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L’insertion par l’activité économique est-elle délaissée ?

Le secteur de l’insertion par l’activité économique emploie environ 300 000 personnes en difficulté d’insertion sociale, notamment les bénéficiaires du RMI qui peuvent ainsi être embauchés dans quatre types de structures d’insertion par l’activité économique. Mais, aujourd’hui, les financements sont revus à la baisse.

Le secteur de l’insertion par l’activité économique, c’est tout un ensemble de structures. Dans le secteur marchand, il y a les associations intermédiaires, qui touchent le plus grand nombre de personnes en voie d’insertion, les entreprises d’insertion, qui ont affaire aux personnes le plus en difficulté. Et enfin, les entreprises de travail temporaire d’insertion qui recrutent les personnes les plus proches du milieu de travail ordinaire. En dehors du secteur marchand, existent d’autres structures : les ateliers et chantiers d’insertion.

Une réduction des financements aux structures d’insertion par l’activité économique :

Six réseaux d’organisations intervenant dans le secteur de l’insertion ont dénoncé, le 14 février 2008, "le désengagement de l’Etat" qu’ils constatent depuis plusieurs mois, avec des "crédits mobilisés et attribués (...) en baisse constante pour l’année 2008".

Une décision nationale a mis fin depuis janvier 2008 à l’exonération des cotisations patronales d’accident du travail pour les contrats d’avenir et d’accompagnement vers l’emploi (CAE) entraîne un coût supplémentaire de 2 à 6 % par an en moyenne pour chaque structure.

Des initiatives préfectorales viennent aussi perturber la bonne marche des entreprises et services d’insertion. Quelques exemples : dans le Limousin, un arrêté préfectoral a diminué la prise en charge des CAE de 15 à 25 % pour les adultes et de 10 % pour les jeunes orientés vers les ateliers et chantiers d’insertion. La préfecture des Pays-de-la-Loire a limité à neuf mois la prise en charge des contrats pour les jeunes suivis dans le cadre du CIVIS, alors que 12 à 24 mois sont nécessaires pour garantir une meilleure intégration dans une formation qualifiante ou un emploi, défendent les associations.

Les signataires de cette alerte dénoncent une politique inacceptable et opposée aux intentions affichées du Grenelle de l’insertion : "Il est totalement inacceptable", assurent-ils, "de demander à tous les acteurs de l’insertion de se mobiliser dans le cadre des travaux du Grenelle pour refonder une politique d’insertion cohérente et de diminuer dans le même temps les ressources nécessaires à leur existence".

Cela tombe mal car l’Europe a réduit de 27,34 % les crédits de FSE (Fonds structurels européens) à la France pour les sept prochaines années. Dans ce contexte, "compte tenu du rôle essentiel joué par ce secteur dans la lutte contre le chômage, il a été demandé aux préfets de région, chargés d’établir la programmation des crédits du FSE, de faire du soutien à l’insertion par l’activité économique une priorité", assure le ministère de l’Economie en réponse à la question d’un parlementaire.

Un rapport très critique du Conseil national pour l’insertion par l’activité économique (CNIAE) :

Précédemment, dans son rapport intitulé "Lever les obstacles aux promesses de l’IAE, l’insertion par l’activité économique" et remis au gouvernement en juillet 2007, le CNIAE dénonçait l’imbrication des échelons territoriaux dans la lutte contre l’exclusion qui contribue à fragiliser les entreprises d’insertion et autres structures recrutant des personnes très éloignées de l’emploi. Le rapport pointe aussi le trop grand nombre de niveaux de collectivités dans le pilotage de la lutte contre l’exclusion et souligne qu’"aucune articulation globale n’est prévue, aucun mode de gouvernance partagée n’existe entre ces différents niveaux de responsabilité". Face à cette situation, "le dirigeant d’une SIAE doit s’improviser diplomate spécialisé dans l’ingénierie de l’action publique, tout en restant chef d’entreprise et en garantissant l’exécution du projet social de sa SIAE".

Sur le plan des financements, tout en reconnaissant qu’un effort a été accompli en 2005, le rapport déplore "l’aide insuffisante, complexe et instable des pouvoirs publics". Une situation qui risque d’être encore aggravée par la réduction annoncée des dotations des fonds structurels européens.

Le CNIAE formule plusieurs propositions pour améliorer la gouvernance et l’efficacité du secteur dont la signature de conventions pluriannuelles d’objectifs.

Le rapport en ligne ici.

Les organisations ayant tiré la sonnette d’alarme sont les suivantes : les réseaux « Tissons la solidarité » et « Coorace », le Syndicat national des employeurs spécifiques d’insertion (Synesi), « Chantier école », le réseau « Cocagne » et le Secours catholique.


Moyenne des avis sur cet article :  3.22/5   (18 votes)




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31 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 4 mars 2008 11:22

    Mon povre ami ,dans votre article de désinformation vous n’écrivez que des bétises

    Les derniers rapports qui ont été publié cette année 2008 démontre qu’avec le RSA qui regroupe toutes les structures et les aides ,permet aux pauvres de sortir de la misère et que si vous avez constaté des baisses de subvention ici et là c’est avant tout pour venir optimiser le RSA qui fonctionne à plein régime.

    http://www.premier-ministre.gouv.fr/information/les_dossiers_actualites_19/haut_commissai re_solidarites_actives_920/experimentations_924/livre_vert_sur_rsa_128 1/

    Un peu d’objectivité ne nuirait pas le MODEM

     

     


    • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 11:27

      Comme d’habitude le premier commentaire est de Lerma et comme d’habitude je vote négativement sans même le lire. Quel gain de temps !

       


    • Yifu66 4 mars 2008 11:35

      @La Taverne

      Encore un article de La Taverne ?

      Hop ! Je lis pas, je moinsse de suite !  (vous le faites bien, vous, et vous vous en vantez...)


    • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 11:39

      Oui mais moi je m’en fous de ces votes négatifs !  Vous perdez donc votre temps, je ne m’intéresse qu’aux votes et qu’aux commentaires positifs hé hé !

       


    • Djanel 4 mars 2008 12:44

       

      La taverne

       

      Vous n’avez pas toujours dit que vous étiez indifférent aux votes des commentateurs. Je me souviens d’avoir lu plusieurs de vos plaintes à ce sujet. Je n’irai pas rechercher ses commentaires pour vous les montrer car votre mauvaise fois est si tenace que vous seriez capable de me traiter d’imbécile qui ne sait pas lire.

       

      Quant à mon objection sur votre dernier fil où vous parliez de mesure pénale qui n’était pas des peines, j’attends toujours vos explications. Votre réponse où vous me disiez que vous persistiez et signiez, n’est pas satisfaisante car c’était votre manière de raisonner que j’avais attaquée et non pas l’objet qui était cette loi invalidée par le conseil constitutionnel. Comme nous pouvons parfaitement isoler un commentaire du charabia ambiant, je dois comprendre que vous n’êtes pas capable de réfléchir sur vos propres pensées pour séparer le faux du vrai, le juste de l’injuste, le bien du mal … etc. 

       

      A votre décharge, j’admets qu’il n’est pas facile de mener jusqu’à son terme une discussion soutenue sur AVox à cause qu’il y a toujours des trolls qui se mêlent de semer la pagaille. Mais quoi !!! Il est facile de les ignorer puisque nous sommes seuls devant notre clavier.

       

      Quant à votre nouvel article, j’ai le regret de vous dire que je ne le lirai pas. Vos opinions sont trop souvent icontradictoires. Demain, vous soutiendrez une autre thèse en oubliant ce que vous aviez dit la veille. Je ne peux pas me casser la tête pour rédiger un texte difficile en sachant qu’il ne sera pas lu.

      Le Mont de Saint Mchel est en Normandie.


    • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 12:50

      Que venez-vous faire ici ? Parler d’un autre article et dire que vous ne lisez pas celui-là ? C’est n’importe quoi ! Il faut utiliser le forum prévu. Je ne répondrai donc pas ici à votre question.

       


    • masuyer masuyer 4 mars 2008 12:58

      Il faut utiliser le forum prévu. Je ne répondrai donc pas ici à votre question.

      Ben oui Djanel, un peu d’organisation sinon ça sert à quoi que la Taverne range et classifie méticuleusement tous ses articles

      A la décharge de Djanel, vous avez visiblement trop bien rangé votre article et ne devez pas le retrouver car vous n’y intervenez plus


    • tvargentine.com lerma 4 mars 2008 12:03

      Vous n’avez rien compris,ce qui interesse AGORAVOX c’est pas le vote OUI ou NON mais la somme des deux pour générer des statistiques afin de les vendre aux agences de médias

      http://www.crocis.ccip.fr/publications/Cahier%20Publicité200712.pdf

      A lire de toute urgence

       

       


      • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 12:53

        Non Lerma ne lit pas les articles. Il les commente après avoir repéré en diagonale quelques mots-clés et repéré la tendance politique de l’auteur. De nombreux commentateurs l’ont pris en défaut sur plusieurs forums : ses propos prouvaient qu’il n’avait pas lu avant de commenter.

         


      • masuyer masuyer 4 mars 2008 12:55

        Calmos,

        une fois n’est pas coutume et bien que d’après ton nouvel avatar tu aies abandonné tes opinions guevaristes, je plusse ce commentaire

        Allez ranger cet "article" avec les autres...bien rangés...bien classifiés....bien comptés....et grand bien vous fasse.....

        Dès qu’il sera revenu de la cantine du CG 29, il pourra se mettre à l’oeuvre


      • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 12:14

        Performance et rentabilité des structures de l’insertion par l’activité économique : 

        « Nous démontrons que les entreprises d’insertion constituent un investissement rentable pour la collectivité, se félicite Laurent Laïk, président du CNEI (comité national des entreprises d’insertion). Selon nos calculs, pour un euro d’argent public investi dans les entreprises d’insertion, la collectivité récupère deux euros en TVA et cotisations sociales, et 1,94 euro en coûts évités, c’est-à-dire en allocations chômage ou minima sociaux non versés. » Fort de ce constat et reçu à l’Elysée le 14 novembre 2007, il demande que le nombre de postes d’insertion ouverts pour les entreprises d’insertion soit porté de 15 000 à 20 000 dès 2008 afin de pouvoir accompagner davantage de personnes en difficulté. Il réclame également une revalorisation des financements publics. La loi de finances n’a pas pris en compte ces demandes.

        Si les structures de l’IAE ne sont pas toutes rentables, elles sont toutes soumises à des critères de performance.

        Depuis quatre ans, le budget de l’Etat est organisé en « missions », auxquelles sont attachés des indicateurs de performance. Concernant les aides de l’Etat pour l’IAE, les deux indicateurs de performance retenus sont :

        - le « taux d’insertion dans l’emploi durable six mois après la sortie d’une structure d’insertion  » : Est considéré comme durable tout CDI, ainsi que tout CDD de plus de six mois. Ce critère est contestable. En effet, dans l’hôtellerie et la restauration, la plupart des recrutements se font par CDI mais ne sont pas durables (50 % des recrues abandonnent leur emploi dans les six mois). De plus, le critère peut avoir des effets pervers en incitant les structures d’IAE à recruter par préférence des personnes dont tout pousse à croire qu’elles pourront facilement revenir à l’emploi normal, ce qui va à l’encontre des principes mêmes de l’IAE.

        - « l’effet de levier des concours de la mission travail et emploi dans les structures de l’IAE. » : Ce critère mesure la capacité économique d’une structure à utiliser l’argent public pour effectuer une activité concurrentielle dans des conditions compétitives.

        Les structures d’IAE proposent de retenir un critère moins critiquable : le « taux de retour sur investissement  ». Si le montant des impôts et cotisations versés par la structure est supérieur aux aides qu’elle reçoit, elle est rentable au regard de ce critère.
         


        • tvargentine.com lerma 4 mars 2008 13:11

          Cher blaireau du MODEM,pourquoi veux tu que les seules emplois en France soient subventionné par l’Etat pour proposer des postes de nouveaux pauvres,dans des emplois de pauvres pour des services de pauvres financés avec l’argent public et subventionné maintenant de plus en plus avec des fonds européens

          Le RSA a pour objectif de faire sortir les gens de la misère ! et de leur permettre de retrouver le chemin d’un emploi avec l’accompagnement des aides sociales.

          Dans ce pays il existe un vrai bizness de la misère et des collectivités qui se remplissent les poches d’aides européennes sur des projets qui ne sont même pas crédible mais qui permettent à des individus de gagner de l’argent en cercle restreint (une mafia !)

          Sans parler que ces collectivités qui canibalisent les emplois d’aide à la personne et qui tuent le secteur privée et donc l’enrichissement par les salaires dans ces nouveaux secteurs d’activité

          Je sais pas ce que vous lisez comme rapports mais nous n’avons pas les mêmes lectures

           


          • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 15:01

            Rappelons qui est lerma : C’est celui qui poste sous le dernier article de Corinne Lepage un premier commentaire qui commence par ces mots "Ma pauvre madame ex-ministre qui court après un portefeuille et une voiture de fonction", une phrase qui n’est suivie bien sûr d’aucune argumentation. Juste le principe d’insulter. Jamais de contribution au débat citoyen.

            http://www.agoravox.fr/commentaire_static.php3?id_article=33822&id_forum=1583928

            Signé : le blaireau du MoDem.

             


          • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 15:02

            Ah tiens si pour une fois ! Les insultes étaient suivies d’une tentative de réflexion...C’est l’exception qui confirme la règle


          • tvargentine.com lerma 4 mars 2008 13:48

            Un peu de cultures d’informations permet de se faire une idée sur la propagande de désinformation et de manipulation qu’organise notre ami LA TAVERNE DE LA CENSURE
             

            En lisant ces liens vous comprendrez que la réalité est bien différente


            http://www.ccomptes.fr/CDBF/documents/ARR/Arret-159-529-ano.pdf

            http://www.senat.fr/basile/visio.do?id=qSEQ070700313


            http://www.idf.pref.gouv.fr/dossiers/europe_FSE_07_13.htm#accreditation


            http://ec.europa.eu/employment_social/esf/index_fr.htm


            http://www.grenelle-insertion.fr/


             

            http://www.coe.gouv.fr/


             

            http://www.tdrnet.net/odas/site_v2/docs/3949070769.pdf




            « Selon la lettre professionnelle "Protection Sociale Informations", le livre vert en cours de finalisation dans les services du haut commissaire aux Solidarités actives contre la pauvreté recommanderait le remplacement par le RSA (revenu de solidarité active) de trois minima sociaux : le RMI, l’allocation de parent isolé (API) et l’allocation de solidarité spécifique (ASS, pour les chômeurs en fin de droits). La réforme concernerait environ 1,89 million de bénéficiaires de l’un de ces trois minima sociaux. Contrairement à une hypothèse qui avait été évoquée, l’allocation aux adultes handicapés (AAH) resterait en revanche à l’écart de la fusion. Un choix logique compte tenu des spécificités de cette prestation. De nombreuses questions, que le livre vert passe successivement en revue, restent néanmoins posées. La première réside dans le rôle des départements : l’intégration dans le RSA des actuels bénéficiaires de l’API et de l’ASS va-t-elle conduire à transférer aux départements l’accompagnement de leurs bénéficiaires ? Une réponse positive rajouterait en effet environ 610.000 personnes aux 1,278 million d’allocataires du RMI... Mais d’autres questions tout aussi complexes restent également à régler, comme l’éventuelle extension aux moins de 25 ans (actuellement exclus du RMI, mais qui peuvent bénéficier de l’API ou de l’ASS), voire la question du bouclier sanitaire que Martin Hirsch entend bien rattacher à celle du RSA. Sans oublier la complexité supplémentaire engendrée par l’accélération du calendrier voulue par le chef de l’Etat. Là où Martin Hirsch envisageait initialement une montée en charge progressive du RSA étalée sur deux ou trois ans, il va falloir trancher sur la fusion des minima sociaux avant même que l’expérimentation du RSA ait fait l’objet d’une évaluation.

            Une fois achevé le processus de concertation et d’arbitrage interministériels, le livre vert devrait servir de base à la concertation sur la fusion des minima sociaux avec l’ensemble des acteurs sociaux - notamment ceux du "Grenelle de l’insertion" - et avec les collectivités territoriales. Cette indiscrétion sur le contenu du livre vert confirme que le dossier commence à prendre de la vitesse. Ainsi, le 27 février, Christine Lagarde, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, et Martin Hirsch ont saisi le Conseil d’orientation pour l’emploi (COE) du dossier de la création du RSA. La lettre de saisine demande au COE de formuler des propositions sur "l’impact souhaitable du RSA sur les grands équilibres du marché du travail et sur la durée moyenne du travail et l’évolution des salaires" et sur les mécanismes d’incitation à mettre en place pour "optimiser l’impact du RSA sur la qualité de l’emploi". Le COE est également invité à se prononcer sur l’accompagnement professionnel des allocataires, les contreparties demandées aux bénéficiaires du RSA et l’articulation de ce dernier avec l’allocation chômage. L’avis du COE est attendu pour le mois de mai 2008. »

            C’est de l’information à l’image de ce que doit apporter AGORAVOX

             


            • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 14:09

              Le père du RMI, Jean-Michel Belorgey, en tout cas critique le RSA. Curieux non ? Hirsh n’aura pas les milliards pour financer son projet. Après les Municipales, il devra se rendre à l’évidence que Sarkozy l’a pris pour une bonne poire et il devra en tirer les conséquences...

              Quand aux expérimentations locales de contrat unique dans le cadre du CI-RMA ou contrat d’avenir, elles montrent leur échec et l’absence d’attrait pour leur bénéficiaires qui ne gagnent rien dans l’affaire. Cela préfigure peut-être l’avenir du RSA ?

               


            • Mescalina Mescalina 4 mars 2008 13:50

              @ TAVERNE, hors sujet mais EXCELLENT article sur la rétention de sûreté dans lequel, pour une fois, vous êtes vraiment positionné de manière intelligente à contre courant de la bonne conscience démago.

              BRAVO ! smiley


              • foufouille foufouille 4 mars 2008 14:09

                ça fait un momment que je lis agoravox

                je reagis et la je peut dire que je connais car je suis handicape depuis 15 ans

                si ces subventions diminuaient reellement, cela ferait soit des sdf, soit des emplois (revons)

                l’insertion suprime des emplois reel pour les remplacer par des emplois aides et le rsa va remplacer toutes ces aides pour continuer ce systeme merdique.

                et non l’insertion ne cree pas d’emplois dans le meme domaine

                dans mon hlm, c’est le cat qui fait le menage, les espaces vert. idem pour la ville.

                emmaus detient le marche du recyclage, sa filiale envie le reconditionment et la vente.

                et pour avoir connus des gens d’emmaus, c’est la confiscation de la carte d’identite, la sortie sur autorisation (sinon suppression de l’argent de poche), les antidepresseur a gogo, les papiers signer a la chaine, 6 mois pour obtenir la cotorep alors qu’il m’a fallu au moins 5 ans.

                d’ailleurs les sites internets des asso disent "les amis d’emmaus sont le avec l’exterieur pour les compagnons"

                pour les dechets que vous triez, la aussi ils s’agit de cdd aide a 1/2 temps maxi sauf pour l’equipe dirigeante

                gren c’est la demolition et la maconnerie. sans chef de chantier, sans equipement de securite.

                un contrat aide c’est la precarite, des exonerations de charge et/ou des aides

                exemple pour un handicape et aide agefip uniquement : 800€ pour l’handi, une seule fois.

                pour l’employeur : 15000€ sur 18 mois maxi. renouvelable a chaque contrat

                exonerations = pas de cotisations, donc l’etat ne fait que permettre la survie et gonfler les deficits


                • Blartex 10 décembre 2010 18:11

                  Salut foufouille,

                  Arrêtes, t’as l’air sérieux....
                  Tu vas te faire démolir, critiquer Maousse, c’est aller à l’encontre de la « bien pensance » .
                  L’abbé Maousse Pierre, j’aimerai bien savoir ce qu’est son patrimoine immobilier aujourd’hui.

                  Le soi-disant frère du père de ma putain de sœur, hein, ceste !

                  Hé, foufouille, tu peux multiplier tout ce que tu veux, on se fera toujours avoir !

                  La Bée Pierre, il nous aura bien enc*lé jusqu’à la fin du bout. Ce qui est con c’est qu’il l’a fait express.


                • Bulgroz 4 mars 2008 14:09

                  Dixit La Taverne :

                  "Carlo Revelli se cache. Et, effectivement, ce site devient infréquentable. D’ailleurs, je le fréquente de moins en moins...Comme vous, je poste un ou deux commentaires dans les cas graves...enfin je veux dire les plus graves parmi les graves."

                  (par La Taverne des Poètes (IP:xxx.x14.136.64) le 6 octobre 2007 à 10H38)

                  "Et je ne parle même pas de l’autre promoteur du site, Joël de Rosnay, qui, lui, ne se cache pas, puisqu’il a toujours été inexistant...Il cautionne son "enfant" et ses excès nauséabonds."

                  (par La Taverne des Poètes (IP:xxx.x14.136.64) le 6 octobre 2007 à 10H44 )

                   


                  • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 14:43

                    Il y a contradiction dans le fait pour le Gouvernement de déclarer vouloir activer les minima sociaux alors qu’il pénalise les structures qui aident à l’insertion des personnes en difficultés. Cette contradiction montre bien qu’en réalité, le gouvernement veut juste tirer argument de la non activation selon ses critères pour radier les allocataires qui ne se plieront pas aux exigences posées. L’activation est vue ici comme un moyen de radiation et non comme une aide à l’insertion. A voir juste après les Municipales...


                    • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 4 mars 2008 16:27

                      - Plus fort que l’Auberge de Peyrebeille : 50 assassinats,

                      - La Taverne du Poëte : 200 articles assassins !

                      -hihanhihanhihan

                       

                      - Mais Ou Donc Est  Momo ?



                    • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 18:09

                      Qu’y a-t-il de commun entre les "commentaires les plus appréciés" ? Ils commencent par "la Taverne..." Quand les lecteurs (qui se disent citoyens) préfèrent lyncher un rédacteur plutôt que débattre du fond des questions posées, ça donne ça !

                      La "lermatisation" d’Agoravox est en marche...

                      Evidemment, je reviens très bientôt avec un autre article. Oui je sais, mais je suis breton...


                    • hihanhihanhihan hihanhihanhihan 4 mars 2008 18:59

                      - Pardon !

                      - 250250250250250250250250250250250250250250250250 !

                      - hihanhihanhihan


                    • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 15:52

                      Manifeste pour les PLIE :

                      Les PLIE (Plans Locaux pluriannuels pour l’Insertion et l’Emploi) sont un élément essentiel de l’insertion par l’activité économique.

                      L’Alliance villes emploi a publié en février 2008 un manifeste sur la réforme du service public de l’emploi (SPE), réaffirmant la place des maisons de l’emploi et des plans locaux pour l’insertion et l’emploi (PLIE) en tant qu’outils territoriaux "de coordination et de cohérence sur les territoires des politiques de formation, d’insertion et d’emploi", et défendant l’échelon territorial intercommunal comme le plus pertinent pour définir ces politiques. Le manifeste est téléchargeable ici :

                      http://www.ville-emploi.asso.fr/uploads//Manifeste_AVE_Reforme_du_service_public_MDE_et _PLIE_19_fev_08.pdf

                      Qu’est-ce que les PLIE ?

                      Il s’agit des « Plans Locaux pluriannuels pour l’Insertion et l’Emploi »

                      Inscrit dans la loi de lutte contre les exclusions, le PLIE est un dispositif associatif, financé par une ou plusieurs communes, et par le Fonds social européen.

                      L’article L. 322-4-16-6 du code du travail, inséré par la loi de lutte contre les exclusions en donne la définition suivante : « Ils permettent de faciliter l’accès à l’emploi des personnes en grande difficulté d’insertion sociale et professionnelle dans le cadre de parcours individualisés permettant d’associer accueil, accompagnement social, orientation, formation, insertion et suivi ».

                      Les publics visés sont les personnes en grande difficulté d’insertion sociale et professionnelle : jeunes, personnes handicapées, chômeurs de longue durée, allocataires du RMI.

                      Historiquement, les PLIE sont nés à titre à titre expérimental en janvier 1993. C’est d’abord l’Europe qui les a créés officiellement, en mai 1994. L’insertion par l’économique était en effet au premier rang des priorités éligibles à l’objectif 3 du Fonds social européen (FSE) qui couvrait la période 1994-1999. Puis la France les a institutionnalisé dans la loi de lutte contre les exclusions 29 juillet 1998. Si les PLIE naissent de la volonté politique d’une commune ou d’un groupement de communes, il y a lieu de privilégier, pour l’avenir, la dimension intercommunale.

                      Le concours du fonds social européen (FSE) dans le cadre d’un nouveau protocole d’accord ne peut être obtenu qu’à concurrence des contributions spécifiques des collectivités locales.

                       


                      • La Taverne des Poètes 4 mars 2008 19:19

                        "un PLIE...... c’est un rédacteur dont on ne voit plus l’avatar....." ah ah ah elle est pas mal celle-là ! Je suis PLIE de rire.


                      • tchoo 4 mars 2008 18:11

                        si les subventions baissent pour les SIAE, cela va peut-être les inciter à améliorer leur gestion !

                        j’en connais qui en ont grand besoin !


                        • Yohan Yohan 5 mars 2008 19:13

                           

                          lexique pour les nuls

                          EPCE : Evaluation préalable à la création d’entreprise

                          BCA : Bilan de compétences approfondi

                          CAE : Contrat d’accompagnement dans l’emploi

                          CEA : Contrat d’avenir

                          CIE : Contrat initiative emploi

                          CIVIS : Contrat d’insertion dans la vie sociale

                          ECPP : Evaluation des compétences et des capacités professionnelles

                          EDEN : Encouragement au développement d’entreprises nouvelles

                          EMT : Evaluation en milieu de travail

                          ACCRE : Aide au chômeur créateur repreneur d’entreprise

                          NSEJ : Nouveaux services emploi jeunes

                          OEG : Objectif emploi Groupe

                          OEI : Objectif emploi individuel

                          OPG : Objectif Projet Groupe

                          OPI : Objectif projet individuel

                          PAP : Plan d’action personnalisé

                          PARE : Plan d’aide au retour à l’emploi

                          PDITH : Programme départemental d’insertion des travailleurs handicapés

                          PLIE : Plan local pour l’insertion et l’emploi

                          RMI : Revenu minimum d’insertion

                          RMA : Revenu minimum d’activité

                          RSA : Revenu de solidarité active

                          SAE : Stage d’accès à l’emploi

                          SIAE : Structure d’insertion par l’activité économique

                          SIFE : Stages d’insertion et de formation à l’emploi

                          AFR : Allocation formation reclassement

                          ASI : Appui social individualisé

                          MDE : Maison de l’emploi

                           


                          • manusan 8 mars 2008 15:13

                            en effet, ça donne le vertige.

                            la bureaucratie grandit pour répondre au besoin croissant de la bureaucratie grandissante.

                            Qui sait ? En perçant le secret bureaucratique, on arriverait à recevoir assez d’aides pour devoir payer l’impôt sur la fortune.


                          • foufouille foufouille 8 mars 2008 11:50

                            au lieu de fabriquer tous ces acronymes il vaudrait mieux dire : Incompetences et Magouilles par l’Esclavage

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