• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Lavande & Coquelicots

Lavande & Coquelicots

Citoyen engagé en politique et revendiquant la possibilité, et même la nécessité, de conserver sa liberté de parole et d'analyse.

Tableau de bord

  • Premier article le 03/01/2007
  • Modérateur depuis le 27/04/2007
Rédaction Depuis Articles publiés Commentaires postés Commentaires reçus
L'inscription 10 122 597
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0
Modération Depuis Articles modérés Positivement Négativement
L'inscription 662 166 496
1 mois 0 0 0
5 jours 0 0 0

Ses articles classés par : nombre de visites













Derniers commentaires



  • Lavande & Coquelicots Pierce 5 avril 2007 23:40

    Ce type de propos est une parfaite caricature qui empêche tous les débats politiques dont notre pays a besoin.

    Quant à l’incident avec certains (et non pas tous) journalistes de France 3, la lecture de leur communiqué est révélatrice de leur fort engagement politique à gauche. Ils tentent d’instrumentaliser leur statut de journaliste et leurs moyens d’accès privilégiés aux médias pour monter en épingle un incident dont ils ne nous présentent que leur version des faits.

    Une fois de plus, une tentative de diabolisation d’un candidat, faute de pouvoir attaquer son projet, que les Français semblent aujourd’hui reconnaître comme le plus clair et le plus intéressant pour le pays.

    Les attaques personnelles sont mesquines. Revenons plutôt aux débats sur les projets.



  • Lavande & Coquelicots Pierce 21 février 2007 15:13

    Je reprendrai plus tard un par un tous ces chiffres, qui font la preuve d’un aveuglement idéologique et d’une imprécision chronologique graves.

    La rutpure en matière de chômage, c’est avril 2001, plus d’un an avant le départ de Jospin. Sur les 12 derniers mois du Gouvernement Jospin, c’est 156 000 chômeurs supplémentaires. Jospin n’a pas perdu pour rien. Il faut être un peu honnête avec l’Histoire.

    D’ores et déjà, ci-après copie d’une partie du bilan social du Gouvernement depuis 2002. Ne vous en déplaise, il est bon.

    III - Réinsertion et emploi

    Même les élus socialistes (et Ségolène Royal en tête) reconnaissent aujourd’hui les ravages que les 35 heures, et le gel des salaires qui les a accompagné, ont provoqué dans les couches populaires en amputant durement le pouvoir d’achat. Le recours aux organismes de crédit a explosé, les situations de surendettement aussi.

    Pour lutter contre cette spirale infernale, c’est le Gouvernement UMP qui crée une procédure de rétablissement personnel, jusqu’à la possibilité d’effacement total des dettes contractées. Il s’agit d’offrir une véritable deuxième chance dans la vie à toutes ces personnes en situation de grande difficulté financière.

    Pour aider les chômeurs à lutter contre les surcoûts que représente parfois la reprise d’un emploi, le Gouvernement développe une politique volontariste autour de primes incitatives. La prime pour le « retour à l’emploi » permet notamment à tout bénéficiaire des minimas sociaux qui prend un emploi de plus de 78 heures par mois, de continuer à recevoir son allocation durant 3 mois, une prime de 1000 euros le 4ème mois, puis entre les 4ème et 12ème mois, une prime mensuelle de 150 euros (225 euros pour les familles).

    Le plan de cohésion sociale prévoit un crédit d’impôt de 1000 euros pour les jeunes qui prennent un emploi dans un métier connaissant des difficultés de recrutement. Crédit d’impôt qui vise à favoriser l’orientation vers des secteurs professionnels mal connus dans leur réalité, et dans lesquels plusieurs centaines de milliers d’emplois sont actuellement à pourvoir.

    Deux autres dispositions adoptées fin 2005 facilitent la mobilité géographique : les chômeurs qui acceptent de changer de région pour retrouver un emploi bénéficient d’un crédit d’impôts de 1500 euros, et d’un allègement de l’impôt sur le revenu locatif s’ils sont propriétaires de leur logement et le mettent en location.

    Après la création de l’ANPE en 1967 pour aider les chômeurs dans leur recherche, c’est encore un Gouvernement de droite qui fait changer les mentalités en réformant profondément le service public de l’emploi pour le rendre plus efficace. L’ANPE (23 000 agents) et l’Unedic (14 000 salariés) ont signé une convention tripartite avec l’Etat, par laquelle ils s’engagent à mettre en commun leurs informations et partager leurs locaux. L’objectif est de parvenir à la constitution d’un dossier unique du demandeur d’emploi, et à un suivi plus régulier. Le délai entre l’inscription aux Assedic et le premier rendez-vous à l’ANPE est passé à huit jours ouvrés depuis le 1er janvier 2006, et bientôt cinq en 2007. Le demandeur d’emploi bénéficie d’un entretien tous les mois, au lieu de tous les semestres. Le chômeur doit en retour justifier sa recherche d’emploi, sous peine de sanctions allant du simple rappel, à la suspension ou réduction du versement des allocations.

    Autre nouveauté, le suivi du reclassement des demandeurs d’emploi rencontrant des difficultés particulières peut même être confié à des organismes privés sélectionnés par l’Unedic.

    Enfin, grâce à une politique tournée résolument vers l’emploi et le travail, les Gouvernement Raffarin et surtout Villepin ont réussi à inverser la tendance haussière du chômage engagée sous la gauche plurielle (+ 156 000 chômeurs sur les 12 derniers mois du Gouvernement Jospin). Le chômage a fortement diminué, passant de 10,2 à 8,8 % de la population active. Ces bons résultats s’appuient certes sur la démographie et des contrats aidés ciblés, mais aussi et surtout sur la reprise de la création d’emploi dans le secteur privé : une note technique des Assedic souligne que les effectifs salariés ont augmenté de 109 700 personnes en 2005, puis encore de 70 900 au premier semestre 2006.

    Grâce au chèque-emploi-service et au CNE, le secteur des services enregistre une progression nette de 216 500 emplois en 2006.

    Depuis mai 2005, ce sont plus de 350 000 personnes qui ont retrouvé un emploi en France. Et l’emploi reste la meilleure des politiques sociales.

    http://ump13.typepad.fr/citoyens/2006/11/politique_socia.html



  • Lavande & Coquelicots Pierce 21 février 2007 11:18

    Je ne suis qu’à 1/3 d’accord avec Quitterie.

    D’abord, parce que son titre est inutilement inquiétant : à chaque fois qu’on aborde un sujet pour légiférer, quel qu’il soit, il y a « de nouvelles menaces », sur le mode du « Et si... », « Et si... », « Et si... ». A ce stade, on peut fantasmer toutes les menaces du monde !

    Plus en détails :

    1/ S’agissant d’avantages fiscaux, le caractère est incitatif mais non contraignant. Que la presse et les médias « reconnus » obtiennent une espèce de certification, soit ! Ca n’empêche pas les autres de s’exprimer, avec tout l’avantage de ne pas être estampillé « média reconnu par les autorités compétentes ».

    Et aujourd’hui en effet, les médias cherchent la reconnaissance des lecteurs, et non pas de l’Etat. En tout état de cause, aucune menace réelle ici.

    2/ Le happy slapping est quand même aisément définissable ! Il s’agit d’un acte de violence provoqué délibéremment en vue de le filmer. Prétendre que plus personne n’osera diffuser une violence filmée fortuitement de peur d’être accusé d’en être responsable confine quand même un peu à la paranoïa : hier et aujourd’hui, accuse-t-on les aficionados du camescope de provoquer les accidents ou les violences qu’il leur arrive de filmer ?

    3/ Sur la commission de déontologie, par contre, je suis en partie d’accord. Sauf qu’internet est déjà aujourd’hui un espace de liberté soumis aux lois. A ce titre, il serait intéressant de savoir si ladite commission aurait un autre but que de veiller au respect de l’application d’icelles, ou s’il ne s’agit pas seulement d’un énième « machin » administratif dont nous autres Français sommes si friands (officiellement).

    Quoi qu’il en soit, il est un peu léger de hurler systématiquement aux « menaces qui planent » alors que grosso modo et comme souvent, le pire comme le meilleur est possible.

    Et le rôle de la démocratie, c’est de mettre le curseur au bon endroit. De faire face aux menaces et d’affronter les nouvelles questions que pose par exemple internet. Croire qu’il ne faut pas du tout réguler internet serait idiot.

    Il y a par contre un autre sujet que vous n’abordez pas ou très indirectement : c’est la très grande difficulté de RDDV à discuter avec le monde des internautes. On l’avait déjà vu avec la DADVSI, et c’est là ma plus grande crainte en la matière.

    Plus précisément, sur la DADVSI, toute la difficulté était de faire dialoguer deux mondes très repliés sur eux-mêmes : les artistes d’un côté, et les fans d’internet et des techniques informatiques de l’autre. A mon sens, RDDV a échoué à être un trait d’union entre ces deux mondes. Il comprenait parfaitement le premier, et pas du tout (ou pas suffisamment) le second.

    Un point à souligner enfin : le ministre de la Culture changera de toute façon d’ici peu, car même si Sarokzy devait être élu, je n’imagine pas le très chiraquien RDDV rester à cette place...



  • Lavande & Coquelicots Pierce 14 février 2007 17:15

    « On saisit alors aisément la volonté de « casser » la dynamique de Ségolène Royal suite à son discours reconnu comme de très haute tenue. »

    C’est quand même invraisemblable d’entendre des choses pareilles : ce n’est pas parce que Ségolène Royal a été très médiocre pendant des mois, que sa prestation très moyenne de dimanche dernier doit être perçue comme « de très haute volée » !

    A l’Assemblée nationale, je vous signale qu’on entend des députés socialistes dire en privé que la campagne est « pliée » et que jamais Royal ne pourra redresser la barre qu’elle n’a jamais réussi à saisir.

    Le SEUL moment un peu « fort » du discours de Royal a été le pseudo moment d’émotion totalement surjoué que les médias ont tous relayé en coeur, et qui n’était par ailleurs en rien représentatif. On a vu les images de Hollande quasi endormi, de DSK qui faisait la gueule, et de Fabius qui se levait de mauvaise grace et qu’Aubry saisissait par le poignet pour lui faire lever les mains !

    Quant à Royal, elle a une fois encore tout misé sur son tailleur, et je vous passerais les détails des conseils de look donnés par des représentantes d’un grand magazine féminin. A votre avis, pourquoi Ségolène a-t-elle laissé déboutonné le bouton du haut ?... Paris est une toute petite ville, tout se sait très vite, et Royal persiste à jouer à l’icône d’une génération, alors que c’est déjà ce qui l’a plombée.

    Vos propos militants entravent complètement votre analyse politique.



  • Lavande & Coquelicots Pierce 13 février 2007 15:32

    J’ai dit Ipsos, c’était Ifop.

Voir tous ses commentaires (20 par page)


Publicité


Publicité



Palmarès

Publicité


Agoravox.tv