@S.B.
Yep.
D’autant qu’à présent, on ne saura jamais si c’était un espadon ou l’œuf d’un esturgeon...
PS : ca me rappelle aussi ces heures passées sur le forum officiel Universal consacré à AB ( que je co-gérais à l’époque avec 2 filles), où il y avait des débats interminables sur le sens et la phonétique de certains textes , entre autres sur « tant de nuit » ( de Joseph d’Anvers), sur le point de savoir si c’était :
« immondices à la nuit »
ou bien
« ils m’ont dit ça la nuit ».
Bon, c’est à la nuit, tout ça, c’est le cas de le dire.
Faites bonne route.
C’est ici :
@S.B.
Ce que vous dites est plausible, voire probable. En tout cas pertinent et sensible ( je ne l’avais pas encore formulé / réalisé comme tel, mais j’en parlerai au survivant le plus crédible, qui l’a connu le plus longtemps).
Reste que, à mon avis, plus que tout, AB adorait surprendre, emmener son public vers les impasses, les fausses pistes, etc.( le genre « je t’ai bien eu, hein ?). Le jeu.
Témoin ce passage de »A perte de vue« .
En dehors du classique »des filles à lever, des défis à relever« , il embarque vers un mur en enchainant par »à perte de vue, des paysages désolés« ( semble un poncif), puis intervient la césure : »de n’être pas resté...«
Vous étiez partis vers des paysages hivernaux arides et neigeux, et il vous ramène à la réalité : suis désolé de n’être pas resté.
De méme que »des prix décernés à tes yeux " ( les yeux cernés) reste un must de l’écriture de chanson à mes yeux.
Combien de gens ont écouté ça sans en comprendre le tiers ?
@S.B.
C’est juste que « les ombres s’échinent à me chercher des noises »...
https://www.youtube.com/watch?v=R98d7Q-1JrA
A propos d’ombres chinoises et de polysémie, vous avez sans doute compris le véritable sens, dans « Happe », de « quand je te volais dans les plumes, entre les dunes, par la porte entrebâillée ».
De même, dans « j’ passe pour une caravane », dans le passage sur les infidélités réciproques ( « j’passe sur mes avatars, j’passe sur tes frasques ») , le fameux « m’obnubiler pour quoi ? Pour un vasistas ? ne désigne pas le sexe féminin comme on pourrait le croire, mais »m’obnubiler pour un Was ist das", réminiscence germanique de la sémantique alsacienne de l’adolescence d’AB.
That’s all, folks.
@S.B.
« portier de nuit » c’est précisément (Titre original ) « il portiere della notte » que je cite.
@ Aristide
Oui, merci d’avoir cité « Dogman », un film brut comme un caillou, sans concession ni la moindre « putasserie ».
Et le miracle de la revanche de Marcello Fonte sur sa vie d’orphelin dans les squatt recevant la palme d’or du meilleur acteur à Cannes pour ce film, lui le mec d’1, 62 m aux oreilles décollées qui ne ressemble à rien , au milieu des frimeurs et des 1/2 putes et autres 1/4 de p...
Je ne me lasse pas de sa prestation ici :
https://www.youtube.com/watch?v=cZ1TIaYVHWI
@S.B.
Bon, puisque c’est l’heure des courses, je prend ma liste et mon chariot...
— L’important c’est d’aimer ( Zulawski 1975)
- ll portiere della notte ( Liliana Cavani, 1974)
— la grande bellezza ( Paolo Sorrentino, 2014)
— Manchester by the see( 2016, Kenneth Lonergan)
— Paris, Texas ( Wim Wenders, 1984)
— No country for the old man ( les frères Coen, 2007)
— on ne meurt que deux fois, ( Jacques Deray, 1985)
— Regarde les hommes tomber, 1994 Jacques Audiard
— Dear Hunter (voyage au bout de l’enfer), Mickael Cimino, 1978
— Le paltoquet (Michel Deville, 1986)
S’il y avait eu un peu de place au delà des 10, j’aurais mis « un après midi de chien » de Sydney Lumet en 1975 , « Tchao Pantin » de Claude Berri en 1983 et L’œuf du serpent « de Bergman en 1977, etc
Mais bon,10 c’est 10, »c’est le jeu, c’est le jeu, ma pauvre Lucette"...
@S.B.
Bonsoir,
"J’ai une liste, mais elle ne date pas de 2022
"
Avec l’accord de Vincent Delaury, on pourrait avoir cette liste ?
@ SB :
mon ami Jean Fauque vient de m’appeler pour me signaler ce bouquin de BD.
https://laccrodesbulles.fr/2022/12/13/baschung-plus-immortel-que-nous/
Comme il y figure naturellement, il me confie que ça fait drôle de se voir croqué en BD , et que loin de se sentir immortel, il en ressent du coup comme un hommage posthume définitif de « fin de partie ».
A propos de tristesses, et de « tristesses surannées », ce petit cadeau ( « tant de nuits », de qui vous savez)
La chanson et le texte sont évidement de Joseph d’Anvers, un type aussi brillant que modeste, qui sait tout faire (boxer, écrire et chanter des chansons, écrire des polars -« juste une balle perdue », « la nuit ne viendra jamais »°)
Sa version originale, guitare/ voix / harmonica est à tomber, telle qu’il l’a exécutée le 1/4/2009 à l’Espace Barbara, dans le concert privé « hommage à Bashung des happy few », où j’étais dont j« ai le DVD qu’on n’a pas le droit de diffuser.
A défaut, celle du Bash ici (c’est fou de dire »à défaut« en parlant d’AB, mais le talent de ce type est impressionnant, avec Arman Mélies, je crois bien que ce sont »les successeurs", et pourtant je n’aime pas ce mot)
Merci ; idem.Toutefois les vœux humains, c’est un peu « vanitas, vanitatis et omnia vanitas ».
J’aime assez le mot d’Alphonse Allais :
« je n’ai pas repris de calendrier cette année : celui de l’an dernier m’avait terriblement déçu ».
Ca, pour passer, on passe.
Enjoy le temps qui reste.
Genre « Carpe diem » et autres conneries qui veulent tout et rien dire...
« désespérance », sorry...
@ l’auteur
Bien. Très bien, même.
Je ne sais pas si on vous l’a déjà dit, mais vous écrivez un peu (beaucoup) comme « Grosse Fatigue ».
http://grosse.fatigue.free.fr/causetoujours/
La même d’espérance légère et discrète, celle qui ne veut pas trop emm. ..le passant.
A moins que vous ne soyez Grosse fatigue himself ?
Bon,allez. Une dernière pour la route. Ou la fin de route ;
@Gabriel
Pour ceux que la prose rebute, « la grande bellezza », à mon sens le plus beau film de ces 10 dernières années, dit la même chose que vous, avec un acteur superbe ( Toni Servillo) et une bande son de très haut niveau
https://www.youtube.com/watch?v=PA_eiQRppOY
Puisqu’on est sur Pagan, j’adore cette brève interview (qui a déjà 5 ans..) pour la sortie de « profil perdu ».
Je ne connaissais pas, je jetterai un œil à l’occasion (voire deux).
Pour ça comme pour le reste,c’est le temps qui manque.
Il avait dit — ou laissé entendre— qu’il n’y en aurait pas d’autres.
Que ce serait terminus, bout du bout, qu’il fallait « commencer à finir ».
Et puis non, il y a encore eu celui-ci.
C’est là qu’on en parle le mieux :
@Pauline pas Bismutée
Pas de quoi.
Puisque vous aimez les heures hindoues (et les heures indues), ce petit clin d’œil :
https://www.youtube.com/watch?v=I66DaObuSEU
Et surtout il faut revoir « Nocturne indien » , d’Alain Corneau, film énigmatique avec JL Anglade.
Et comme c’est dur à trouver, on peut se consoler avec le livre original éponyme du grand Antonio Tabucchi.
https://www.telerama.fr/livre/quand-telerama-decouvrait-antonio-tabucchi-et-les-mysteres-de-son-lumineux-nocturne-indien-7009558.php
https://www.millepages.fr/livre/9782072723759-nocturne-indien-antonio-tabucchi?r=30
ou encore :
https://actualitte.com/article/99619/reportages/antonio-tabucchi-le-plus-italien-des-ecrivains-portugais
Portez vous bien.
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