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Quand les profits d’EDF révèlent la (nouvelle) rente de l’électricité

Le service public de l’électricité a été pendant des décennies une force de notre pays, nous assurant l’accès à une énergie abondante et bon marché, aussi qu’une vraie indépendance nationale. Las, tout le bloc central, du PS et des Verts à LR, ont accepté de saboter cet actif majeur en créant un pseudo marché, qui n’est que la constitution de rentes juteuses, comme le montrent les comptes d’EDF

 

Toujours plus de profits, malgré l’ARENH

 Il est important de lever tout possible malentendu : la France a la chance d’avoir une entreprise comme EDF, qui réalise près de 120 milliards de chiffre d’affaires en 2024, et un résultat avant impôt de 17,4 milliards. Nous avons construit un pôle d’excellence majeur pour notre pays, et il est légitime que, dans une activité qui nécessite autant d’investissements, EDF génère des profits. Cela est d’autant plus méritoire que l’entreprise subventionne ses concurrents sur le marché français en leur vendant à 42 euros le MWh une portion non négligeable de sa production nucléaire, à la demande de l’UE et de l’Allemagne, demande acceptée par le bloc central, sans que l’on puisse comprendre pourquoi nous l’avons acceptée. Sachant qu’EDF est contraint de vendre 120 TWh, et que les estimations du prix de production varient entre 60 et 70 euros le MWh, c’est une subvention de 2,2 à 3,4 milliards pour ses concurrents ! Et je serais curieux de connaître les mécanismes de rachat de l’énergie renouvelable d’opérateurs privés…

Pire, pour qui prend plus de recul sur les résultats du groupe, les chiffres sont assez stupéfiants. Si l’activité dite régulée en France est assez stable (20,1 milliards de chiffre d’affaires en 2024, contre 16 milliards en 2018, pour un EBITDA passé de 4,9 à 5,6 milliards), les chiffres de la production et la commercialisation en France sont révélateurs. En 2018, la première filiale d’EDF dégageait 26,1 milliards de CA et 6,3 milliards d’EBITDA. Après le sommet de 2023 (64,2 et 24,7), les chiffres de 2024 (51 et 21 milliards) indiquent un quasi doublement du chiffre d’affaires et plus qu’un triplement de l’EBITDA. En clair, l’EBITDA est passé de 24% du CA à 41% en seulement 6 ans. Les règles délirantes de la pseudo libéralisation ont permis à EDF d’augmenter son niveau de marge de 70% en à peine 6 ans, alors même qu’EDF est pénalisée par une ARENH qui plombe ses comptes, et sans doute d’autres règles…

En clair, la pseudo libéralisation du marché de l’électricité est en réalité la constitution d’une rente bien plus lucrative, partagée avec des acteurs privés. Il faut rappeler ici que rien ne justifiait la hausse des prix de l’électricité en France, alors que plus de 90% de notre production est décarbonée, et donc à coût relativement constant. Pourtant, j’ai pu constater sur ma facture EDF une hausse de 92% du prix des heures creuses de 2020 à 2024 et de 79% du prix des heures pleines (avant la baisse du début d’année). Bref, les technocrates qui nous gouvernent ont créé des rentes juteuses, dont les prix sont fixés par d’autres technocrates (le miracle de la libéralisation, c’est qu’il faut créer une entité pour fixer les prix), qui a assuré une hausse des prix bien supérieure aux coûts, et permet une hausse constante des marges, qui marque la transformation de ce qui était un service public en une rente de plus en plus juteuse.

D’ailleurs, les comptes d’EDF révèlent d’autres pépites assez extraordinaires. D’abord, il est frappant de constater qu’en France, comme en Italie ou en Grande-Bretagne, le pourcentage d’EBITDA progresse, que le CA monte (comme en 2023) ou descende (en 2024). Cette « libéralisation » très régulée a une capacité assez stupéfiante à permettre une hausse des profits des opérateurs de ce « marché »… Autre pépite : le niveau extravagant de rentabilité des énergies renouvelables, filiale prodigieusement profitable. L’entité globale réalise un EBITDA de 54% sur son chiffre d’affaires (47% en 2023). La filiale EDF Renouvelables est passé de 46 à 64% en un an… Même si le modèle d’affaires des renouvelables est particulier, on peut penser que ce qui aurait pu être un simple, mais performant, service public, est devenu une rente si juteuse qu’elle interroge sur les compétences ou l’agenda de ceux qui l’ont décidé.

La France a de la chance d’avoir EDF et nous pouvons remercier tous ses salariés d’avoir construit et d’opérer une entreprise aussi performante et forte. En revanche, les performances financières d’EDF montrent à quel point toutes les règles effarantes négociées et mises en place par les dirigeants du bloc central (du PS et des Verts jusqu’à LR, en passant par Macron), sont aberrantes pour l’intérêt général  : elles ont mis en place des rentes faramineuses, dont EDF n’est qu’une illustration…


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17 réactions à cet article    


  • markos 21 mars 23:15

    merci M Herblay.


    • LeMerou 22 mars 07:27

      @L’Auteur

      Bonjour ;

      EDF. Au delà des chiffres.

      En voilà une entité incroyable avec une histoire folle, ayant bénéficiée au départ des actes d’un homme visionnaire voulant assurer une certaine indépendance énergétique à notre son Pays. 

      Puis les temps changent, les visions des chefs d’états qui lui succèdent, sont devenues plus technocratiques, financières même. EDF avec un coût de production relativement faible et sa rente issue de la vente, devient une machine à pognon. Mais quelle manne 50 ans de bénéfices assurés et peu d’investissement. En voilà de « l’argent » pour le social.......

      Puis, sous l’égide de technocrates d’état, elle veut devenir la plus grosse compagnie de production d’électricité au monde et forte de son savoir, et de sa rentabilité, investie partout dans le monde en rachetant., Ce ne fut pas vraiment une réussite complète loin de là. Sa force, sa puissance n’est possible que chez nous à cause d’un statut très particulier.

      Devant les besoin de plus en plus grand d’argent pour « honorer » les promesses électorales et autres, le mammouth fut dégraissé sévèrement. L’investissement dans ses réseaux réduits aux stricts minimum, l’argent coulant tout de même encore à flot.

      A aucun moment, les « saigneurs » gouvernementaux, du haut de leur incompétence à assurer un avenir à leur Pays, ne se sont dit, l’outil vieilli et il faudrait peut être investir de nouveau dedans. Non, il était hors de question que la manne fut réduite ne serait-ce que légèrement. Cette dernière étant devenue indispensable au fonctionnement de l’état. C’était le début de la campagne de prolongement de la vie de l’outil. Après nous le déluge est un proverbe bien connu et appliqué dans les « élites ».

      Qu’était devenue EDF, avant le grand chambardement Européen, Une machine, dont les outils son fonctionnels, mais vieillissants, sont personnel statutaire compétent très fortement réduits, leur taches assurées par des armées de sous-traitant privés, étouffés dans des contrats de plus en plus « sévère » avec ce que cela comporte. Tout cela afin de maintenir la manne affectée dans les budgets de l’état à des besoins largement autres que l’énergétique. Fait qui peut être compréhensible, sauf quant la quasi totalité est dilapidée électoralement ailleurs.

      Quelque part en Europe, un Pays, nos frères paraît-il, se sont très fortement épris de « verdure » pour de sombre besoin électoraux, ils sont comme nous n’en doutons pas. Donc ces derniers deviennent « vert », comme leur habits de 45. C’est une couleur qui leur plait beaucoup apparemment. Grandes décisions !

      Abandon du Nucléaire au profit de l’énergie verte ! dont ont construit des éléments partout sur le territoire ! Des décennies plus tard, force est de constater que l’intermittence les contraint à maintenir des productions stables, le Nucléaire n’étant plus là, il leur reste le charbon. Ou est le coté verdoyant ? Je vous le demande. Et puis n’étant pas à une contradiction près, achète à tout va de l’électricité Nucléaire Française.

      Chez nous se déroule un drame, la connerie, pardonnez moi est très communicative en politique, la France verdit elle aussi, soyons sincère les partis politiques dirigeant le Pays depuis plus de cinquante ans, voient dans ce verdissement un moyen d’augmenter le nombre de bulletin dans les urnes....

      Alors le « Nucléaire » devient une bête noire ! Une bête d’un coup mortèlle pour l’humain et la planète ! Les délocalisations outrancières en Asie, les productions dans des conditions impensables, ne sont évidemment rien pas prises en compte, n’interviennent pas. Non ! L’Atome doit mourir. Prenant exemple chez nos frères l’ayant arrêté.

      D’ailleurs ces derniers, devant les coûts grandissants de l’électricité chez eux et la notre, qui leur procure quelques soucis populaire, ont instillé machiavéliquement, grâce à la sainte Europe, le fait que la France est un élément perturbateur avec son EDF. Un monopole rendez compte ! Je vous passe les détails de la folie de l’ARENH avec tous les mensonges qui l’accompagne en plus.

      EDF change mille fois de nom, préserve ont ne sait comment son statut, et au gré de réunions informelles, de gouvernements successifs, tremble. Un coup le parc Nucléaire doit se réduire de 50%, une coup un peu moins, pour finir il y a peu à de l’augmentation. Mais la bête subissant l’inconstance politicienne en matière d’avenir, de destinée de leur Pays est exsangue.

      Un « chef d’état » dans la droite lignée de la production politicienne d’une célèbre école, décide, que l’avenir sera Nucléaire faute de mieux. Hélas l’outil ne se trouve pas sur les plateformes de ventes en ligne, n’est pas livré en moins de 24 heures aussi, un détail....

      La bête bénéfice encore de son aura auprès des politiciens ignorants, la bête est un puits sans fond de savoirs, de connaissances, de professionnels aguerris, etc... ils se rassurent tous (malgré les saignées), que cette dernière est toujours au sommet de sa gloire passée. J’occulte volontairement, nos ressources inépuisables de combustible dans nos « colonies perdues », c’est un détail.

      Certes la bête est nantis de « sachants » mais n’ayant jamais rien construit de leur vie, tous vivent plus ou moins sous la couronne de laurier. Mais qu’à ce la ne tienne, ces derniers et le monde « d’élites politique »(excessivement rigoureux dans le domaine contractuel, permettez moi d’en rire, car depuis des décennies les « grands projets » finissent tous par des dépassements budgétaires considérables, uniquement dû à une incompétence technique, ou si vous préférez un manque de définition précis du besoin.), sont intimement tous convaincus (ou rêve selon !) qu’ils seront accompagnés dans leur oeuvre Nationale, par le tissu industriel Français !

      Parlons en ! L’instabilité notoire d’avenir industriel dans ce domaine particulier, on prolonge, on baisse les prix, on arrête, on diminue, on reconstruit, à fait que ce beau tissu, ne s’est pas maintenu et c’est logique. Une Entreprise à des comptes à rendre à ses actionnaires et sait aussi ce que le mot « responsabilité » veut exactement dire, à l’inverse des autres.

      Alors ou en sommes nous ?


      • LeMerou 22 mars 07:30

        (Suite)

        Il est notable de constater que nos frères, commence à se poser de sérieuses questions à propos de l’abandon rapide de la production nucléaire d’électricité et songent sérieusement à une remise en route progressive de cette dernière, surtout depuis que le gaz vient à manquer. Au diable les verts ! Il faut leur trouver un nouveau cheval de bataille, ailleurs peut être.....

        Et alors chez nous ?

        3000 milliards de dettes, une paille. Une partie des centrales devront être arrêtés dans une décennie par obligation technique (je vous fiche mon billet qu’elle seront un peu prolongée, pour la bonne cause) et des nouvelles peu importe le modèle (donc le prix smiley .) devront voir le jour. Je pense et cela n’engage que moi, qu’il n’y aura pas de déconstruction des sites, enfin pas tout de suite, notre escarcelle est vide et les dépenses seront pour la construction.

        Le tout est couronné par une volonté absolue de la part des politiques de ne pas toucher au budget de l’état à ses dépenses incongrues, dont pourtant il serait simple de les réduire drastiquement, voir même de les annuler pour certaines rentabilité oblige. Mais tout un petit monde de « bénéficiaires » et de « fonctionnels » les attribuant descendrons dans la rue devant cette « régression sociale » et ce fait est très peu porteur de voix électorales.

        Le coût de l’électricité augmentera (nos voisins l’ont fait, alors pourquoi pas nous !) pour financer la « reconstruction » certains n’hésiterons pas à utiliser un vocabulaire disparu « La Grandeur de la Nation...... Devant la »compétence" des élites politique, je me demande si une partie de cette nouvelle manne, ne sera pas détournée, pour maintenir le financement de ci ou ça (Bulletin de vote quant tu nous tient les c....)

        En bon Gaulois, pourtant très optimiste de nature, je vois quand même le ciel s’obscurcir fortement, les nuages descendre de plus en plus. Et comme si cela ne suffisait pas, il a été déclaré que le Pays doit se réarmer, pour faire face à une guerre prochaine.

        Bon, j’aurais moins de trente ans aujourd’hui, conscient de ce qui va arriver, n’écoutant pas le chants des sirènes, je me verrais mal procréer, pour donner un avenir sombre et incertain à ma descendance.

        EDF l’énergie de notre avenir ! Quel beau slogan non ? 

        Les prochains compteur Linky, n’afficherons plus la consommation en Kw mais en Euros, un peu comme les pompes à carburant, ou les chiffres qui tournent le plus vite ne sont pas ce qui entre dans nos réservoirs, mais ce qui sort de nos modestes escarcelles..... 


      • Eric F Eric F 22 mars 11:08

        Jusqu’en 2024, le ’’bouclier tarifaire’’ limitant le tarif pour les ménages était payé par l’état aux distributeurs, alors qu’il aurait fallu fixer administrativement le tarif à peine au dessus du prix coutant réel.

        Pour être positif, la bonne nouvelle est que la capacité nucléaire ayant été rétablie (bravo les techniciens, car les crédits d’entretien avaient été rabotés), la France a battu ses records d’exportation d’électricité, à un prix rentable. C’est probablement pour ça que les prix avaient été maintenus à un niveau élevé, pour la balance commerciale.


        • titi titi 22 mars 19:16

          @Eric F

          « limitant le tarif pour les ménages était payé par l’état aux distributeurs »

          Hummmm....

          Vous êtes sûrs de vous ?

          Le bouclier tarifaire c’était une action sur la TICFE (Taxe Intérieure sur la Consommation Finale d’Electricité).

          Elle était de 4,5 euro le MWh en 2010.
          Passée à 22.5 euro le MWh en 2016. Donc x5 en 5 ans !

          Le bouclier tarifaire a été une baisse de cette taxe : en quoi ce serait un cadeau aux distributeurs ?


        • sylvain sylvain 22 mars 16:21

          Bref on se fait encore et toujours niquer. Mais attention hein, avec marine tout ca va changer ! c’est nous qu’on va les niquer maintenant


          • Dudule 22 mars 19:15

            La libéralisation du marché de l’électricité est une escroquerie. Même les libéraux étaient contre, parce qu’eux même considèrent que l’électricité ne pouvant se stocker, elle ne peut constituer un, marché.

            Je me fais l’avocat des libéraux débiles, une fois n’est pas coutume...

            Il a du y avoir des lobbyistes (corrupteurs) très efficaces à Bruxelles pour qu’une dinguerie pareille nous soit imposée, au profit des quelques « intermédiaires » (parasites) qui ne produisent pas un seul watt.

            Et on nous impose ça sans aucun débat démocratique. Nos parents et nos grands parents ont financé EDF par leurs impôts et leurs factures, nous y avons tous contribué aussi, mais il semble que notre opinion ne comptait pas. A ben c’est l’« Europe » donc c’est bien. Pourquoi pas la planète Mars ou l’Himalaya ? C’est bizarre de donner un nom d’un continent à cette entité administrative bizarre qu’est l’UE, dont tous les pays européens ne font pas parti... Il y a des journalistes qui écrivent ou disent tout naturellement que la Suisse ou la Norvège ne font pas parti de l’« Europe ».... Crétins...

            Mais il y a pire. Il ne s’agit pas seulement de l’électricité, mais du « marché de l’énergie ». Parce ces débiles mettent les énergies en concurrence... Comme si on avait le choix.

            Et c’est ainsi qu’un beau jour, on ne vous a plus facturer le gaz au mètre cube... mais au kilowatt heure !!!!!


            • Jason Jason 23 mars 18:44

              @Dudule

              Kwh ou pas, il faudrait tenir compte de la pression et de la température, donc des variations saisonnières entre hiver et été, en gros.


            • Dudule 24 mars 00:11

              @Jason

              Non, c’est le m3 de méthane liquide qui était facturé, dont le volume varie très peu avec la température et la pression.


            • LeMerou 24 mars 07:09

              @Dudule

              « l’électricité ne pouvant se stocker, elle ne peut constituer un, marché. »

              je suis bien d’accord avec votre affirmation, mais comme vous l’avez précisé, au delà des concepts égalitaires Européen, du grand partage, de la libre et joyeuse concurrence entre Pays, nul doute que les vampires de la finance ont vu là un moyen de s’enrichir encore plus, peu importe comment.

              Et ce monde de vampire, fait une entière confiance aux petites têtes des fonctionnaires Bruxellois, dans laquelle peut germer des idées de Lois et Dogmes qu’eux même n’oseraient pas penser, dans une démocratie. En plus le « moteur » de cette Europe joyeuse et solidaire, ce n’est pas nous, mais nos « frères » teuton. Nos cousins germains.......

              « Mais il y a pire. Il ne s’agit pas seulement de l’électricité, mais du « marché de l’énergie ». Parce ces débiles mettent les énergies en concurrence... Comme si on avait le choix ».

              Bien sûr, l’électricité, est dissous dans un grand mot, l’énergie. Pour un technocrate mettre en concurrence des choux, du Persil, voir des saucisses et une plaque d’Aluminium n’est absolument pas un problème en soit. Ils trouveront un vecteur commun.......

              « Et on nous impose ça sans aucun débat démocratique »

              Bon, là, je pense que vous n’avez pas compris le sens du mot démocratie vu par les politiques. « Ils/elles » sont démocratiquement en place par les voix du « peuple », enfin de ceux qui vont voter plutôt, c’est à dire pas beaucoup.
              Une fois dans leur fauteuils de velours rouge, nantis de leur statut « d’élu » représentatif du peuple, ils/elles jouent avec la destinée de la France.
              Prenant un nombre impensable de décisions, parfois contraire à leur promesses.

              N’en doutons pas un instant, fièlleux que nous sommes, Ils/elles exercent leur « mandats » protégeant le bon peuple et le Pays. Bien, oui ce sont les « sachants », alors pourquoi consulter le peuple avant toute décision, avant les périodes prévues à cet effet, puisqu’ils sont nous...

              La démocratie dans la gouvernance de la France ne s’exerce que quinquennalement. Le peuple n’a pas à être consulté ultérieurement, nous avons élus ces gens pour diriger le Pays à notre place, incompétents que nous sommes.
              Même si ils/elles nous ont laissé une possibilité par le RIC quasi inapplicable.

              Je constate aussi, la binarité de la République, nos chers politiques critiquent à tout va la binarité gouvernementale de l’Outre Atlantique, ne voyant même pas qu’ils font la même chose, le camp du bien , les républicains, les arcs républicains, j’en passe et des meilleures, ils ne sont pas avare de qualificatifs pompeux, qui sont là depuis des lustres et le camp mal, c’est dire tous les autres.

              Le camp du mal, n’ayant à leur yeux que des visions de leur poste, la destinée du Pays étant largement secondaire.



              • confiture 23 mars 11:02

                @CN46400

                C’est quoi l’EBITDA en français ?
                L’EBITDA est l’équivalent de l’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) pour la comptabilité en France. EBITDA signifie en anglais « Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation and Amortization », ce qui signifie « Bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement ».

              • Jason Jason 23 mars 18:18

                @CN46400

                C’est la terminologie américaine (encore eux !)

                imposée à la comptabilité internationale. L’équivalent à l’EBE ou Excédent Brut d’Exploitation dont il faut retirer toutes les charges, amortissements, etc. pour y voir plus clair. C’est une sorte de thermomètre d’une société.


              • Jason Jason 23 mars 18:22

                Au risque de me tromper, je crois qu’il y a eu une indexation du prix du kwh électrique sur le kwh du pétrole, décidée au niveau européen, ce qui est un non-sens absolu et une escroquerie.


                • CN46400 CN46400 27 mars 08:49

                  Edf pourrait faire bien mieux sur les renouvelables, notamment solaire, en déduisant de toutes les factures comportant moins de 15 m2 de panneaux voltaïques, investis par les abonnés eux-même, les kws injectés dans le réseau qu’elle revend plein pôt aux abonnés voisins alors qu’ils ne lui côutent rien à produire. Il lui suffit, pour cela, d’exploiter l’index « injection » du compteur linky. Dans ces conditions, le solaire, sans ne rien coûter à Edf, se multiplierait sur les toitures....

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