• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > International > La chute de l’URSS et l’illusion du paradis capitaliste

La chute de l’URSS et l’illusion du paradis capitaliste

Les maîtres de l’Occident collectif ont mené habilement une guerre (froide) de l’information contre l’URSS. Diverses unités de la future cinquième colonne ont été soutenues et constituées : des dissidents aux séparatistes nationaux en passant par des « mafieux » purs et simples. L’opposition religieuse a également été soutenue de l’étranger. Les baptistes, les pentecôtistes et les adventistes menèrent des activités subversives actives. Des imprimeries clandestines furent créées. Des dissidents orthodoxes sont également apparus. Des documents ont été distribués, racontant des histoires, où la vérité se mêlait, savamment, aux mensonges. Pour œuvrer à saper l’URSS, diverses personnalités furent utilisées, parmi eux : Alexandre Soljenitsyne, anticommuniste, réactionnaire et menteur patenté.

L’influence de l’information sur l’URSS n’est pas uniquement le fruit de l’opposition politique, et de la cinquième colonne. Cela est également venu des citoyens soviétiques… bien malgré eux. L’Occident a profité que l’URSS lance la production en série de récepteurs à transistors. En conséquence, toute personne possédant une radio pouvait écouter de la musique et des « voix » étrangères. C’est alors que la « révolution des bandes » a commencé. L’influence étrangère a pénétré à travers d’autres pays socialistes. Ils avaient plus de liberté pour communiquer avec les pays capitalistes. Et grâce à eux, divers livres et magazines, musiques et films ont pénétré en Union Soviétique. Y compris l’érotisme et la pornographie. Des films étrangers ont également été projetés en URSS. Les citoyens soviétiques voyaient dans la « liberté », une « vitrine du capitalisme », où chaque occidental (comme dans les films) avait la possibilité de disposer d’un large choix de vêtements différents, d’appareils électroménagers, d’une voiture personnelle, d’une villa, d’une piscine, etc.

Tout cela s’est avéré bien plus efficace que la propagande directe d’État qui parlait des horreurs du capitalisme. L’image du « paradis » capitaliste s’est révélée plus attrayante et plus belle. Désormais, ouvrier ou employé soviétique savait que « le monde capitaliste est merveilleux ». Tout cela a eu une influence particulièrement efficace sur la jeune génération, qui ne connaissait pas la guerre, les difficultés d’avant et d’après-guerre. Le « peuple » se mit à copier l’occident, pendant que « l’intelligentsia » était attirée par les fameuses « valeurs humaines universelles ». En conséquence, la société de consommation soviétique, qui avait perdu les véritables idéaux du communisme, a évidemment perdu au profit de la « vitrine du capitalisme ». Les citadins soviétiques qui rêvaient d’un « paradis » de la consommation, n’ont pas vu qu’ils étaient dirigés par des traîtres qui rêvaient de privatiser la propriété du peuple… les futurs oligarques de l’ère Eltsine !

Ebloui par les « lumières » de la démocratie occidentale, certain ont choisi d’émigrer. Il s’agissait, surtout, de dissidents expulsés, de transfuges et de ceux qui sont partis légalement. Des juifs russes, des touristes, des artistes, des athlètes, des personnalités culturelles, des participants à diverses conférences et des délégations qui ont décidé de ne pas revenir. La plupart de ce public n’était pas « politisé ». Ces gens recherchaient simplement une vie « de rêve ». Ils rêvaient de l’abondance occidentale et voulaient rester dans la « vitrine du capitalisme ». Comme aujourd’hui, les habitants d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine se précipitent vers ce « paradis ». Les artistes rêvaient d’une « liberté de création », qui, bien entendu, devait y être bien payée. Dans la presse occidentale, à la télévision, dans les « voix » diffusées en Russie soviétique, cela a été présenté de telle manière que les meilleurs représentants de la culture, du sport, etc. ont choisi la « liberté ».

De fil en aiguille, cela a fini par la dissolution de l’URSS. Après Staline, ni Kroutchev, ni Brejnev n’ont été à la hauteur d’un véritable projet socialiste. Contrairement aux idées reçues, c’est bien la renonciation aux principes essentiels du socialisme, sous Gorbatchev, et non pas le socialisme lui-même qui a provoqué la crise finale. C’est de 1987 à 1991 que les pénuries se multiplièrent, que les étagères des magasins se vidèrent, que les salaires ne furent pas toujours versés. Pas avant. C’est le développement d’un courant de pensée réformiste social-démocrate, qui s’est peu à peu rapproché des « valeurs » économiques occidentales. Le coup d’état d’Eltsine en 1991 à donné le feux vert au pillage du pays à grande échelle, sous les applaudissement de l’occident. Les conseillers américains avaient, alors, leur entrée au Kremlin pour conseiller le nouveau gouvernement. La population manquait de tout, le chômage et la misère font leur apparition : bienvenue dans le monde rêve des capitalistes ! En 2000, Vladimir Poutine devient président de la Fédération de Russie, et peu à peu le pays se redresse. Si au début il redouble d’effort pour se rapprocher de l’occident, il finira par comprendre que l’occident ne veut de la Russie que comme fournisseur de matière première aux services de ses multinationales . La crise ukrainienne lui enlève ses dernières illusions.

La civilisation soviétique, qui était la civilisation la plus avancée de la planète, a été détruite. Les citoyens se sont vite retrouvés sans rien, mais il était trop tard. Vous ne pouvez pas ramener le passé. Demandez à un russe, aujourd’hui ce qu’il en pense ? Pour lui la démocratie c’est l’ère Eltsine, c’est le chômage, les prix qui s’envolent, la difficulté de se loger, de se nourrir, l’abandon de la santé gratuite, les oligarques qui pillent le pays … pour lui, la démocratie de l’eldorado capitaliste c’est une catastrophe ! Il aurait du tout simplement écouter John Maynard Keynes, qui savait de quoi il parlait : « Le capitalisme, c’est la croyance stupéfiante selon laquelle les pires des hommes vont faire les pires choses pour le plus grand bien de tout le monde » … Aujourd’hui, à part les restes de la cinquième colonne et les bobo-libéraux de Saint Pétersbourg et Moscou personne en Russie ne rêve d’occident. Tandis que l’on assiste au retour d’une nostalgie de l’URSS… la roue tourne !

Notes :

« Cinquième colonne », cette expression désigne depuis les années 1930 tous les ennemis cachés à l’intérieur d’un pays en guerre, en général financé par des puissances extérieures qui ont intérêts à la guerre ou au renversement des dirigeants du pays.

https://twitter.com/i/status/1762874141957292276, ALain JUILLET, ex patron des services secrets DGSE sur la Russie "Pour la plupart des Russes, c'est Poutine qui leur a ramené un niveau de vie acceptable, et depuis peu le niveau de vie s'est encore amélioré"

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.62/5   (26 votes)




Réagissez à l'article

25 réactions à cet article    


  • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 29 février 16:28

    La civilisation soviétique, qui était la civilisation la plus avancée de la planète

    De la galaxie !


    • pipiou 29 février 16:58

      @Opposition contrôlée
      Au moins.

      J’avais également explosé de rire à la lecture de cette déclaration lunaire qui est encore un grand moment de lyrisme agoravoxien. smiley


    • Robert GIL Robert GIL 29 février 20:45

      @Opposition contrôlée
      je maintient du point de vue social c’etait la civilisation la plus avancée au monde. Ou en était l’europe, les usa et le reste de la planéte ?


    • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 29 février 22:45

      @Robert GIL

      Ou en était l’europe, les usa et le reste de la planéte ?

      Là où en est la Russie aujourd’hui, en leur souhaitant de ne pas suivre la même route que nous.

    • CN46400 CN46400 1er mars 08:48

      @Robert GIL
      Je suis d’accord avec la plupart des points de vue de GIL, mais il manque le pourquoi, et surtout celui qui découle de l’abandon de la NEP en 1927 et de l’intronisation du pouvoir total de Staline.
      La fin de la NEP c’est la subordination de l’industrie légère à l’industrie lourde et la transformation de la monnaie en « monnaie de singe » puisque les salariés ne pouvaient acheter les produits manufacturés recherchés mais inexistants, sauf dans les magasins nomenclaturistes. D’où le travail forcé et le goulag, qui sont la conséquence de ces choix.
      Reste qu’il est exact que les produits collectifs, santé, nourriture, logement, éducation, etc, existaient et caractérisaient la « civilisation soviètique ».
      Sauf qu’en URSS, comme partout, les biens matériels tendent toujours à primer sur les biens collectifs. Et, en défénitive, c’est eux qui commandent l’industrie lourde, et pas l’inverse.
      La réussite de la Chine actuelle découle de la NEP de Deng Xiao Ping qui avait étudié, de prés, dans son placard, la dégénérescence de l’URSS. E 1979, Deng a repris à son compte la phrase de Lénine (avril 18) :« Nous avons assez de pouvoirs, mais pas assez de savoirs que devons négocier avec les capitalistes US et allemands ». Et Deng est allé chercher les compétences, et les savoirs, là où elles étaient : en Occident. Et en moins de 40 ans les chinois ont tout assymilé, et rien ne manque dans les magasins chinois....
      A quoi peut servir une révolution socialiste si les prolétaires n’en profitent pas dans tous les domaines de la vie ?
      L’échec de l’URSS c’est l’échec du volontarisme stalinien, et rien de plus ni de moins !


    • tiers_inclus tiers_inclus 1er mars 12:13

      @Opposition contrôlée

      Oui il y a erreur. Les soviets n’incarnent pas la civilisation russe quoiqu’ils découlent de l’âme russe comme phénomène transitoire et non totalement dissipé.

      La preuve nous est donnée par la formidable renaissance de l’ours éreinté sous l’ère Eltsine et le patriotisme toujours aussi vivace.

      La valeur se mesure au sacrifice que l’on est prêt à concéder pour la perpétuer. De ce point de vue l’occident est un échec total.

      Il faut différencier la civilisation du paraître occidental de celle de l’être slave.Les russes ne sourient pas beaucoup mais sont réputés plus solidaires, ce n’est pas un cliché.

      Caroline Galactéros déclarait récemment que la propagande finissait pas se briser devant les faits, la censure permettant de dissimuler les faits un temps. C’est ce qui arrive progressivement en occident aujourd’hui où les faits suintent si forts qu’ils recomposent l’opinion publique.

      A l’époque soviétique le vase clos URSS neutralisait les faits et rendait la propagande occidentale beaucoup plus efficace.

      De fait un gouffre s’est constitué entre la réalité soviétique incluant tous ses aspects et l’imaginaire occidental ;il subsiste comme à priori pour une partie du public en occident alors que la Russie d’aujourd’hui n’a rien à voir avec cette image d’Épinal sauf l’âme bien sûr.

      Entre autre préjugé celui de l’innovation technologique. Le système soviétique était très prolixe en idées et développements d’avant-garde mais inapte à les mettre en œuvre. Toutefois ce ne fut pas peine perdue, il ressort par exemple que la majorité des avancées récentes technologiques notamment en matière de défense provient des boîtes à idées et développements soviétiques sorties des archives. Voila un capital intellectuel et performatif qui a été négligé par les occidentaux qui semblent de leur côté amnésiques au point de ne savoir répéter les prouesses passées.

      Bref j’ai de sérieux doutes concernant l’avenir de la civilisation occidentale mais je suis convaincu du potentiel à perdurer de la russe tout comme de la chinoise.


    • CN46400 CN46400 1er mars 13:25

      @tiers_inclus
      Reste le « chauvinisme grand-russe » que Lénine a abondamment critiqué, mais sur lequel Staline a beaucoup misé. C’est aussi pour cela qu’en 21, lors de la création de l’URSS, l’Ukraine a reçu pas mal de territoires russes (ex:Donbass) que Poutine veut récupérer puisque l’Ukraine croit, maintenant, trouver son bonheur à l’Ouest.


    • Brutus S. Lampion 29 février 16:46

      Le ver était dans le fruit. Que les Américains aient contribué à accélérer un processus est une évidence, mais ça faisait belle lurette que le pouvoir de la buraucratie avait abandonné l’idée de contrôler l’économie de la vie quotidienne (pas celle de l’industrie civiles et militaire qui était prise en charge par l’état), et laissé le marché noir s’installer, sous le contrôle de réseaux mafieux locaux qui se sont installés progressivement. Ce n’est pas par hasard si les Lada étaient des anciens modèles de Fiat : l’Iatalie a jjoué un grond rôle comme modèle de développement dans les années 60, pour la partie visible de l’Iceberg, mais aussi pour la partie cachée.

      L’URSS n’a pas été détruite par un missile américain. Elle a implosé et, du coup, les PC des pays occidentaux se sont trouvés désorientés parce que depuis 1945, ils reproduisaient une idéologie et ne se livraient plus à des analyses comme leurs ainés avant la guerre. Les deux camps vivaient sur des images d’Epinal. Le camp occidental continue de prendre les vessies de cochon ollywoodiennes pour des lanternes, et l’autre camp est privé de modèle. C’est dur de vivre sans modèle quand on a perdu l’habitude de penser soi-meême.


      • Opposition contrôlée Opposition contrôlée 29 février 17:40

        @S. Lampion
        C’est certainement l’éviction de Khrouchtchev qui est le point d’inflexion. Brejnev représentait les intérêts de la nomenklatura, militaire essentiellement à l’époque, qui voyait d’un mauvais œil le détournement des investissements de l’industrie militaire vers l’industrie civile. Au milieu des années 70, le camarade Brejnev commençait déjà à décliner, à la fin de la décennie il était complètement shooté, sous cacheton, et surtout sous la tutelle de ce qu’on a appelé la « mafia de Dnipropetrovsk ». On le voit dans certaines vidéo totalement à l’Ouest, si j’ose dire. La mort d’Andropov, qui lui était capable de redresser le système, reste suspecte. Andropov qui était d’ailleurs un précurseur de Poutine, d’après ses propres paroles. Finalement, l’effondrement de l’URSS est une démolition contrôlée, organisée par quelques bureaucrates qui avaient flairé leur future statut « d’oligarque », et qui ont saboté le système, qui était déjà largement pourri.


      • Brutus S. Lampion 29 février 17:54

        @Opposition contrôlée

        tout-à-fait d’accord
        Andropov était un type très intéressant, mais isolé, même s’il était à la tête d’une hiérarchie établie
        paradoxalement, le KGB dont il était président, était certainement l’organisme le plus soucieux du rôle moteur de l’état et prêt à faire le ménage chez les maffieux, y compris ceux de l’intérieur, alors forcément il a eu des problèmes quand on lui a fait des propositions « qu’il ne pouvait pas refuser ». ( : « I’m gonna make him an offer he can’t refuse »)


      • Octave Lebel Octave Lebel 29 février 20:23

        @S. Lampion

        Si nous voulons une démocratie à peu près fonctionnelle, sociale, humaniste, pacifiée, c’est tout le peuple qui doit être éduqué en mesure de comprendre et de participer à la vie citoyenne. Cela paraît une montagne à franchir mais si nous mesurons le chemin parcouru et l’accélération de nos prises de conscience et de nos capacités cognitives collectives et savoirs depuis nos ancêtres chasseurs-cueilleurs, il me semble que c’est à notre portée tout autant que de méga catastrophes ou de sérieuses régressions qui sont toujours possibles. Nous faisons notre histoire chacun à notre mesure et plus nous serons nombreux à en prendre conscience, plus me semble-t-il, la balance peut pencher du bon côté. 


      • Octave Lebel Octave Lebel 29 février 20:27

        @Octave Lebel

        Précision :

        Nous faisons, nous participons à notre notre histoire

        commune chacun à notre mesure


      • Robert GIL Robert GIL 29 février 20:46

        @S. Lampion
        je vous conseille de lire « la fin de l’URSS, erreur ou trahison » aux editions Delga.


      • zygzornifle zygzornifle 1er mars 08:44

        La civilisation soviétique, qui était la civilisation la plus avancée de la planète.

        Grace au KGB et a ses goulags .....


        • La situation mondiale est trop grave : Ce qui explique la légèreté de l’information...VOILA CE QUE Tovarich Vladimir Vladimirovitch POUTINE AVAIT REPETE DANS SON DERNIER DISCOURS :
          Tout est dans le RAPPEL de mon Ecrit du 1er Mars 2022.

          • Fantômas Fantômas 1er mars 13:53

            Une blague russe des années 90 disait : Tout ce qu’on nous a raconté sur le socialisme s’est avéré faux. Mais tout ce qu’on nous disait sur le capitalisme était vrai.


            • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 1er mars 15:27

              Wahahhahaha Wahahhahaha 

              Wahahhahaha 

              Quelle rigolade ce "paradis soviétique.

              Quel texte comique ! Franchement les endoctrinés du socialsime ne réalisent pas que le monde est quand même plus informé que ce copié collé de la propagande soviétique

              On se demnde toujours comment des imbécilités pareilles peuvent être écrite et si il ya des gens assez borgnes et endoctrinées pour y croire ?

              Quasi une blague a chaque paragraphe !

              C’est de 1987 à 1991 que les pénuries se multiplièrent, que les étagères des magasins se vidèrent,


              Non non, elles ont toujours étés vides !

              Voici 2 liens pour montrer les niaiserie de ce soi-disant paradis socialiste :


              Apprend donc la réalité :

              https://englishrussia.com/2015/01/20/borist-yeltsin-in-american-supermarket/

              Ici Boris Eltsine venu aux USA pour l’ONU veut voir un petit supermarché sur la route de l’aéroport,

              Il réalise que l’URSS n’est que mensonge, manipulation des masse et dénilisme Apparemment toi l’auteur t’es moins intelligent que lui, t’es encore a raconter des naiseries de conte de fee de la propagande d’URSS.


              Suit le lien y’a des photos de Eltsine en 1989 qui ridiculisent les niaiserieis écrites en copié collé smiley

              Quand Eltsine rentre en avion la visite concrète ce supermarché l’avait trop choqué, il se tenait la tête à deux mains en disant – « Ils mentent tout le temps, racontent des contes de fées, inventent quelque chose – mais tout est inventé ! dans notre pays, », marmonnait Boris.

              Il pose la question combien de références ? Le manager du supermarche dit « 30000 ». Il est totalement déboussolé !


              Ici un supermarche de Moscou en 1987 en vidéo...

              https://youtu.be/jWTGsUyv8IE


              Qui peut croire que les pénuries en URSS étaient une exeption.


              Quelle tartuffade ce Gill.


              • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 1er mars 15:42

                Et sur la vidéo , sachez que c’était pas une épicerie soviétique typique, c’était une épicerie de luxe avec des chariots.

                Les magasins soviétiques normaux n’avaient pas de chariots et il fallait demander à un vendeur de vous remettre quelque chose à chaque fois que vous vouliez acheter des choses. 


                Les 2 vidéos comparatives que jamais l’auteur n’irait vous montrer :


                I1989 Photos de Eltsine et une superette quelconque Americaine

                https://englishrussia.com/2015/01/20/borist-yeltsin-in-american-supermarket/


                1989 La vidéo du plus beau supermarché d’URSS

                https://youtu.be/jWTGsUyv8IE


                Et voyez le ridicule du texte de copié-collé de propagande de l’auteur.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 1er mars 15:52

                  @Spartacus Lequidam
                   
                   ’’1989 La vidéo du plus beau supermarché d’URSS’’
                  — >
                  C’est en train de devenir comme ça en France en 2024.


                • Spartacus Lequidam Spartacus Lequidam 2 mars 14:17

                  @Francis, agnotologue
                  La France devient un pays communiste qui s’ignore.

                  Interdit de faire une promotion de -34%, 

                  Prix agricoles bientot bloqués, peut être qu’ils croient que c’est la vache qui va payer l’augmentation du prix du lait ou le cochon va payer pour ca cotte de porc.
                  6 millions de fonctionnaires...


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 mars 15:03

                  @Spartacus Lequidam
                   
                   ’’La France devient un pays communiste qui s’ignore.’’
                  >
                   Non, tout au plus un pays un peu communiste qui l’ignorait.
                   
                  ’’6 millions de fonctionnaires...’’
                  >
                  fonctionnaires qui consomment, et travaillent pour la communauté. Les rentiers ne font que consommer.
                   
                  Quand tout sera privatisé, ce seront des armées de pseudo fonctionnaires qui œuvreront pour le capital. Une machine à profit ne fonctionne pas toute seule : ses contrôleurs de gestion entre autres sont encore plus tatillons que dans les entreprises publiques comme chacun peut le constater. La première fois qu’on m’a demandé mon nom et mon adresse lors d’un achat, ce n’tait pas dans un transport public mais dans un magasin de commerce, privé bien entendu.

                  Depuis, c’est devenu la règle. En revanche on assiste à la disparition des droits des consommateurs : les caissiers et caissières abusent (sur ordres) de la complaisance des consommateurs si dociles, pour les dissuader de réclamer leur ticket de caisse, un droit pourtant acquis de haute lutte par nos ainé, etque est en asse de disparaitre. Le ticket de caisse n’est pas perdu pour tout le monde : le magasins dispose d’informations à haute valeur ajoutée sur sa population de clients, qu’il peut utiliser et revendre.
                   
                  Le progrès technique n’est profitable ni aux travailleurs ni aux consommateurs, mais au capital. C’est l’inverse qu’on observe : le temps de travail aurait tendance à s’augmenter et les prix à s’envoler.


                • Francis, agnotologue Francis, agnotologue 2 mars 15:06

                  @Spartacus Lequidam
                   
                   ’’Prix agricoles bientot bloqués, peut être qu’ils croient que c’est la vache qui va payer l’augmentation du prix du lait ou le cochon va payer pour ca cotte de porc’’
                  >
                   Ce sont les contribuables, tant qu’il en reste encore, qui vont payer. Pas pour les petites exploitations qui vont crever, mais pour les grosses, celles qui reçoivent déjà le pactole de la PAC.


                • hans-de-lunéville 1 2 mars 17:13

                  @Spartacus Lequidam
                  « pour ca cotte de porc. »
                  je comprends que tu n’aime pas l’enseignement public


                • titi titi 4 mars 00:15

                  @L’auteur

                  "Tandis que l’on assiste au retour d’une nostalgie de l’URSS… la roue tourne !

                  « 

                  Un jour j’ai participé à un bal costumé. Le thème c’était »médiéval".

                  J’étais le seul qui avait revêtu un habit de gueux : tous les autres convives étaient en nobles.

                  Alors que dans la réalité, ils auraient été des gueux.

                  Avec une espérance de vie de 30 ans, et les pires maladies imaginables.

                  C’est comme cela qu’ils fantasmaient cette époque, qu’ils n’ont pas connue : celle des chevaliers et des nobles. Pas celles des gueux mourrant du choléra.

                  La nostalgie de l’URSS prendra d’autant plus d’essort que ceux qui l’ont vécu disparaissent.

                  Il ne restera que les gens comme vous qui fantasment une époque qu’ils n’ont pas vécu.


                  • Eric F Eric F 5 mars 14:04

                    La guerre de l’information, l’influençage, l’entrisme dans les milieux de pouvoir, le bloc soviétique le pratiquait à l’Ouest autant ou plus que l’inverse. Il existait chez nous de multiples partis et mouvement pro-communistes, le marxisme était l’idéologie dominante dans le milieu des ’’penseurs’’ (philosophes, enseignement supérieur...) jusqu’aux années 70.

                    Ceci n’était en fait pas néfaste dans la mesure où le capitalisme devait prendre en considération les préoccupations sociales, ainsi les disparités de fortunes et revenus des dirigeants étaient considérablement moindres pendant les trente glorieuses et jusqu’aux années 80 qu’elles sont devenues désormais.
                    L’ultra libéralisme s’est décomplexé après la chute du soviétisme. Ici comme dans les pays de l’ex bloc soviétiques, du reste, avec leurs immenses fortunes bâties en quelques années par l’accaparement des moyens de productions précédemment collectifs.

                    La Chine a gardé le drapeau communisme, le modèle étatique communisme, l’interventionnisme d’état, l’autoritarisme sur les populations sous contrôle avec les technologies de pointe, avec une économie mixte profitant de la mondialisation libérale. La Russie remet en vogue certains aspects soviétiques, enrichis de références tsaristes, non sans un certain succès.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Robert GIL

Robert GIL
Voir ses articles



Publicité




Palmarès



Publicité