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Accueil du site > Actualités > Economie > Réforme bancaire : la leçon britannique

Réforme bancaire : la leçon britannique

La France en a rêvé. La Grande-Bretagne est en passe de la réaliser. La mise au pas du secteur financier est en discussion outre-Manche sous la pression d'une population excédée par les fraudes, manipulations et rémunérations indécentes.

La multiplication des scandales bancaires, tout comme les révélations sur le niveau des bonus dans la City, ont contraint les libéraux britanniques au pouvoir à s'attaquer à la régulation d'un secteur clé de leur économie : la finance.

Non content d'être à l'origine de la crise de 2008-2009, le secteur financier après avoir été sauvé par les pouvoirs publics avec l'argent du contribuable a renoué ces dernières années avec ses vieux démons. Les derniers scandales du Libor (taux interbancaire) et de l'Eurolibor ont définitivement convaincu les Britanniques que la pierre angulaire du système à savoir la confiance et les gentlemen's agreement relèvent d'une éthique qui appartient désormais au passé.

La classe politique du Royaume-Uni a compris qu'elle était assise sur un baril de poudre et qu'elle avait intérêt à prendre des mesures adaptées pour éviter que les erreurs des banquiers ne conduisent à l'avenir, en cas de faillite, à faire payer le contribuable.

D'où l'idée de séparer les activités de crédit, de dépôt de celles dites de spéculation afin d'éviter que les banques mal en point sur les marchés financiers ne répercutent leurs problèmes à leurs clients particuliers.

Le concept n'est pas nouveau. Cette séparation a existé dans plusieurs pays, et notamment aux Etats-Unis, avec le fameux "Glass-Steagall Act" à la suite du krach boursier de 1929 avant de s'effacer progressivement à partir des années 1970 et d'être abrogé en 1999.

En 2010, le rapport Vickers avait préconisé le recours à cette séparation en Grande-Bretagne sans toutefois offrir des moyens coercitifs pour forcer les réticents à appliquer pleinement ses recommandations.

Coup de tonnerre lundi 4 février. George Osborne, ministre britannique des finances a menacé d'imposer une séparation totale entre banque de détail et d'investissement si aucun cloisonnement n'est mis en œuvre. Le ministre de David Cameron veut que les activités de dépôt, garanties par l'Etat, soient "sanctuarisées" pour assurer qu'en cas de faillite, le Trésor ne soit pas amené à sauver la banque commerciale.

Dans le même temps, le gouvernement de sa gracieuse Majesté a annoncé courant 2013 une réforme qui revisitera la régulation bancaire. La Financial Services Authority (FSA), tutelle actuelle de la City, devrait disparaître au profit de deux nouveaux organismes de régulation.

La fermeté britannique contraste avec le modeste projet de réforme français. "Mosco le tiède contre Osborne le dur ?" s'interroge ainsi le site Arrêt sur Images. Il est vrai que le projet du ministre de l'Economie et des Finances est très éloigné des déclarations de campagne de François Hollande.

En France, seules les activités spéculatives réalisées par les banques pour elles-mêmes, en leur nom propre, devraient ainsi être isolées de leurs activités de dépôt. Soit à peine 2 ou 3% du chiffre d’affaires de banques françaises comme BNP Paribas ou la Société générale. Cet abandon en rase campagne d'une scission parfaite entre les deux types d'activité s'explique en partie par le lobbying du secteur bancaire français qui au titre de la défense de son modèle de banque universelle a procédé à un véritable chantage à l'emploi sur ses 400 000 salariés.

Et pourtant, le sujet n'est pas exclusivement économique. La réforme de la structure des banques constitue un enjeu démocratique majeur selon un rapport de l'universitaire Laurence Scialom pour la fondation Terra Nova.

Le volontarisme du Royaume-Uni sur le sujet devrait renforcer le désir de députés français socialistes, communistes et mêmes centristes (UDI) de "muscler" le texte par le dépôt de nombreux amendements. Seule l'UMP s'est inquiétée d'un durcissement possible. De son côté, Pierre Moscovici défend la décision du gouvernement de ne pas scinder en deux les banques françaises en faisant valoir que leur modèle de banque universelle, alliant activités de détail et de marchés destinées au financement des grandes entreprises, était utile à l'économie nationale.

crédit photo : Finance responsable


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26 réactions à cet article    


  • amiaplacidus amiaplacidus 6 février 2013 18:09

    Il semble que les Grands-Bretons nous précède en tout : loi sur les banques, mariage homo, ...


    • hgo04 hgo04 7 février 2013 07:37

      hooo.. pourtant ils ont encore une famille royale à entretenir avec l’argent des roturiers et autres cul terreux.., comme quoi...


    • eau-du-robinet eau-du-robinet 7 février 2013 10:30

      « C’est du pipeau électoraliste, du populisme bien bidon. »

      Tout à fait d’accord Démostène : C’est du lavage de cerveau médiatique ... pour nous faire oublier le passé ou comme on retourne sa veste, tout en restant le même ...

      Les gens en bourse vivant dans un monde virtuel mais jouent (Bourse = Casino) avec des valeurs bien réelles, nos vies, c’est à dire nous valeurs les quelles découlent de notre travail, nos salaires, ceci à aussi un fort impact sur nos emplois et surtout, l’essentiel, la nourriture (matières premières comme par exemple les céréales sur la quelle ils spéculent).

      Ce sont quand même les hommes politiques qui ont déréglemente les marchés financier, ils sont dont en grande partie responsables des conséquences que nous subissons en ce moment, la crise financière ainsi la réponse non adapté par l’EU de son programme de l’austérité.

      Hier j’ai suivie, en conduisant, une émission à la radio sur le High-Frequency Trading. On veut apparemment l’interdire, car ceux qui possèdent un tuyaux (ligne internet rapide) vers la city (Londres) sont en mesure de (sniffer - terme informatique) ou capter, via des algorithmes, les ordres boursières des grandes sociétés, en temps réel, et grâce à cet avantage de la vitesse (cela se joué à la microseconde ) ils sont capables de passer devant (le nez) l’ordre des grandes sociétés et leur « piquer l’affaire » .... c’est un parasitage de l’économie réelle (terme employé par le modérateur) qui à des effets néfastes et pour les quelles nous payons finalement indirectement.

      Toutes ses annonces de vouloir réglementer le monde de la finance c’est que du vent !

      Ce parasitage à assez durée !!!


    • Marc Chinal Marc Chinal 8 février 2013 16:39

      <<<<Ce parasitage à assez durée !!!<<<
      .
      de là à imaginer une civilisation qui ne soit plus esclave de la monnaie, il y a encore du boulot ! Pourtant, il faudra le comprendre :
      « on ne peut résoudre la misère (le manque) avec des monnaies dont la valeur est basée sur le manque. »


    • LES ANGLAIS HABITANTS DE LA PERFIDE ALBION.......

      doivent etre traités comme les autres européens et la cee ne doit pas leurfaire l aumone QU ILS METTENT EN PLACE UNE TAXE TOBIN DE 1% SUR LES TRANSACTIONS FINNACIERES DE LA CITY


      • leypanou 6 février 2013 19:13

        «  »Mosco le tiède contre Osborne le dur ?«  : tiède ? Non, c’est un libéral pur et dur. Et il aurait pu avoir toute sa place dans un gouvernement de droite, car à part des positions plus ou moins progressistes sur des questions sociétales bidons, qu’est ce qui le différencie d’un politicien de droite ?

        N’oublions pas que la direction/majorité du PS est social-libérale, P Moscovici en fait partie.

        Quant au Royaume Uni, attendons de voir, les banquiers n’étant pas du genre à accepter facilement tout changement touchant à leur »indépendance" (le too big to fail n’est pas pour rien), surtout avec les conservateurs au pouvoir.


        • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 6 février 2013 20:58

          Londres est la véritable capitale mondiale de la finance. Tout ce qui s’y décide va dans le sens de l’accroissement du pouvoir financier. Alors restons prudent : il s’agit à mon avis pour la pantins politiques de proposer une loi qui fera le contraire de ce qu’elle prétend faire, une loi qui confiera la surveillance du secteur bancaire... à une agence dépendant du secteur bancaire. 


          Le secteur bancaire devrait être sous le contrôle des citoyens, mais ça, ce n’est pas ce qu’ils veulent. 

          • Tipol 6 février 2013 21:57

            Le système financier tourne en boucle en chaine de Ponzi...etc... il tourne en mode levier de dettes irréelles.
            Tout ce système nous interpelle en masses. Mais nous ne voyons que le système avec des oeillères, sans voir le plus grave, la réalité.
            La seule réalité grave qui devrait nous interpeller, c’est que ce système malsain pour l’humanité est un outil qui bénéficie à une minorité, car il permet de tout transmuter en actes de propriétés, miraculeusement.
            Les vrais bénéficiaires font survivre le système financier le maximum, tant ils en profitent.
            Le système peut survivre tant bien que mal, tant que nous payons sans nous révolter d’être dépossédés de tous nos biens privés, citoyens, publics, souverains...
            Lorsque le système laissera place à autre chose, les comptes des peuples seront certes bien à zéro, mais nous auront tous surtout perdu tous nous actes de propriétés communs.
            Le système financier génère les dettes « infinies » décentralisées vers les individus, ainsi que la dépossession pour centraliser le capital, et les actes de propriété.
            Au passage, il permet la corruption massive des individus à tous les étages.
            - Mon conseil pour la vie de chacun est qu’il est urgent de se recentrer individuellement dans la vie réelle, dans l’économie réelle. La meilleure attitude protectrice que nous pouvons adopter est une sorte de mode d’autarcie pour nous découpler le plus possible de toutes les aliénations au système.
            L’individu qui comprend tout ça, devrait logiquement utiliser son temps, son énergie, son argent à se réorganiser, à se préparer, à s’approvisionner en tout ce qui permettra de survivre le plus possible sans ce système, puis à basculer si besoin dans un mode autarcie sans trop de mal quand il le faudra.
            Le troc n’est pas très loin de devenir une monnaie d’échange individuelle ; la probabilité est devenue très élevée.
            Le temps est venu urgent à transformer nos comptes de chiffres virtuels par des stocks, des valeurs physiques réelles en cave, des biens de production, outillages, stocks divers, monnaie physique. Aujourd’hui, ils est prévoyant d’avoir au moins un an de stock de non périssable.


            • kéké02360 6 février 2013 22:31

              bank run et S.E.L. 


              • HugoS HugoS 6 février 2013 23:03

                Beaucoup trop beau pour être vrai de la part d’un état aussi libéraliste que l’Angleterre, que de séparer les banques de dépot avec les banques d’investissement.
                Ca m’étonnerait guerre qu’il y’ait anguille sous roche...


                • Tipol 7 février 2013 00:36

                  Il y a longtemps que je vois le truc arriver. Ca ne peut que déboucher ensuite sur un système monnaies différentes non pas par pays, mais liées à des droits. La monnaie qui ouvre tous les droits, et la monnaie du peuple n’aura pas tous les droits, juste les droits liés à la subsistance.
                  Un peu comme dans les anciens pays de l’Est, la monnaie locale, et les devises qui ouvraient le droit à acheter sans limite et sans pb de douane dans des magasins spécialisés comme les PKO en Pologne.


                • Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 6 février 2013 23:24

                  « Coup de tonnerre lundi 4 février. George Osborne, ministre britannique des finances a menacé d’imposer une séparation totale entre banque de détail et d’investissement si... »


                  Une véritable action politique consisterait à le faire, et non à menacer de le faire.

                  • Tipol 7 février 2013 00:44

                    C’est aussi un système de monnaie liée à des droits qui se met en place.
                    Le peuple aura droit au même système de banque de dépôt.
                    J’achète un bijou en or avec un chèque de la banque de dépôt, ça ne change pas. Le joaillier s’il est juste petit commerçant acheteur-vendeur, n’aura que le même type de compte.
                    Mais l’industriel qui fabriquera la joaillerie achètera son or métal autorisé à la vente que par paiement d’un compte d’investissement.


                    • Luc-Laurent Salvador Luc-Laurent Salvador 7 février 2013 03:48
                      • Cette séparation entre banques de dépôts et banques d’affaires existait auparavant et n’a pas empêché le monde d’aller à sa perte. Les anglais ne projettent donc rien qui soit de l’ordre du rêve.
                      • Le problème que nous posent les banques tient entièrement à leur pouvoir de création (et régulation de la masse) monétaire au travers duquel elles mettent les individus et les peuples en esclavage de la dette et elles ramassent la mise quand ça les pique de fermer le robinet du crédit. Si on ne parle pas de ça, on brasse de l’air.
                      • La solution c’est zéro création monétaire par les banques : elles ne prêtent que ce qu’elles ont réellement, donc pas de réserve fractionnaire. Toute la création monétaire pour le bon peuple. Voilà un programme qui fait rêver !

                      • eau-du-robinet eau-du-robinet 7 février 2013 12:58

                        La création monétaire doit être réservé aux banques nationales et pas les banques privées....

                        Il faudrait aussi des organismes de surveillance de la création voire destruction monétaire et des lois qui rendent ce gens pour responsable pour qu’on puisse les juger s’ils commettent des fautes graves voire des délits. Aujourd’hui personne est responsable de rien, les banquiers voire des spéculents il y en à très peu qui ont été jugé ... Madoff et Gérome Kerviel .... La plus grande majorité des fraudeurs est passé entre les mailles du filet. Quelques banquiers Islandais ont fuit leur pays pour échapper aux sanctions !

                        ... Ainsi les banques privées ne pourront pas prêter ce qu’ils n’ont pas.


                      • chmoll chmoll 7 février 2013 08:05

                        en frenchie c pourrie a un point tel qu’il ne peuvent rien faire l’un sans l’autre

                        la frenchie est ce que naple est a la mafia

                        et crois moi , ça n’est pas du tout exagéré


                        • Pyrathome Pyrathome 7 février 2013 11:22

                          C’est du bidon, de la poudre aux yeux.......ils cherchent juste encore à gagner du temps, Cameron, c’est la pire des crapules...
                          C’est Nuremberg II qu’il faut, châtier ces ordures et ces vampires....


                          • rotule 7 février 2013 12:47

                            Monsieur l’auteur, je vous remercie d’en parler, ce qui vous a valu un vote positif de ma part. Mais vous êtes bien trop optimiste, ce que les commentateurs précédents relèvent quasi tous.

                            Pas plus tard que ce matin, une analyse de la question sur http://www.pauljorion.com/blog/?p=49820 .

                            Bonne lecture !


                            • Roger le Suisse 7 février 2013 14:39

                              Mouais... Me réjouirais pas trop vite si j’étais vous.


                              Imaginons que l’hypothèse d’une conspiration mondiale soit avérée, et, partant, que le but suprême de toute cette racaille estampillée Bildeberg and co soit bel et bien d’établir une Gouvernance Mondiale (leur fameux NOM). Imaginons...

                              Ce serait une sacrée bonne tactique de donner à croire aux peuples qu’un des pays-phares dans le paysage économique mondial (UK n’est pas l’Islande) souhaite se retirer du plateau de jeu. Comme par hasard, le référendum est renvoyé aux calendes grecques. 2017, c’est loin et ça laisse de quoi faire du lavage de cerveau. Faire douter du bien-fondé pendant 3 ou 4 ans, via la classe politique locale (UK) ou importée (UE, USA...), via les médias propagandistes (plus ou moins tous). Puis, organisation du référendum, et résultat attendu : UK reste dans l’UE. C’est un pari pas si risqué, car :

                              1) le peuple UK veut quitter l’UE -> on lui inflige le même désaveu que pour les traités et compagnie, comme d’habitude

                              2) le peuple UK signe pour y rester -> là, c’est la merde, car cela donne un signal ultime de solidité de l’UE, de cohésion et tout le ramdam pro-Europe usuel

                              C’est impossible comme scénario ?

                              • Dzan 7 février 2013 16:06

                                En Gaule, si on compte sur Flamby, Mosco & C° on est pas sorti de l’auberge (espagnole)



                                  • Jean-Louis CHARPAL 8 février 2013 03:35

                                    Ne rêvons pas trop quand même !

                                    Que l’Angleterre fasse un pas dans la bonne direction, je veux bien.

                                    Mais elle a encore bien du chemin à parcourir avant de redevenir une démocratie digne de ce nom.

                                    La pauvreté, la désindustrialisation, les inégalités abyssales, le massacre des services publics sont toujours là. Et la droite dure et la gauche molle, comme en France, ne veulent pas s’attaquer à ces problèmes.

                                     De plus, Londres reste la capitale de « l’industrie financière » cette ignoble activité qui consiste à gagner des sommes folles en spéculant .

                                    Et même sur des produits comme le maïs, le blé et le riz, ce qui est un crime contre l’Humanité, car cela entraine la mort chaque année, de millions de personnes, femmes et enfants compris.

                                    Ces décisions ont quand même l’intérêt de prendre la mesure de l’impéritie et de la mollesse de nos chers zozocialistes qui ne sont même pas capables d’en faire autant.


                                    • moussars 8 février 2013 12:16

                                      Cet article est écrit par un dé-sinformateur ou un naïf.
                                      C’est ignorer la réalité du milieu de la finance, de celui de la city...
                                      C’est n’avoir pas compris ou feindre d’ignorer l’essence de ce qui arrive depuis 2007 !!!
                                      C’est ce moquer de nous.
                                      C’est travailler pour la perfide Albion.
                                      C’est n’avoir pas compris ce qui sous-tend le monde de la finance ces 30 dernières années !
                                      Jetez donc un oeil sur le bidon de projet Bâle III qui va accoucher d’une souris. Encore une fois, malgré les.... éternelles promesses qui n’engagent que ceux qui veulent y croire...
                                      La City, moraliser la finance ! Même en avançant des raisons d’efficacité !


                                      • xmen-classe4 xmen-classe4 10 février 2013 14:11

                                        ils savent pas le faire, il faudrai peut etre que le banquier leur explique comment.


                                        et donc c’etais dans l’interet de la nation de voir les banquiers fracais investir dans les subprimes.

                                        • xmen-classe4 xmen-classe4 10 février 2013 14:13

                                          le pacte de competitivité au bout du compte c’est plus de stagiaire ?


                                          • ecolittoral ecolittoral 11 février 2013 10:20

                                            Ils ont de la chance ces Anglais d’avoir LEUR monnaie. Quand à réguler et encadrer le secteur bancaire, je suis septique.

                                            Pour les responsables Anglais, le Royaume se résume à la CITY.
                                            D’ou cette déclaration de forme :
                                            « George Osborne...a menacé d’imposer une séparation totale entre banque de détail et d’investissement si aucun cloisonnement n’est mis en œuvre. »
                                            Traduit en langage banquier : « On va bricoler un petit quelque chose ».
                                            Quel est le poids d’un ministre face aux marchés ?
                                            On aurait dû lire« George Osborne va imposer(ou proposer) un ensemble de règles pour... ». Une décision politique.
                                             Les souhaits, les menaces ne font peur à personne.

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Auteur de l'article

Henry Moreigne

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