Une Marche Mondiale pour la Paix

La marche traversera 90 pays, et en novembre elle sera en France. Nous pourrons donc y participer fièrement. Elle ira de Wellington en Nouvelle Zélande à Punta de Vacas en Argentine, dans la Cordillère des Andes.
La marche est déjà soutenue par de nombreuses personnalités internationales : Révérend Desmond Tutu, Noam Chomsky, le Dalaï Lama, Lou Reed, Daniel Barenboïm, Monseigneur Gaillot, Noa, Alexandre Jorodowsky et des dizaines d’autres.
Le but de cette marche tel qu’il est énoncé :
Dénoncer la situation mondiale dangereuse, sans issue : la guerre nucléaire serait en effet la plus grande catastrophe de l’histoire humaine.
Donner la parole à la majorité des citoyens du monde, car ils rejettent les guerres et la course à l’armement.
Obtenir l’abandon des armes nucléaires ; le retrait des territoires occupés ; la réduction progressive et proportionnelle des armes conventionnelles ; la signature de traités de non-agression entre pays ; l’engagement des gouvernements à renoncer aux guerres comme moyen de résoudre les conflits.
Informer les individus et les peuples sur les diverses formes de violence (économique, raciale, sexuelle, religieuse, ethnique) cachées et déguisée par ceux qui les provoquent.
Sensibiliser les populations à la non-violence, comme méthodologie d’action, afin de créer de nouveaux comportements personnels et collectifs.
Créer une conscience globale, comme il en a été pour l’écologie et qui ouvre la voie à une véritable nécessité de paix et de non-violence et un rejet total de tous types de violence.
En ce qui me concerne, je marche.
L’idée qu’on se fait de la guerre est bien souvent à la fois édulcorée et fataliste. Le bruit court que la guerre est une nécessité. Ce bruit a couru dans la bouche des partisans de la guerre depuis des sièces, voire des millénaires. L’idée que la guerre est une nécessité humaine et géopolitique est une absurdité ,qui sert ceux qui s’enrichissent sur le dos des morts et des blessés qui jonchent les champs de bataille, bien souvent pour des guerres dont le motif leur échappe complétement.
L’idée d’une force de dissuasion qui maintiendrait la paix m’a toujours déplue et je n’y crois pas. Le nombre de conflits dans le monde à l’heure actuelle montre bien que l’escalade ne s’arrête pas. Le fait que depuis 1940 la France ne soit pas sujette à un conflit dans l’hexagone lui-même ne signifie pas qu’elle n’est pas partie prenante dans plusieurs guerres, ni qu’elle est à l’abri d’un conflit futur, ni que c’est la force de dissuasion qui la protège.
La volonté de pays non-démocratiques de posséder l’arme atomique est pour moi une conséquence directe de cette politique de la "dissuasion".
J’en parlais hier dans le train avec un ancien sous-marinier qui avait travaillé 4 ans dans un sous-marin nucléaire. L’idée que je lui présentais le rendait un peu nerveux. Il avait été "éduqué" à penser que grâce à lui et à son travail comme second dans un sous-marin contenant de nombreuses têtes nucléaires (chacune de nombreuses fois plus puissante que la bombre d’Hiroshima), la France était sauve. Ce gars était maintenant persuadé que tout cela était vain, parce que la planète était à la merci d’une météorite. A trop cotoyer la guerre et la possibilité d’une destruction massive, on perd son goût de la vie, semble-t-il.
Quoi qu’il en soit cette marche est une initiative que je pense digne de soutien. Les hommes sains d’esprit n’aiment pas la guerre. Car ils n’aiment pas voir des gens mourir dans des conflits qui sont créés de toutes pièces par d’autres qui ne sont ni dans un camp, ni dans l’autre, mais qui s’engraissent en faisant penser que la guerre est un mal nécessaire.
D’ailleurs, il manque bien souvent une chose dans les tentatives de médiation : la recherche et l’identification de celui qui a intérêt à ce que le conflit existe et perdure, et attise la flamme de la vengeance chez les combattants des deux parties.
C’est vieux comme le monde, mais un jour peut-être pourrons-nous dire "c’est vieux" tout court.
Et j’espère qu’en novembre nous serons nombreux à marcher pour la paix.
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