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Accueil du site > Actualités > Citoyenneté > Les gardiens de la pensée unique

Les gardiens de la pensée unique

De quel bien beau pays nous avons hérité. Il y a deux décennies, son économie rayonnait au troisième rang mondial. Son histoire est passionnante, d’une richesse inestimable, sa géographie regorge, partout, de véritables trésors de beauté. France, pays que j’aime, dame nature t’a gâté de bien des atouts ! Mais depuis une vingtaine d’années, une crise sournoise, profonde le paralyse chaque jour un peu plus.


Hélas, à chaque fois que l’on tente d’aborder ce sujet, la gigantesque armée des gardiens de la pensée unique intervient en bon ordre pour ramener dans le droit chemin les brebis égarées. Les politiques n’ont même pas à intervenir, le peuple s’autocensure lui même et se charge de neutraliser de manière très efficace tout discours déviant de la pensée unique. La pensée unique ? Mais si vous savez, elle est là partout autour de vous, cette sorte d’idéalisme égalitariste, ce principe absolu privilégiant à tout prix la compassion tous azimuts à la nécessité de désigner les difficultés et d’y faire face.

Mais, me direz-vous, qui sont donc les gardiens de cette pensée ? Comment les reconnaître ? Quelles sont leurs motivations ? Peut-on s’en prémunir ?

COMMENT LES RECONNAITRE ?

Il y a heureusement un certains nombre de "trucs" ! En voici quelques exemples :

  1. - Parlez-leur du poids intenable des charges sociales, ils vous répondront "non, il s’agit d’un salaire différé". Insistez en prenant pour comparaison les charges suisses trois fois inférieures, ou anglaises, quatre fois inférieures, ils vous démontreront que ces pays sont à la limite du tiers-monde, que les gens s’entassent désespérément devant la porte des médecins sans possibilité d’accès aux soins.
  2. - Parlez-leur des déficits publics, ils vous rétorqueront que "la Sécurité sociale est un modèle que-le-monde-entier-nous-envie". Surtout n’évoquez jamais devant eux le monopole de cette bonne vieille sécu vis-à-vis des assurances privées, vous passeriez pour le diable en personne. Car, vous expliqueront-ils à grands renforts de démonstrations, une administration bien gérée est obligatoirement déficitaire.
  3. Parlez-leur de l’impossibilité (l’imbécilité ?) d’entrependre en France dans les conditions actuelles, ils vous répondront "qu’ils sont entrepreneurs eux-mêmes" (oui oui...) et surtout qu’ils sont "fiers de payer des impôts". Certains vous diront même (véridique) que "la France est le pays possédant le plus fort taux d’investissement de l’étranger" "donc c’est bien la preuve que les conditions sont favorables". Ne leur demandez alors surtout pas de vous donner des exemples concrets des traces de ces soi-disants investissements, vous risquez de vous faire fusiller du regard. En creusant un peu, vous vous apercevrez qu’ils confondent prise de participation boursière avec investissement, mais évitez à tout prix de leur dire ! Car ils pourraient alors sortir leur carte maîtresse, "les Français ont le taux de productivité le plus élevé au monde", et vous ne vous sentirez pas le courage de leur expliquer pourquoi un cheminot en grève est dix fois plus productif qu’un ouvrier chinois travaillant à toute vitesse car payé à la pièce.
  4. - Parlez-leur de fuite des cerveaux, de fuite des fortunes, d’exil du dynamisme ils vous répondront "bon vent aux égoïstes"... Tentez de leur expliquer que l’Impôt sur la Fortune coûte plus cher à la communauté que ce qu’il rapporte, ils ne nieront pas systématiquement, mais argueront "que ce n’est pas le plus important, car c’est un symbole fort de la solidarité au-pays-des-droits-de-l-homme"
  5. - Parlez-leur d’une possible faillite du pays, ils vous répondront "bah l’Argentine ça n’avait rien à voir", "les fondamentaux sont solides", ou plus drôle "mathématiquement prouvé la nécessité d’avoir une dette publique" "un pays ne peut faire faillite" (mais un Etat si...) et le classique "c’est pareil aux Etats-Unis et pire au Japon". On se compare donc à la première puissance économique et militaire mondiale, c’est une analyse pertinente. Quant au Japon, il semble que bien peu de nos redoutables gardiens soient allés voire de près la structure et l’évolution de la dette, 100 % nationale, ils auraient peut-être compris pourquoi ce n’est pas du tout, du tout comparable. Mais chuuuuut.
  6. -Parlez-leur de pouvoir d’achat, ils vous répondront "Sarkozy qui-fait-des-cadeaux-aux-riches" et "une répartition plus juste de la richesse nationale".
  7. - Parlez-leur des problèmes liés à l’immigration, ils commenceront par un "ce genre de propos me fait vomir" puis enchaîneront avec "y en a marre que l’on mette encore tout sur le dos de l’immigration" avant de vous achever par un "vu sa pyramide des âges la France a besoin de faire venir des immigrés". Si par malheur vous vous aventurez à approuver mais en suggérant qu’une majorité des immigrés ne semble pas travailler, vous passerez probablement pour un abominable raciste xénophobe. Pourtant, 95 % de l’immigration n’est pas liée au travail, stat officielle. Que deviennent-ils ? Que deviennent leurs enfants ? Impossible à savoir car la constitution interdit les statistiques par origine ethnique. Du coup on ne peut faire autre chose que se forger des opinions sur des impressions personnelles. Et les féroces cerbères de la pensée unique s’efforcent à vous marteler que ce que vous voyez n’est en fait pas ce que vous voyez...

QUI SONT ILS ? QUELLES SONT LEURS MOTIVATIONS ?

"Cherche à qui profite le crime", dit le dicton. Si mes revenus dépendaient de manière quasi exclusive de l’Etat, il est probable que je deviendrais moi-même un coriace gardien de la pensée unique. Que surtout rien ne bouge, que surtout, on continue le funambulisme le plus longtemps possible. Surtout pas de rigueur, surtout pas de grosses réformes. Trop dangereux, on ne sait pas jusqu’où ça pourrait aller.

Alors, combien de personnes en France sont dans ce cas, ont leurs revenus dépendant directement de l’Etat ? Impossible à dire. Absolument impossible à dire. Une étude indique 9,7 millions de personne rémunérées directement pour leur travail par l’Etat, entre les fonctionnaires, contractuels et l’armada de prestataires travaillant exclusivement pour des organismes étatiques. Ajoutons à cela le nombre personnes qui (sur ?) vivent de manière permanente grâce aux prestations sociales, et là impossible de tenir la moindre statistique fiable. Politiquement scandaleux de ne serait-ce que soulever la question.

Ensuite, pour une raison qui m’échappera toujours, la télévision est un des plus féroce cerbère de la pensée unique. Certains désignent Mai-68, malheureusement je n’étais pas né à cette époque, difficile de me faire une idée. Plus sérieusement, les chaînes sont sans doute terrifiées à l’idée de se retrouver au centre d’une "affaire" potentiellement dangereuse pour l’audimat, et privilégient donc à tout prix le discours aseptisé du politiquement correct.

Enfin, l’ensemble des personnes influençables, qui suivent le mouvement et ont "honte d’être Français" quand la police arrête une personne en situation irrégulière.

QUELLES CONSEQUENCES ?

Quand les politiciens sont corrompus, la démocratie est en danger. Mais quand c’est le peuple lui-même qui est corrompu, elle est peut-être irrémédiablement condamnée. Tout le monde s’accorde à dire que l’intérêt collectif doit prévaloir sur l’intérêt particulier, pourtant cela fait bien longtemps que l’on ne sait plus comment appliquer ce dogme en France. On n’invoque que ce qui nous arrange. Les grèves récentes en sont une preuve de plus.

"La France, aimez-là où quittez-là", avait dit notre président. Cela fait quelques temps que j’ai compris qu’il ne fera rien de significatif. Le gouvernement annonce, presque fièrement, que le déficit 2008 "devrait s’établir à 41,7 milliards". Pas la peine d’être devin pour entrevoir qu’il continuera à augmenter au fil des années, au mépris des engagements européens. Jusqu’à ce que ce soit les autres qui nous imposent un jour la rigueur, et ce jour-là nos vaillants gardiens n’auront plus que leurs yeux pour pleurer.

"La France, aimez-là où quittez-là". Il y en a, comme moi, qui l’aiment et qui vont pourtant la quitter.



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86 réactions à cet article    


  • Christophe Christophe 26 novembre 2007 12:42

    Vous enfoncez des portes ouvertes.

    En relation avec cet article d’aujourd’hui, qui lui critique la propagagnde en faisant usage de propagande, vous, vous critiquez l’ancienne pensée unique en faisant l’éloge de celle d’aujourd’hui.

    Il semble que les français souffrent d’un grand paradoxe, et vous en êtes un exemple !


    • jps jps 26 novembre 2007 14:00

      L’omnipotence de sarkozy induit son omniprésence qui mène à l’asphyxie médiatique. Aucune réflexion préalable aux communiqués à l’intention des médias. On régurgite la pensée unique sarkozienne mijotée par le service communication Elyséen. C’est aussi le complexe de Colomb, de certains journalistes, qui lamine la pensée des français. Leurs propos ou les écrits sont des résonances à ce qui relève de leur entendement et donc amplifient le niveau très moyen de la population, la gardant ainsi dans leurs limites d’intérêt de compréhension. Posture infantile qui se généralise, abusant certains de leurs lecteurs, auditeurs ou spectateurs, suivant le cas. Dangereuse commodité qui forge l’opinion publique, qui force l’adhésion. La télévision est la source d’informations privilégiée des classes populaires, Leur unique source d’information est donc constituée par le support qu’est le Journal Télévisé (J.T.). Certains présentateurs ou présentatrices sont les laudateurs de la politique sarkozienne, d’une obséquiosité dégoulinante en ne manquant jamais de faire des rubriques en accord avec les sujets gouvernementaux du moment. la suiye sur http://poly-tics.over-blog.com/


    • donino30 donino30 28 novembre 2007 11:59

      Vous dites que je fais l’éloge de la pensée unique d’aujourd’hui ?? Christophe, vous n’êtes pas très objectif. Celle que vous considérez comme « ancienne » est plus que jamais omniprésente et étouffe dans l’oeuf toute tentative de débat.


    • donino30 donino30 28 novembre 2007 12:15

      Léon, je ne suis pas Sarkosyste, vous n’avez pas lu l’article jusqu’au bout. Je l’aurais été si en particulier il avait exigé de son gouvernement un budget 2009 à l’équilibre, avec un vrai effort en 2008. Aucun homme politique ne s’engageant sur cette voie (ne parlons pas de Bayrou avec son fameux bémol « hors investissement »), je ne suis donc pour aucun homme politique de notre paysage actuel. Et je vous assure que c’est extrement frustrant.

      « Ridicule »... Par ailleurs, pour avoir lu quelquefois vos commentaires sur certains articles, vous êtes l’illustration précise des défenseurs de la pensée unique que je vise. Je respecte toutefois ces opinions, aux antipodes des miennes, car elles sont nécessaires au débat. Malheureusement, la plupart du temps il ne peut pas y avoir de débat.


    • ZEN ZEN 26 novembre 2007 13:14

      « La France, aimez là où quittez là ». Il y en a, comme moi, qui l’aiment et qui vont pourtant la quitter..."

      Rien ne vous retient...

      Beaucoup de chefs d’entreprise, et non des moindres, ont aussi délocalisé et leur entreprise, et leurs capitaux et même parfois leur domicile, parfois après avoir bénéficié des largesses de l’Etat. Par « amour de la France » ?..


      • Semifer 26 novembre 2007 13:29

        Ce qui est assez drôle, c’est que vos propos sont en parfaite adéquation avec l’article. Je ne sais pas si vous l’avez fait exprès... mais vous me donnez l’impression d’une caricature. Sans rancune, je suis trop cynique pour entamer un débat qui n’en est pas un.


      • donino30 donino30 28 novembre 2007 12:17

        Semifer a tout dit smiley


      • LaMoukat 26 novembre 2007 13:49

        J’ai l’impression que c’est vous qui êtes la victime de la « pensée unique » qui se développe en France. Vos remarques sont aussi caricaturales que les idées dont vous vous moquez.


        • donino30 donino30 28 novembre 2007 12:22

          C’est faux Lamoukat, vous êtes peut être sincère dans votre remarque, mais je vous assure que c’est archi-faux, à tel point que je ne me sens absolument pas représenté politiquement, par aucun des partis majeurs. Et dans les petits partis, Un peu par Edouard Fillas (qui n’a même pas réuni assez de signatures en 2007), un peu par Madelin il y a quelques temps. Bref les partis des « égoïstes ». C’est plutôt de de cela dont je suis victime smiley


        • Le péripate Le péripate 26 novembre 2007 13:54

          Encore une victime !

          Vite, une collecte, un cerveau va fuir !

          D’ailleurs, à quoi reconnait-on un cerveau ?

          Je vais vous donner quelques trucs.

          Parlez lui d’inégalités http://www.inegalites.fr/spip.php?article346&id_mot=79, il vous répondra le mérite et le travail.

          Parlez lui de la caisse noire de l’IUMM, il vous dira que c’est pour financer les syndicats pleurnicheurs.

          Parlez lui des largesses fiscales, il vous dira que c’est pour créer un choc de confiance.

          Parlez lui de la faiblesse numérique des enfants d’ouvriers et d’employés dans les grandes écoles, il vous dira que c’est normal que les impôts aient servi à financer ses propres études, puisque que c’est papa qui paye ces mêmes impôts.

          Parlez lui du fait que dans un bilan, il y a un actif et un passif, et donc que la France ne peut être en faillite http://la-forge.info/site/2007/11/26/les-faces-cachees-de-la-dette/, il vous dira qu’il y a trop de papiers à remplir pour monter une entreprise, et que le Code du Travail, c’est archaïque.

          Dites lui que pour acheter un journaliste, il suffit de l’inviter à manger, il répondra qu’il est déjà propriétaire du journal.

          Mais, surtout,un cerveau ça se croit très important, et ça espère nous faire peur en menaçant de nous quitter.

          Alors, monte sur ton yacht, et mauvais vent.


          • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2007 14:13

            Bien dit, Le Péripate. J’ai pas mieux.

            «  »Parlez lui du fait que dans un bilan, il y a un actif et un passif, et donc que la France ne peut être en faillite«  »

            Je suis très intéressé par cet article, hélas la page est introuvable, Caramba !


          • Le péripate Le péripate 26 novembre 2007 14:38

            Essaye http://la-forge.info/site/, ou par le site rezo.net......



          • donino30 donino30 28 novembre 2007 12:50

            En bon gardien du temple, Péripate prend le contre-pied de l’article avec quelques figures de style, encore plus caricturales à mon sens, mais bon les goûts et les couleurs. Et j’apprends que l’article essaie de « faire peur » et même de « menacer ». On retrouve bien là les techniques de nos vaillants gardiens. Continuez.

            La suite est plus grave. Ou plus triste, comme vous voulez. Il y a dans le commentaire ci dessus un lien qui explique pourquoi un état comme la France ne peut faire faillite. Une des thèses préférée de la pensée unique. Vous allez voir c’est mythique, on nous assène deux arguments de poids :

            1- On nous dit que la dette ce n’est pas un problème, puisque si la France vend tous ses bijoux de famille (tous !) ses hopitaux, toutes ses écoles, ses autoroutes (Aï, déja fait), ses centrales nucléaires, et bien on peut rembourser nos 1200 milliards, et même emprunter environ 350 milliards pour tenir encore quelques années de plus (NDLR:pas beaucoup...). Je n’ai même pas envie de commenter.

            2- On nous dit aussi que la dette peut se financer facilement grâce aux français friands d’épargne... Quelle désinformation ! En moins de 10 ans le % de détenteurs étrangers de la dette est passé de 30% à prés de 60% !! Pas difficile d’imaginer la tête qu’aura la structure de la dette dans quelques années !

            Je ne peux pas croire à la sincérité ou au sérieux de personnes qui mettent en avant de tels arguments désolé.


          • Le péripate Le péripate 28 novembre 2007 13:32

            Je suis fier de cette dédicace ! Gardien du Temple.

            Merci. Vous m’honorez.


          • donino30 donino30 28 novembre 2007 14:56

            C’est naturel, tout le plaisir est pour moi. Vous voyez qu’on peut discuter.


          • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2007 14:15

            La pensée unique c’est : « la traduction en termes idéologiques à prétention universelle des intérêts d’un ensemble de forces économiques, celles, en particulier, du capital international »" La formule est d’Ignacio Ramonet.


            • vieuxcon vieuxcon 26 novembre 2007 14:16

              Et moi et moi et moi chantait Dutronc. ainsi donc la france qui pense, pense qu’il faudrait supprimer l’état, supprimer les impôts, supprimer les autres d’ailleurs.

              Votre article m’inspire surtout de la pitié. Qui que vous soyez que seriez-vous aujourd’hui, s’il n’avait pas été des femmes et des hommes solidaires, qui ont accepté de payer des impôts pour que vous alliez à l’école, qui ont accepté de cotiser, pour que vos parents bénéficient de la politique envers la famille, que ces mêmes personnes aient accepter de cotiser, pour soigner vos maladies infantiles, puis d’addo boutonneux. Qui seriez-vous aujourd’hui, s’il n’y avait eu une communauté pour payer les routes que vous utilisés, les aéroports et les gares d’où vous partez ou arrivez, les écoles ou facultés (privées ou publiques) ou vous appris le peu que vous savez. Sachez qu’avant que la France n’accueille, la famille de tel ou tel, ex Nazi fuyant les communiste, ou ex communistes fuyant les survivants du nazisme, la devise de la France était Liberté, égalité, Fraternité. Aujourd’hui il faut lire Liberté. Egalité. Fraternité. Mais c’est un rébus. Liberté point (il n’y en a point) Fraternité il n’y en a point, Egalité il n’y en aura jamais.

              Croyant savoir, que tout repose sur la loi de Paretto, qu’il n’est pas utile de s’occuper de 80% de la population car elle ne détenait (il y a longtemps que la loi de paretto à montrer ses limites) que 20% des richesse, une armée de jeunes égoïstes crie son savoir. Bouriquet au pouvoir ou quand Steevee devient le maitre à penser de la jeunesse. Et pour parfaire leur éducations ; ils prennent des leçons de savoir vivre auprès de Madame la baronne, ex prostitué (si si ca n’est pas par ce qu’elle ne se donnait au plus offrant qu’elle ne relève pas de cette profession par ailleurs, exception faite de la baronne justement) fort honorable. Ainsi la solidarité est une mauvaise chose. Puis que vous êtes prêt à quitter la France, venez découvrir la Suisse puisque vous la citez, mais je crains que vous ne soyez déçu. Les prélèvements de solidarité y sont bien supérieur à chez nous, sauf que personne ne les appelle prélèvement obligatoire.


              • toubakouta 26 novembre 2007 15:40

                Voila un pseudo bien choisi vieux... Un quasi-éclair de lucidité


              • donino30 donino30 28 novembre 2007 12:59

                Sans aller aussi loin que Toubakata, vous me paraissez en effet sacrément déconnecté. Merci toutefois pour votre pitié, il est plaisant de se sentir compris.

                Personne n’a dit de supprimer les impôts, les écoles, etc et toutes les inépties que vous citez. Méditez svp juste sur une chose : si beaucoup de pays développés s’en sortent beaucoup mieux que nous actuellement à presque tout point de vue avec un taux d’imposition global à moins de 40%, voire autour de 30% pour certains, pourquoi la France ne remettrait pas en cause son quasi-record mondial en la matière, de mémoire 55% ? Ces pays n’ont ils plus d’écoles ? Le problème c’est que vous semblez refuser jusqu’à l’idée même de la moindre remise en question. Bon vous avez gagné, je vous envoie votre Tee-shirt « Gardien de la pensée unique ».


              • reaper95 reaper95 26 novembre 2007 14:27

                Qui représente la pensée unique et la « bien pensance » ? Pour les gauchistes bobo-caviar, ce sont ces « salauds d’ultralibéraux » qui utilisent un discours idéologique pour nous vanter les mérites de la « mondialisation heureuse » (si, si, il y en a encore). Pour la droite petite bourgeoise catho, ce sont ces petits « salauds de coco » qui enjolivent tout, ne croient pas qu’il y a des violences en banlieue et soutiennent coûte que coûte les immigrés. Pour les libéraux, ce sont ces « salauds de fonctionnaires », les défenseurs de l’étatisme qui se dressent sur leurs ergots dès qu’on leur parle de « privatisation » et manifeste dès qu’on parle de « réforme ». Pour les gauchistes, ce sont ces « salauds de patron » qui veulent nous exploitent et ces « fascistes de droite » qui mettent des flics et des caméras à tous les coins de rue.

                Bref, on est toujours le « salaud » ou le « fasciste » d’un autre. Et si la « mal pensance », c’était de dire : « On arrête l’idéologie manichéenne et partisane, on essaye de s’appuyer sur des faits objectifs et raisonnés, et on essaye de travailler au lieu de se mettre sur les dents ». Donc, on peut en conclure que la bien pensance a encore de beaux jours devant elle... CQFD


                • Emmanuel Goldstein Pedro 26 novembre 2007 18:33

                  Excellent commentaire ! Je suis socialiste et même si je ne partage pas la vision de l’auteur de l’article, j’ai voté article ntéressant, car je comprends les propos de l’auteur ; mais entre l’étatisme béat et l’anarchisme libéral il y a un juste milieu.

                  Il est vrai que les cotisations sociales sont élevées, mais les gouvernements successifs les ont réduit, occasionnant une partie du déficit de la Sécu, au moins autant que l’accroissement des dépenses (due notamment au vieillissement de la population). Il est vrai que la fiscalité française est trop complexe et pèse sur la compétitivité des entreprises françaises. Des mesures sont en cours. Mais on aurait mieux fait de baisser la fiscalité du travail que les droits de successions, qui ne sont pas une prime au mérite ou à la production, ni à la création.

                  La défiscalisation des heures supplémentaires auraient peut-être du être envisagées sous l’angle de la flexi-sécurité...

                  Peut-être le mplus important est de ne pas caricaturer les problèmes et des les prendre de façon plus contradictoire enprenant en compte les divers déterminants, sachant que le plus souvent, des éléments contraires interagissent et doivent être équilibrés.


                • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2007 14:29

                  L’auteur : «  »Certains désignent Mai-68, malheureusement je n’étais pas né à cette époque«  » ... Pourquoi "malheureusement ?! Bizarre...

                  L’auteur encore : «  »Mais quand c’est le peuple lui-même qui est corrompu, (la démocratie) est peut-être irrémédiablement condamnée«  ».

                  à l’auteur : Etes-vous un émule d’Oscar Wilde qui disait « Quand les gens sont d’accord avec moi, j’ai toujours le sentiment que je dois me tromper. » ?!

                  Vous tapez sur les fonctionnaires comme un ivrogne sur sa femme ! Désolé, partez, vite.


                  • donino30 donino30 28 novembre 2007 13:04

                    « malheureusement », je voulais simplement dire que j’aurais ainsi pu me faire une idée sur ce qui est tant décrié par certains, et tant mis en valeur par d’autres, c’est tout. Ne voyez pas le mal partout JL smiley

                    Je ne suis pas un émule d’Oscar Wilde non, je n’ai pas votre culture.


                  • Saï 26 novembre 2007 14:32

                    Tiens, un article qui s’attaque à la Pravda, non sans ingénuité. Pauvre donino, vous ne savez pas où vous êtes tombé.

                    Allez donc expliquer à tous ces fiers esprits garants de la lucidité citoyenne qu’ils sont encore plus conditionnés que ceux à qui ils prétendent ouvrir les yeux.

                    La sensiblerie pseudo-humaniste a définitivement pris le pas sur l’exigence et l’ambition. Ce qui est amusant c’est de jeter un regard sur l’influence des racines judéo-chrétiennes du pays, que les tenants de cette nouvelle pensée unique clament haut et fort avoir dépassé au profit d’une remise en question rationnelle, pour constater qu’elle n’a jamais été plus présente que dans cette volonté de culpabilisation systématique imposée par ces derniers à tout ce qui cherche à s’extirper du panier de crabes au profit d’idéaux plus élevés, ou d’une vision à plus long terme que la satisfaction immédiate de réactions émotionnelles désormais érigées en valeurs démocratiques.

                    Reste alors seulement à constater que l’idéal démocratique s’incline devant la dictature de l’émotion, tout comme l’intégration devant les communautarismes. Le tout dans une béate inconscience collective sans laquelle on n’en serait pas là, mais qui est de mémoire d’homme le fondement des pouvoirs oligarchiques.

                    Cordialement


                    • donino30 donino30 28 novembre 2007 13:08

                      Je suis d’accord avec les remarques,

                      Si, je savais à peu près où je mettais les pieds sur agora, mais je me suis quand même présenté candidat au lapidage ici car c’est, je le pense et le regrette, représentatif de la pensée globale du pays. Je ne pense pas qu’Agoravox soit particulièrement orienté pensée unique, mais tout simplement représentatif, et c’est ce qui m’intéressait.


                    • Saï 28 novembre 2007 15:08

                      C’est un autre débat qui mériterait un sujet à lui tout seul, cher auteur. Si en termes de pensée unique Avox incarne probablement un échantillon fiable, en effet, sa représentativité s’arrête là.

                      Car la frange de la population qui a l’envie, le temps et les motivations de se lancer dans des débats politiques online sur un site neutre prévu à cet effet, n’est certainement pas représentative d’un ensemble français. Contrairement à ce que bien des intervenants du cru semblent penser, d’ailleurs. Quelque part c’est rassurant.

                      Bien sûr cela permet toutefois certaines vérifications édifiantes, comme celle que vous venez de faire avec cet article.

                      Bien à vous


                    • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2007 14:56

                      Selon Ignacio Ramonet, la pensée unique c’est « la traduction en termes idéologiques à prétention universelle des intérêts d’un ensemble de forces économiques, celles, en particulier, du capital international »".

                      Tous ceux qui s’opposent aux intérêts du capital international le font pour des raisons multiples et variées. En conséquence, ils ne sauraient constituer une pensée unique laquelle serait dangereuse pour le capital international.

                      Cette pensée unique telle que la définit I. Ramonet n’a-t-elle pas assez dit et redit pendant la campagne pour le TCE et par médias interposés, que le non était hétéroclite ?

                      On a l’habitude de ces renversements sémantiques tels que les pratiquent ces sophistes inféodés à l’argent qui n’ont d’autres buts que de conforter ladite pensée unique.


                      • Francis, agnotologue JL 26 novembre 2007 15:03

                        Merci Le Péripate, j’imagine que c’est celui-là :

                        http://la-forge.info/site/2007/11/26/les-faces-cachees-de-la-dette

                        J’en profite pour glisser ici l’adresse d’un lexique pour décoder la pensée unique :

                        http://www.acrimed.org/article1131.html


                        • Dominique 26 novembre 2007 15:06

                          Ah oui Donino, sachez aussi qu’ici, la référence absolue c’est le Monde diplo, Ignacio son « lider », Chavez et quelques autres bienfaiteurs de l’humanité, comme Castro par exemple ou Ahmadinedjad. Il faut aller écrire sur un forum un peu plus...un peu moins... Enfin bref, c’est vous qui voyez (moi j’aime bien).


                          • donino30 donino30 28 novembre 2007 13:12

                            Je suis tout à fait d’accord, mais comme dit plus haut je crois néanmoins qu’ici c’est globalement représentatif du pays, et c’est ce qui m’intéressait. Pour que certains lecteurs, parmi toutes ces pensées homogènes et « bienveillantes », se sentent peut être un peu moins seuls smiley


                          • boumboum 26 novembre 2007 15:11

                            C’est dommage, ca aurait pu presque etre bien. Il aurait ete preferable d’aborder ce sujet avec humour, sans quoi cela tombe inevitablement dans la caricature. Sans parler du vocabulaire un brin trop provacteur.

                            Pour ce qui est de la fuite des cerveaux, on peut aisement dire cerveau = gros portefeuille reinjecte a l’etranger.

                            Pour la Suisse, j’ai entendu un gain de 40% sur les impots, (source directe) et en plus, ils vivent en France smiley


                            • tvargentine.com lerma 26 novembre 2007 16:14

                              Ces débats n’existent plus quand la croissance est présente et c’était le cas entre 1998-2001 -(l’age d’or des créations d’emplois et de richesses)

                              vous pouvez simuler votre salaire sur www.urssaf.fr afin de comprendre le « poid des charges sociales »

                              Votre article résume bien les blocages de notre société et du besoin des réformes en france afin de sortir du systeme de sous-développement économique de générer les couches de technocratie empilées les unes sur les unes

                              (conseil général,départemental,régional...) rien que des impôts en plus et qu’apportent aucuns services mais que des taxes et des contraintes administratives et des détournements de fonds publics

                              Nicolas Sarkozy doit apporter des solutions


                              • Aspiral Aspiral 26 novembre 2007 17:04

                                A lire tout ceci, la tour de Babel est déjà en train de s’écrouler !


                                • Webes Webes 26 novembre 2007 17:18

                                  Bon voyage ! homme de l autre pensee unique.


                                  • Rayves 26 novembre 2007 17:48

                                    Merci pour cet article, sans doute d’inspiration divine (ou boursière) tant il suppose d’ouverture d’esprit, de tolérance, de lucidité et de compassion...

                                    On a enfin sous nos yeux ébahis la lumineuse démonstration que pour lutter contre la « Pensée unique » rien de mieux que pas de pensée du tout.

                                    Cette brillante tarte à la crème se termine, en plus, par une bonne nouvelle : « La France, aimez-là où quittez-là ». Il y en a, comme moi, qui l’aiment et qui vont pourtant la quitter"

                                    Encore merci !


                                    • donino30 donino30 28 novembre 2007 15:00

                                      Etrange ce Rayves


                                    • Pierredantan Pierredantan 26 novembre 2007 17:59

                                      Bravo Sai (par Saï (IP:xxx.x67.27.61) le 26 novembre 2007 à 14H32) ! Je suis tout à fait d’accord.

                                      La culpabilisation n’a jamais autant joué qu’actuellement. Elle est partout : sur l’Afrique (Zoé), sur l’environnement (le réchauffement), sur les flux migratoires (immigration nécessaire), sur l’histoire (excuses à répétition sur sujets multiples cf. Chirac) etc.

                                      Lorsque ma vieille maman a donné 100 euros (sur les 480 euros mensuels qu’elle perçoit en guise de retraite) aux victimes du tsunami en Asie du Sud Est, j’ai compris qu’il s’agissait de quelque chose de très profondément ancré en nous, Européens Judéo-Chrétiens. Il fallait bien qu’à un moment, de petits malins en profitent. Ces petits malins sont bien souvent les politiciens. Mais pas toujours. S’il y a en France effectivement 10 millions de stipendiés de l’argent public, voilà une source intarissable d’immobilisme.

                                      Les communistes et la gauche en général ont joué pendant des décennies sur une autre émotion humaine : la jalousie, du style, il n’y a aucune raison que certains aient plus que les autres. On sait où cela a mené des peuples entiers.

                                      Les ultra-libéraux jouent sur une émotion similaire mais pour produire des effets inverses : c’est l’envie. Envie de s’élever, envie de réussir, parfois aux dépends des autres, car cet effet d’ascenseur n’a jamais concerné que quelques entrepreneurs nés et pas toute une population, d’où création de forts décalages sociaux. Retour à la case « jalousie ».

                                      Le totalitarisme mou actuel plutot à gauche, nous fait donc le coup de la culpabilité. La jalousie et l’envie, qui n’ont tout de même pas disparu totalement, n’ayant pas réussi à générer de moteurs stabilisateurs de civilisation dans le temps, du moins en Europe, ont laissé place à la culpabilité.

                                      Celle de se sentir au chaud en hiver, d’avoir de quoi se nourrir, d’avoir un toit, d’avoir de l’argent, d’avoir un emploi, de pouvoir partir en vacances, d’avoir une voiture... A chacun de ces thèmes, une culpabilité :
                                      - nourriture = tous ces gens qui ont faim dans le monde (qui oserait aller contre ?),
                                      - d’avoir un emploi = tous ces chomeurs (aidons les),
                                      - de partir en vances = tous ceux qui ne peuvent partir en vacances (des enfants !),
                                      - d’avoir une voiture = polluer, condamner la planète (vous allez payer), ...

                                      Au sujet de la relation parasitaire qu’entretien cette forme d’Etat avec ses sujets je vous conseille l’excellentissime Que Sais-je : « LA SCIENCE ADMINISTRATIVE » par Chevallier et Loschak, un ouvrage des années 80 écrit par deux visionnaires, universitaires. Ce qui aurait pu n’être qu’un condensat (format Que sais-je oblige) d’ apologie à l’Etat et à son administration, révèle les aspects pernicieux de la relation et qui me font immanquablement penser à la phrase de Bastiat : « L’Etat est cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde ».

                                      A méditer.


                                      • Rayves 26 novembre 2007 19:35

                                        Enfin, le genre des « beaufs » semble avoir trouvé là son porte-parole, que dis-je, son leader, sa quintessence, son théoricien...

                                        Surtout, vous ne devez pas culpabiliser (ce n’est pas votre genre, dites-vous), mais on ne peut s’empêcher d’être jaloux (pardon d’appartenir au genre humain de base) devant un telle élévation de pensée.


                                      • Bleu Montréal 26 novembre 2007 19:10

                                        L’auteur de l’article a l’air d’être lui-même gardien de la pensée unique, si je ne m’abuse.


                                        • Pie 3,14 26 novembre 2007 19:20

                                          Cet article n’est qu’un catalogue de clichés de droite.

                                          Vous dévoyez les expressions « pensée unique », « réforme », « conservatisme » afin de les retourner contre vos adversaires alors que vous en êtes le meilleur représentant.


                                        • donino30 donino30 28 novembre 2007 13:23

                                          Je suis franchement ravi d’avoir appris à plusieurs reprises que je suis un représentant de la pensée unique, à l’insu de mon plein gré comme disait l’autre !!ça me rassure de savoir que la majorité pense comme moi, on a alors peut être une chance de s’en sortir !

                                          Comme tant de personnes sur Agora, j’ai à chaque fois du mal à cerner : Mauvaise foi ? Naïveté ? Influençable ?


                                        • moebius 26 novembre 2007 20:36

                                          ...« la gigantesque armée des gardiens de la pensée unique »...


                                          • Dégueuloir Dégueuloir 26 novembre 2007 21:00

                                            CRISE DU SUBPRIME : PLUS D’UN MILLION DE FAMILLES VONT SE RETROUVER A LA RUE [Ayad Singh - IES News Service - 25/11/2007 - Trad. Grégoire Seither] Les propriétaires paniquent, les bourses sont en émoi : la crise des marchés financiers entre dans sa deuxième phase - et elle pourrait être bien pire que la première. En Grande-Bretagne plus de 100 000 familles à faible solvabilité vont être contraintes de vendre leur maison car elles ne pourront plus en payer les traites. Aux USA ce sont près d’un million de foyers modestes qui vont devoir faire de même et se retrouver par conséquence à la rue.

                                            Un article du “Times” de Londres, pourtant traditionnellement peu enclin à faire du catastrophisme financier, a mis le feu aux poudres en Grande-Bretagne : il rapporte les propos d’un expert de la Banque centrale pour qui dans la crise du crédit et de l’immobilier le pire est encore à venir pour des dizaines de milliers de propriétaires immobiliers en Grande-Bretagne. “Il y a une bombe retardement qui fait tic-tac sur le marché des crédits hypothécaires”. La raison ? De nombreux propriétaires à solvabilité moyenne ou faible vont très prochainement voir leur taux de crédit grimper de manière significative.

                                            Il y a encore deux ans, les banques appattaient les clients faiblement solvables avec des taux d’emprunt immobilier qui étaient cappés à 6,6% pour les deux premières années. Des centaines de milliers de foyers modestes se sont laissés tenter par un achat immobilier qui, à ce taux là, était encore supportable pour leur budget mensuel. Mais la phase des taux bas est finie : dans les prochains mois au moins 120 000 foyers britanniques vont se voir notifier des augmentations de taux de crédit jusqu’à 10%, voire plus. Dans le cas d’un emprunt de 200 000 Euros (qui est le minimum pour acheter quoi que ce soit en Grande-Bretagne) cela alourdit le remboursement mensuel de près de 500 Euros. Pour de nombreuses familles, qui paient déjà près de 1 000 Euros de remboursement de crédit, le nouveaux taux représentera un poids financier insupportable.

                                            Selon une étude publiée par le Wall Street Journal, aux USA, en 2007, 1,35 millions de maisons ont été vendues par adjudication forçée, et les prévisions tablent sur un minimum de 1,44 millions en 2008 - soit deux fois plus que les années précédentes.

                                            Les propriétaires bernés n’auront qu’une seule solution : dénoncer le crédit et vendre leur maison en vente par adjudication forcée. Et s’en aller, sans moufter, chercher un logement moins cher ailleurs.

                                            Comme le dit Alan Watts, président du Comité des Contribuables de Chicago, “Ce qui est incroyable dans cette crise, c’est que chacun l’affronte en solitaire, comme s’il était le seul à qui cela arrive. Personne ne se mobilise, personne ne dit “les banques se sont fait du blé sur notre dos et maintenant elles veulent nous virer de nos maison, putain non, on va pas se laisser faire”.

                                            “Rien que dans notre district, il y a au moins 25 000 familles qui ont acheté leurs maison ces 10 dernières années avec des crédits subprime et qui vont se retrouver à la rue. On va essayer d’organiser les voisinages pour qu’ils ne se laissent pas jeter à la rue, pour que le gouvernement trouve une sorte de moratoire... sinon cela va être Katrina numéro deux.”

                                            En 1919, à Seattle, une brutale augmentation des loyers avait jeté des dizaines des milliers de familles pauvres à la rue. Il s’en était suivi trois semaines d’émeutes et la prise de contrôle de la ville par un “soviet”... on peut toujours réver.

                                            http://libertesinternets.wordpress.com

                                            Lundi 26 Novembre 2007


                                          • donino30 donino30 28 novembre 2007 15:08

                                            Oui, mais tous les bien-pensants vont sans doute nier l’existance même d’une crise. Qu’en France, ça ne peut pas arriver car c’est pas pareil smiley Je rappelle aux lecteurs que la veille de la première annonce de crise des subprimes, tous les instituts de crédits concernés criaient plus que jamais à qui voulait bien entendre « les fondamentaux sont solides, la marge potentielle d’emprunt est encore importante » « les outils de mesure du risque dont nous disposons maintenant nous permettent d’aller bien plus loin » etc. Tiens ça me rappelle quelquechose...


                                          • zamzam 26 novembre 2007 23:13

                                            @ nonino30 :

                                            Monsieur , je vous félicite pour votre lucidité et votre courage .

                                            Malgré celà , je suis un peu gêné par l’uniforme du représentant de la Loi et de l’Ordre qui occupe un trop grande surface par rapport à la surface de votre texte .

                                            D’autre part cet uniforme ne me semble pas très « français ». Auriez-vous honte de celui de nos policiers ?

                                            Naturellement , vous devez pratiquer le « jogging » avec un « tee-shirt » portant le magnifique logo : « NYPD » . N’est-pas ?

                                            Je touve géniale votre comparaison entre la productivité d’un cheminot (français) en grève et un ouvrier chinois travaillant à toute vitesse car payé à la pièce .

                                            Je comprends un peu mieux votre modèle de société.

                                            La Terre ne manque pas de grands espaces où diffuser vos pensées et vos talents qui seront mieux récompensés que dans ce vieux pays sclérosé . Le Canada , proche de votre modèle a un climat contrasté . L’Australie est sous-peuplée (21 millions d’hbts) et vous offre d’immenses paysages ainsi qu’une idéologie cousine de votre idéal . Membre du réseau « échelon » et allié servile d’Oncle Sam . Essayez plutôt la Nouvelle-Zélande . Mieux que la Suisse . Renseignez-vous ; çà vaut le coup !

                                            Il n’est pas difficile de savoir à qui profitent les sophismes que vous diffusez sur Agoravox . Les grands médias ne vous suffisent pas : télévision,journaux,radios, magazines hebdomadaires ou mensuels, écrivains , artistes populaires . Vous ne laissez rien au hasard .

                                            Les pseudos arguments de la propagande que vous rabâchez après tant d’autres sont méticuleusement élaborés pour des militants bénévoles (souvent de bonne foi et crédules...) et pour des agents d’influence récompensés par un emploi , une promotion , un logement , un colifichet honorifique ou de simples promesses ..... .

                                            Vous croyez aimer la France ? Vous en êtes l’un des plus vils FOSSOYEURS .

                                            Je ne salue pas des créatures aussi méprisables que vous . Je les combats . Sans haine ni violence .


                                            • donino30 donino30 28 novembre 2007 14:21

                                              Dans le fil de cet article, vous êtes la première personne qui manque de respect. Relisez attentivement votre dernière phrase. Relisez là bien, je vous le conseille, car elle représente l’extrêmisme dans toute sa noirceur. « Sans haine ni violence » rajoute t-il. Il aurait pu rajouter « de manière démocratique » en y croyant sincérement, j’en suis sûr.

                                              Curieux commentaire, qui commence de manière plutôt lucide, vous citez le canada qui en effet réussi une évolution en sortant d’une grave ornière financière. Je vous suggère de rechercher activement les mesures qui ont été prises pour en sortir ce pays. Sans doute préférerez vous vous contenter de traiter donc, directement, la majorité de ses citoyens de « créatures méprisables ».

                                              Je ne commenterai pas les stupidités de votre commentaire qui s’ensuivent, cependant soyez rassurés, vous avez ma pitié.

                                              Au plaisir, toutefois, de ne pas vous relire tant que quelqun ne vous aura pas enseigné le respect de l’opinion des autres.


                                            • ddacoudre ddacoudre 26 novembre 2007 23:54

                                              Bonjour domino

                                              Intéressant ton point de vue. Je ne le partage sur aucun point, mais il est démonstratif d’une perception des événements vus par un citoyen disposant de sa lunette partisane, ce qui n’est pas un reproche car j’ai la mienne, au travers de laquelle la caricature sert essentiellement de démonstration se voulant fondait. Il est bien évident qu’à part de satisfaire les accros de la rumeur, de la propagande, du contre sens il n’y a guère de réponse à faire sur le fond, à part d’être respectueux de tes convictions.

                                              Mais je vais me hasarder à de petite question. Si on ne paie plus d’impôt, ni direct ni indirect, comment tu assures la mise en place des indicateurs de la nation France ? Si tu supprimes les charges est-ce que tu augmentes les salaires, pour que chacun puisse se réassurer auprès d’une compagnie privé à but lucratif qui coûtera plus chère que les charges actuelles.

                                              Ou laisseras-tu les chose en l’état, dans ce cas, ou les salariés se réassurent et il y a donc orientation de la consommation vers des services au détriment des biens. Et l’argent que tu auras ainsi récupéré qu’en feras-tu. Tu le consommeras sur le marché des biens individuels ou ceux de l’entreprise pour produire plus des biens. Si tu produits plus de biens il te faudra réduire leurs prix pour que les salariés qui ont enregistré une baisse de leur pouvoir de consommation puissent les acheter afin qu’à ton tour tu puisses continuer ta production, et éventuellement les faire travailler plus sans les augmenter sinon tu perds les bénéfice de ton action.

                                              Si les salariés ne se réassurent pas car dans un pays « libre » il n’y a pas d’obligation de cette nature, soit c’est toi qui engages leur propre couverture, car inévitablement certains auront des accidents, des maladies, mouront, vieilliront etc. Alors cela te sers à quoi de vouloir réduire des charges s’il faut que tu les assumes directement. (Le mode made USA, il fallait le dire plutôt).

                                              Si tu ne paies pas d’impôts comment circuleras-tu, tu feras ton propre réseau routier ?

                                              Bien sur tu peux ne pas le faire, alors nous retrouverons peut-être le 3e rang, avec une population « Germinalienne ».

                                              Depuis1985 il y a un renversement des valeurs sociale est une mystification par le verbe. Ton article est caractéristique de cela et à ton fort défendant ou avec ton assentiment, tu t’en fais le, porte parole irréfléchie. Certainement par conviction, mais l’on peut parfaitement garder ses convictions et avoir un discours politique et non du café du coin, qui sans être insultant est celui que préconisent les staffs politiques pour leur adhérents les plus ignorants.

                                              Souvent je reproche aux politiciens d’aujourd’hui d’être des théoriciens du guide économique, des « économicologistes » comme je les nomme, plus que des politiques.

                                              La différence est que ceux qui se sentent des hommes politiques et donc des citoyens font face aux difficultés que l’existence ne manque pas de dérouler, tandis que ceux qui sont des « économicologues » ne rassemblent leurs courages que pour fuir, c’est pour cela qu’ils ont innové dans la communication en faisant des relations internationales commerciales qui existaient un vaste marché mondialisé, ainsi ils sont chez eux où qu’ils aillent. C’est une belle caricature qui vaut bien les tiennes.

                                              Cordialement.


                                              • donino30 donino30 28 novembre 2007 14:24

                                                Encore une fois je n’ai pas dit ça, vous caricaturez. L’impôt est l’un des ciments d’une démocratie ok, on peut par contre discuter sur sa hauteur de cet impôt c’est tout. Proposer de ramener ce taux de 55% à 35% par exemple sans être traité de « créature méprisable » comme le commentaire précédent (le votre est tout à fait respectueux de l’opinion des autres et je vous en remercie).


                                              • Vilain petit canard Vilain petit canard 27 novembre 2007 06:10

                                                Ciel ! Un cerveau va fuir ! Arrêtez tout, retenez-le !

                                                Voilà bien le discours ambiant de la droite décomplexée : poussant sur le grand capital héréditaire comme le champignon sur le fumier, elle s’invente des adversaires. Mitterrand avait créé Le Pen pour en faire son repoussoir, et bien aujourd’hui Besancenot (le révolutionnaire au couteau entre les dents, mais en polo Lacoste quand même) devient le Le Pen de Sarkozy. Vous croyiez vivre dans une démocratie redistributive et libérale ? Erreur, vous êtes prisonnier d’un monde totalitaire socialo-communiste, où des gardiens de la Pensée Unique vous persécutent. Les fonctionnaires, race maudite, vous tiennent en otage. On vous empêche d’entreprendre, on vous prend tous vos sous pour les donner à des va-nu-pieds et de pue-du-becs qui ne pensent qu’à violer vos filles et à faire fuir vos cerveaux. Le collectivisme kolhozien vous impose de laisser une livre de chair annuelle aux rapaces collecteurs d’impôts, vos enfants sont déportés en camp de travail pour la jeunesse, et il ne vous reste que l’émigration à Coblence ou à Londres pour vivre décemment.

                                                Après ça, exigez la Rupture®, la seule, la vraie Rupture®, qui lave plus blanc, et qui vous permettra de ne plus payer d’impôts, ni de charges sociales, et qui vous offrira enfin la possibilité de vous faire plein de pèze, et que personne il y touchera, il sera tout à vous. Attaquez cet ennemi féroce et imaginaire, qui vous garantira que vous avez raison. Plus vous cognerez dans le vide, plus vous aurez l’impression d’être un révolutionnaire ardent et courageux.

                                                Vous n’avez pas connu mai 68 ? Eh bien c’est dommage c’est ce qui a mis fin à la télé unique et à son Ministre en noir et blanc, aux fringues tout tristes gris ou marron, au mariage éternel et obligatoire, aux cravates obligatoires, qui a levé l’interdiction des blue-jeans « et des chaussures de sport » au lycée. C’est mai 68 qui a fait qu’on ne regarde plus les divorcés comme des espèces de lépreux, qui a remis en question la France du béton et des usines et ouvert à la question de l’environnement. C’est mai 68 qui a forcé le patronat à négocier à Grenelle (eh non ce n’est pas Sarkozy l’inventeur des Grenelles...) et à augmenter le SMIC.

                                                Mon pauvre, vous êtes le pantin de cette clique de grands héritiers qui nous manipule, et vous êtes content de votre sort de sous-fifre méritant, vous espérez un avenir radieux de cadre sup’ ou peut-être de commercial dynamique et plein de gnaque, ou une niaiserie de ce genre, avec un 4x4 et un monospace. Allez-y donc à l’étranger, et vous verrez. Vous reviendrez nous raconter. Moi je reste dans mon kolhoze.


                                                • donino30 donino30 28 novembre 2007 15:12

                                                  et un tee-shirt de plus, un.


                                                • dup 27 novembre 2007 08:23

                                                  décapant ! C’est pas etonnant que l’article soit mal noté , ce qui veut pas dire qu’il est mauvais . Il caresse pas dans le sens du poil . Tout ce que vous dites est vrai et pourtant la droite dure emploie le même language pour imposer une société basée sur le chacun pour soi. Est on vraiment un planqué avec un salaire de 1500 euros ? oui et non . Comparé à un chinois a 1 euro par jour on est un super privilégié .Comparé aux parachutes dorés que s’octroient certains dirigeants ,non, 1500 euros est un salaire de misère qui justifie de descendre dans la rue.Je pense que l’excès de lois et protections nuit à tous et rien remplacera la responsabilité des partenaires .L’Etat ne peut pas et ne doit pas tout faire . On doit pourtant tous les acquis sociaux à des luttes . rien n’a été obtenu sans elles. Que feraient les grands patrons sans le marché des loisirs, des congés payés , du social etc.. tous y gagnent


                                                  • Krakra 27 novembre 2007 08:26

                                                    Bon article, simple et direct. J’ai malheureusement peur qu’il ne s’adresse pas au bon lectorat. C’est évident que traité avec ironnie il serait passé plus facilement, mais bon on ne change pas une france qui gagne...


                                                    • ddacoudre ddacoudre 27 novembre 2007 12:20

                                                      bonjour KRAKRA.

                                                      chacun peut penser qu’il en a plein le dos de toujours redistribuer aux autres ce qu’il peine à amasser. cela est le comportement du primate que nous sommes qui n’enregistre que les émotions les plus proches de lui.

                                                      car plus un événement est lointain moins il nous est perceptible, personne n’échappe à cela. C’est pour cela que nous disposons de la capacité de projection cérébrale pour dépasser la seule perception environnementale directe et courte.

                                                      les informations ont pour but par leur diffusion de rapprocher un évènement lointain, pour nous y faire réagir émotionnellement et ainsi l’enregistrer sans l’avoir vécu.

                                                      « c’est la vie par procuration ». Elle demande une bonne dose d’intelligence d’analyse, que l’auteur a certainement, mais qu’il bloque par sa vision restreinte.

                                                      cordialement


                                                    • Lucrezia 27 novembre 2007 09:13

                                                      Du goût de certains, La France et les Français n’ont pas encore assez touché le fond !

                                                      Il n’y a pas assez d’Entreprises PME-PMI délocalisées, le CAC-40 tant diabolisé par tous les profits virtuels annoncés n’est pas assez taxé, Le chômage touchant le privé exclusivement peut continuer à augmenter, les prélèvements sur les profits financiers et le Travail sont insuffisants, la popérisation du Peuple Français est inacceptablement faible ...

                                                      Vive la Retraite du Public au bout de 37 ans d’annuités, Vive les 35H du Privé, Vive les Gèves des Services Publics, vive les BOBOs, Vive La Gauche CAVIAR !!!

                                                      Pour une partie des Franaçais, Pourvu que la Crise dure en France ...


                                                      • gnarf 27 novembre 2007 09:46

                                                        J’aime la France et je suis parti. J’ai prefere aller travailler en Europe de l’Est pour un salaire local largement inferieur au smig (je suis ingenieur). Plus de secu, plus de retraite.

                                                        J’ai rencontre des jeunes Francais qui sont partis comme moi sans forcement gagner bien leur vie.

                                                        Alors ceux qui pensent que seuls les riches partent se trompent lourdement. Vous vous cachez la realite en brandissant des exemples edifiants (les gros patrons ou les misereux)...mais ces exemples edifiants sont trop extremes et ne representent pas le reste du pays.

                                                        Nous partons car nous en avons assez d’etouffer. La pensee Francaise est extremement conformiste et consensuelle. L’expression pensee unique est peut-etre mal choisie, mais l’uniformite de pensee concernant les sujets de societe majeurs est flagrante. Je dirais meme pathologique.

                                                        La France est majoritairement etatiste (a gauche comme a droite). C’est un cocon suppose nous proteger du berceau a la tombe mais qui plombe l’existence, et qui permet a des clienteles (a gauche comme a droite) de detourner l’argent de l’Etat.

                                                        Recemment des etudes ont montre que la depression des jeunes ne cesse d’augmenter. Vous pourriez en deduire qu’il n’y a pas que les riches qui ont le mal de vivre en France.


                                                        • vieuxcon vieuxcon 27 novembre 2007 10:39

                                                          Krakra, j’aime bien la France qui gagne. Malheureusement, ou heureusement pour gagner il faut qu’elle soit à gauche.

                                                          Des exemples : Coupe du monde, et championnat d’europe de foot, coupe du monde de handball, jeux olympiques. A contrario, avec tout le respect que je lui porte, le rugby ou même socialo, la france n’a pas gagnée une coupe du monde smiley smiley smiley


                                                          • Blackeagle 27 novembre 2007 10:42

                                                            donino30. J’ai apprécié cet article ironique. Il me semble que beaucoup des intervenants n’ont pas compris le ton caricaturale qui est le votre. Vous reprenez le discours de notre président lors de sa campagne. Mais, vous faites apparaitre de façon beaucoup plus clair tout ce qu’il y a de profodement ridicule et superficiel dans ces lieux commun issu du « bon sens » et qui seraient victimes de la pensée unique. Alors qu’il s’agit en réalité de la pensée unique dans toute sa splendeur. Pensée que l’on nous répette 24H/24, 7 jour sur 7 depuis des années maintenant.

                                                            Comme vous, pas un sujet n’est evoquer sans que l’on parle du poids intenable des charge. Et pour tous les sujet (hier s’était l’université sur france 2) n’est évoquer sans qu’on nous disent que tous les autre pays ont choisis telle voie et combien elle meilleurs que celle que suit la france (en l’occurence la privatisation.....et le reportage qui nous montre qu’elle joie c’est que d’avoir des université entreprise....évidement le reportage passe sous silence tout ce qui peut être à la source d’une vision négative). En revanche aucun sujet ne va jamais en detail en profondeur, aucun sujet n’explique ce que ces mesure vont changer, qu’elles seront leurs conséquences à long terme et quoi elles participent à un choix de société et pour quel type de société. Et surtout jamais on ne nous parle de choix alternatif. Ce sont les mesures ou reforme « nécessaire » pour notre pays. Dont on ne pas faire l’économie et qu’on ne pourrait pas faire autrement. Est ce qu’on nous montre pourquoi on pourrait pas faire autrement en parlant d’une autre voie et en démontrant qu’elle pourrait pas marcher, non. Ce qu’on nous dit c’est on pourrait pas faire autrement parceque personne autour de nous ne fait autrement....si c’est pareil dans tous les pays, nous ne sommes qu’un troupeau de moutons.

                                                            Une autre chose qui me met hors de moi c’est l’usage du mot pédagogie à la place du mot propagande. Sur telle mesure, nous avons fait une bonne pédagogie, c’est à dire répéter pendant des années en permanence que cette mesure est inévitable et ne peut pas être faites autrement jusqu’à que ce soit accepter par l’opinion. Telle mesure, on risque d’avoir des probléme nous n’avons pas fait assez de pédagogie, comprenez, on a oublier de laver le cerveau des gens sur cette question.

                                                            La quintescence de cet horrible et antidemocratique, aristocratique attitude, c’était sur l’europe. « L’europe, les Français ont répondu non au référendum parcequ’on a pas fait assez de pédagogie » Aprés prononcement du peuple Français par le VOTE, c’est à dire la base du systéme démocratique, est ce que les ellites dirigeante ont ecouté et pris acte des choix du peuple Français, revoyant en conséquence ce qu’ils s’apprétaient à faire ? Non, ils ont considéré : « Nous avons raison, mais tous ces abrutis ont voté non.....le bourage de crane a pas marché cette fois ci......tant pis, on passera par le parlement » Pas une once de remise en cause de leur doctrine face à la réalité Démocratique.

                                                            En demain, lorsque le traité de lisbonne sera voté, la démocratie sera achevée. BIENVENUE EN DICTATURE


                                                            • Leveque 27 novembre 2007 10:43

                                                              BRAVO ! BRAVO ! BRAVO !

                                                              Vive l’auteur ! C’est l’article que j’ai toujours voulut écrire, sans jamais y arriver ! Je n’y changerais pas une virgule !

                                                              Je voudrais simplement rajouter, que dérriére la faillite économique, sociale que nous vivons, la misére, les tensions, et l’embrigadement que nous connaissons, poussent aujourd’hui vers les émeutes qui se déroulent aujourd’hui.

                                                              Et dérriére les émeutes, bientot la guerre civile ?


                                                              • donino30 donino30 28 novembre 2007 14:27

                                                                Heureusement que quelques courageux viennent à mon secours smiley


                                                              • Blackeagle 27 novembre 2007 11:39

                                                                Faux, parceque le pouvoir à l’état c’est le pouvoir au citoyen. Le peuple souverain. La democratie. Il est imperatif que le pouvoir politique reprenne la main sur le pouvoir économique pour que les peuples puissent choisir leur destin.


                                                                • Blackeagle 27 novembre 2007 11:40

                                                                  PS. Le keynesianisme est selon moi un excellent modéle de coexistance du capitalisme et de l’affirmation de la solidarité nationale et de la volonté populaire.


                                                                • boumboum 27 novembre 2007 13:14

                                                                  « L’État peut se permettre, selon Keynes, de creuser un déficit : l’investissement public engendrant beaucoup de revenu, le »trou« dans les finances de l’État se résorbe de lui-même. »

                                                                  C’est vrai, et il a meme prouve que ca fonctionnait en France...

                                                                  « le pouvoir à l’état c’est le pouvoir au citoyen », tu me fais bien rire, va dire ca a des anciens citoyens du bloque sovietique...


                                                                • Blackeagle 27 novembre 2007 14:47

                                                                  Pourquoi evoquer ici les pays de l’ancien bloc de l’est ? Ce n’étaient pas des démocratie à ce que je sache ? La comparaison n’est pas possible. Voilà encore bien un travers de ceux qui propagent la pensée unique où le neolibéralisme. Ils discréditent en permanence leurs opposants sans arguments. C’est du même ressort que de dire tout le monde fait comme ça alors faut faire pareil, sauf que c’est pas pareils. C’est : « vous pronez autre chose que ce que nous pronons et qui est appliqué partout depuis la chute de l’URSS, celà veux dire que vous pronez de faire la même chose qu’en URSS....donc vous etes un totalitaire. »

                                                                  Jusqu’à preuve du contraire, nous avons vecu dans un pays keynesien et nous continuons à vivre dans un systéme economique keynesienne même si ces derniéres années son caractére keynesien tend à se réduire comme une peau de chagrin.

                                                                  Un systéme economique keysien est un systéme CAPITALISTE. Il n’est pas LIBERALE économiquement (concept appliqué en premier par Reagan et Tatcher et qui a pour premiére conséquence l’EXPLOSION des INEGALITES et de la DETTE). Un systéme keysien se caractérise par la propriété privé des moyens de production mais un fort degré d’intervention de l’état dans l’économie.

                                                                  En France nous vivons, ou vivions dans un systéme avec la propriété privée des moyens de production et un fort dirigisme d’état sur l’économie. Cette partie n’était jusqu’à présent (en dehors des 10 derniéres années) pas remise en cause ni par la droite ni par la gauche. La droite gaulliste (comme De Gaule) était dirigiste sur le plan économique. La différence entre la gauche et la droite se limitait à la place qu’il faut réserver au systéme de protection sociale.

                                                                  Jusqu’à preuve du contraire nous n’étions pas en dictature lorsque nous vivions à l’apogée de ce systéme économique. Nous avons nommer cette période : LES TRENTES GLORIEUSES.

                                                                  Céssez de botter en touche en me renvoyant aux pays de l’est et sortez des arguments.

                                                                  Et si vous voulez comparer l’efficacité des systémes (ce qui semble être votre idée fixe), comparez historiquement le systéme keynesien au systéme libérale. Vous verrez que les resultats sont bien meilleurs pour le systéme keynesien. Les liberaux prétendent que le systéme Keynesien creuse la dette mais leur systéme economique creuse infiniment plus la dette que le systéme keynesien. Ne croyez pas ce que répettent les gens, ce n’est pas parcequ’on répette une chose 1 000 000 fois qu’elle devient vrai. Observez les conséquences du systéme libérale. Puisque dans votre discours vous prenez en référence des pays, observez reéllement l’evolution qui se produit dans ces pays. En France, observez les conséquences des transformations libérales amorçées dés 1993 par la droite, regardez leurs conséquences sur les comptes publiques et les inégalités. Comparez aux periodes ou la gauche était en charge du pays. Vous verrez que c’est celui qui crie à la dette qui la creuse. Que c’est celui qui crie aux baisses de charges pour ameliorer la competitivité des entreprises sur le plan internationnal qui a fait chuter la balance commerciale de la France. Et en plus ils augmentent les inégalité, sans que celà ne profite en quoi que se soit à l’économie.


                                                                • boumboum 27 novembre 2007 16:29

                                                                  Oui, donc pour raccourcir, vous m’accuser de deshonneur par association avec l’URSS, vous avez en parti raison, je repondias juste a la courte affirmation, l’etat c’est le pouvoir au peuple.

                                                                  Mon argument premier pour le Keynesianisme etait celui-ci : « L’État peut se permettre, selon Keynes, de creuser un déficit : l’investissement public engendrant beaucoup de revenu, le »trou« dans les finances de l’État se résorbe de lui-même »

                                                                  Cette phrase est de Keynse... Et quand on compare avec le deficit de la France... J’aimerais savoir comment un pays qui depensent beaucoup dans ses fonctionnaires sans creer de richesses peut resorber la dette.

                                                                  Je ne dis pas que qu’un etat investissant en masse a court terme pour diminuer le chomage c’est idiot (le barrage Hoover et autres grands travaux apres la crise de 29 le montre aux US). Mais un pays qui ne produit pas (en quantite ou en qualite, apres tout on peux se specialiser dans des trucs ecologique super Hi tech) ne peux pas etre un pays qui marche, et il aura encore plus de difficulte si son systeme est inflexible (voire les greves).

                                                                  La France produit mal par rapport aux autres pays, et comme les pays d’ Afriques, elle connait une vrai fuite des cerveaux et des capitaux. Un systeme Keynesianiste a outrance implique de lourdes charges, de lourdes charges font fuires ceux qui sont les plus a meme de les payer.

                                                                  Les extremes sont mauvais, il faut trouver le juste milieu et nous n y sommes pas, le plus logique serait de s’eloigner du keynesianisme. Les charges sociales etant cumulees aux frais energetiques et matieres premieres en augmentations (probleme qui n’existait pas pendant les 30 glorieuses mon grand, d’ailleur c’est quoi qui y a mis fin ?)

                                                                  Que vous le vouliez ou non, c’est comme ca que ca marche, le keynesianisme en France a prouve son echec.

                                                                  Bisous d’Allemagne.


                                                                • Blackeagle 27 novembre 2007 17:48

                                                                  « J’aimerais savoir comment un pays qui depensent beaucoup dans ses fonctionnaires sans creer de richesses peut resorber la dette » Voilà bien une idée reçu contre laquelle il faut s’insurger. Les fonctionnaire crée de la richesse.

                                                                  EDF : ils créent de l’énergie à un cout plus que competitif vis à vis des concurent privés.

                                                                  L’éducation nationale : Ils créent une richesse humaine et culturelle qu’il est impossible d’estimer.

                                                                  L’entrentien des infracstructures et les transport : ils permettent le developpement économique du pays.

                                                                  Les institutions démocratiques, les administrations, la police, les pompiers : ils permettent le contrôle par les citoyen et l’état des actions du gouvernement ou du respect des régles que la communauté nationale à choisie.

                                                                  La santé : ils permettent de maintenir les citoyen dans de bonne condition pour le travail.

                                                                  Tous les service public représentent un atout pour les entreprise qui s’implante en France. Et permettent à notre pays d’obtenir une des meilleures place dans le classement de la productivité horaire de ses salariés. Les 35H ne sont donc pas un handicap mais une chose naturelle ou alors le cout salariale français devraient largement accru. De même le systéme de santé n’est pas un désavantage économique pour notre pays. Tous les services public ne créent pas tous de richesse mais ils participent tous à faciliter la création de richesse.

                                                                  En revanche, il tout à fait naturel qu’il ne faillent pas être partisant de plus ou moins de fonctionnaires. Ils faut avant tout déterminer les missions que l’on souhaite confier au services publics (forcément avantageux économiquement sur le privé puisqu’ils ne recherchent pas de profits.....les domaines de l’énergie ou plus récement de l’eau le prouvent......comme le domaine de la téléphonie prouvent que la privatisation ne signifie pas diminution des coûts).

                                                                  Personnelement je suis favorable à l’extention des mission de service publics de façon à extraire certains secteur de l’économie et de la spéculation lorsque c’est nécéssaire.

                                                                  En revanche, je pense que certaines administrations font doublons où emploient plus de personnes qu’il n’en est nécessaire pour assurer correctement leurs missions. Il conviendrait de redéployer les fonctionnaire en surplu sur d’autre taches quitte à financer leurs formations pour les jeunes. Vouloir un service public ne signifie pas vouloiir gaspiller de l’argent.

                                                                  De plus, en sa qualité d’exemple,l’état doit en effet être à l’avant garde dans la qualité des conditions de travails qu’il offrent à ses employés. Celà non pas créer des inégalités mais pour lui permettre d’exiger des entreprises d’ameliorer ces derniéres.

                                                                  Enfin, l’économie n’est pas une fin mais un moyen de contruire une société et la politique constitue le choix de la société que l’on veut construire.

                                                                  Je ne veux pas construire une société battie sur toujours plus de competition (concurrence) entre les hommes. Je préfère battir une société qui soit celle du partage, de la solidarité. Je ne veux pas construire une sociéte qui soit celle du consummerisme et de l’égoisme (individualisme)et du communautarisme Je préfère battir une société qu’il soit celle de l’écoute de la tolerance et de la cohésion. Je ne veux pas construire une société qui soit celle de la propagande, de la publicité et du comsummerisme Je préfère battir une société qui soit celle de l’élevement culturelle intellectuel et emotionnel. Une société des rapport humains et pas une société uniquement matérialiste

                                                                  Et surtout partout et en tout temps, il faut faire en sorte que les lois qui sont votés que les orientation qui sont choisis soit juste et pas seulement efficace. Car je trouve la misére moins horrible que l’injustice (malheuresement le neolibéralisme créent à la fois de la misére et de l’injustice).

                                                                  Enfin pour moi, le systéme fiscal français devraient être reformé. Suppression de toutes les taxes dont la TVA en dehors des taxes incitative/penalisante sur les produit polluants. Suppression de tous les impots locaux. Création d’uniquement de 3 impots.
                                                                  - Un impot progressif exponentiellement (sans pallier) sur le revenu.
                                                                  - Un impot du même type sur les bénéfices des sociétés
                                                                  - Un impot du même type sur les plus values boursiére ou immobiliaires
                                                                  - Retablissement de justes droit de succession progressifs mais sans palliers.

                                                                  L’état ajuste et actualise en permanence la pression fiscale en fonction de la florissance de l’économie et des besoins des différents systémes de redistribution, de protection sociale ou de fonction publique. Ils répartis ensuite l’argent issu des impots aux différente mission qu’il assument et aux différents territoires en fonction de leur volumes de populations. Ainsi, plus d’inegalité territoriale.

                                                                  Autrement dit contribution à la solidarité nationale uniquement de ceux qui gagnent de l’argent en fonction de combien ils en gagnent. Celà logiquement permetrait aux entreprise de prendre plus de risque et favoriser en elle même l’investissant puisqu’en investissant ou en employant ou en augmentant elle reduisent les impots qu’elle doivent payées. Par ailleurs, les entreprises en difficulté seraient naturellement favorisée par un tel systéme.


                                                                • boumboum 28 novembre 2007 09:29

                                                                  « ceux qui gagnent de l’argent en fonction de combien ils en gagnent » C’est vrai c’est logique, autant pour moi, je n’avais pas compris que vous etiez un doux reveur.

                                                                  Impot exponentiel :) Pourquoi pas, comme ca un riche pourras gagner moins que moi. Et pareil sur les societe, ca leur permettrais de prendre plus de risque, c’est clair, de se suicider vous voulez dire ! Je vois bien un boulanger essayer de savoir combien il doit gagner pour ne pas payer trop d’impots.

                                                                  Le 35h ameliore l’emploie, mais bien sur, une entreprise etrangere qui s’implante en France, ce n’est pas pour produire mais juste pour acquerir un nouveau marche, c’est la meilleur blague que vous ayez fait. La production n’est pas si exeptionnel que ca. La sante est en deficit, on va etudier ailleurs, et EDF est paye avec l’argent de nos impot. De plus cela masque le prix des matieres premieres et donc favorise une sur consommation(vous qui semblez ecologiste).

                                                                  Votre argumentation est ad lazarum, l’argument du pauvre, on prend plus aux riches sans pallier et ainsi l’egalite ne va que dans un sens. Mais bon, le probleme, c’est que les riches, ils partent.


                                                                • Blackeagle 28 novembre 2007 10:35

                                                                  Impot exponentiel ne veux pas dire que celui qui gagne plus avant impot se retrouvera avec moins aprés impot.

                                                                  Au contraire, le remplacement des palliers par une loi mathématique continue permet d’éviter ce genre de choses qui se produisent lorsque une personne ou une société passent juste d’une categorie à une autre et perdent de l’argent en en gagnant plus. Exponentiel signifie simplement que pour l’impot sur le revenu par exemple, en passant de 1000 à 1100 euro, l’impot est augmenté par exemple de 10 euros. alors qu’en passant de 1000 à 1200 il est augmenté de 40 (au lieu de 20 si l’on est à pourcentage de prélevement constant) euros par exemple. Ce n’est pas une loi exponenteille vis à vis des % de prélevement mais des valeurs absolues. En gros ça permet une progressivité continue de l’impot, ce qui est plus juste qu’un systéme par pallier. Une personne passera de 1000 à 1090 euros. L’autre de 1000 à 1160. ce qui fait +0.9% dans un cas et +3.3% dans l’autre. Si la loi est définie correctement celà n’empéche pas celui qui gagne plus de ganer plus aprés impot. J’ajoute que les chiffre ne sont donné qu’à titre indicatif et que je les aient pris tout à fait au hazard c’est juste pour montrer le principe. Celà permet essentiellement de réduire les inégalité et les profits injustifiables de certaines personnes ou sociétés qui existent et se développent aujourd’hui. Celà offre à l’état d’avoir 2 leviers qui lui offrent la possibilité de jouer directement sur l’offre et la demande. Celà permet je le répette de ne pas pénaliser les entreprises ou les personnes en difficulté ou les entreprises « citoyennes » c’est à dire celle qui investissent, redistribuent ou emploient. Cette non pénalisation ne constitue pas un manque à gagner pour l’état puisque l’amélioration du niveau de vie de sa population ou la réduction de chomage allégerai les budgets destinés au compensations sociales que garantient l’état pour les personnes en difficulté. Enfin celà repond simplement à l’article de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen :

                                                                  Art. 13. - Pour l’entretien de la force publique, et pour les dépenses d’administration, une contribution commune est indispensable : elle doit être également répartie entre tous les citoyens, en raison de leurs facultés.

                                                                  Par ailleurs j’ajoute que l’etablissement d’un tel systéme fiscal ne signifie pas que le niveau de prélevement obligatoire serai augmenté mais seulement qu’il serai réparti différement, c’est à dire sur ceux qui ont les moyen de l’assurer.

                                                                  Doux reveur......mais, monsieur, depuis toujours ce sont les rêves de quelque uns qui ont fait progrésser l’humanité.


                                                                • Blackeagle 28 novembre 2007 10:40

                                                                  PS. Pour ce qui est des 35H je n’ai pas dit qu’elles augmentaient la production mais qu’elles étaient justifiées en raison de la forte productivité des salariés français. SI on produit plus en une heure que les autres il faut soit.
                                                                  - nous payer pareil et faire travailler moins logntemps (35H)
                                                                  - nous payer plus.


                                                                • naudin 27 novembre 2007 12:59

                                                                  @ l’auteur,

                                                                  Merci pour cet article. Vous auriez pu ajouter qu’en quelques années le nombre de smicards est passé de 6 à 15 % l’avenir des salariés en France : le smic. Merci qui ?

                                                                  Deux conceptions de la société : le minimum pour tous ou le maximum pour chacun.


                                                                  • laprincesse 27 novembre 2007 17:32

                                                                    bonjour à tous après avoir lu et relu l’article de donino30 et avoir assisté à un lunchage écrit en règle, je ne puis que m’interrogée sur ce que j’ai lu. Ai-je après 3 lectures mal compris la teneur du texte ? Les problèmes évoqués sont pourtant bien réels et donino se contente de mettre le doigt dessus. Le titre n’est peut-être pas très aproprié, et la chute très extrême mais je n’ai pu que lire des vérités, pas de solutions certes mais ce n’était pas là le but de son article je pense. en tout cas, sur un site que j’ai apris à apprécier, je n’ai pu qu’être surprise par l’acharnement et l’impolitesse que bcp ont manifesté envers les réflexions - car oui il y a réflexion - de donino. donc quitte à me faire villipender également, oui, j’affirme qu’il a le droit de penser cela et même qu’il n’a pas tord


                                                                    • donino30 donino30 28 novembre 2007 14:43

                                                                      Laprincesse, parmi les quelques commentaires favorables que mon article a eu, celui ci me réconforte beaucoup. Car il parait être l’avis d’une personne assez neutre sur la question, et qui s’étonne de la violence démesurée de certains propos en réaction, ainsi que le refus systématique de céder un seul pouce de terrain, même pas en débat, sur les sujets politiquement sensibles. Merci


                                                                    • Vilain petit canard Vilain petit canard 28 novembre 2007 08:35

                                                                      Je note que donino30 n’a pas encore répondu aux nombreux commentaires. Une crise de pensée plurielle, sans doute...


                                                                      • Le péripate Le péripate 28 novembre 2007 08:53

                                                                        Il est probablement en train de se perdre capital et dividendes dans la mer des Jacasses.


                                                                        • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2007 14:40

                                                                          J’avais pour ma part, écrit un argumentaire pour contrer les idées de l’auteur ici, mais devant le résultat j’ai décidé d’en faire un article que j’ai soumis avant hier au comité de rédaction d’Avox.

                                                                          Rendez-vous donc à cet article sur ce sujet s’il est publié pochainement, pendant que c’est ’chaud’. smiley


                                                                          • donino30 donino30 28 novembre 2007 14:51

                                                                            Tout vient à point à qui sait attendre. Je ne pense pas avoir été hors limite dans mes réactions ci dessus, si c’est le cas c’est sous le coup de la passion, svp ne m’en tenez pas trop rigueur. J’ai répondu à beaucoup de commentaires, mais perso j’en resterai là. Car le débat, vous en conviendrez, sur ce thème là n’est malheureusement guère possible avec une majorité d’internautes, et semble devoir obligatoirement déboucher sur des propos désagréables. Je viendrai en revanche avec un plaisir non dissimulé sur l’article de JL, bien venu ou pas.


                                                                            • Francis, agnotologue JL 28 novembre 2007 16:03

                                                                              Je vous y convie, si Agoravox veut bien me faire l’honneur de publier cet article.


                                                                            • Baltar 1er décembre 2007 19:38

                                                                              L’auteur confond la pensée de l’autre et la pensée unique. Ce n’est pas par frustation que l’on globaliser une pensée opposée en pensée unique se répandant comme pour le peste.

                                                                              Il se dit apolitique et pourtant presque toutes ses idées sentent bon la droite dure (sans le formuler clairement, ce qui est pire). Sarkozy a été élu donc les francais dans leur majorité pense plutôt comme lui.

                                                                              Comme peut-on évoquer une pensée unique de gauche en marche dans notre pays sachant que cela fait plus de dix ans que la droitisation est en cours, en particulier par un bourrage de crane médiatique ?

                                                                              Article navrant, stéréotypé.


                                                                              • Baltar 1er décembre 2007 19:58

                                                                                Ceci dit il y clairement une forme de pensée unique en France, que ce soit dans la droite ou la gauche ou ailleurs, peu importe.

                                                                                Plus personne ne sait penser autrement que par répétition. Et les hommes politiques tels Sarkozy s’en donne à coeur joie sur ce mode. Les autres s’y essayent aussi mais sans avoir autant de brio démagogique.

                                                                                J’accorde cette idée à l’auteur : il y a belle et bien une pensée unique. Mais cela fait belle lurette que le monde occidental la fait perdurer depuis Jésus et Socrate.

                                                                                Ma solution ? Seul le système éducatif pourrait rendre aux enfants une créativité et une originalité de pensée. Et l’éducation ... le système éducatif est navrante depuis que la prise de risque y est nulle ... tout juste bonne à nous rendre des brebis assurant la pérénité du ciment social. Le bonehur et tout le tralala habituel.

                                                                                L’article est navrant car il reste terriblement superficiel sur les causes et les solutions possibles.


                                                                              • Internaute Internaute 1er décembre 2007 20:35

                                                                                La bien-pensance, appelée aussi pensée unique, a une origine bien précise. Votre analyse mélange d’ailleurs deux aspects distincts, l’un qui est un corporatisme de fonctionnaire qu’on ne peut pas qualifier de pensée unique mais plutôt de résistance au changement et l’autre qui possède cette caractéristique de totalitarisme intellectuel propre à la pensée unique. Celle-ci se traduit par la primauté donnée en France dans la loi et dans le discours à tout ce qui n’est pas d’origine française et réciproquement à la culpabilisation des masses, au propre comme au figuré.

                                                                                La pensée unique prend son origine en 1981 avec l’arrivée au gouvernement du pouvoir juif. Jusque là, le racisme n’existait pas en France. Du jour au lendemain les français ont été dénoncé comme racistes par une camarilla à la solde de l’Israël, Fabius, Lang, Geismar, Badinter, Glucksman, la femme de Mitterand, Kiejman, et toute la brochette de ministres et secrétaires d’Eats que les français dans leur candeur ont amené aux affaires. C’est de cette époque que date le « touche pas à mon pote », la petite main mise à la mode par Laurent Fabius et qu’on retrouve partout depuis. J’étais à Clermont-Ferrand le jour où Danielle Miterrand est venue acceuillir 3.000 kurdes qu’elle venait d’importer, sans doute pour faciliter le climat social avec Michelin quelques années plus tard.

                                                                                Suite aux sévices que les juifs ont subi pendant la 2° guerre, le pouvoir juif est resté convaincu que des nations solides et homogènes dans leur population représentaient à terme un danger pour eux. C’est pour cette raison qu’ils ont tout fait pour casser la nation française en nous mettant sur un pied d’égalité avec le monde entier et en passant toutes les lois nécessaires pour métisser le peuple français avec ceux d’Afrique par une immigration massive.

                                                                                Bien évidemment ils ont aussi fait un train de loi pour défendre leurs intérêts en premier, comme cette loi Gayssot qui fait des français non juifs des citoyen de deuxième classe aux yeux de la loi et qui interdit toute contestation, toute défense politique, dés qu’un intérêt juif est en jeu. Un tel déséquilibre ne se trouve qu’en Inde avec son système de castes. Il suffit d’être dénoncé comme anti-sémite pour être condamné, quelque soient les faits. Les opposants politiques à la pensée-unique en ont fait les frais, je ne citerai pas les exemples que tout le monde connait.

                                                                                Tout était prêt pour le rackett à grande échelle. Le premier pas a été de supprimer à titre rétroactif la prescription trentenaire pour les crimes de sang lorsque la victime était juive, la prescription restant valide pour les autres. La porte était ouverte et les esprits préparés pour une autre violation de la loi qui supprimait à titre rétroactif la prescription des simples délits comme le vol d’objets, dés lors que le plaignant était juif. Le signal était donné. La curée a commencé en 1997 avec la vieille Baruch, fille d’un banquier qui a sévi en Pologne entre les deux guerres. A 80 ans passés elle a été la première a attaquer le Crédit Suisse. Nul ne s’est posé la question de savoir comment les millions des pauvres polonais sont arrivés sur son compte en Suisse et tout le monde s’est préoccupé de la justesse des revendications de sa chère et innocente petite fille. La suite on la connaît, des fortunes ont été ramassées dans toute l’Europe. Comme dit le proverbe « Bien mal acquis ne profite jamais ». La moitié du butin a été prélevée par les avocats américains et les familles juives portent maintenant plainte contre eux pour essayer d’en récupérer une partie.

                                                                                Depuis de l’eau a coulé sous les ponts et ces personnages ont quitté les manettes. Il y eut encore quelques soubressauts comme l’attaque en janvier 2006 contre le musée autrichien de Vienne qui détenait des toiles de Gustave Klimt. Une héritière au troisième degré (Mme Altman) demandait 300 millions d’euros. L’Autriche lui a donné les toiles et l’affaire en est resté là. On remarquera que dans tous ces cas, jamais l’impôt sur les successions n’a été prélevé, au nom des droits de l’homme sans doute. Là encore il existe un droit fiscal spécial pour eux.

                                                                                Le cadre institutionnel de l’abandon de notre souveraineté et de la défense des citoyens français ayant été ainsi posé entre 1981 et 1989, le pétard leur a depuis éclaté dans les doigts. Tout le monde se réclame maintenant victime d’une discrimination, de racisme ou de xénophobie. Les lois qu’ils nous ont laissé empêchent le gouvernement d’agir, au nom des soit-disant droits de l’homme. Le droit du Français en France est baffoué. Les courageux qui a titre individuel essayent de défendre leur bout de France sont sévèrement condamnés par la justice.

                                                                                Quand les arabes prendront le pouvoir les juifs seront les premiers à en pâtir mais entre temps ils nous auront légué les germes de notre disparition.


                                                                                • 65beve 65beve 1er décembre 2007 21:53

                                                                                  Bonsoir,

                                                                                  Dis donc l’internaute, j’espère que ta branlette antisémite t’a fait du bien.

                                                                                  Tu vis dangereusement mon gars et tes propos méritent la correctionnelle.

                                                                                  Entre la pensée unique et la pensée raciste, je préfère uniquement la Pensée.

                                                                                  Vive la soixanthuitude, vive les chemises à fleurs !


                                                                                • Zenobia Zenobia 2 décembre 2007 10:54

                                                                                  Vraiment on peut lire de plus en plus n’importe quoi sur ce site, et surtout des propos de plus en plus racistes, antisémites, des argumentations dignes de la propagande de Vichy, des démonstrations xénophobes de théories totalement fumeuses... Les vieux démons ne sont pas loin...

                                                                                  Quant à la pensée unique...gauchisante bien sûr, elle ne peut être que cela, et socialo-bolchévique je suppose, alors pardon mais une question : que faites vous de la pensée unique, de la bien-pensance des ultra-néo-hyper libéraux qui sont en train de mettre le monde à sac avec leur mondialisation effrénée, et d’enchaîner les plus faibles dans un cercle de nouvel esclavagisme qui n’a rien à envier au servage de l’an 1000...

                                                                                  Mais bon, l’histoire étant une éternelle courbe sinusoïdale, alors lorsque la « pensée unique de gauche » en aura vraiment ras la casquette de « la pensée unique ultra-libérale néocons », on verra bien comment le balancier basculera...Après tout, après nous le déluge, qui sème le vente récolte... etc, etc......


                                                                                  • ddacoudre ddacoudre 2 décembre 2007 18:33

                                                                                    Bonjour domino.

                                                                                    Je pense que je n’ai pas saisi à la première et seule lecture que j’ai faite de ton article son sens, et l’avoir pris au premier degré. et j’ai répondu dans mon commentaire comme à quelqu’un de favorable a cette pensé unique que tu développes. J’avoue que je n’ai pas saisi si tu en étais un défenseur ou un critique. Et j’ai l’impression de ne pas avoir était le seul, car un certain nombre de commentateurs que je lis assez régulièrement ont pu aussi faire cette confusion.

                                                                                    Notre société a suivi une évolution comme je la défini ci-dessous.

                                                                                    Le religieux avait besoin de sacré, le politique de morale, l’économique de monnaie. Le religieux développe un mythe fondateur, le politique des représentation du peuple, et l’économie des structures d’exploitations. Le religieux développe le ses communautaires, le politique des sociétés organisationnelle, l’économie des système dominants. Le religieux à des détenteurs de la foi, le politique des représentations des peuples, et l’économie à des chefs dictatoriaux.

                                                                                    Aujourd’hui nous sommes dans le tout économique, l’homme est une marchandise, et doit vivre comme vie un produit en suivant les règles comptables issus du langage mathématique, cela le plus souvent en y associant notre caractère inné, comme si le tempérament n’en était pas un fondateur culturel en rétroaction.

                                                                                    Si je conçois la pensée unique c’est bien, non dans le libéralisme qui associe philosophie morale et commerce, mais dans la logique du libéralisme capitalistique typique de la pensée de Hayek., que l’EU met en place, et que le gouvernement Sarkozy ne tempère plus comme le faisait Mr Chirac ou Jospin.

                                                                                    Hayek : croissance, marché et justice sociale.

                                                                                    « Si pour Tocqueville l’idéal égalitaire est considéré comme la marque de la démocratie et de la modernité, pour Hayek il s’agit au contraire d’une illusion dangereuse si elle devient aveuglante.

                                                                                    Pour Hayek tous les individus n’ont pas un droit formel à recevoir la même part des fruits de la croissance puisqu’ils n’ont pas tous, contribué à l’égalité. En suite il affirme que c’est la croissance qui permet de satisfaire les besoins de tous, y compris ceux dont les revenus sont insuffisants. Cela justifie pour Hayek, l’inégalité du partage car c’est elle qui motive les efforts différenciés des agents économiques dans le cadre du marché, lesquels ont généré la croissance.

                                                                                    Pour lui la réduction des inégalités est à la fois un leurre, car elle est inatteignable, et une erreur, car elle décourage les plus entreprenants et donc freine la croissance. Il considère donc que la politique économique et sociale doit tendre à ce que les mécanismes du marché (donc libre concurrence) fonctionnent le mieux possible afin de générer le plus de croissance possible. Même inégalitaire, la répartition des fruits de la croissance profitera à tous ».

                                                                                    Cette démarche de la pensée que j’appelle économicologique à commencé avec Mr R.Barre à partir de 1977, et j’en ai suivi l’évolution entant qu’acteur social et économique, malgré l’intermède pro keynésien mitterrandien de 1981 à 1985.

                                                                                    Avec le traité de Maastricht imposant la création de la BCE indépendant des pouvoirs politiques, et la contrainte des 3% de déficit par rapport au PIB, l’état ou la puissance souveraine du peuple c’est dépossédé des moyens d’intervention dans les combats des puissances économiques qui ont fini par leur imposer la seule pensée du « libéralisme capitalistique » que défini bien celle de Hayek qui corrobore bien la pensée économicologique et qui correspond aux définitions caricaturale et perceptible par les citoyens que tu donnes.

                                                                                    J’ai fait un article récemment « Aujourd’hui c’est quoi être libéral » du 21 novembre que tu peux lire pour t’en faire une idée et comprendre mon point de vue.

                                                                                    Mais au-delà je développe un point de vue iconoclaste en ce qui concerne notre manière de penser l’économie qui est étroitement dépendante de notre langage écrit et mathématique.

                                                                                    Je te le copies j’en avais fait un commentaire à un article. Je crois qu’il te sera parfaitement accessible compte tenu de la capacité d’analyse que tu développes dans cet article par des caricatures, cela même si nous n’étions pas sur la même ligne politique.

                                                                                    La nature par nos sens conditionne nos comportements. Les éléments émotionnels que nous enregistrons, notre cerveau les traites (notre corps aussi, mais c’est un peu plus complexe, on ne retiendra que le cerveau).

                                                                                    Donc qu’en nous avons traduit par le langage nos émotions pour les préciser et ainsi en faire un élément de l’environnement qui sollicite les sens, nous nous sommes engagés dans ce que nous appelons l’évolution culturelle qui bien sur est le produit inné de la faculté d’adaptation par l’apprentissage.

                                                                                    Cet accède au langage, malgré qu’il soit castrateur, puisque un mots ne recouvre pas toutes les déclivités des sens de chacun sur un champ de zéro à l’infini. Sur ce champ il occupe une place différent pour chacun, mais nous nous tendons à ce que chacun adopte le sens d’un, cela pour ceux qui sont proche de la place du mot dans son champs pose moins de problème que pour ceux qui en sont éloigné ou aux extrêmes. C’est donc de là que naissent toutes les opinions personnelles, pour exprimer tous les sens qui en ont été exclus.

                                                                                    Plus tard la nécessité de l’échange générant un sentiment de frustration de satisfaction ou d’équité a fait jaillir de notre cerveau le langage des chiffres pour traduire ces émotions relationnelles. Ainsi en traduisant dans le champ des échanges les comportements relationnels nous en sommes arrivés à définir l’économie, et étendre cela à l’observation de notre environnement pour en donner une explication mathématique ou géométrique, suscité l’on va dire par la curiosité. Pourtant ces mathématiques sont toutes aussi castratrices que les mots, alors que nous nous croyons qu’elles sont justes, et donc par leur restriction façonnent notre organisation dans une organisation limitée exclusif des autres. Ainsi le langage des mots et des chiffres n’est que la résultante de nos sens restreignant la réalisation de leur perception à la codification que notre cerveau a produite.

                                                                                    C’est bien ce que dit Foucault : « en apparence, ce n’est que la solution d’un problème technique, mais à travers elle, tout un type de société se dessine »...

                                                                                    Alors la mécanique quantique n’y échappe pas, (sauf si c’est dieu qui la souffle à l’oreille des chercheurs) c’est juste, mais il leur parle par la terre, par l’environnement.

                                                                                    Ainsi quand nous essayons de comprendre des forces ou des informations de flux que nous présentions et que nous n’avons jamais vu, mais dont nous mesurons les effets, nous sommes en pleine cogitation cérébrale pour essayer de traduire des systèmes complexe aux données partielles que nous réceptionnons et qui nous les rendent aléatoires.

                                                                                    Or l’humain et un système complexe qui génère des comportements déterministes à partir de donnés aléatoires qu’il reçoit, et il s’étonne donc de les voir toujours remis en question, ce qui le conduit à développer des comportements agressif et guerrier, pour maintenir un ordre castrateur par ce que exclusif des autres.

                                                                                    Aujourd’hui la « science » qui modélise le mieux la complexité de notre existence aléatoire est la mécanique quantique. Elle n’est qu’un langage du complexe qui pourrait parfaitement modéliser nos relations économiques, car elle serait plus à même de marier tous les paradoxes et les antinomies (le chat de Schrödinger) que nous développons par un système linéaire déterministe. Et donc il en ressortirait une nouvelle existence, de la même manière que le langage des mots et des chiffres a façonné celui que nous vivons.

                                                                                    Voila. Il y a deux ouvrages qui conduisent à cette pensée personnelle. C’est, Gell-Mann Murray. Le Quark et le Jaguar, ou du simple au complexe. (Il y a un auteur récent qui a publié un ouvrage sur le simple et le complexe mais je n’ai pas pu me le procurer). Éditeur Flammarion. 1997, et L’arbre de la Connaissance. Par Humberto Matura et Francesco Valera. Edition Addiso-Wesley France 1994 traduit du même ouvrage en langue anglaise édité en 1992.

                                                                                    Pour le moment c’est le retour de la « bête capitaliste » moribonde et elle industrialise les consciences.

                                                                                    Cordialement.


                                                                                    • Dark-Vador Dark-Vador 11 décembre 2007 21:45

                                                                                      La révolution ou la pauvreté

                                                                                      Quand je vois à la télévision des jeunes qui brûlent deux ou trois cents voitures chaque nuit je les approuve et je vais vous dire pourquoi :

                                                                                      Je travail dans une très grande entreprise en charge de son développement, sans rentrer dans le détail des projets sur lesquels je travail, je vais prendre un exemple : mettons 40 millions d’euros d’investissements, création de 350 emplois et sans un sou de subventions. Je pense qu’avec un peu de chance j’aurais 3 ans de procédures administratives à remplir avant de pouvoir signer le premier contrat de travail. (déjà deux ans de passé )Trois ans et en plus avec l’aide d’une préfecture pour réunir les fonctionnaires nécessaires, et effectuer les procédures nécessaires, enquêtes publique, permis de construire, autorisations diverses et variées et j’en passe et des meilleurs.

                                                                                      Je n’ai qu’un seul mot : A pleurer !

                                                                                      Sincèrement je ne donne pas une seule chance à la génération de mes enfants d’obtenir une meilleure qualité de vie que la mienne.

                                                                                      Mais il est vrai que la pensée unique vous dira que surtout ne pas toucher à un avantage acquis, un règlement, une tradition. Moi, Si c’était mes sous, cela ferait longtemps que j’aurais décampé.

                                                                                      en tout cas les jeunes des banlieux, eux , il se sont aperçu que la pensée unique ne nourrisait personne.


                                                                                      • donino30 donino30 14 décembre 2007 08:58

                                                                                        Bon exemple, même si à mon avis le problème des banlieues va bien, bien au delà. Dans votre exemple, le problème majeur n’est même pas la lourdeur d’une administration et d’une réglementation complétement dépassée, mais plutôt le fait que les bien-pensants se refusent catégoriquement à l’idée même de mettre le problème sur la table, et qu’ils représentent la majorité de l’opininion « gueulante ». Pour les lecteurs de ce fil, on a vu les Léon, JL, Péripate, etc., intervenir immédiatement et veiller au grain.


                                                                                        • Basebou Basebou 12 janvier 2008 13:23

                                                                                          La pensée unique aujourd’hui, c’est de croire que Sarkozy va faire de bonne choses pour la France.

                                                                                           

                                                                                          En élisant un (ex)-cocu, les Français auraient dû savoir à quoi ils devaient s’attendre

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