
...
Le président français est une méga star à Wolfeboro. Il a passé un quart d’heure dans un magasin de la ville, raconte le Union Leader « et il a été immédiatement reconnu par la propriétaire du magasin » (du village de 6000 habitants où il était en vacances depuis deux semaines).
...
« Alors que le président Bush attendait dans l’allée entre ses parents, il avait l’air aussi fier qu’un lycéen attendant sa petite amie pour le bal de fin d’année. » Le journaliste David Wright donne le menu : hamburgers, hot-dogs, épis de maïs, et tarte au myrtilles. « Les myrtilles du Maine sont spéciales » a dit Bush. « Le Maïs du Maine est merveilleux à cette époque de l’année » a ajouté la Première Dame. Même avec tout ça, c’était difficile d’imaginer que quelqu’un puisse prendre l’avion depuis Paris pour un tel déjeuner. »
...
Etc, etc.
@Moebius, je suis navré pour vous, mais vous n’avez pas l’antériorité de l’idée de mettre des sociétés de vigiles privées en Irak.
L’ineffable G.W. Bush et ses sbires y on pensé avant vous. En plus des quelques 150.000 GI, il y a, en Irak, environ 50.000 (selon John Geddes, ancien sous-officier. du Special Air Service [SAS, forces spéciales britanniques] mercenaires armés (essentiellement des étatsuniens, britaniques et sud-africains) et combattants, camouflés sous le vocable « d’agent de sécurité ».
Les pertes parmi les mercenaires ne sont pas comprises dans le décompte officiel des morts effectué par les autorités d’occupation, alors, personne n’en parle. Même bien payé (150.000 €/an pour un poste tranquille), le jeu n’en vaut pas la chandelle, sans compter l’aspect moral.
Le mercenariat, c’est totalement répugnant !
En ce qui concerne le Vietnam, on ne peut pas parler de fuite du champ de bataille, mais de débandade !
En avril 1975, ils étaient pressés, mais alors très pressés de quitter le Vietnam, à un point tel, qu’ils n’avaient plus le temps de ranger les hélicos d’évacuation, ils les basculaient à la mer depuis le pont des bateaux.
On aurait pu penser que le Vietnam leur auraient servi de leçon, non, ils réiterent avec l’Irak. Et là, ils ont réussi à remplacer un régime certes très peu recommandable par leurs meilleurs ennemis : les chiites partisans de l’Iran ! Au moins, malgré tous ses défauts, le régime dictatorial de S. Hussein, a faisait bien moins de morts en une année que le régime irakien actuel en un mois.
@Y. DESGREESqui dit : Commentaire débile ; les fameux « diamants de Bokassa » ont été donnés à l’Association des Orphelins d’Auteuil qui a vendu aux enchères le coffret pour la somme totale de 6OOO €, moins les frais de vente... Alors, de quoi parlez vous ? Renseignez-vous avant d’écrire des bêtises !...
Apprenez à lire, avant de faire des commentaires !
Je dis bien que l’on a rien pardonné à Giscard, alors qu’il n’avait reçu qu’un cadeau de 8000 euros (vous dites 6000 euros, je vous l’accorde, mais au niveau des cadeaux faits à Sarkozy, on n’est pas à 2000 euros près) en 7 ans de mandat alors qu’on ne dit rien à un Sarkozy qui reçoit pour plus de 250.000 euros (c’est une estimation basse) de cadeaux en un peu plus de 3 mois de mandat.
Les diamants que Giscard avaient reçus de son copain Bokassa valaient infiniment moins (environ 8000 euros) que le cadeau de Bolloré à Sarkozy (173.000 euros la semaine + déplacement) le cadeau de X séjour aux USA (22.000 la semaine + frais de séjour sans doute pas piqués des vers !).
Giscard avait été « remercié » pour un cadeau somme toute bénin par rapport à ce que reçoit Sarkozy.
Le peuple français aurait-il perdu toute moralité pour ne pas s’offusquer ?
Ne soyons pas naïf, on parle toujours d’échange de cadeaux, que va (a déjà) donné Sarkozy à ses amis ?
Plus l’Élysée parle de transparence, plus c’est la bouteille à encre.
@l’enfoiré qui nous dis : . Et si Sarkosy avait été président dès 2001, que se serait-il passé ?
J’ai une question subséquente : combien de morts et de mutilés l’armée française aurait-elle eu en Irak ?
@demian west qui nous dit : ... Auriez-vous quelque problème avec le sexe, ou avec le discours autour du sexe ? Moi pas.
J’ai remarqué, de façon constante, que ceux qui en parle le plus sont aussi ceux qui le pratique le moins.
@Marc qui nous écrit : ... Prenons le pétrole : la transformation des micro organismes en pétrole a dû demander de l’énergie, énergie fournie par la nature et stockée dans ce pétrole. On récupère le pétrole et on en tire de l’énergie , en quantité supérieure à celle nécessitée par l’extraction et le raffinage dudit pétrole. On récupère donc à notre avantge une partie de l’énergie fournie par la nature au cours de millions d’années. ne peut-on pas envisager le problème de l’hydrogène contenue dans l’eau de la meme façon ?
L’énergie du pétrole a été stockée les micro-organismes végétaux, par photosynthèse, au cours de leur vie. Pour les micro-organismes dépourvus de photosynthèse, elle provient indirectement de la photosynthèse, ceux-ci mangeant les micro-organismes végétaux. En fait toute l’énergie contenue dans le vivant provient directement ou indirectement de la photosynthèse à partir partir de la lumière solaire, à l’exception de certains organisme des grandes profondeurs marines (3000-4000 m.), vivant près de cheminées crachant du soufre à haute température, ces organismes tirent leur énergie de l’oxydation du soufre (à ma connaissance, je ne suis pas biologiste).
La transformation des micro-organismes en pétrole est une suite de réactions chimiques assez complexes, dont certaines fournissent de l’énergie et d’autres en consomment. Je ne sais pas quel est le bilan énergétique global de ces transformations (je ne suis pas un spécialiste du pétrole), mais, s’il est négatif, l’énergie provient du fait de la compression du à l’enfouissement (lorsqu’on comprime un corps, celui-ci s’échauffe (faites l’expérience avec une pompe à vélo).
L’eau n’est pas le résultat d’une accumulation d’énergie, mais au contraire, le résultat d’une fourniture d’énergie. Il est donc parfaitement illusoire de vouloir en tirer une énergie chimique quelconque, ce que les pompiers savent parfaitement puisque qu’ils l’utilisent pour éteindre !
@Forest Ent qui a écrit : Il y a perte de masse dans une fusion ? On passe de deux protons isolés à deux protons réunis. Quelle est la particule manquant à l’arrivée ?
Je vais essayer d’être simple, mais c’est assez complexe. Contrairement à une opinion répandue dans le grand public, les baryons (neutrons et protons) ne sont pas des particules élémentaires. Ils sont constitués d’autres particules : les quarks. les neutrons comportent deux quarks appelés « Down » un quark appelé « Up », les protons ont deux quarks « Up » et un quark « Down ». Il y a encore d’autres particules dans les baryons, par exemple les gluons, c’est à cause des gluons que l’on peut constituer des noyaux comportant plusieurs protons (de même charge électrique, ils devraient se repousser), c’est les gluons qui sont porteurs de la force de cohésion : l’interaction forte.
Lorsqu’on fait un bilan de masse, la masse d’un noyau est inférieur à celle des baryons le constituant (par disparition de quarks). En fusionnant des baryons (un noyau d’hydrogène est constitué d’un seul proton) on a une disparition de masse qui est convertie en énergie électromagnétique.
C’est la fusion de noyau léger qui procure le plus d’énergie, du type :
Deutérium + Deutérium donne Hélium 3 + neutron
Deutérium + Deutérium donne Tritium + proton
Deutérium + Tritium donne Hélium 4 + neutron
Le deutérinum est un isotope d’hydrogène, 1 proton, 1 neutron,
Le tritium est un isotope d’hydrogène, 1 proton, 2 neutrons.
Il est possible de fusionner des noyaux lourds, mais celà ne procure que peu d’énergie, par contre cela permet de fabriquer des corps simples « artificiels » dits transuraniens (neptunium, plutonium, américium, curium, berkélium, californium, einsteinium, fermium, ...).
Notre soleil produit de l’énergie essentiellement à partir de la fusion de noyau léger. Par contre des étoiles plus massives ont des phénomènes de fusion de noyau lourds.
Je ne pensais pas qu’un jour, je ferai de la vulgarisation scientifique sur Agoravox ! LOL
@marc qui nous dit : Une question, peut-être ( sans doute ) idiote : l’oxydation de l’hydrogène s’est produite dans la nature et a demandé de l’énergie mais ce n’est pas l’homme qui l’a fournie. La dissociation en question dans ce fil devrait en effet produire la même quantité d’énergie, dés lors utilisable, ...
Un préliminaire : il n’y a pas de question idiote, par contre, il peut y avoir des réponses idiotes.
En fait, c’est le contraire qui se produit : l’oxydation dégage de l’énergie, pensez que dans un fourneau, on brûle du charbon, c’est à dire que l’on oxyde le carbone contenu dans le charbon, pour dégager de l’énergie calorifique. La réduction (dissociation), au contraire demande un apport d’énergie. Dans le cas du charbon, ce sont les fougères arborescentes de l’ère secondaire, qui ont opéré cette dissociation à partir du CO2 atmosphérique en utilisant l’énergie solaire par le biais de la photosynthèse.
@funram qui nous dit :...nous autres physiciens. ...
Pourquoi ne pas parler d’un autre modèle tout aussi pratique et théorique que cette loi ? Ce modèle ? La formule de physique la plus connue du monde : E=mc². Cette loi, autrement appellée loi de la relativité générale, sous-tend que l’énergie et la matière sont équivalentes, et donc que l’on peut changer de l’énergie en de la matière, et vice-versa, avec un quota de c². C’est exactement ce que fait une bombe nucléaire, au passage.
Il m’étonnerait vraiment beaucoup que vous soyez physicien, parce que vos connaissances en la matière me paraissent, pour le moins, assez particulières.
La relation de : E=mc² n’a que très peu de chose à voir avec la relativité restreinte ou générale. Einstein a fait bien d’autres travaux que ceux liés à la relativité. Cette relation exprime simplement la conservation du couple matière-énergie. Relisez une peu mon message plus haut, vous verrez que je fais mention de ce principe physique.
De toute façon, nous parlons de deux choses totalement différentes :
1) Des réactions de type chimiques : oxydo/réduction (ou plus, plus simplement combustion/dissociation) qui se passent au niveau de l’atome et plus spécialement au niveau des couches d’électrons entourant le noyau.
2) Des réactions que l’on va dire, pour simplifier, physiques : fission/fusion de noyaux d’atomes. Qui se passent au niveau subatomique, au niveau du noyau, c’est à dire, dans un monde environ 1000 fois plus petit (je dis plus petit, toujours pour simplifier des notions assez complexes) et qui n’a rien à voir avec le monde du niveau atomique.
Ces réactions physiques sont de deux ordres :
a) Des réactions de fission : on « casse » un noyau d’un élément lourd (uranium ou plutonium par exemple). La masse totale des produits de fissions (plusieurs noyaux d’atome plus légers) est légèrement inférieure à la masse du noyau initial, la différence a été convertie en énergie électromagnétique. C’est cette réaction qui est exploitée dans la bombe atomique (hélas) et dans les centrales nucléaires actuelles. Elle génère des produits de fissions radioactifs à très longue durée de vie : les fameux déchets nucléaires dont il faut bien reconnaitre que l’on ne sait pas trop quoi en faire et que, surtout, ils représentent un très grand danger potentiel (je ne travaille pas dans le domaine de l’énergie nucléaire, je suis donc totalement libre pour le dire).
b) Des réactions de fusion : on fait fusionner des noyaux d’atomes légers (par exemple : hydrogène, deutérinum, tritium ...) pour obtenir un noyau plus lourd (par exemple hélium). La masse du noyau lourd est un peu plus faible que la somme des masses des noyaux initiaux, ici encore, la différence a été convertie en énergie électromagnétique. C’est cette réaction qui est exploitée dans la bombe dite thermonucléaire ou bombe H (hélas). C’est également ce type de réaction que l’on se propose de domestiquer dans le cadre du projet ITER.
Mais la gageure est d’importance : il faut au moins trois conditions simultanées pour entretenir une réaction de fusion : une température de plusieurs centaines de millions de degré pendant un temps relativement long avec une densité de matière assez importante. Actuellement, nous ne savons faire que deux conditions simultanément. Les recherches seront certainement assez longues (sauf erreur, on parle de 40 ans pour ITER).
À mon avis, la maîtrise de la fusion est l’avenir en ce qui concerne l’énergie, matière première quasiment inépuisable (eau), impossibilité de réaction en chaîne incontrôlée (il suffit de supprimer l’une des conditions de la fusion), pas de déchets radioactifs ou des déchets ayant une durée de vie de quelques minutes.
Je ne comprends pas que les recherches sur le sujet ne soit pas plus importantes. Ou, plutôt, je le comprends trop bien : les gens qui ont investis des sommes colossales dans les centrales nucléaires classiques n’ont aucunement l’envie de voir leurs installations périmées avant d’être rentrés dans leurs fonds et comme c’est un lobby assez puissant ...
[mode_ironique] Après tout, les déchets, cela ne nous concerne pas, après nous, le déluge. Nos descendants des 1000 à 2000 générations suivantes trouveront bien un moyen de s’en occuper ![/mode_ironique]
Encore une chose, le fait qu’il y ait des brevets de déposé ne signifie absolument pas que l’invention brevetée soit valable. Les bureau de brevet ne se prononcent pas sur la validité d’une invention, mais sur le fait que cette invention n’a jamais été déposée auparavant.
Je peux parfaitement faire breveter un des poules modifiées génétiquement pour pondre des oeufs cubiques (plus facile à ranger, lol), encore que, conceptuellement, c’est réalisable. Il suffit que j’aie suffisament d’argent pour faire un recherche d’antériorité et payer les frais d’enregistrement.
Totalement irréaliste ! Je suis ingénieur de formation et je pense savoir un peu de quoi je parle.
L’eau n’est, somme toute, que la « cendre » de la combustion (oxydation) de l’hydrogène, au même titre que le gaz carbonique (CO2) est la « cendre » de l’oxydation du carbone.
La réaction d’oxydation dissipe de l’énergie. La réaction inverse, c’est à dire l’extraction de l’hydrogène de l’eau (ou du carbone du CO2") et qui s’appelle réduction consomme une énergie strictement équivalente à celle procurée par l’oxydation.
On peut parfaitement dissocier l’eau (opérer une réduction) en lui procurant de l’énergie. Lors de l’oxydation de l’hydrogène obtenu, on récupérera exactement la même quantité d’énergie que celle que l’on avait fournie pour la dissociation. Donc, en principe, un bilan énergétique nul, mais il y a un gros bémol : les deux opératins successives ont provoqué une augmentation d’entropie et l’énergie obtenue est moins utilisable que l’énergie fournie. Bon, j’arrête ici, je ne vais pas faire un cours de thermodynamique.
Concernant la transformation de la masse en énergie, c’est bien se qui ce passe dans une centrale nucléaire (on parle alors de conservation du couple matière-énergie). Après la fission d’un noyau d’uranium, la masse totale des produits de fission est légèrement inférieure à la masse du noyau d’uranium, une partie de la matière s’est transformée en énergie. La transformation inverse, énergie vers matière, peut se faire dans des accélérateurs de particules (par exemple au CERN), cela n’a strictement aucun intérêt pratique, mais un très grand intérêt en recherche fondamentale.
@Grasyop
Je vous remercie de votre appréciation de mon message. Dans la mesure ou le droit constitutionnel est l’une de mes marottes, c’est un plaisir pour moi que d’en parler.
Sous la 5eme République, l’exécutif commande au législatif par la dissolution (ce qui est une grave entorse au principe de séparation des pouvoirs). Au contraire sous la 4eme République c’est le législatif qui commandait à l’exécutif par le biais de la censure qui, si elle était votée, entrainait immanquablement la chute du gouvernement (pas mieux au plan de la séparation de pouvoirs), cause de l’instabilité gouvernementale.
Une partie de solution consiste à supprimer totalement la dissolution du législatif par l’exécutif et à supprimer également la motion de censure, ou si ce n’est supprimer totalement la censure, faire en telle sorte que ce soit une censure morale, disant : « nous ne sommes pas d’accord », mais pas une censure menant à la chute du gouvernement.
En ce qui concerne les pays étrangers, je ne peux que difficilement répondre pour les pays nordiques.que je connais mal. Par contre je connais un peu mieux la Suisse (j’y ai travaillé) et plus spécialement le canton de Genève (j’habites à 3 km de la frontière).
La situation est relativement compliquée en Suisse car c’est une confédération d’États (les cantons), en fait maintenant, plutôt une fédération. Il y a donc différents niveaux de pouvoir, essentiellement pouvoir fédéral (central) et pouvoir cantonal (local). Les trois ordres de pouvoir (législatif, exécutif, judiciaire) se retrouvent à ces deux niveaux.
1) Le législatif, sur le plan fédéral. Le parlement est bicaméral :
a) Une chambre, 200 membres, le conseil national, est le représentant du peuple. Le conseillers sont élus à la proportionnelle intégrale (avec un quorum de 5 % je crois), les cantons forment les circonscriptions, le nombre de conseiller par canton est proportionnel à la population du canton. Cela assure la représentation la plus équitable possible de la population.
b) L’autre chambre (46 membres), le conseil des États, est le représentant des cantons, deux conseillers par canton, indépendamment de la population. Le mode d’élection dépend des cantons, soit proportionnel, soit majoritaire. La tendance est nettement à une représentation proportionnelle.
2) L’exécutif, sur le plan fédéral. Les sept ministres (Conseillers fédéraux) sont élus, tous les quatre ans, par le parlement, en respectant un savant dosage appelé « formule magique ». La formule magique n’est pas un impératif constitutionnel, mais une simple pratique mise en place il y a plus de cinquante ans. Elle consiste essentiellement à élire des Conseillers fédéraux en plus ou moins en proportionnellement à l’importance des partis au parlement et également proportionnellement à la zone linguistique, ce n’est pas toujours tâche aisée. Il est rarissime qu’un Conseiller en place ne soit pas réélu, mais cela arrive et encore tout récemment. Le gouvernement ne peut en aucun cas dissoudre le parlement. Le parlement, une fois le gouvernement élu ne peut pas le faire chuter. En cas de forfaiture d’un membre du gouvernement, il pourrait être destitué au terme d’une procédure assez complexe, mais, à ma connaissance, ce cas n’est jamais arrivé.
3) Le judiciaire, sur le plan fédéral. Relativement peu important, car, si les codes pénal, des obligations et autres sont fédéraux, les codes de procédure sont eux cantonaux et la justice est administrée par les cantons. Il existe un Tribunal fédéral, qui statue sur certains délits, en particulier l’espionnage et ceux liés à l’emploi d’explosifs (qui sont du ressort fédéral) et qui fonctionne comme autorité de dernier recours, fixant la jurisprudence.
4) Le législatif à Genève. Une seule chambre (100 membres), le Grand Conseil, élu par le peuple à la proportionnelle intégrale (avec un quorum de 7 %). La chambre ne peut pas censurer le gouvernement.
5) L’exécutif à Genève. Sept membres, les conseillers d’État, élus par le peuple à la majorité qualifiée. Mais l’habitude est prise d’élire des conseillers plus ou moins en proportion des partis en présence au législatif. À noter qu’actuellement, Genève a un gouvernement en majorité à gauche (2 socialistes (g), 2 verts (g), 1 libéral (d), 1 radical (d), 1 démocrate chrétien (d)) et un parlement assez fortement majoritaire à droite. Et cela semble marcher beaucoup mieux que lors de la dernière législature où il y avait majorité à droite, tant au gouvernement qu’au parlement, mais il s’agissait essentiellement d’incompatibilités personnelles au niveau du gouvernement.
6) Le judiciaire à Genève. N’ayant jamais eu affaire à eu, je ne connait pas trop bien en pratique. L’indépendance, sans être totale est réelle, si le législative fixe l’enveloppe budgétaire, la justice est largement indépendante quant à son administration. Le procureur général (plus ou moins analogue à notre garde des sceaux) est élu directement par le peuple. Comme, si je ne me trompe pas, les procureurs et juges d’instruction. Il existe un Tribunal administratif, traitant des conflits entre administration et administrés, ses membres sont également élus par le peuple.
Voilà, un bref résumé, reprenant l’essentiel de ce que je connaît mais je peux aussi me tromper et je ne m’offusquerait aucunement qu’un meilleur connaisseur modifie ce que j’ai dit, pour autant qu’il le fasse dans le sens de la vérité.
Complément au message précédent !
En fait, plus de 200 ans après la révolution, la France peine encore à se sortir de la royauté absolue. Pour caricaturer, je dirai que tout les cinq ans, elle élit un monarque, mais cela ne suffit pas à constituer une démocratie.
Concernant la non séparation des pouvoirs en France, je ne peux que rejoindre Forest Ent.
Et pourtant, c’est un français, Montesquieu, qui est, en grande partie le théoricien de la séparation des pouvoirs (en fait, il parlait de distributions des pouvoirs). Idéalement, il existe 3 pouvoirs qui doivent être indépendants les uns des autres :
1) Pouvoir législatif
Propose et adopte de nouvelles lois. Contrôle le pouvoir exécutif par le biais du vote du budget et de l’approbation des comptes.
2) Pouvoir exécutif
Il gère la politique courante de l’état : fait respecter la loi, politique étrangère, dirige l’administration.
3) Pouvoir judiciaire Il contrôler l’application de la loi et sanctionner son non respect. À noter que Montesquieu n’a pas trop développé ce dernier pouvoir.
En France, nous sommes assez loin de respecter ces impératifs démocratiques. Les principales entorses sont au niveau de l’indépendance des 3 pouvoirs :
- L’exécutif agit sur le législatif par le biais de la dissolution. Les députés élus, ne voulant pas prendre le risque de ne pas être réélus, craignent la dissolution et ont une propension à obéir aux injonctions de l’exécutif. C’est sans doute la plus grande des pratiques non démocratiques, celle qui fait du parlement français un parlement de béni-oui-oui. C’est ainsi que le parlement abdique totalement son rôle, ne propose plus de loi, ne faisant qu’approuver les lois proposées par l’exécutif (qui d’ailleurs, en bonne démocratie, ne devrait pas avoir de lois à proposer).
- Le l’exécutif agit sur le judiciaire, le garde des sceaux est une réalité contrevenant à la séparation des pouvoirs. Sans parler des multiples interventions d’un ex-ministre de l’intérieur (devenue entre-temps président, ce qui ne va sans doute pas arranger les choses) dictant pratiquement aux juges les verdicts à rendre. Au chapitre du judiciaire, la France pourrait s’inspirer d’un pays pourtant producteur de bananes, le Costa-Rica (encore qu’il s’agisse d’une des trop rares démocraties d’Amérique centrale). Au Costa-Rica, la justice est totalement indépendante, recrute et gère elle-même son administration et se finance en levant ses propres impôts.
- Le législatif peut agir sur l’exécutif par le biais de la motion de censure. Cette entorse est en fait théorique, parce que, par le biais de la dissolution, le législatif est en fait totalement soumis à l’exécutif.
Il est piquant de constater que les pays qui respectent le mieux la séparation des pouvoirs sont aussi ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu : pays nordiques, Suisse.
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