• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Les commentaires de Chupa chups



  • Chupa chups Chupa chups 13 septembre 2012 17:35

    Sachez au moins que vous commencez votre article avec une contradiction. Vous dites « Règle d’or ... bla bla ... démocratie ... bla bla ..., le naufrage du social-libéralisme. ». Il est en soit concevable que vous ne soyez pas d’accord avec les idées du libéralisme économique ; bien que vous sembliez pas en contradiction avec les idées libérales (politique, philosophie.), vu votre pseudonyme ; et je respecte ce choix. Le problème est qu’ensuite, vous enchainez avec cette phrase :

    « Il renforce un processus déflationniste critique sans tenir compte d’une approche macro-économique et contre-cyclique. » ; "Pour interdire les politiques d’investissements publics et de redistribution fiscale, une stratégie de déstabilisation de « l’Etat-providence » d’après-guerre (ou keynésien) est obtenue par effet de cisaillement entre baisse des recettes fiscales et augmentation des dépenses donc de limitation de marge de manœuvre budgétaire de l’Etat.« 

    Un élève de seconde pourrait facilement comprendre que ce dont vous parlez ici, ce sont des »remèdes keynésiens« . Or Keynes était en soit une sorte d’hybride lors de sa génération. Ayant été fortement influencé par les thèses des libéraux classiques durant sa jeunesse, Keynes gardera toute sa vie ce bien timide attachement aux notions libérales (libre-échange, laissez-passer, libre entreprise.). Il est toutefois indéniable que plus tard Keynes sera fortement influencé par le socialisme et le communisme (quoi qu’il ai pu dire de Marx, sa théorie de la plus-value est très proche du père du communisme.). Lors de l’époque »post-seconde guerre mondiale« , la macroéconomie de Keynes se divisa en deux groupes politiques : d’un coté les social-démocrate, ou néo-keynésianisme, attaché au seul aspect socialiste du keynésianisme, d’un autre coté le social-libéral, ou keynésianisme classique, qui tenait à faire perdurer les très rares bribes libérales de Keynes. Ce mouvement s’est diffusé dans le monde entier. Or, tout au long de votre article, comme je viens de vous le montrer, vous demandez toujours plus de keynésianisme, en clamant haut et fort que le social-libéralisme, qui est de pair avec la social-démocratie, est en train de faire naufrage. Ça n’a pas de sens.

    J’en fait donc la déduction que vous êtes soit, à la vue de votre pseudonyme là encore, un héritier des Jacobins, et donc un radical-socialiste, soit carrément un communiste (j’en doute.).

    Dans ce cas là, il est évident que vous fassiez, comme la plupart des gens, l’amalgame entre libéralisme et capitalisme de connivence, chose infâme engendrée par le socialisme ou plus encore par le conservatisme. Votre passage sur les subventions est très représentatif de cela. Allez, une petite citation pour la fin : »Une démocratie n’est rien de plus que la loi de la foule, suivant laquelle 51% des gens peuvent confisquer les droits des 49 autres." Thomas Jefferson.



  • Chupa chups Chuppa chups 12 septembre 2012 23:07

    De plus, lorsque vous demandez aux patriotes de soutenir la nation, en réalité, vous demandez aux travailleurs de soutenir l’état, donc les riches. Ce que les riches donnent en impôts, ils le reprennent en protectionnisme, brevets, subventions qui contribuent à créer ces immenses inégalités sociales dont vous parlez, la faute au capitalisme de connivence que le socialisme entraine. Vous voulez une meilleure répartition de la richesse Isga ? Devenez libéral, regardez en face les bienfaits du marché libre, qu’il soit financier, industriel, etc ...



  • Chupa chups Chuppa chups 12 septembre 2012 23:02

    D’où tenez-vous une telle menace des marchés financiers pour insinuer que nous devrions nous en ... protéger ? La seule idéologie qui permet aux pauvre de rester pauvre, Isga, c’est la vôtre. J’ai lu récemment, avant mon inscription ici, divers messages facilement retrouvables de vous où vous montrez une véritable haine pour les personnes qui veulent gagner leur vie par leur travail. N’était-ce pas vous qui vouliez aligner les salaires des fonctionnaires sur ceux du privé, les faire loger de force dans des HLM, les contraindre à la misère afin d’éviter qu’ils ne deviennent « d’inutiles bourgeois » ?



  • Chupa chups Chuppa chups 12 septembre 2012 21:56

    Tsssss .... Vraiment c’est vous qui n’avaient pas de C....... ! Ce que vous proposez, c’est de la mesurette. Ce que je propose, moi, véritable Jacobin, héritier de cette justice incarnée qu’était la révolution de 1793, c’est la seule et unique solution vraiment efficace pour finir la lutte des classes : la construction d’un mur le long de la frontière afin de piéger ces salauds de riches spoileurs de richesses des pauvres travailleurs que l’état protège. Taxons-les, mêmes si c’est grâce à eux aujourd’hui que notre pays est l’un des leaders mondiaux de la vente de luxe partout dans le monde. Salauds de riches, qui investissent dans le pays où vous avez grandit après des générations de labeur, nous devrions les taxer, leur prendre leurs richesses, afin de construire ce grand, ce beau, cet immense mur. Imaginez ce superbe remède keynésien : des milliers de maçons patriotes de la révolution se ruant vers cet immense œuvre de société parfaite. Des milliers d’emplois créés ! Imaginez !

    J’exagère, mais franchement, on en est pas loin.