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Les commentaires de Pingouin094



  • Pingouin094 Pingouin094 4 février 2013 13:44

    Il n’est pas juste de dire que le PCF survit grâce aux accords avec les socialistes.

    Partout où il est en position de le faire, le PS prend des sièges aux PCF. Il y’a eu ainsi 35 listes du PS présentés contre des maires sortants communistes de villes de plus de 20 000 habitants en 2008, le conseil général de Seine St Denis est passé du PCF au PS.
    En 2011, le PS a tenté de prendre le conseil général du Val-de-Marne. Mais tant dans le Val-de-Marne qu’en Seine St Denis, c’est le PCF qui a repris des sièges au PS.

    Et encore une fois, je rappelle que le PCF n’a pas passé d’accord avec le PS pour les élections législatives et qu’il y’a perdu un grand nombre de députés, mais aussi de subvention. Ce qui entraîne une sévère réduction budgétaire pour le PCF qui se traduit très concrètement : le PCF national veut désormais récupérer 33% des cotisations des adhérants et des élus locaux, et non plus 25% comme auparavant ( projet qui sera discuté au congrès de ce week-end ).
    S’il a fait ce choix pour les législatives, pourquoi ferait-il le choix inverse aux municipales ?



  • Pingouin094 Pingouin094 4 février 2013 13:27

    Militants socialistes, si vous n’en pouvez plus de ce parti, vous savez où aller...

    Le Front de Gauche vous ouvre grand ses portes.



  • Pingouin094 Pingouin094 4 février 2013 13:23

    Petit ajout :

    Pas grand monde n’insiste sur un point important : ce n’est pas l’armée française qui a libéré Kidal mais les autonomistes touaergs (et vraissemblablement eux également qui ont arrêté un des dirrigeants d’Ensar El Dine à la frontière algérienne). Ces islamistes touaregs ont accepté de laisser l’armée française entrer dans Kidal, mais pas l’armée malienne régulière.

    Et pendant ce temps là, F. Hollande dit qu’il a « toute confiance » en l’armée malienne, laquelle reste toujours une armée putschiste...

    Dernières évolutions qui ne me donnent pas tord, me semble-t-il.



  • Pingouin094 Pingouin094 4 février 2013 13:02

    Ais-je dit qu’il fallait s’installer de manière pérenne les jihadistes au Mali ? Je ne le crois pas.

    J’ai dit, comme je l’ai également répondu plus en détail en réponse à un autre commentaire, qu’il valait mieux à mon avis « tenir la ligne de front » dans un premier temps, et prendre le temps de voir qui et dans quelles conditions auraient été en mesure de reprendre le nord mali aux jihadistes ... en septembre comme prévu avant le début de l’offensive islamiste.

    Parceque, je le rapelle, les exactions de l’armée noir du sud vont raviver un problème pour l’instant en sommeil : les volontés autonomistes des touaregs laïcs ( qui ont vaincu l’armée malienne au printemps 2012, avant de se faire eux même chasser par les jihadistes )



  • Pingouin094 Pingouin094 4 février 2013 12:59

    Pas de racisme, s’il vous plaît, surtout quant il cache une grande méconnaissance du sujet.

    Si on prend un pays comme le Sénégal, tout portait à croire qu’Abdoulaye Wade allait porté son fils à la présidence du pays dans un parfait exemple de népotisme. Et bien non, il a perdu les élections présidentielles de 2012, et son rival politique a été élu sans violence, dans un processus électoral transparant et sans frande majeure.

    Si on prend maintenant le Mali, l’histoire démocratique du Mali n’est pas extrêmement simple il est vrai. Néanmoins, dans les années 1990-2000, un certain nombre d’élections ont été honnêtes et transparentes, si cela n’a pas été le cas de toutes. Mais il est vrai que le régime du président « ATT » renversé par les putschistes était considéré comme particulièrement corrompu.
    Néanmoins, dire que le Mali ne sait pas ce qu’est la démocratie est totalement faux.



  • Pingouin094 Pingouin094 2 février 2013 21:30

    Première proposition, franco-française : Quand l’heure viendra de faire le bilan de la présidence Hollande, inscrire l’intervention au Mali au passif de son gouvernement et pas à son actif. Ca ne concerne pas vraiment les Maliens, mais pour nous, ça peut être utile d’avoir conscience que notre président manque un petit peu de capacité d’anticipation et d’influence sur la scène internationale, avec pour conséquence de plonger notre pays dans une guerre dont il aurait pu se passer.


    Ce que nous aurions pu faire il y’a 6 mois :
    * Oeuvrer pour un retour à la démocratie au Sud-Mali, une reprise en main de l’armée malienne par les forces démocratiques. Comment ? Je ne suis pas un expert en diplomatie internationale, mais quand je vois que les putschistes ont limogé le premier ministre « de transition » au début de l’hiver sans réaction de la part de la diplomatie française, je me dis qu’ils n’ont pas dû beaucoup essayer. Une condamnation ferme de cet acte, des sanctions tant que le 1er ministre n’aurait pas été rétabli dans ses fonctions aurait été un bon début.
    * Prendre les précautions militaires qui s’imposent pour empêcher une percée des islamistes. Là encore, je ne suis pas un général 4 étoiles, mais je pense quand même que ces messieurs galonnés doivent savoir comment s’y prendre pour tenir une ligne de front face à quelques centaines d’hommes en pick-up. A minima, on aurait quand même pu se démerder pour que des renforts militaires ne mettent pas un an à arriver, en laissant tout ce temps aux Islamistes pour lancer leur offensive.

    Aux premiers jours de l’intervention :
    * Il aurait fallu tenir la ligne de Front, ne pas avancer sur Tombouctou et Gao, ne pas bombarder le Nord. Juste tenir, le temps que 
    1°) Des contingents africains arrivent,
    2°) Que ça se décante un peu en terme politique à Bamako.
    Je rappelle juste que le 9 janvier au matin, ça ne choquait personne de dire que Tombouctou et Gao pouvait attendre encore quelques mois avant d’être libéré. Pourquoi maintenant, ce serait devenu urgent ?
    Surtout que les premières exactions de l’armée malienne me donne, me semble-t-il raison. N’a-t-on pas aggravé la situation ?
    Certes, on a libéré les populations noir du nord du Mali. Mais au prix de menace sévère sur les populations berbères et touaregs. Est ce à nous de choisir qui doit être l’opprimé entre les noirs et les berbères ?
    De plus, en tuant quelques centaines d’islamistes, on provoque aussi autant de vocation pour rejoindre les rangs de la guérilla touareg autonomiste ( en réaction aux exactions dont ils sont / vont être victime ).
    Bref, si on affaiblit les méchants islamistes pour renforcer une guérilla autonomiste dont en plus, il me parait beaucoup moins justifié moralement de leur faire la guerre en temps qu’armée française, je n’ai pas vraiment l’impression qu’on fasse beaucoup avancé la situation sur le long terme.




  • Pingouin094 Pingouin094 2 février 2013 21:19

    Quant au « Mélenchon, homme seul », je pense qu’il ne faut pas confondre deux choses : Mélenchon, et le Front de Gauche.


    La personnalité, le verbe de Mélenchon dans les médias ou la manière dont il peut dirriger son parti peuvent irriter certains au FdG. C’est pourquoi notamment un certain nombre de militants du PG quittent ce parti, c’est pourquoi par exemple de nombreux communistes ne montrent pas un enthousiasme débordant envers Mélenchon.

    Mais qu’il y’ait un désamour pour Mélenchon ne signifie en aucun cas un désamour pour le Front de Gauche et sa stratégie d’opposition à la politique gouvernementale. Les militants du PG qui le quittent restent au FdG pour la plupart, certains adhèrent même au PCF.
    Et au PCF, l’immense majorité est en total accord avec la stratégie du FdG.

    Bref, que la personnalité de Mélenchon puisse irriter n’est en aucun cas un signe que le Front de Gauche s’affaiblit, s’étiole et risque de se diviser.


  • Pingouin094 Pingouin094 2 février 2013 21:15

    Que de brillantes analyses pariant sur un ralliement du PCF au PS aux municipales publiés par tous sauf ... des communistes. Peut-être pourrait-on leur donner leur avis sur la question ?


    En tant que militant communiste, et même en temps que conseiller municipal PCF dans une ville dont le maire est communiste, mais où le PS est très influent, donc concerné au premier chef, je vais me permettre de donner mon impression.

    Je rapelle qu’on nous avait servi le même discours aux législatives : les communistes se rallieront au PS pour sauver leurs députés / pour avoir des ministres. Le PCF ne s’est pas rallié, il a perdu des députés. Et les députés restant ne votent pas le budget, compromettant encore plus leurs chances d’avoir un soutien du PS pour être ré-élu dans 5 ans.
    Et je rappelle que pour ce qui est du financement d’un parti, un député, ça pèse très, très lourd. Si le PCF a accepté de perdre des députés et les financements qui vont avec aux législatives pour rester fidèle à ses valeurs, qu’est ce qui vous donne tellement l’assurance qu’il fera le choix inverse aux municipales ?

    Par ailleurs, je peux attester en tant que militant communiste que le rejet de la politique gouvernemental au bout de 6 mois est très fort et va croissant chaque jour. Le TSCG, le pacte de compétitivité, et maintenant les accords sur le temps de travail ... sont totalement à l’opposée des valeurs communistes. Je doute qu’on puisse trouver beaucoup de militants de bases prêt à faire une campagne de bon coeur côte à côte avec des militants socialistes.

    En tant que conseiller municipal, je peux également attester que là aussi, la tension monte sévèrement. Dans ma ville, le vote du budget 2013 a été l’occasion de sévères passes d’armes entre le PS et le PCF. Nous avons voté le même budget au final, mais les débats oraux laisseront des traces.
    Par ailleurs, le PCF est totalement opposé à l’acte III de la décentralisation que défend le PS. Et ça, ça touche de très prêt la vie des élus locaux. Ca ne va rien améliorer.
    Dernier élément en date, les rythmes scolaires. Dans ma ville encore, le PS essaye de nous imposer son application en 2013, la position nationale du PCF est contre. Le prochain bureau municipal va être très animé. Le PCF va distribuer des tracts indiquant son opposition à la réforme. Et surtout, pour la première fois en 7 ans de mandature, il n’est pas assuré que le PS et le PCF vote la même chose au conseil municipal, laissant à la droite le soin de jouer les arbitres.
    Encore un an à ce rythme là, et je gage que la « réalité locale », ça sera que les élus PS et PCF sont à couteaux tirés depuis un an. Je vois mal comment ils pourront raisonnablement aller se présenter bras dessus bras dessous devant les électeurs qui les voient s’opposer depuis un an.


  • Pingouin094 Pingouin094 29 janvier 2013 15:29

    Insinuer que le FdG serait une création du PS est totalement absurde !

    C’est surtout faire preuve d’un très grand mépris pour les centaines de milliers de militants et sympathisants du Front de Gauche.

    Cet article parle de tout sauf de l’essentiel : le fait qu’une majorité des militants du NPA de 2008 souhaitent aujourd’hui travailler au sein du Front de Gauche : Si on ajoute ensemble les trois scissions du NPA Gauche Anticapitaliste, Gauche Unitaire et Convergeance et Alternative qui ont rejoint le Front de Gauche et les militants actuels du NPA qui souhaitent l’alliance entre le NPA et le Front de Gauche, on arrive largement à une majorité des militants du NPA de 2008.

    Alors pourquoi, vagues après vagues, les militants du NPA quittent le NPA pour rejoindre le Front de Gauche ?

    Parceque le Front de Gauche apparaît aujourd’hui comme l’alternative la plus crédible au système capitaliste. Et ce pour deux raisons :
    1°) Il se projette comme un parti « de gouvernement », c’est à dire à même de prendre le pouvoir dans une société capitaliste, de la gérer pour l’amener à se transformer en société non capitaliste.
    2°) Parcequ’il ne se conçoit pas comme une structure monolithique ou tout le monde devrait être d’accord, mais comme un Front de plusieurs organisations travaillant en commun malgré certaines divergeances.
    Alors oui, dans le Front de Gauche, on trouve au Parti de Gauche des militants qui sont plus sociaux démocrates qu’anticapitalistes. Mais on y trouve aussi des troskystes pur et dur, des communistes de la vieille école. Et tout ce beau monde travaille ensemble sur des projets communs.
    Et ça répond à l’aspiration de l’électorat « d’extrême gauche » à une unité qu’il recherche depuis 2005. Ca y répond plus que le projet du NPA de « rassemblez vous, mais derrière moi ».

    Deplus, si le PCF est peut être moins à gauche qu’il y’a 20 ans (je ne saurais dire, je n’y étais pas), il est assurément bien plus qu’il y’a 10 ans ou même seulement 5 ans.

    Aujourd’hui, on a un Front de Gauche qui répond au NPA : « Oui, nous sommes contre la politique du gouvernement socialiste » en lançant sa campagne contre l’austérité. Aux dirrigeants du NPA de prouver qu’ils ne sont pas sectaires.



  • Pingouin094 Pingouin094 16 janvier 2013 09:42

    Articles intéressant, mais qui mériterait d’être précisé.

    Tout d’abord, il convient de préciser que le MLNA a été chassé militairement par AQMI et le Mujao (purement djihadiste) et Ansar El Dine ( Tourag et djihadiste )et que le MLNA ne contrôle actuellement plus aucune localité du nord Mali. La république de l’Azawad n’existe pas.

    Il faut également ajouter que les négociations qui prévalaient avant l’intervention française avaient amené le MLNA à passer d’une revendication d’indépendance à une revendication d’autonomie.

    Il faut également tempérer les revendications touaregs en rappelant que le Nord Mali n’est pas en majorité Touareg, et qu’un état Touareg ne serait pas forcement légitime sur un territoire peuplé de bien d’autres ethnies.

    Il faut enfin dire que le MLNA a proposé son assistance militaire à la France pour faire le travail « au sol » contre AQMI et le Mujao.

    Je terminerais en disant que la question Touareg est hélas devenue mineure ( du fait de l’inexistance réelle du MLNA sur le terrain ) dans la résolution militaire du conflit actuel.

    Par contre, dans sa résolution politique, elle est centrale.

    Et si on ne veut pas que l’armée française s’enlise dans un bourbier ( c’est bien parti pour ), la résolution politique de la question touareg doit être une priorité (avec la reconstitution d’un état malien et de son armée )



  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 21:24

    J’ai la conviction, comme la majeur partie des membres du Front de Gauche, que c’est la politique actuelle de François Hollande qui ramènera Sarkozy au pouvoir ... au mieux. Au pire, ça sera Marine Le Pen ...


    J’ai la conviction que c’est en amenant le gouvernement à changer de cap que nous éviterons ce destin facheux : faire perdre confiance en la gauche.

    Alors, la question de comment on fait pour que le gouvernement change de cap est essentiel.

    Maintenant, si vous pensez que Hollande ne nous envoie pas dans le mur, vous ne pouvez évidemment pas être d’accord avec le contenu de mon article. Personnellement, quand je vois le rapport Gallois, la pantalonnade de Florange et maintenant ce qu’est réellement la « grande réforme du système bancaire », une montagne qui accouche d’une souris, je reste persuadé qu’on va dans le mur à pleine vitesse ... 

    D’ailleurs, des élus PS viennent de signer une lettre à F. Hollande l’appelant à changer de cap. C’est une bonne chose.


  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 21:21

    Sans être l’alpha et l’oméga de la politique du FdG, le positionnement par rapport au gouvernement ( et donc de fait, par rapport au PS) est néanmoins un point politique majeur ... pour tout parti.


    Quel est le but de la politique ? Transformer la société. Qui est en position de transformer la société dans les 4 prochaines années ? Le gouvernement socialiste. Se poser la question du positionnement par rapport au gouvernement socialiste, c’est se poser la question de comment transformer la société dans les 4 prochaines années.

    Expliquer notre programme, nos idées est bien sûr essentiel. Mais sans se demander comment on procède pour tenter d’en faire appliquer une partie avant 2017, on passerait à côté de quelque chose ; et c’est ce à quoi cet article tente de répondre .


  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:55

    Il me parait utile d’indiquer le résultat du vote des communistes : 75% pour la base commune, 15% pour le texte n°1, 10% pour le texte n°2 et 5% pour le texte n°3.


    Maintenant, l’analyse présentée ici, très pertinente sur un plan de rappel des faits historiques manque à mon avis d’un élément : l’analyse de l’évolution politique de la direction nationale.

    Qu’on se réfère au texte de la base commune ou au programme présidentiel, il est clair que la position de la direction nationale s’est fortement radicalisée depuis 2007 et encore plus depuis 2002.
    Le mot « capitalisme » était presque absent de la base commune du 34ème congrès, le mot « nationalisation » du programme de MG Buffet. Les deux notions sont très prégnantes dans respectivement le texte du 36ème congrès et le programme de Mélenchon. Ce ne sont que des exemples, mais on peut argumenter plus longuement.

    Le fait que la direction nationale a cessé d’être « réformiste » ’(la plupart des réformateurs comem Hue ou Gayssaut ont d’ailleurs quitté le PCF ) a sans doute contribué à lui attirer un nombre croissant de membre de son aîle gauche, ce qui explique le renforcement du texte de la base commune.

    A noter d’ailleurs que le teste n°2 est sur globalement les mêmes lignes politiques que le texte de la base commune ( Front de Gauche, soutien critique au gouvernement), se contentant simplement d’appuyer sur la notion de retour à plus de marxisme comme apport particulier du PCF au Front de Gauche.
    Ce qui fait quand même 85% du PCF qui adhère à la démarche du FdG.

    NB : Sentiment personnel, mais globalement, l’ensemble du PCF s’est radicalisé avec la crise et avec l’effet d’entrainement des succès électoraux du FdG (même s’il faut relativiser aux législatives, le bilan global est positif).


  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:47

    Pas assez vite sans doute, mais il en prend le chemin.


    Dans le texte du 34ème congrès, il fallait de bonne loupe pour trouver le mot « capitalisme » ( une ou deux occurences de mémoire). Il est à pratiquement toutes les pages du texte de la base commune du 36ème congrès. On y parle même de « social-libéralisme » pour définir l’action gouvernementale.
    Même évolution entre le programme de 2007 de MG Buffet et celui de 2012 de Mélenchon ( approuvé par le PCF ).

    Alors oui, progressivement, on retrouve le chemin d’un PCF communiste. Il faut dire aussi que la crise démontre même aux « réformateurs » qu’il n’y a plus de solution dans le capitalisme.


  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:44

    Je parle ici de ce que je perçois du Parti Communiste et du Front de Gauche, pas de la CGT.


    Ceci dit, il me semble que les leaders syndicaux de la CGT de Florange n’ont pas tout à fait suivi sans problème le gouvernement Ayrault quant il a refusé de nationaliser Florange. Au contraire, je pense que le gouvernement leurs doit quelques points de popularité en moins.

    Quant à la CFDT, ils disaient déjà amen à tout ce que pouvait dire un gouvernement de droite, donc ... (Je parle de la CFDT nationale qui a approuvé le plan gouvernemental sur Florange, pas de tel ou tel membre local de la CFDT, comme le leader CFDT de Florange par exemple)


  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:41

    Je crois que le capitalisme souffre de sérieux problèmes.


    Et ceux qui me disent le contraire date d’environs 5 ans ( début de la crise économique des « subprimes », et celle moins médiatisée des matières premières, qui sont maintenant devenues crise de la dette souveraine ).

    Je pense qu’on voit clairement les limites du système capitaliste, incapable tout à la fois de résoudre la crise économique et de proposer une solution à la crise écologique à venir.



  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:39

    Il quitte le Parti de Gauche, mais pas le Front de Gauche, ni le groupe Gauche Démocratique et Républicaine ( c’est à dire le groupe Front de Gauche ) à l’assemblée nationale.



  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:37

    Je ne dirais qu’un mot : absurde.


    En tant que militant communiste, très impliqué au niveau de ma section voir du département, je peux dire que je connais nombre de militants du Front de Gauche. Et tous sont sincères dans leurs engagements.

    Maintenant, que le PCF ne soit plus un valet du PS et reprenne peu à peu le chemin d’un mouvement de résistance au capitalisme ( social-démocrate comme libéral) il y’en a que ça choque.

    Ben tant pis pour eux, mais si vous êtes de gauche, c’est qu’il y’a un truc que vous ne comprenez pas sur ce qu’est la gauche.


  • Pingouin094 Pingouin094 19 décembre 2012 16:35

    Pas tout à fait.


    Marc Dolez quitte le Parti de Gauche, mais reste dans le Front de Gauche où il continuera son travail de député, aux côtés des députés communistes, également membre du Front de Gauche.

    Marc Dolez est en désaccord avec le co-président du Parti de Gauche et ex-candidat à la présidentiel du Front de Gauche. mais il n’est pas en désaccord avec le Front de Gauche, qui a d’autres figures importantes ( Pierre Laurent, Francis Wurtz André Chassaigne pour le PCF par exemple, Christian Piquet ou Clémentine Autain également pour d’autres formations. ).


  • Pingouin094 Pingouin094 16 décembre 2012 21:48

    Quelques remarques d’un adhérant du PCF :


    Globalement, la base du PCF comme sa direction ont connu depuis le début de la crise et du FdG une radicalisation (ou un retour au source, au choix) qui n’est en rien une posture stratégique mais une réelle mutation idéologique.
    Quand le texte de la base commune qualifie la politique gouvernementale de « social-libéralisme », ce n’est pas une posture, mais une analyse partagée par l’immense majorité des adhérents du PCF.

    Rappelons qu’on disait également que le PCF avait trop de députés à perdre pour se permettre d’être trop critique vis à vis du PS aux législatives. Le PCF a été critique vis à vis du PS et a perdu ses députés, mais a été fidèle à ses valeurs. Démarche globalement non remise en cause par les adhérants.
    On peut nous rejouer la même chose pour les municipales, qui vivra verra. D’autant que quand le PS a les moyens de piquer un bastion au PCF, il est le premier à envoyer balader les accords, tout le monde en est conscient. (cf. les dernières municipales où le FdG n’existait alors pas). 

    Alors oui, il y’a des légères tensions. Bien sûr, les membres du PCF ( moi le premier ) n’apprécient pas tellement quand Mélenchon tire trop la couverture à lui ( Il fait 75% du travail médiatique, les militants de base du PCF font 75% du travail de terrain, voir plus ).

    Mais sur le fond, la nécessité d’instaurer un rapport de force face à un PS « social-libéral », tout le monde est d’accord au PCF.