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Les commentaires de Neos



  • Neos 19 novembre 2011 13:58

    A M Llabres.

    Oui, vous avez raison. Ces responsables européens sont incompétents en ce que les Etats membres tous puissants les ont nommés à ces postes afin que l’Union européenne ne leur porte pas ombrage.

    Ne nous étonnons pas que M Barroso, ancien bon ami de MM Aznar, Bush, Blair..., ces pro-européens convaincus, ne lève aucunement le petit doigt lorsque certains Etats membres ne respectent pas le droit européen... Il a été reconduit dans ses fonctions pour cela : ne surtout rien changer et ne pas heurter les Etats tous puissants !

    Ne nous étonnons pas que M van Rompuy soit si discret, transparent, inexistant sur la scène politique et médiatique. Il a été nommé pour cela et grâce à cela. Et puisqu’il est transparent, les Etats le reconduiront, lui aussi, dans ses fonctions pour les 2 ans et demi qui lui restent à prester avant les élections de 2014... triste.

    Ne nous étonnons pas que M Piebalgs - ancien excellent commissaire européen en charge de l’énergie - soit peu efficace dans son nouveau costume de Commissaire en charge de la coopération et du développement...

    Alors oui, des incompétents pour rendre l’UE inconsistante, un peu + incomprise et un peu + détestée. Mais peut on espérer autre chose de l’UE lorsqu’elle est si mal dirigée ?? Peut on poindre du doigt les citoyens européens qui sont perdus et ne comprennent plus lorsque ces personnes demeurent en fonction pour se satisfaire des affaires courantes à la tête de l’UE ?

    Tant que les peuples ne diront rien à leurs dirigeants nationaux et les laisseront nommer des personnes sans compétence... rien ne changera vraiment dans l’UE...



  • Neos 19 novembre 2011 13:42

    @ l’auteur
    Un papier intéressant qui souligne l’état d’incertitude dans lequel se trouvent les Chefs d’Etat et de gouvernement dans l’UE aujourd’hui : il est impératif de trouver des sources stables de liquidité pour éponger les fuites dûes à l’amoncellement des dettes souveraines, et en même temps il ne faudrait surtout pas bercer vers une voie fédéraliste qui sonneraient le glas de ces puissances souveraines.
    Alors l’on préfère faire appel à des nations puissantes et extérieures à l’UE plutôt qu’à proposer une solution européenne intra muros comme le suggère par exemple depuis des semaines le Parti démocrate européen au Parlement européen. Faire confiance aux institutions européennes, injecter des Eurobonds et mettre en oeuvre des solutions mutualistes dans l’UE pourraient apporter une bulle d’air financière et économique louable à court et à moyen terme.
    Il est dommage que ni Berlin ni Paris ne souhaitent débattre cette question avec les autres membres de la zone Euro.



  • Neos 7 novembre 2011 18:30

    A l’auteur :
    la réponse à la question posée par votre article est assez simple et vous la soulignez dans votre papier : le Traité prévoit les conditions d’un retrait par un Etat membre en son article 50.

    Ratifié par les Etats membres, le traité ainsi que cet article est entré en vigueur en décembre 2009. Depuis, un Etat qui le souhaite - il n’y a pas de condition liée à l’appartenance, ou pas, à la zone euro - peut décider de se retirer de l’Union.

    Sur la base de cette décision, la procédure décrite à l’article 50 s’applique et fait l’objet d’une négociation avec les institutions de l’Union.



  • Neos 25 août 2011 13:42

    @ bartelby

    1. Selon vous, l’Europe n’a pas été construite pour la paix
    Vous devriez vous demander pourquoi FR et DE travaillent ensemble depuis plusieurs décennies et comment cela a pu être possible... cela vous semble tout a fait normal... parlez en avec des hommes et des femmes qui ont fait la guerre, vous entendrez alors peut-être des témoignages de sympathie à l’égard d’une construction européenne qui, sans elle, n’aurait pas permis à ces 2 pays de se rapprocher comme ils l’ont fait depuis cette 2e guerre mondiale.

    2. Selon vous, l’Europe ne peut pas être démocratique.
    Il n’y a pas de peuple européen. C’est vrai. Il y en a 27.

    Au fait, allez vous voter lors des élections européennes ? Vous devriez, car là se situe votre droit le plus élémentaire de citoyen de participer à la Res Publica - la chose publique - qui est de donner votre voix et faire émerger des majorités ... démocratiques.

    3. Selon vous, l’Europe sociale n’existe pas
    En effet. Vous avez raison. Et c’est ce que j’ai souligné dans mon intervention. Relisez moi. Je pense qu’il est urgent que les acteurs de la vie européenne, en premier lieu les Chefs d’Etat, accèdent à l’idée qu’il faut mettre sur la table le projet ambitieux d’une Union sociale et du travail en Europe.



  • Neos 25 août 2011 13:27

    @ gabriel

    Puisqu’il s’agit en l’espèce d’actes commis la plupart du temps dans les eaux internationales, le meilleur des scénarios serait en effet que des réglementations internationales soient établies - avec une batterie de sanctions contraignantes applicables par tous les Etats membres de la société internationale - et appliquées pour que les bateaux douteux soient dissuadés de lacher leur produit de façon cavalière ...

    A ce jour, la société internationale n’a pas vraiment les moyens (ni la volonté) d’investir de l’argent pour faire la chasse et démanteler les bateaux poubelle ou les pirates qui naviguent encore sur les eaux internationales.

    A mon sens, cela ne sera possible que le jour où ... une gouvernance mondiale réelle verra le jour, avec des moyens à la hauteur de l’enjeu, qu’ils soient financiers, politiques voire même policiers. Il y a encore beaucoup de travail...



  • Neos 25 août 2011 13:20

    @ l’auteur

    Merci pour ce sujet d’intérêt qui, tôt ou tard, devra faire l’objet d’un peu plus de gravité à toute échelle de décision, quelle qu’elle soit.

    Je poserais toutefois un bémol sur la fin de votre analyse. Quand vous dites : "L’Europe n’est qu’un amoncellement d’intérêts divergents, qui ne sont pas conciliables. (...) 

    Encore une fois l’Europe actuelle est impuissante pour faire face à ce genre de problèmes. Car elle n’a pas été érigée pour répondre à ces intérêts. L’Europe actuelle est économique. ",

    Je pense qu’il faut peut être souligner que les intérêts dont vous parlez ne sont pas vraiment européens (l’intérêt européen est de protéger son environnement maritime...), mais bien NATIONAUX. Les intérêts divergents que vous évoquez sont purements nationaux et posent un réel problème lorsqu’un ou plusieurs Etats membres refusent de se plier à l’intérêt général, pour ne pas se mettre à dos des lobbys nationaux ou une partie de l’opinion publique de leur pays.

    Il va sans dire que personne n’apprécie, quel que soit le citoyen, que les côtes maritimes soient souillées par le larguage de produits toxiques dans les eaux européennes... ou ailleurs.



  • Neos 19 août 2011 15:10

    Si combat citoyen il doit y avoir, c’est ici qu’il se situe : pousser les gouvernements à poser le projet d’Union sociale et du travail sur la table et mettre en place ce projet au plus tard en 2020.

    Un agenda social 2020 est possible, sur la base de ce qui avait été fait avec l’agenda de l’Union économique et monétaire lancé par la Commission Delors à la fin des années 80’.



  • Neos 19 août 2011 15:06

    @ tous

    Je ne partage pas votre avis. Ou du moins vous ne semblez pas exprimer votre avis tel que vous semblez le penser.

    Si je vous lis correctement, c’est la voie prise par l’Union européenne depuis quelques années qui dévie de son chemin, sa destinée initiale qui est de préserver la paix et maintenir un haut niveau de vie économique et social.

    Or, c’est bien ici que le bas blesse : nous avons construit l’Union économique et monétaire, mais nous n’avons toujours pas d’Union sociale.

    C’est ainsi + d’Europe, et + vite, qu’il nous faut aujourd’hui : une Union européenne sociale, qui protège les citoyens européens, leur permette de mieux accéder à l’emploi, mieux se former et se reconvertir, une Union qui facilite l’intégration sociale dans tous ses Etats membres.

    C’est cela notre combat et c’est ainsi que nous devons, à mon sens, bousculer les élites politiques et intellectuelles afin de rétablir l’équilibre dans l’Union européenne de demain.



  • Neos 19 août 2011 14:59

    @ asse

    Si le citoyen européen (que nous sommes tous les 2) veut faire avancer les choses, il faut que nous militions pour que nos dirigeants élus déposent sur la table des institutions européennes des projets visant à instaurer « l’Union sociale et du travail » pour qu’elle permette aux européens d’être protégés comme il se doit au sein de l’Union économique et monétaire qui est en place depuis presque 10 années.

    Il n’y a pas d’autre voie, mais elle vaut la peine d’être défendue. C’est là que je situe le rôle du citoyen d’aujourd’hui. C’est là que doit se situer notre combat à tous.



  • Neos 19 août 2011 14:55

    @ asse

    je vois alors que nous sommes d’accord : la construction européenne est une évolution de civilisation nécessaire pour que les peuples qui vivent sur des espaces géographiques trop petits puissent survivre à l’échelle planétaire.

    Il nous faut en effet recadrer cette construction en la dotant d’un projet social viable qui complète le marché unique et les règles instaurant la compétitivité et la concurrence dans l’UE.

    Quand j’entends « il faut moins d’Europe », je bondis : ce n’est pas moins d’Europe qu’il nous faut, mais + d’Europe SOCIALE et + vite, qui vienne équilibrer la construction économique et monétaire en place depuis les années 1999 et 2002.



  • Neos 19 août 2011 14:50

    @ asse

    Au dela des intérêts, il y a un problème majeur qui à l’échelle d’un ménage se présente de la manière suivante :

    Si j’ai 1.000 EUR de budget pour louer un appartement, je ne vais pas m’amuser à louer au delà de celui-ci, et encore moins de me lancer dans des travaux de rénovation que je ne peux pas me permettre.

    A l’échelle de l’Etat, c’est la même chose : stopper de lancer des investissements irraisonnés qui plombent nos finances publiques et font que l’on emprunte à tout va avec des budgets de lois de finances complètement déséquilibrés.

    NOTA : l’Union européenne n’a pas le droit de s’endetter.



  • Neos 19 août 2011 14:46

    @ pasconform

    Peut-être pourrions-nous déjà envisager d’instaurer des règles fiscales et budgétaires communes dans notre Union européenne, proposer que les activités (bancaires et commerciales) des banques europénnes soient statutairement séparées, laissant à chaque citoyen le droit de gérer le risque sur son épargne à la place de l’institution financière, que les banques européennes n’empruntent plus à perte, que nous mutualisions un grand nombre d’activités, luttions et éradiquons les paradis fiscaux en Europe et créions enfin des taxes à l’assiette très larges sur les transactions financières sont très justes pour la grande majorité des citoyens)... Déjà, un grand pas aurait été accompli... dans le bon sens.



  • Neos 19 août 2011 14:37

    @ Lambda

    Et moi, plutôt que de croire un instant que des millions de gens se déplaceront pour aller crier au scandale et proner un avenir qui brille par son opacité, je suggère que les électeurs votent mieux en 2012 et 2014 (et oui, aller mieux voter aux élections européennes, ca aiderait... au lieu de s’abstenir... !!)

    C’est en usant de son pouvoir citoyen que l’on peut faire avancer les choses : le vote.

    Si possible en l’utilisant bien... histoire de ne pas être (encore) désabusé par des choix politiques sans saveur ni avenir.

    Merci à tous ceux et celles qui ont cru bien voter en 2007. On voit le résultat... n’est-il pas ?



  • Neos 19 août 2011 14:34

    Passionnant.

    Et ... quelle est l’alternative brillante et audacieuse à la construction européenne ?

    Merci pour votre réponse.



  • Neos 19 août 2011 14:32

    > si vous saviez à quel point l’Union européenne est bien peu socialiste ...

    L’UE est conservatrice et peu progressiste. A un point tel que les socialistes du PSE n’ont de cesse, législature après législature, de soutenir leur précieux « accord technique » avec les conservateur du PPE...

    Pitoyable, je vous l’accorde. Mais bien peu socialiste, bien peu....



  • Neos 19 août 2011 14:30

    > que les français exigent de leur gouvernement, ainsi que de leur Président (qu’ils ont élu), qu’il(s) pose(nt) la question.

    Si les citoyens français constatent que leur Président élu ne veut pas, pour des raisons qui lui sont chères et certainement liées à des stratégies politiciennes, poser la question, que les français votent pour un autre candidat et élisent celui ou celle qui posera la question.

    En démocratie, l’on a le Président que la majorité mérite (..)



  • Neos 19 août 2011 14:25

    « Mais en fait c’est QUOI le but du projet européen ? »

    > Simple : éviter de revivre les millions de morts de deux guerres mondiales.



  • Neos 3 août 2011 14:36

    @ tonio

    Puisqu’on en parlait plus haut, voici le taux de participation au référendum français sur le projet de traité établissant une constitution pour l’Europe en mai 2005. Pas mal comme chiffres pour un réféendum, non ?


    Nombre Pourcentage des inscrits Inscrits 41 799 866 100% Abstention 12 814 573 30,66% Votants 28 985 293 69,34%


  • Neos 3 août 2011 14:32

    @ Paul Oriol

    Merci pour votre papier.

    En tant que 4e Etat d’Europe centrale (après la Slovénie, la Rep tchèque et la Hongrie) à prendre la Présidence tournante du Conseil de l’UE jusqu’à la fin de l’année, la Pologne a en effet une carte à jouer pour trouver sa place dans l’UE.

    Avec ses 38 millions d’hts, la Pologne pèse dans l’Union. Même si, comme l’indique avec raison l’un des commentateurs, elle a toujours priorisé une adhésion à l’OTAN avant d’aller + loin dans l’intégration européenne, synonyme de protection assurée face au puissant voisin russe, la Pologne commence à comprendre l’intérêt majeur d’avoir rejoint l’UE.

    Plus grand pays agricole d’Europe centrale, la Pologne perçoit depuis 2004-05 des subventions massives au titre de la politique de cohésion régionale (fonds structurels FEDER....) et du soutien européen à la modernisation et au développement de son agriculture (essentiellement FEOGA). Si l’on faisait une enquête d’opinion sur l’apport de l’UE en Pologne, je ne serais pas étonné de constater que la plupart des Polonais voient l’UE d’un très bon oeil... et n’aient pas vraiment de critique à porter à la politique régionale et à la PAC.

    D’un point de vue politique, la Pologne a un réel rôle à jouer dans l’équilibre entre les Etats membres dans l’UE. Alors que la France et l’Allemagne tendent à vouloir décider de tout pour les 27, elle pourrait s’inviter dans cette cour des grands pendant ces prochains mois et s’imposer comme l’Etat incontournable d’Europe central qu’il faut consulter avant les autres en vue de présenter un projet de décision dans l’UE.

    On verra ces prochains mois si le Premier ministre polonais souhaite saisir cette opportunité pour installer son pays parmi les grands décideurs de l’UE.



  • Neos 3 août 2011 14:15

    @ francoyv

    Votre témoignage sur les réformes de l’Allemagne sont pertinentes et montrent, une fois n’est pas coutume, que les usages et mentalités allemande et française diffèrent prodigieusement lorsqu’il s’agit de percevoir l’intérêt d’Etat ou commun.

    L’effort prodigieux fourni par l’Allemagne pour réussir sa réunification a eu un impact très lourd sur la vie des allemands pendant plus de dix ans. Si l’Allemagne profite aujourd’hui d’un système économique et financier viable, c’est grâce à une gestion « en bon père de famille » de ses finances publiques ainsi qu’à une politique musclée (et acceptée par l’opinion publique) de réformes structurelles. A cela s’ajoute une stratégie économique basée sur un tissus de PME très compétitif qui vend des produits de haute qualité à travers le monde et permet au pays de bénéficier d’une balance commerciale très favorable.

    Le dysfonctionnement principal actuel de l’UE est ... l’incapacité des membres à travailler ensemble. Et c’est bien là le problème : quand on est 27, il faut décider à 27. Et chercher la décision la meilleure qui puisse satisfaire tous les membres. Alors certes, on fonctionne de plus en plus avec le principe de la majorité qualifiée, mais l’idée initiale est là : quand on décide à 2 (FR et DE) pour 27, ca ne peut que coincer !

    La solution est simple : accepter et assumer le choix de civilisation fait à la fin de la guerre 39-45 en Europe et décider ensemble, jouer collectif, faire primer l’intérêt de tous sur l’intérêt particulier... Ou bien reconnaitre que cela n’est pas l’avenir des peuples et que chacun pourra s’en sortir bien mieux seul face aux Etats continents (BRIC) qui s’installent sur la scène politique mondiale.