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Les commentaires de citoyen



  • citoyen citoyen 14 novembre 2009 21:30

    Bravo, si c’est une joke, parce qu’elle transcrit des faits d’une telle incohérence effectivement. Sur le terrain, il faut voir par fois compter jusqu’à plusieurs mails par jours de type « alerte » provenant la DHOS ou de la CNAMTS sur telles ou telles procédures. A peine le temps de réagir ... Mais quand en pus les journalistes à qui mieux un cas de guilain barré, et l’interviaw d’un maire immuno déprimé qui prétend ne pas pour pouvpir se faire vacciner parce qu’il serait "onligé à se faire vacciner dans les centres de vaccins lieux où les virus circuleraient en nombre. Précisons que les hôpitaux ont reçus des instructions précises pour organiser justement la prise en charges de personnes fragiles et à risque contrairement à ce qu’il a infirmé sur France Info. UN autre exemple, un pharmarcie a répodnu un damune qu cherchair des renseignments à se afire vacciner qu’elle n’avait quà ordre un médilacent comme occilo ou en ottendre l

    Le vrai enseignement est que chacun professionnel, journaististe, cityouen contribe capagne cette désastreuse



  • citoyen citoyen 2 novembre 2009 22:50

    A l’attention de l’auteur : Je suis vraiment surpris et étonné, après plusieurs mois de silence de constater que de telles inepties et amalgames peuvent être rédigées sans crainte du ridicule.

    L’histoire de la poliomyélite et celle de la variole devraient vous donner à réfléchir à ce que vous avancez sans autre démarche que celle de la polémique, et que dire si un jour les chercheurs annoncent le vaccin contre le VIH ...

    A l’attention des fondateurs et administrateurs du site : voilà l’exemple d’article dont Agoravox devrait se passer. Vous souhaitez sauver la Fondation Agoravox, ne suffit-il pas de faire des articles de meilleure qualité, documentés, argumentés ? J’avoue être déçu. J’ai été parmi les premiers à poster sur le site il y a quelques années, et je n’ai pas toujours produit des articles à recommander mais toujours j’ai voulu afficher la volonté de bien poser les éléments d’un débat. Bien à vous

    PS pour l’auteur  : Vous trouverez sur Carnets de santé des propos bien plus pertinents sans pour autant retirer aucunement au débat



  • citoyen citoyen 4 septembre 2008 07:32

    Bonjour,

    Il est important de relever que le ministère de l’intérieur avait souhaité que le décret de création du fichier « Edvige » ne soit pas publié au Journal officiel. Dans un souci de transparence démocratique et d’information des citoyens, la CNIL consultée sur ce projet de texte a demandé à ce que ce texte soit publié afin que le débat public puisse exister. On ne peut que se féliciter que cette commission souvent décriée ait obtenu satisfaction. Et donc débattre de ce fichier est donc un devoir de citoyen incité par la CNIL elle-même.

    De même, la CNIL relève avoir obtenu que les données concernant l’orientation sexuelle ou la santé de ces personnalités ne soient enregistrées que de « manière exceptionnelle ». Mais que signifie de « manière exceptionnelle » ? Voilà certainement un débat à approfondir dont le ministre de l’intérieur aurait bien voulu s’affranchir ...

    Par ailleurs, dans sa délibération la CNIL relève que « la collecte, la conservation et le traitement des données précitées n’étaient jusqu’alors autorisées que s’agissant de personnes qui pouvaient, en raison de leur activité individuelle ou collective, porter atteinte à la sûreté de l’Etat ou à la sécurité publique, par le recours ou le soutien apporté à la violence ainsi que pour les personnes entretenant ou ayant entretenu des relations directes et non fortuites avec celles-ci  » soulignant a fortiori l’extension considérable des motifs pouvant conduire à la collecte de ces données puisque en effet l’article 1 cité ci-après indique « lorsque ces informations sont nécessaires au Gouvernement ou à ses représentants pour l’exercice de leurs responsabilité ». Voilà encore un débat qui serait fructueux de conduire : comment définir cette nécessité ? Voilà une notion tellement large qu’elle peut tout justifier alors que la CNIL indique que nous partons d’un système où la motivation était liée à « la sûreté de l’Etat », la « sécurité publique », le « recours à la violence », des notions qui bien que larges sont tout de même et de manière évidente plus restreintes que celle de « nécessité ». Et dans la perspective de ce débat, la CNIL regrette que la possibilité de collecter désormais des informations relatives aux origines ethniques, à la santé et à la vie sexuelle des personnes ne soit pas assortie de garanties suffisantes.





  • citoyen citoyen 3 septembre 2008 21:56

    Chers lecteurs,

    face aux réactions parfois épidermiques et parfois justifiées sur la teneur d’un texte en cours de préparation mais dont on connait aujourd"hui les grandes lignes telles qu’elles seront présentées prochainement, je propose à ceux qui le souhaitent un article basé sur le texte dans une version proche de ce qui est finalisé à ce jour : Réforme hospitalière : l’ambition d’un texte

    La longueur du texte et le style de rédaction ne permettront certainement pas sa publication ici

    merci de votre compréhension



  • citoyen citoyen 2 septembre 2008 13:23

    @ MKT, oui les discours sont une chose, importante quand il s’agit de discours politiques mais s’ils permettent d’appréhender l’art de la communiaction autour d’un sujet, il est nécessaire de prendre connaissance du texte juridique car comme souvent le plus important se cache dans les détails et surtout dans l’interprétation qu’en feront ceux à qui ces textes sont destinés



  • citoyen citoyen 2 septembre 2008 08:31

    @ MKT, il n’ y a pas de tort à apporter sa pierre à l’édifice ... je ne conteste pas la nécessité d’évoluer, je souhaite seulement que le grand public puisse un tant soit peu s’intéresser à un débat réservé à un public trop spécialiste



  • citoyen citoyen 2 septembre 2008 08:17

    @ Léon, Merci de votre vigilance et selon le temps imparti avant la sortie de cette loi et ma disponibilité, j’y travaille, mais peut-être que l’article ne sera pas publié ici, mais sur mon blog.



  • citoyen citoyen 1er septembre 2008 21:35

    @ Léon, il est vrai qu’il faudrait prendre du temps pour expliquer plus cette réforme, mais cela nécessite forcément des développements difficilement compatibles avec le format ici, mais j’y travaille vous pouvez trouvez des synthèses dans différents journaux même si ceux-ci abordent plus la question sous un angle politique que vraiment technique



  • citoyen citoyen 1er septembre 2008 13:49

    Cher Pallas, je comprends votre réaction quelque peu épidermique bien que sur la forme je m’en désole. Vous me permettrez de répondre aux points soulevés :

    vous indiquez que "le problème majeur (...) c’est le personnel." Je passerai sur les accusations honteuses qui relèvent de la calomnie dans la mesure où votre propos est généraliste à l’égard des personnels hospitaliers. En tant qu’ancien DRH, je vous dirai bien que comme dans toute organisation de travail où la plus value n’est pas apportée tant par la technique mais par l’humain, le personnel est effectivement la clé fondamental de l’organisation de l’hôpîtal. Son statut, pour ce qui concerne l’hôpital public, ne l’autorise pas à se rendre coupables des méfaits dont vous faites l’énumération. La très grande majorité des personnels hospitaliers font leur travail avec coeur (n’oublions pas que ce travail est la relation elle-même patient / personnel), la plupart le font avec dévouement. N’oubliez pas cher Pallas que ces personnels que vousq invectivez travaillent de nuit, les samedis, les dimanches, les jours fériés, et la plus grande partie est constituée de personnel féminin. Avez-vous jamais pensé que le travail de nuit est des plus pénibles surtout quand il est alterné, révisez votre code du travail, ce travail de nuit est même déconseillé pour les femmes, cela n’a jamais empêché l’hôpital de fonctionner. Avez-vous jamais réalisé que l’hôpital public fait grève, mais que nul ne parle de service minimum à son sujet. Pourquoi ? parce que les personnels et les directions tout en étant sur des points de vue opposés surtout au moment des grèves conviennent que l’essentiel est bien le patient, c’est pour quoi le personnel en grève vient tout de même travailler. Concernant les personnels dont le comportement est incompatible avec la bonne marche du service, je vous dirai que la même proportion existe dans le secteur privé, c’est une question de bon sens. Dire le contraire est calomnieux tout simplement. Que le statut de fonctionnaire puisse être plus protecteur, je n’en disconviens pas mais sachez que ce même staut permet de sanctionner et voire même de licencier la personne. J’ai malheureusement eu à recourir à cela dans ma carrière encore récente. La grande différence peut-être avec le privé, c’est que cela ne constitue jamais une satisfaction mais un échec dans la gestion des ressources humaines. L’existence de brebis galeuses ne justifie pas vos propos

    Vous mentionnez encore l’intérêt des patients, bien sûr que c’est là l’essentiel. J’essaye dans mon article justement de rappeler que les droits des patients sont insuffisamment reconnus mais dans la majorité des cas les personnels sont qualifiés et compétents et respectent profondément la personne souffrant d’une maladie. ce que les patients oublient parfois, c’est qu’ils ne sont pas les seuls, le travail du personnel soignant et médical est de ce point de vue remarquable car il faut être disponible à l’égard de chacun comme s’il était le seul. Il arrive que le personnel puisse être distant, cela lui est même recommandé dans des unités où la charge émotionnelle peut être trop fort si il y a implication personnelle. Que cela conduise les patients à un sentiment de frustation, je le comprends, et les évaluations faites par les cadres et les directions cherchent justement à ramener le personnel vers cette compréhension. Aussi, vos propos sont déplacés à ce sujet. ce qui n’empêche que comme dans toute organisation de travail, il y a des bons salariés et d’autres qui sont moins bons

    Enfin, vous parlez des infections nosocomiales, ces maldies que l’on attrape pendant et à cause du séjour hospitalier, c’est là effectivement un sujet d’importance mais aussi il faut l’aborder avec sérieux, ces causes sont complexes et la principale en est que l’hôpital est un lieu de confluence unique dans la cité de toutes les pathologies les plus variées, et dont certaines d’entre elles sont de plus en plus coriaces aux traitements, je dirai que c’est même étonnant qu’iol n’y ait pas plus de souci. cela étant dit, les hôpitaux français ont d’énormes progrès en la matière malheureusement il demeure des risques, une bonne part peut être réduite par uns hygiène des mains irréprochable. Mais une fois que l’on a dit cela, il faut en mesurer les conséquences, et notamment le nombre de fois où une infirmière est amenée à se laver les mains, dans une journée de travail, c’est considérable

    Les points que vous soulevez sont donc d’importance mais la manière dont vous les traitez menifeste le peu d’intérêt que vous avez pour cet hôpital. Au fait tous les points que vous avez soulevé sont abordables de la même manière dans les cliniques privées.



  • citoyen citoyen 1er septembre 2008 09:56

    Voilà un débat important tant sur le plan de l’éthique que sur le plan de l’activité médicale de la transplantation. Il est heureux que vous ayez publié cet article



  • citoyen citoyen 31 août 2008 10:20

    Je dois reconnaitre que j’y suis allé un peu fort et que la rédaction est un peu confuse, mais si on prend le temps de lire et surtout d’aller voir les liens sur ces maladies dont souffrent principalement les populations déshéritées on comprend là où je veux en venir, merci de votre apprécaition en tout cas.



  • citoyen citoyen 31 août 2008 08:57

    Désolé, je n’ai pas de compétence pour donner une définition exacte de la pathologie de l’idiot en colère, par contre je me souviens qu’enfant et voyageant dans des villages de montagnes, il y avait des personnes dont on disait qu’elles étaient "les idiots du village" mais à qui ont donnait quelques tâches pour rendre service et je me demande si cela n’était pas mieux que de mener une politique qui consiste à enfermer les personnes au moindre prétexte de pétage de plomb

    Pour ce qui est de la tuberculose, cela fait longtemps que des souches résistantes sont présentes dans les prisons, toujours l’inégalité sociale comme vecteur des maladies !!!



  • citoyen citoyen 31 août 2008 08:50

    Le paludisme est une maldie due à un parasite, [fil rouge de l’aricle qui fait manifestement réagir et c’est bien comme cela], Vous avez raison le paludisme est transmis par des moustiques, c’est bien ce parallèle "ridicule" avec ce moustique clandestin qui passe la frontière sans passer à la douane et notre politique absurde des quotas qui me permet de dire que celle-ci est inefficace et qu’il vaudrait mieux aider les pays où ce type de maladie est endémique car nous oublions que ce même paludisme était bien présent dans nos contrées il n’y a pas si longtems que cela ...



  • citoyen citoyen 31 août 2008 08:44

    C’est exactement, le sens de mon article, lisez le à fond, ce que j’y dénonce c’est la virtualité de notre politique d’immigration ... et je suis d’accord avec vous l’évolution du climat joue une grande part

    Mais l’OMS met aussi en avant les principes de base au niveau de l’hygiène, voir son dernier rapport sur les inégalités sociales au niveau mondiale quand ici, en France on se plaint de notre système, en Afrique les enfants sont contraints de boire l’eau avec des pailles pour en filtrer les parasites, ...

    Voilà ce que je dénonce



  • citoyen citoyen 31 août 2008 08:39

    Cher Philou017,

    Je comprends votre réaction, mais si vous avez bien compris et si connaissez mon blog et mes articles, vous constaterez qu’il s’agit d’un second degré dans lequel avez marché. Cette idée ne m’est pas venu personnellement mais parce que la brochure du congrès international de parasitologie joue sur cette ambiguïté.

    Et si vous avez lu mon article c’est d’ailleurs pour mieux dénoncer le fait qu’au prétexte de faire pression sur l’Iran, des chercheurs se sont vus octroyés un visa la veille de ce congrès international les obligeant à renoncer à y venir, voilà ce que je dénonce en premier lieu

    Ce que je dénonce aussi, c’est la soi-disante nouvelle politique de la France en matière d’Afrique ravagée par les maladies, ces mêmes maladies dont on s’aperçoit qu’elles ne soucient pas des frontières et d’où ma deuxième illustration sur ce nouveau cas de paludisme "autochtone" (drôle l’usage de ce terme, non ? comme par opposition à celui de "barbare"). Car contrairement à ce que je laisse à penser, la vraie question est de savoir si on ne parle pas trop de ces deux cas, et que l’on oublie de parler des millions de personnes dans le monde qui en souffrent et en meurent. On préfère de notre côté franchouillard mettre l’accent sur les moustiques capables de cacher dans les soutes de l’avion ...

    Voilà ce que je dénonce, et l’art de la réthorique en utilisant le second sens est mon arme dans cet objectif.

    Pour revenir sur le tourisme en France, certes il s’agit de l’une des premières destinations au monde, certainement parce que l’on y trouve une qualité de vie que l’on ne trouve pas ailleurs, mais du point de vue de mon article c’est à dire sur la transmission de maladies contagieuses, cela ne fait qu’augmenter les probabilités ... mon propos est donc de dire : à quoi cela sert de fermer nos frontières quand celles-ci se révèlent de piètres défense contre l’essentiel

    Si je vous ai choqué, je m’en excuse mais relisez moi et vous comprendrez

    Bien à vous



  • citoyen citoyen 17 juin 2008 07:44

    En complément, et pour illustrer l’actualité de ma question, voici deux liens :

    un article dans Challenges

    un article dans Libération



  • citoyen citoyen 16 juin 2008 07:24

    Bien que la question dont vous débattez s’éloigne quelque peu du sujet de l’article, je vous renvoie à une page du gouvernement candien, mais il en existe bien d’autres ... et ce n’est pas parce que scientifiquement la toxicité de certains organismes modifiés génétiquement n’a pas pu être prouvée à ce jour qu’elle n’existe pas. personnellement, je vous suis toujours dubitatif devant l’unanimisme de nos dirigeants pour affirmer qu’il n’y a pas de risques, regradez ce qui a pu se passer avec l’amiante, substance dont on connaissait pourtant la toxicité depuis longtemps et que l’on a continué à utiliser, à manipuler sans précaution particulière.

    Alors,la santé n’"est peut-être pas un bien marchand, mais elle n’est pas tojours au centre des préoccupations de nos dirigeants.

    regardez ce qui s’est passé récemment autour de cette boisson miraculeuse autorisée par nos autorités sanitaires, le Red Bull, dont un des composants, la Taurine n’est pas forcèment sans risque, mais là aussi faut-il avoir des preuves ... sans vous parler de l’importation prochain du poulet américain que l’on trempe dans du chlore au prétexte de la sécurité sanitaire ! son importation en Europe et en France est en fait l’objet d’un enjeu commercial : du " commissaire allemand Günter Verheugen entend éventuellement faire fi d’un avis négatif de l’EFSA et "arriver au prochain sommet entre l’UE et les USA avec la question réglée","

     

     



  • citoyen citoyen 14 juin 2008 10:51

    Je remercie les personnes qui ont bien voulu lire cet article, et prendre la peine de le commenter ou de poser des questions. Il me faudra y répondre mais celles-ci touchent à des champs si vastes qu’il n’est pas possible de le faire ici simplement, mais au fil du temps dans d’autres articles. En attendant, voici un petit extrait qu’un article du quotidien du médecin reproduit sur le blog d’un psychiatre, COLBLOG :

    " Les ventes des cliniques s’accélèrent depuis plusieurs mois (bsip)CHAQUE JOUR ou presque, la presse régionale se fait l’écho de rachats de cliniques par des holdings financières. En 18 mois, le groupe Vitalia, financé par le fonds américain Blackstone, a racheté 49 cliniques et s’est hissé à la deuxième place. Ses concurrents Médi-partenaires et Capio, de même, font leur marché à la vitesse de l’éclair. Avec d’énormes chèques : plusieurs millions, voire dizaines de millions d’euros, pour des cliniques qui étaient rachetées 1 euro symbolique il y a cinq ans de cela.

    Les médecins ne peuvent s’aligner, pas plus que les groupes de cliniques régionaux. Même Générale de Santé (15 % des parts de marché) est quelque peu déstabilisée et s’interroge. Le numéro un de l’hospitalisation privée a stoppé sa croissance externe. Une aubaine pour les groupes émergents comme Vitalia, qui disposent d’un boulevard pour se développer. Depuis deux ans, la carte hospitalière française s’en trouve bouleversée. Les regroupements de cliniques ne datent pas d’hier, mais Générale de Santé, un temps critiquée, a su convaincre grâce à son projet médical. Cette deuxième vague pose question : le passage d’une logique d’entreprise à une logique financière, dans le domaine de la santé, est-il éthique ? Gérard Larcher, le premier, s’interroge ouvertement : « Que se passera-t-il si ces fonds, en situation de monopole dans certaines régions, décident de revendre toutes leurs cliniques dans trois ou quatre ans ? » Le sénateur promet une ébauche de réponse au printemps, dans le rapport qu’il remettra à Nicolas Sarkozy sur l’hospitalisation.

    Les intentions des actionnaires. Etonnement du président de Vitalia, Christian Le Dorze, qui balaye la critique d’un revers de main : « Il n’y a pas de bulle spéculative autour de la santé. » Quand le fonds américain Blackstone – détenu à hauteur de 10 % par l’Etat chinois – revendra-t-il Vitalia ? Mystère. « Vitalia vivra au-delà de cinq ans », assure néanmoins le Dr Le Dorze.

    Même son de cloche du côté de Capio, numéro trois du secteur, aux mains de trois fonds d’investissement européens. Son président, le Dr Marc Attia, avoue : « Je ne sais pas les intentions claires de mes actionnaires pour l’avenir, mais je peux vous dire que leurs investissements les portent au-delà de cinq ans. » Le Dr Attia poursuit : « On est certain d’être revendu, même à bas prix. Le fonds prend le risque de perdre de l’argent, mais il trouvera toujours un racheteur. Donc, pour les établissements et l’offre de soins, cela ne change rien. »

    Pour Christian Le Dorze, la France ne se pose pas les bonnes questions. « Il faut plutôt se demander pourquoi tant de cliniques changent de main, et pourquoi seuls des investisseurs étrangers les reprennent. » Un patron de clinique indépendante ose la réponse suivante : « La Sécu sous-finance le soin depuis des années. Les cliniques, mal en point, sont des proies faciles pour les capitaux étrangers. »

    Un fin connaisseur du secteur ajoute : « Des banques françaises auraient aimé investir dans les cliniques, mais elles n’ont pas bénéficié du coup de pouce nécessaire. Il n’existe pas de volonté politique de maintenir ce secteur. C’est à se demander si l’arrivée des capitaux étrangers n’arrange pas l’Etat, pour qu’ils régulent l’offre et mettent les médecins libéraux au pas. L’Etat doit se réveiller et favoriser les investissements français. »"

    Vous pouvez constater que nombre de question que vous vous poser ont déjà trouver réponse



  • citoyen citoyen 11 juin 2008 22:12

    Vous avez raison et tort à la fois. Il est vrai que les anciennes génération ont un sens plus aigü du service à la personne, mais cela n’est pas une régle absolue, heureusement et malheureusement (tout dépend de quel point de vue on se place). J’ai encore quelques années à faire et je suis plutôt dans les jeunes générations, et je peux vous dire que j’ai constaté que nombre d’anciens comme vous dites ont largement contribué à mettre à mal le service public (si on parle de cela) au détriment de l’intérêt général et ce uniquement sous prétexte de défendre leur intérêt personnel. Cependant, de manière général, il est vrai que la génération actuelle, n’a plus ou peu le sens du service public, et peut-être encore le sens du service au public. Effectivement, ce qui compte c’est le salaire qui tombe à la fin du mois, mais à ce niveau là, peut-on leur en vouloir quand on constate que les règles sont à la dérive en matière d’argent, le culte de l’argent conduit à l’égoïsme et pour en revenir à notre sujet, la santé n’échappe à cela



  • citoyen citoyen 11 juin 2008 21:56

    Très cher Jason, pour être tout à fait honnête ce que vous énoncez est malheureusement aussi le cas des hôpitaux publics, où l’on constate trop souvent que le patient n’est pas au centre du dispositif de prise en charge et au contraire est traité comme un sujet sans droit. De ce point de vue, le secteur public et le secteur privé se ressemble. Cela est lié au rapport que nous avons à la santé (nous sommes en position fragile) et la médecine (on nous fait comprendre que nous n’y connaissons rien) Il nous reste plus qu’à exiger ce que nous sommes en droit de demander, cela passe par un renforcement des droits du patients (qualité, information)