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Accueil du site > Actualités > Economie > Grèce : stabilité dans la chute libre

Grèce : stabilité dans la chute libre

« Jusqu’ici, tout va bien… »

Cet article est le deuxième d’une série de trois, rédigés en conclusion du travail documentaire Chroniques d’un hiver européen, une série relatant le vécu quotidien des mesures d’austérité par la population grecque.
Le documentaire est disponible gratuitement sur le site du projet : http://hivereuropeen.wordpress.com

Chômage en Grèce :

Année Prévisions de la Troïka en Septembre 2010 : Réalité :
2010 11,80% 14,40%
2011 14,60% 21,20%
2012 14,80% 25,4%*

Croissance économique de la Grèce (PIB) :

Année Prévisions de la Troïka en Septembre 2010 : Réalité :
2010 -4,00% -4,90%
2011 -2,60% -7,10%
2012 +1,10% -7,00%**

(* chiffre à la fin Août 2012
**prévision début novembre 2012)

—–

Cela fait presque un an que les premiers épisodes des Chroniques d’un hiver européen ont été enregistrés à Athènes. C’était en décembre 2011.

Depuis, on pourrait dire que rien n’a changé. Il s’est peut être passé beaucoup de choses mais au bout du compte, rien n’a changé. Cela ne signifie pas que les choses en sont au même point, mais que la chute libre a continué durant toute cette année. En décembre 2011, les habitants d’Athènes me disaient qu’ils avaient senti un point de bascule vers l’été 2011, moment où tout s’est accéléré et où la décomposition de la société a commencé à vraiment se faire sentir. Dans les témoignages enregistrés dans le documentaire, ils avaient donc ce sentiment depuis 6 mois. Aujourd’hui, on en arrive à un an et demi vécu à cette cadence.

Je n’ai pas pu retourner à Athènes entre temps. Par les contacts que j’ai gardés, je sais juste qu’aujourd’hui, tout est bien pire. Il n’y a plus 17% de chômeurs mais 25%. À la fin 2012, le PIB aura chuté de plus de 20%. C’est pire que la faillite de l’Argentine en 2001 et à peu près l’équivalent de la dépression économique aux Etats Unis et en Allemagne dans les années 30.

Le racisme et la violence ont connu une explosion sans précédent. Les agressions xénophobes se multiplient alors que le gouvernement en place lance des campagnes de « nettoyage » du centre ville d’Athènes, où il est question de rafles en masse d’immigrants légaux et illégaux, pour faire le tri (6000 détenus en un week-end, le 6 Août 2012, dont 1400 ont été « triés » comme « illégaux »). Les suicides « économiques » ou « politiques » se suivent et ne font plus la une des journaux, la misère gagne rapidement du terrain et l’on se prépare à l’hiver en accumulant du bois de chauffage avant que son prix d’achat ne rejoigne par manque de stocks celui du fuel. Sur la durée, peut être finit-on par s’habituer à tout.

Pourtant il s’est passé beaucoup de choses en un an. Le premier grand événement fut la fameuse « réduction de dette » accordée à la Grèce par les banques en Février 2012. Ce grand coup médiatique dont le feuilleton a duré des semaines mettait l’accent sur la bonté des créditeurs privés de la Grèce qui ont au final concédé à annuler 70% des crédits accordés à la Grèce. Et comme l’on s’est réjoui d’une telle générosité !

Juste avant ce plan, en Décembre 2011, la dette de la Grèce équivalait à 170% de son produit intérieur brut (PIB). Comment expliquer qu’après cet élan de bonté célébré par les media, le gouvernement grec annonce en Novembre 2012 que la dette grimpera à 189% du PIB en 2013 ? C’est à n’y plus rien comprendre… Cette annonce médiatique aurait-elle caché une réalité plus nuancée ? On trouvera quelques précisions à cette adresse : http://www.les-crises.fr/retour-sur-le-plan-grec/

Puis arriva le grand événement de l’année : les élections législatives ayant pour but de remplacer le gouvernement de transition non élu de Lucas Papademos. Initialement prévues pour février 2012, elles avaient été repoussées à une date indéterminée. Elles furent enfin annoncées pour le 6 Mai 2012. Le peuple grec qui se sentait dépossédé de son pouvoir démocratique lors de la période Papademos (Novembre 2011- Mai 2012) mit toute son énergie dans ces élections, première occasion d’expression démocratique nationale depuis le début de la crise.

Le feuilleton dura à nouveau deux mois, une deuxième élection ayant dû être organisée le 17 Juin, la première ayant abouti à une impasse où aucun des partis au parlement ne fut capable de créer une coalition pour gouverner. Le duel politique opposa alors le parti conservateur Neo Demokratia (ND) en faveur d’une poursuite des politiques d’austérité à l’union radicale de gauche SYRIZA, favorable a une renégociation totale des conditions de l’aide économique à la Grèce. La question économique était bien sûr centrale dans cette élection, mais on a vu l’irruption violente et malsaine de la question du traitement à réserver aux immigrants illégaux.

L’intention radicale qu’avait SYRIZA de renégocier tous les termes des mécanismes économiques européens en place symbolisait une tentative, réaliste ou non, de remettre en cause les politiques européennes actuelles et de relancer frontalement le débat sur l’austérité à l’échelle européenne. Le parti ND a quant à lui joué sur la peur et l’angoisse d’un cataclysme national si la Grèce osait tenir tête à ses créanciers. Après une campagne extrêmement serrée qui a vu SYRIZA arriver en tête dans la moitié des sondages, le parti ND a fini par l’emporter de peu (29,66% contre 26,89% pour SYRIZA).

Un fait marquant de la campagne fut l’intervention de François Hollande sur la première chaîne de télévision privée de Grèce, trois jours avant le scrutin décisif du 17 Juin. Dans cette interview diffusée en prime time et reprise par une grande partie de la presse, il a a appelé les grecs à voter de manière responsable pour un parti respectant les engagements de la Troïka. Il a donc implicitement appelé les grecs à voter pour le parti de droite conservatrice ND et contre le parti de gauche SYRIZA. En connaissant le respect qu’ont beaucoup de Grecs pour les hommes politiques français, on peut supposer que certains électeurs se sont laissés influencer par cette intervention. Cette ingérence politique est la première de ce type depuis la fin de la dictature en 1974.

Après la victoire du parti ND, l’été s’est passé dans une résignation silencieuse. Le nouveau gouvernement a pris ses marques en promettant au peuple de tenir tête autant que possible à la Troïka dans les nouvelles négociations budgétaires. Mais en pratique, en octobre 2012, la préparation du budget 2013 impose une nouvelle série de mesures d’austérité s’ajoutant à la liste sans fin déjà en place. Au cours des derniers mois, on a pourtant entendu un changement de ton dans les déclarations officielles des représentants de la Troïka : de la compassion, de la compréhension, et parfois même l’aveu d’avoir fait des erreurs. Mais en pratique, il ne semble y avoir absolument aucun changement dans la politique menée en Grèce et ailleurs en Europe.De nouvelles baisses des salaires, baisses des allocations, augmentation du temps de travail, augmentation de l’âge de départ à la retraite : l’acceptation de ce nouveau paquet d’austérité ne sera pas facile. La population est maintenant complètement à bout, autant psychologiquement que physiquement. Sans rapide prise de conscience européenne, le « cobaye » grec risque de très mal réagir.

Pour conclure, voici plus de précisions sur le rappel « historique » des objectifs de la Troïka* présenté en début d’article. Dans ce tableau, on peut comparer la réalité de l’évolution du chômage et de la croissance en Grèce avec les projections que faisait le FMI lors de son premier bilan d’activités en Grèce en septembre 2010. Ces projections de l’évolution de l’économie sont les bases du travail de la Troïka pour l’élaboration des programmes d’austérité. ll est remarquable qu’une marge d’erreur aussi monstrueuse après deux ans de programmes ne remette pas en cause la validité des théories soutenues. Malgré ces résultats expérimentaux catastrophiques, les programmes d’austérité ont gagné lors de cette période le statut de remède indispensable pour la majorité des pays européens : Portugal, Irlande, Espagne, Italie, France…

*(Fonds Monétaire International, Banque Centrale Européenne et Commission Européenne)

Chômage :

Année Prévisions de la Troïka en Septembre 2010 : Réalité :
2010 11,80% 14,40%
2011 14,60% 21,20%
2012 14,80% 25,4%*

Croissance économique (PIB) :

Année Prévisions de la Troïka en Septembre 2010 : Réalité :
2010 -4,00% -4,90%
2011 -2,60% -7,10%
2012 +1,10% -7,00%**

* chiffre à la fin Août 2012
**prévision début novembre 2012
Données : IMF Country Report No. 10/286 , Septembre 2010 « Greece : First Review Under the Stand-By Arrangement » ; Eurostat.

Chroniques d’un hiver européen, une série documentaire sur l’austérité en Europe
À regarder sur : http://hivereuropeen.wordpress.com
Novembre 2012.

Pour lire l’article précédent, cliquez ici.


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36 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 20 novembre 2012 13:39

    Combien de fois faudra-t-il répéter que ce modèle économique faisant l’apologie du marché a fait la preuve la plus totale et la plus spectaculaire de son inefficacité, encore que le mot soit un peu faible pour définir les dégâts causés par son application....

    alors, disons : STOP, ON A ENCORE LE CHOIX !


    • Jason Jason 25 novembre 2012 17:32

      Robert Gil,

      Je n’aime pas l’économie de marché, opportuniste, prédatrice, qui n’est pas régulée et qui est soumise aux diktats de la finance mondialisée.

      Vous rêvez de supprimer cette économie. Moi aussi. MAIS, je vois mal par où commencer. Par la pétaudière de l’Europe des 27, pour laquelle il n’existe aucune coordination fiscale, et où bon nombre de pays trichent (y compris l’Allemagne « la vertueuse », mon oeil), le tout coiffé par 30.000 bureaucrates assistés de 15.000 lobbyistes, sans parler de la gabegie budgétaire endémique, etc. du manque de coordination politique et d’une monnaie défaillante ?

      Personne ne sait aujourd’hui par quoi remplacer ce chaos absolu. Sans parler des intérêts des pays hors UE.

      Je suis très pessimiste sur l’avenir des pays occidentaux.

      Quant à la Grèce, objet de cet article, il n’y a toujours pas de plan cadastre, et ce depuis 1830 ! La collecte des impôts se fait au compte -gouttes, avec des exemptions scandaleuses, un nombre énorme de salariés sont des fonctionnaires qui travaillaient à mi-temps pour l’Etat et avaient un second job ailleurs, il existe une corruption galopante à tous les niveaux, les responsables politiques ne sont toujours pas sanctionnés,etc. Il est évident qu’une telle économie était vouée au désastre.

      Maintenant, pour remettre cette économie à un niveau acceptable, ni les purges du FMI ou de l’Europe n’y feront rien. Il faudra remettre un minimum de cohérence dans tout cela et ça durera 10 ou 20 ans. Dans tous les cas de figure, ce sera la misère, causée par 150 ans de chaos et de corruption, avec la complicité des pays prêteurs.


    • jako jako 20 novembre 2012 14:37

      Un tel niveau d’incompétenceSSS qui est suivi par nos toutou, il y a de quoi s’inquiéter...


      • Gérard Dahan Gérard Dahan 20 novembre 2012 14:52

        Un article intéressant.
        Si l’équilibre budgétaire est un objectif qui doit être pris en compte, parce-que témoignant de la solidité des capacités de remboursement, les politiques d’austérité en désespérant la population ne font généralement que précipiter la décroissance.
        Une fois pour toute il faut admettre que l’économie est une discipline qui doit intégrer la psychologie.
        Et les grecs - comme tout le monde - ont aussi besoin d’espoir.

        Une critique cependant : vous comparez - semble t’il- des chiffres de prévision issus du FMI avec des estimations issues du baromètre Eurostat. C’est un peu mélanger des torchons et des serviettes.


        • oggy 20 novembre 2012 15:05

          Non, car les chiffres d’Eurostat ne sont utilisés que pour les données effectives de chômage et de croissance, pas pour les prévisions initiales.

          Cordialement.


        • BA 20 novembre 2012 14:55
          Mardi 20 novembre 2012 :

          Grèce : 50 milliards d’euros de garanties pour la France.

          La France a participé à deux plans de sauvetage de la Grèce. Lors du premier, en mai 2010, alors qu’Athènes était au bord de l’étranglement, Paris avait prévu de prêter 16,8 milliards d’euros. Mais ces prêts bilatéraux ne se sont finalement élevés qu’à 11,4 milliards, une décision ayant été prise entre les États membres l’année suivante de ne plus verser l’argent directement, mais via le pare-feu européen, le Fonds européen de stabilité financière (FESF).

          Pour le deuxième sauvetage de la Grèce, en octobre 2011, c’est le FESF, et non la France, qui a emprunté de l’argent sur les marchés pour le prêter à la Grèce. Ici, la France n’a rien déboursé, elle n’a fait qu’offrir sa garantie (sur les 18,5 milliards du deuxième programme d’aide, et sur le reliquat de plus de 5 milliards du premier programme). La participation du secteur privé s’élève, elle, à 7,8 milliards.

          Au total, « compte tenu d’un mécanisme de surgaranties, les 31,6 milliards d’euros de prêts du FESF à la Grèce en 2012-2014 devant être garantis par la France correspondront à une garantie de plus de 50 milliards d’euros », peut-on lire dans le projet de loi de finances rectificative présenté en juillet dernier.

          La France, donc les contribuables, ne devra mettre la main au portefeuille que si la Grèce ne parvient pas à rembourser le FESF.

          En revanche, la dette publique imputable aux programmes d’aide à l’ensemble des pays en difficulté en Europe (prêts bilatéraux ou par l’intermédiaire du FESF) devrait s’élever à 50,2 milliards fin 2012, contre 14,5 milliards fin 2011 - soit une hausse de 1,8 point de PIB, indique le Projet de Loi de Finances Rectificative 2012.


          Questions :

          Quand la Grèce fera défaut, les contribuables français devront payer 50 milliards d’euros. Mais comment sera réparti cet effort ?

          Est-ce que ce sera les classes supérieures qui devront payer ces 50 milliards d’euros ?

          Est-ce que ce sera les classes moyennes qui devront payer ces 50 milliards d’euros ?

          Est-ce que ce sera les classes populaires qui devront payer ces 50 milliards d’euros ?

          Rappel :

          En France, le budget du ministère de l’Education Nationale, c’est 62 milliards d’euros.


          • Yvance77 20 novembre 2012 16:04

            Salut,

            En lisant cet excellent billet, je ne pouvais m’empêcher de faire un parallèle... celui de la fin de la république de Weimar.


            • oggy 20 novembre 2012 16:14

              Vous serez donc probablement intéressées par l’article précédent de la série : http://hivereuropeen.wordpress.com/listen/episode-3-5-athenes-conclusions/similitudes/


            • Michèle 20 novembre 2012 16:29

              Merci à l’auteur pour ces deux tableaux qui parlent d’eux-mêmes. 

              Ce qui m’étonne dans tout cela c’est qu’on tourne toujours autour du pot sans y toucher. Car aujourd’hui la chose est claire, c’est bien l’Union Européenne et tout son système qui sont à l’origine de la crise que vivent ET la Grèce, ET le Portugal, ET l’Espagne ET la France... et les peuples en première ligne.

              Aucune solution ne sera viable sans SORTIR de l’Union Européenne, qui a fait largement la démonstration de sa corruption et de sa trahison vis à vis des peuples qui lui ont fait confiance à travers les dirigeants politiques des pays européens. Traitres eux aussi à leur pays. Car il ne faut pas se leurrer, ils savaient où tout cela mènerait. J’espère que le gouvernement grec actuel sera jugé pour haute trahison, car il a beaucoup de sang sur les mains. Mais il n’est pas le seul a être complice de la duplicité de Bruxelles. J’espère vraiment qu’un jour un nouveau Nuremberg jugera tous ces politiques mafieux.


              • rotule 21 novembre 2012 19:06

                Je crois qu’il faut au contraire avoir une cohérence européenne, rester dans l’Europe politique, et imposer les règles au secteur financier, à commencer par une révision drastique et concertée des dettes et des remboursements.


              • Michèle 22 novembre 2012 10:29

                Rotule,

                « cohérence européenne », Bruxelles sert à ça, non ?

                Quant à « imposer des règles au secteur financier », par quel biais ? Ce que vous proposez reste des mots, du rêve, car dans la réalité le pouvoir c’est justement l’argent, la finance. 

                Brussels Business : Qui dirige vraiment l’Union européenne ?
                http://www.youtube.com/watch?v=2_-SHcUdzZc

                Et pour ce qui est d’une « révision drastique et concertée des dettes et des remboursements » ne nous leurrons pas, la Grèce ne pourra jamais rembourser. Voyez à quoi le peuple grec en est réduit. Peur-on presser un citron déjà pressé ? La France (entre-autre) a « prêté » des sommes considérables, ce sont nos impôts qui financent, c’est vous, c’est moi, mais c’est à fonds perdus.

                Humainement c’est scandaleux de mener des millions de gens à la misère, ignoble, sans nom. Papandréou s’est tiré aux USA et va maintenant pontifier devant les élèves d’Harvard pour partager son « savoir faire », avec un salaire de 45.000€ mensuel !!! Personnellement je vois rouge quand j’apprends ça.

                Pour conclure, je vous invite à lire cet article de Relladyant et posté sur Agoravox  : « François Asselineau, pourquoi faut-il sortir de l’Union européenne » http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/francois-asselineau-pourquoi-il-75501





              • bonnes idées 20 novembre 2012 16:40

                Les meilleurs économistes sont sur Agora c’est bien connu. Pour l’écologie nous avons Greenpeace et les verts et pour l’économie nous avons Agoravox. Ce média n’est-il pas autorisé en France (malgré la terrible censure médiatique) pour faire avaler la pilule à ceux qui ont un peu de culture ? Parfois je me pose la question.


                • cogno4 20 novembre 2012 17:34

                  Si t’estimes qu’il faut être un génie pour simplement constater que toutes ces théories économiques sont foireuses, ben pas de chance pour toi.


                • Croa Croa 20 novembre 2012 23:40

                   smiley smiley Pour l’écologie... les Verts smiley smiley

                   smiley smiley  smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley smiley


                • bonnes idées 21 novembre 2012 10:36

                  J’ai pulvérisé mon score de moinssage. Pour ceux qui me détestent prenez un ticket et faîtes la queue.


                • eau-du-robinet eau-du-robinet 20 novembre 2012 17:54

                  La partie de poker engagée depuis des mois par les créanciers internationaux de la Grèce va connaître une nouvelle levée de cartes. Les ministres des finances de la zone euro et Christine Lagarde, la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), vont allumer, le mardi 20 novembre 2012 à Bruxelles, un nouveau feu d’artifice en sorte un n-ème tour de passe passe financier !

                  Le « acteurs artificiers » vont tenter de rallonger le mécanisme de retardement de la bombe financière Grecque.

                  Leur idée : procéder, d’ici à la fin novembre, au versement d’une nouvelle tranche d’aide, d’au moins 31,5 milliards d’euros, pour retarder de quelque mois la faillite de la Grèce.

                  Après six ans de récession, l’endettement grec risque de dépasser 200 % du PIB d’ici à 2014, contre 150 % estimé lors du lancement du premier plan d’aide, en mai 2010.


                  • Alison 20 novembre 2012 18:24

                    « Le »acteurs artificiers" vont tenter de rallonger le mécanisme de retardement de la bombe financière Grecque.

                    Leur idée : procéder, d’ici à la fin novembre, au versement d’une nouvelle tranche d’aide, d’au moins 31,5 milliards d’euros, pour retarder de quelque mois la faillite de la Grèce."

                    Vous n`y êtes pas du tout, la dernière tranche va servir a payer l`emprunt qu`accorde le gouvernement grec a l`Alphat Bank (Grecque) qui absorbe Emporiki (Crédit Agricole.

                    Tout est déjà bouclé mais juste les fonds.

                    La Grèce ne fera pas faillite, sa dette sera effacée car stratégiquement il suffit de regarder ou elle se situe, Ce qu`ils veulent c`est une Grèce moins chère, déportation de la population par tous les moyens pour reconstruire une plateforme commerciale importante.

                    Vous pensez que les chinois sont idiots peut être, ils sont entrain de racheter le chemin de fer grec, pourquoi a votre avis. La chine, le Qatar dont de plus en plus présent ici.

                    La Grèce coute chère a l`Europe quoi que... Mais elle ne doit pas tomber dans les mains des adversaires économiques.

                    Simple temoignage sur place.


                    • CHIMERE 20 novembre 2012 23:20

                      @ alison,


                      Vous avez raison concernant la Chine et le Qatar,mais n’oublions pas le « cousin » orthodoxe qui se tient en embuscade pour remporter la mise et mettre échec et mat tous les « fukus » et compagnie.....j’ai nommé notre ami le grand Vladimir Poutine....

                    • Cassiopée R 20 novembre 2012 19:14

                      Le capitalisme transfert les revenus salariaux et fiscaux au profit des actionnaires et des banquiers. Cette logique financière, dont les chiffres additionnés de mille milliards en mille milliards à partir des nombreux transferts réalisés, privilégie le bénéfice du capital à celui des populations.

                      Les baisses d’impôts, cotisations sociales de toutes sortes, vont vers les dividendes des actionnaires. Dans le même temps, l’augmentation des prix et les faibles coûts salariaux et fiscaux de la mondialisation, pays où la pauvreté est exploitée (Chine,ect...) augmente de nouveau les dividendes des actionnaires des mutinationales et des banques. Le partage des richesses ne bénéficie qu’à une minorité de capitaliste.

                      Le marché très rentable des dettes, avec des taux d’intérêts qui rapportent plus aux riches créanciers qu’à la population, accentue la pression capitaliste pour faire plus de profits. En gelant les salaires public comme privé, les dividendes de cette baisse des revenus des travailleurs vont de nouveau aux actionnaires et aux banques Pour accroître ses profits, le marché du travail est déréglementé, pour encore faire plus d’argent, comme pour la mise en pièce des services publics avec la sécurité sociale.

                      Cette concentration des richesses d’ordres multiples, avec des intérêts qui tombent quotidiennement, profitent aux actionnaires, aux banques et aux hyper-riches, au détriment de l’intérêt général, avec des populations qui s’appauvrissent par une inégale et faible répartition des richesses.


                      • Aldous Aldous 20 novembre 2012 21:13

                        Vous vous trompez FZ, un etat ce n’est oas un particulier ni une entreprise.


                        De nombreux etats ont fait faillite. En general un an ou deux plus tard ils se portent à merveille.

                        Ici on interdit à la Grèce de se mettre en cessation de payement et on oblige le pays a agoniser au lieu de faire comme d’habitude, effacer l’ardoise, devaluer et faire une relance economique.

                        on sacrifie l’economie grecque pour renflouer les banquiers et faire main basse sur les infrastructures du pays.

                        Un pillage similaire a ceux vécus par l’ex URSS, la Serbie, l’equateur...

                        Les capitalistes ont pris goût au depeçage des nations.


                      • Pyrathome Pyrathome 20 novembre 2012 22:09

                        Un pillage similaire a ceux vécus par l’ex URSS...

                        Oui  ! tout à fait, jusqu’à l’arrivée de Poutine qui les tous envoyé se faire foutre et repris les choses en main.....Après, la méthode peut-être contestable, certes, mais en tout cas efficace....


                      • Bilou32 Bibi32 26 novembre 2012 09:19

                        Oui, heureusement que Poutine est arrivé. C’est mon épouse russe, qui m’a apprit la vraie histoire de la chutte de l’ URSS.


                      • BOBW BOBW 20 novembre 2012 21:56

                        Et Maintenant, complice avec ces lobbies bancaires cette agence zombie « Maudite Moody’s » veut nos faire plonger comme la Grèce ou nous faire « serrer la ceinture » avec la complicité de Hollandréou...


                        • SamAgora95 SamAgora95 20 novembre 2012 23:21

                          Pourquoi tout le monde fait semblant de ne pas voir ce qui est entrain de ce passer ?


                          Le fameux remède qui ne fonctionne pas produit exactement l’effet attendu par ceux qui tirent les ficelles de cette tragédie Grecque, à savoir l’appauvrissement de la population et la suppression presque totale de l’état-providence, en gros tout casser pour « mieux » reconstruire, un nouveau monde (NWO) basé sur les lois de la jungle (le plus fort doit dominer les plus faibles), la nécessité poussant les gents à être plus inventifs, créatifs, et à toujours courir pour éviter de se retrouver dans le clan des esclaves.

                          La transformation doit-être testé sur un sujet ni trop insoumis ni trop docile, aller au hasard (ou presque) LA GRECE, mais une fois le mode opératoire mise en place, il sera généralisé à toute l’EUROPE.

                          Le reste du monde occidentale et asiatique fonctionne déjà sur ce principe, quant au monde arabe on lui réserve le bouquet final, une guerre totale et sans merci contre les états terroristes et salafistes mis en place judicieusement par nos cyniques marionnettistes.

                           !!!! :-> Bienvenue en ENFER :-> !!! 

                          • CHIMERE 20 novembre 2012 23:38

                            SamAgora95


                            Je suis à peu près sur la même analyse.
                            Sauf que d’autres modèles se développent.
                            En Amérique du sud par exemple,Argentine, Vénézuela,etc...
                            Et Cuba,qui résiste à l’ogre depuis plus de cinquante ans...

                            Tout n’est pas complètement perdu....pas encore...



                          • Christoff_M Christoff_M 21 novembre 2012 08:39

                            Cela fait penser aux propos des jeunes acteurs de la Haine qui savent qu’ils vont droit dans le mur mais dont le plus philosophe des trois se dit tout le temps tout va bien pour se rassurer interieurement et qui finit par mourir à la fin à cause des conneries de ses camarades...

                            Comment croire que des organismes mondiaux type FMI et autres viennent en aide à un pays dont on a tout fait pour qu’il se casse la gueule !! Quitte à une époque à lui filer des crédits delirants pour acheter des armes aux puissances de l’Europe de l’Ouest voir des States...

                            Chercher l’erreur derrière des faillites locales ou régionales vous retrouvez toujours la main de nos amis de la finance mondiale, qui sèment le chaos et la corruption pui se pointent ensuite avec des commissions bidons, mettent en place un ex de Rotschild, Goldmann Sachs imposé en virant le pouvoir en place pour pouvoir spéculer jusqu’au dernier moment sur le dos du malade... c’etait le principe d’Andersen en France dans les années 90... finalement condamné pour dépecer des boites en difficulté et se payer grassement sur les mourants !!!

                            Voir chez nous le rôle majeur de gens comme Lagarde et Woerth, venant de grands cabinets américains ( logiquement n’ayant aucun droit d’etre élus ensuite à des hautes fonctions ds un état démocratique)... ayant propagé un tsunami et ne destruction de nos boites sans compter la vente de partie importante de notre patrimoine à des « amis » et à des prix bradés... regardez le massacre de notre dette avec des petits amis bien placés complices des mondialistes sous Sarkozy, plus le massacre de notre industrie vendue à des mécréants du système mondialiste comme Mittal jamais inquiété par les tribunaux...
                            Woerth lui ne sera jamais jugé et pourra continuer à cumuler des mandats tandis que Lagarde pour bons services rendus aux mondialistes et à certains fonds américains fut promue à la tete du FMI...

                            Quand au modèle démocratique occidental vaste fourre tout pour les médias, n’est qu’a voir l’état de l’Afghanistan de l’Irak ou de l’Europe actuelle !!!! chômage, crise, détournements de fonds à tous les niveaux et prospérité affichée de toutes les mafias gravitant et passant par le sol européen...

                            Si certains ne comprennent pas encore que quand on cède à une pseudo élite mondialiste qui a ses relais ds nos grandes écoles (on sélectionne les idiots utiles au système)...
                            une élite malsaine qui ne pense qu’en terme de chiffre et de rendement, au niveau d’un état d’une région d’une ville, on finit ruiné !!! On peut faire autre chose en Europe ou en France à conditions de mettre un grand coup de pied dans la fourmilière...

                            Les Grecs et autres ont raison d’être dans la rue contre ce vol organisé par le système des grandes banques et des grands organismes mondialisants et collabo de la ruine des états !!
                            Les français étant tjrs longs à la détente (bien loin du mythe révolutionnaire entretenu par nos medias pour endormir les consciences...) réagiront quand on commencera en haut lieu à sucrer les retraites et les aides aux plus démunis, aux chômeurs, livrés en pâture aux ignares par les complices des mondialistes qui veulent nous faire croire que les Pb de budgets viennent de la sans jamais nous parler detournements de fonds en milliards, au niveau national ou européens, pour des projets sur lesquels pas un citoyen n’est consulté !!!

                            Comme en Agriculture, quand on écoute pas le local ou la personne de terrain concernée de pres, on fait n’importe quoi avec des apprentis sorciers, naifs et surdiplomés, planqués ds des bureaux ou des assemblées pompeuses, deconnectés de la réalité des citoyens, c’est le problème de l’Europe qui taxe le citoyen de base sans jamais taxer les grands fonds et les grosses boites qui ne payent plus un kopek sur place... cas de la Grece... d’ou mise en danger de l’état, des hopitaux, de l’école de la justice ou ces memes « amis » mondialistes ne sont pas pressés de mettre des moyens...


                            • Christoff_M Christoff_M 21 novembre 2012 09:41

                              Les mondialistes et tous leurs petits chefs collabos locaux se font des milliards sur le dos de boites d’états et de régions ou de villes maintenant en utilisant le système voleur des cartes de crédits magasins... imposer des prets plus élevés à des pays ou des entités déja en difficulté !!!

                              Comment ne pas voir le coté obscur et satanique de tous ces pourvoyeurs de fonds qui saignent les gens par des méthodes souterraines et douteuses tout en faisant mine d’aider dans des commissions de façades totalement hypocrites et infiltrées par des ex des grands groupes ou des banques mondiales... toute cette mascarade menteuse et hypocrite étant largement relayée par des medias qui ont vendu leur ame pour se maintenir et collaborer à un système de menteurs, de sournois et de gens tenus par leur petite carrière et leur compte en banque...

                              Même la Taddei, les Calvi, Ruquier ou autres font les ingénues quand on parle de sujets graves, à se demander s’il reste encore un présentateur de JT, un animateur de débat, ou un journaliste économique digne de ce nom dans le pays...

                              Ne parlons pas des boites de conseils d’experts, de spécialistes et autres instituts d’opinion à deux balles pourvoyeurs de fausses idées, surpayés et fleurissant dans un pays soi disant dans un pays en crise !!! remplaçant les oracles sorcières et gourous d’un autre age !!! nos élites consultant des cabinets de voyance on peut se demander si nous ne marchons pas sur la tete et si nous ne sommes pas dirigés par des désaxés et des déphasés qui ne font qu’accentuer les problèmes, parfait collabos du mondialisme, tout en faisant porter la responsabilité de leurs actes délirants ou de leurs decisions hasardeuses, sur des citoyens lambdas en bas de l’échelle, jamais consultés ( les démocraties européennes ayant montré leurs limites !!!) et n’étant la que pour payer les pots cassés et et comme des moutons pour etre tondus par une élite qui s’approprient tous les pouvoirs...


                            • bonnes idées 21 novembre 2012 10:43

                              Comme disait si bien Dark Veau d’or, l’entubage est toujours du côté obscur.


                              • Jean-Louis CHARPAL 21 novembre 2012 11:05

                                Article d’utilité publique démontrant que l’ultra libéralisme, l’austérité, la récession, ça ne marche pas !

                                Ca n’a jamais marché dans le passé et ça n’a jamais marché dans aucun pays.

                                Il est évident que si le parti Syrisa était arrivé au pouvoir, le peuple grec ne serait pas dans cette situation.

                                Peite réserve donc sur la phrase « L’intention radicale qu’avait SYRIZA de renégocier tous les termes des mécanismes économiques européens en place symbolisait une tentative, réaliste ou non, de remettre en cause etc ... »

                                Je ne suis pas d’accord sur le « réaliste ou non ».

                                Syrisa aurait fait ce qu’ont fait de nombreux pays d’Amérique Latine : décider du jour au lendemain de refuser les saignées façon FMI, renégocier la dette, ce qui signifie en mettre une grande partie à la poubelle.

                                Sans oublier le cas de l’Islande, qui, si elle n’avait pas désobéi, en serait exactement au même point que la Grèce.

                                Ces pays s’en sont rapidement sorti et connaissent des taux de croissance exemplaires. 

                                Ce qui n’est pas réaliste du tout, et même stupide, c’est de persister dans les saignées à la Diafoirus .

                                Quand une formation politique a les bonnes solutions et les bons remèdes, qui ont fait leurs preuves ailleurs, il faut la soutenir et non chipoter.

                                NB : abjecte, la prise de position d’Hollandréou.

                                Elle est ultra réactionnaire politiquement et absurde économiquement.


                                • Stof Stof 21 novembre 2012 11:59

                                  Ce que je ne comprend pas bien c’est la montée de la xénophobie. Certes la Grèce a toujours été très nationaliste mais désormais eux même ne pensent qu’à en partir. 

                                  Qu’ils continuent à se faire enfler par le grand capital et les immigrés partiront d’eux même vers d’autres pâturages.

                                  • Alison 21 novembre 2012 15:12

                                    Bonjour Stof,

                                    La xénophobie dont vous parlé ne concerne qu`une minorité de personne qui se retranche derrière le parti nazis l`Aube Dorée,
                                    Ce dont on ne vous parle pas c`est la multitude d`association ou de rassemblement qui se font contre ce parti, dernièrement ils ont eus le droit au saccage de leur bureau alors arrêtez de croire que le grec est xénophobe.

                                    Les grecs offrent toujours une pomme a l`étranger, ce geste je ne l`ai pas vu souvent en France !


                                  • BA 21 novembre 2012 12:24
                                    Mercredi 21 novembre 2012 :

                                    La Grèce de nouveau sous pression de l’Europe.

                                    Autre sujet d’inquiétude, la dette qui devrait s’envoler l’an prochain à 189,1% du PIB, soit 346,2 milliards d’euros, contre 175,6% attendu en 2012.


                                    En 2013, la dette de la Grèce atteindra 346,2 milliards d’euros. En 2013, les contribuables de la zone euro vont payer non pas une addition, mais trois additions différentes.

                                    1- Première addition : la BCE détient 45 milliards d’euros de dette grecque. Quand la Grèce fera défaut, la BCE subira des pertes. Les actionnaires de la BCE devront alors recapitaliser la BCE. Les 17 banques centrales nationales paieront : concrètement, les contribuables de la zone euro paieront.

                                    Ils ont l’habitude. Déjà, en décembre 2010, les contribuables ont été obligés de payer 5 milliards d’euros pour recapitaliser la BCE.

                                    2- Deuxième addition : le FMI a prêté des dizaines de milliards à la Grèce. Quand la Grèce fera défaut, le FMI subira des pertes. Le FMI est financé par les contribuables des Etats-Unis, par les contribuables du Japon, par les contribuables de l’Allemagne, par les contribuables de la France, etc.

                                    Les contribuables paieront donc cette deuxième addition.

                                    3- Troisième addition : les prêts bilatéraux accordés par les Etats européens, et aussi les garanties accordées par les Etats européens.

                                    Prenons le cas particulier de la France : quand la Grèce fera défaut, la France subira une perte de 50 milliards d’euros.


                                    France : le Parlement s’inquiète de l’accumulation des engagements pris pour soutenir la Grèce.

                                    Dans son rapport, le député Christian Paul (PS) chiffre à 50,8 milliards d’euros les prêts à la Grèce devant être garantis par la France dans le cadre du Fonds européen de stabilité financière.

                                    Source : lesechos.fr, mardi 7 août 2012.



                                    • bonnes idées 21 novembre 2012 18:40

                                      Mais les politiciens se foutent de vos analyses et ils se bidonnent au dîner du siècle. Coluche parlait déjà de la crise il y a 30 ans, j’invente rien. Continuez à travailler pour votre retraite et ayez espoir. Le changement c’est maintenant  smiley yes we can  smiley
                                      Vivement 2017 smiley


                                      • bonnes idées 21 novembre 2012 18:58

                                        Moi je bricole pour ma pomme et je ne cotise plus pour une retraite que je n’aurai pas (30 années de travail pour rien). Je ne paye plus d’impôt sur le revenu, je ne dépense plus de gaz oil pour aller travailler, je n’ai plus de crédit, les soldes c’est sans moi, j’ai mon jardin et mes légumes, je ne joue à aucun jeux de hasard. Je n’ai aucune pression. JE VIE QUOI ! Je suis peinard à la campagne avec mon loyer à 350 € (120 m²). Petit bémol j’ai internet car il faut bien se détendre un petit peu. Le système nous détruit à petit feu alors c’est ma révolution silencieuse. A bientôt camarades.


                                        • Yérémiah Yérémiah 21 novembre 2012 23:45

                                          pas mieux !

                                          soyons des chômeurs heureux... http://bit.ly/N1OCKv


                                        • Eurasie 22 novembre 2012 14:33

                                          Aube Dorée 14% d’intentions de vote (le double d’il y a un an !)
                                           
                                          Le grand triomphe du néolibéralisme mondialiste individualiste, immigration et marché, la cisaille qui divise les peuples.
                                           
                                          Le génocide économique et ethnique de l’Europe par l’Empire, par les fossoyeurs atlantistes, libéraux.
                                           
                                          « La Droite des valeurs et la Gauche du travail »

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oggy


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