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Accueil du site > Actualités > Politique > Azouz Begag, l’homme qui n’aimait pas les maroquins

Azouz Begag, l’homme qui n’aimait pas les maroquins

A l’occasion de la sortie en poche d’Un mouton dans la baignoire, revenons un peu sur les mots de l’ancien ministre délégué à la promotion de l’Egalité des chances. Dans cet ouvrage sous-titré, dans les coulisses du pouvoir, Azouz Begag nous présente ses origines, ses amis et ses ennemis en politique ; politique dont il ne cesse de montrer qu’il en est étranger. Pour essayer de comprendre ce que peut nous apporter ce livre nous allons nous intéresser à ses différents points, en nous arrêtons sur les mots qu’il utilise pour parler de ses origines, de sa fonction et enfin de ses ennemis politiques dont l’actuel président est la figure de prou.

Azouz Begag, est le premier Français issu de l’immigration maghrébine à devenir ministre. On sent dans ce livre que c’est sa fierté, bien qu’il refuse d’imaginer que ce soit la raison pour laquelle il soit entré au gouvernement. Il est conscient que le fait qu’il soit le premier fait de lui un exemple à suivre. Il a ainsi le sentiment qu’il « débarque dans l’histoire de France ». Cette expression reviendra régulièrement dans ce livre notamment pour affirmer que « ce qu’ [il] vivait ressemblait à un remboursement de l’Histoire. Madame la France [l]’avait choisi pour régler ses dettes envers des dizaines de milliers de paysans d’Afrique du Nord qu’elle avait envoyé à la mort sans billet retour. » Pour lui, « l’Histoire de France à besoin de [son] dos comme tête de pont pour avancer. Et [lui] avance pour faire l’histoire, c’est donnant-donnant. ». L’ancien ministre nous rappelle son enfance, « il est fils de pauvre, élevé dans un bidonville, nourri au couscous trempé dans du lait de chèvre » ou, encore, « fils d’un rescapé des massacres de Sétif en 1945, analphabète, arabophone, pauvre prolo maçon », « fils de bougnoule, de pauvre, devenu ministre de la République française ». Cet étalement de vie privée passée a pour but de mettre en relief le fait qu’il soit suffisamment fort pour entrer en politique, « il a le cuir des enfants du bidonville », nous allons pourtant voir que tout n’a pas été simple pour lui.

Dans Un mouton dans la baignoire, Azouz Begag, se présente comme un nouveau en politique, il ne fait en aucun cas état de ses tentatives passées, comme si elles n’avaient jamais eu lieu. Il a pourtant été candidat aux législatives de 1997 sous l’étiquette « divers gauche » puisque le RPR avait refusé sa candidature ; il n’a pu se présenter aux européennes à cause d’un jugement le rendant inéligible (pour ne pas avoir publié ses comptes de campagne), il a eu l’intention de se présenter aux municipales de 2001... bref il n’est pas aussi « bleu » qu’il le dit. De nombreuses expressions témoignent pourtant de son inexpérience. Pour lui, il aurait l’air « d’un bleu dans la cour de récréation le jour de la rentrée de classe », d’un « étranger comme le nouveau dans la classe », il affirme même qu’il est « nul dans ce métier » que sa « place n’est pas là », qu’il s’est « gouré de destin, [il a] pris celui d’un autre ». En fait, il va se présenter comme « le jeune inconnu de la société civile ». Bien qu’il ne le cite pas, on comprend que son bagage de sociologue pèse dans ses mots, il nous parle en fait de la théorie des champs de Bourdieu. Le champ politique s’étant autonomisé, il a édité ses propres règles de fonctionnement, ses propres règles du jeu. Azouz Begag se retrouve en fait dans un jeu dont on ne lui a jamais expliqué les règles. Pour appuyer cette idée, je me base sur toute une série de mots qu’il utilise pour montrer que le champ politique est un champ fermé, à part. Un « cénacle » comme disait Janine Mossuz-Lavau. Pour lui, c’est un « nouveau monde »« tout est codé, formalisé, préparé, décidé », tant est si bien qu’« [il ne sait] pas se comporter comme un ministre ». Il montre cette fermeture par le terme « cage » qu’il emploie plus de vingt fois dans ce livre. Cette « cage », c’est le monde politique, son personnel étant les « gnous », « les lions et les loups ». Il va nous montrer comment il va s’adapter à la vie dans cette « cage aux ennuis ». Au départ il s’y sent totalement étranger, puis petit à petit il va s’y intégrer, même s’il sort « gentiment dégoûté de cette vie dans cette cage ». Pour montrer son adaptation Azouz Begag en bon écrivain écule une synecdoque tout au long de son ouvrage. Il va se représenter par ses chaussures ou son costume-cravate. Les références y sont extrêmement nombreuses et ce n’est pas rare qu’il parle de lui au travers de ces « chaussures à 300 euros » ou de ses « costumes bleus de ministre ». Ainsi quant il fait référence à sa vie en dehors de la politique il dit qu’il enfile « ses chaussures d’avant », quand il se sent mal à l’aise « ses cravates l’étouffent », puis petit à petit il s’intègre, il déclare : « je suis dedans, je me suis coulé dans le moule, ma cravate ne me serre plus », l’apogée de son installation dans son rôle de ministre de la République c’est lorsqu’il écrira que son « costume bleu [lui] va comme un gant, [qu’il ne sent] plus les brûlures des cravates ».

On a vu tout à l’heure qu’Azouz Begag réfute l’idée qu’il soit entré au gouvernement pour incarner la diversité, en tant qu’« arabe qui cache la forêt ». Avant de voir comment il qualifie ses ennemis, regardons un peu les noms qu’il se donne dans ce livre, noms qui semblent être les cicatrices des attaques qu’il a pu recevoir. Tout au long de ce livre, l’ancien ministre nous explique comme il a souffert de son déficit de médiatisation, et particulièrement du fait que personne ne savait vraiment quel était le nom de son ministère. Pour les personnes qu’il croise il est « le ministre de l’Intégration, le ministre des Arabes, le ministre arabe de l’Intégration, le ministre de l’Intégration des Arabes... ». Il est le « beur de Villepin » (2) donc il doit sûrement s’occuper des beurs. L’un des termes le plus souvent utilisé c’est celui de « bicot » (9), il est le « bicot de service » ou « l’Arabe de service » (6). C’est « la caution du gouvernement », « le beuralibi », c’est un « sous-ministre ». Il en conclut que « la colonisation a laissé des sérieuses séquelles dans les esprits » et que cette aversion pour celui qui est « un ministre français, mais [qui a] une tête étrange » a contribué à faire de lui un « ministre invisible » ce qui est « le comble pour un ministre issu d’une minorité visible ». Mais « l’ancien refoulé de discothèque lyonnaise » va se défendre.

Dans ce livre, ses coups s’orientent essentiellement vers notre actuel président de la République, mais aussi quelque peu vers Jean-Louis Borloo et le PS. En lisant ce livre, on s’attend à retrouver la célèbre altercation entre Sarkozy et Begag, pas de déception de ce côté-là. Il nous la détaille. Suite à des propos déformés par la presse du ministre de l’Egalité des chances, Sarkozy l’aurait appelé pour lui dire : « Tu es un connard ! Un déloyal, un salaud ! Je vais te casser la gueule ! », « Tu vas faire une dépêche AFP pour t’excuser, sinon je te casse la gueule... ». Azouz Begag, aurait déclaré à un des proches collaborateurs du président de l’UMP, « ces mots ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd, mais dans l’encrier d’un écrivain ». Une bonne partie du livre résume le combat que se sont livrés les deux hommes. Ceci commence par la nomination de Nicolas Sarkozy. Azouz Begag est enclin à appeler les gens par leur seul nom, « Borloo », « Villepin » par exemple. Dans le cas de Nicolas Sarkozy, il l’appelle « Sarkozy » que dans 20 % des cas, plus de six fois sur dix il préfère le nommer « Sarko » comme font les gens que ne l’aiment pas... Il le nomme aussi par la jolie formule « mon ennemi de l’Intérieur ». Et il explique comment il a été boycotté par les médias après s’être attaqué à l’« homme le plus fort du gouvernement », « l’homme le plus fort de France ». « Plus aucun journaliste ne s’intéresse à ma présence », « je suis boycotté », depuis que je suis « la cible de la place Beauvau » on a lancé une « fatwa contre moi », écrit-il. Mais il réplique, en dépeignant un personnage quelque peu effrayant et repoussant : « le discours de Sarko m’a angoissé. Presque sans notes, à la volée, ses ronds de bras, ses effets de manche, ses postillons... » et en insistant « il expulse les mots de sa bouche en postillonnant ». Il se dit fermement opposé à « sa sémantique guerrière » et pense qu’avec le mot « racaille » il a « ouvert une boîte de Pandore, qu’il ne maîtrise plus rien », « tout ce débat suinte le braconnage électoral chez Le Pen ». Pour lui, Sarkozy « n’entend pas le murmure de sagesse du temps. Il ne connaît pas l’apaisement. C’est un brûleur », c’est probablement pour cela qu’il l’appelle « l’étalon ». Soucieux de cette mauvaise presse que lui faisait le ministre, Sarkozy en plus de le menacer aurait « fait des interventions directes auprès des rédactions » pour que Begag soit boycotté. « Le sarkosystème m’a enserré dans ses tentacules », je suis « politiquement asphyxié par l’étalon Sarkozy », écrira l’intéressé.

Dans le sillage de Sarkozy, Begag voit un Jean-Louis Borloo qui s’imagine devenir Premier ministre une fois le président de l’UMP élu, en lisant ce livre, vous verrez les sentiments qu’il lui porte en corollaire.

Avant de conclure, notons ces quelques mots qu’il adresse au PS. Pour lui, « les militants socialistes s’en foutent des minorités en politique » ce qui se voit aussi à l’Assemblée où il n’y a « pas un Arabe pas un Noir dans les rangs des députés socialistes ». Il essaie de montrer qu’il faut sortir du clivage droite-gauche, avec d’un côté le social et de l’autre les méchants libéraux : « Qui croit encore qu’il y a les « genbiens » d’un côté et les méchants de l’autre ? ». Selon lui, le « problème des socialistes c’est qu’au lieu de s’autoflageller pour leur trahison des banlieues, ils [lui] demandent pourquoi [il a] accepté d’être ministre ! ». Il qualifie Jospin de « l’homme du j’ai décidé de me retirer de la politique » et garde quelques coups pour SOS racisme qui « fait bien son travail idéologique » et dont « la médiatisation est une industrie qui tourne à plein régime ».

En conclusion, ce livre permet d’une certaine façon de revivre les derniers mois du gouvernement Villepin, ceux des émeutes en banlieues, du CPE et de Clearstream dans un style assez agréable à lire bien que parfois décrédibilisé par des expressions trop littéraires comme lorsqu’il décrit sa nomination : « Brusquement, sous la pression du destin, une porte s’est ouverte, un courant d’air a tout aspiré dans une sorte de dépressurisation de ma cabine, j’ai été transporté dans un accélérateur temporel, sans masque à oxygène » ou quand il parle de l’automne : « Les feuilles mortes jonchent les rues de la ville comme des cadavres de l’été. Sur les quais du Rhône, les péniches attendent leur heure. ». C’est aussi un livre qui nous livre de précieux scoops comme le fait qu’Azouz Begag ait pris trois kilos en mangeant du chocolat, qu’il fasse ses courses au Casino en portant lui-même ses sacs ou qu’il regarde un tableau mural à chaque séance de conseil des ministres... bref, un incontournable !


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21 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 29 janvier 2008 10:02

    Si il fallait démontrer la déliquésence d’un pouvoir ,Azouz BEGAG est serait le héros

    Voila une tache,d’une catégorie exemplaire qui n’est en aucun cas représentatif des citoyens français issus de l’immigration

    Une vrai caricature qui mérite pas un tel article

    Ce type est une homme pour la république et pour le salaire qui lui a été versé alors que notre pays à de nouveaux pauvres qui n’ont pas d’argent pour vivre dignement

     


    • Zalka Zalka 29 janvier 2008 10:22

      Lerma, réflechissez avant de parler. Cela vous permettra de faire des phrases qui ont un sens plutôt que la bouillie que vous venez de servir. Et puis peut être direz vous moins de conneries ? J’en doute, mais on peut rêver...


    • Gazi BORAT 29 janvier 2008 11:21

      Mr Lerma,

      évitez d’évoquer ces questions de salaires ministériels où quelqu’un viendra vous rappeler l’augmentation que s’est octroyé Nicolas Sarkozy. Ce dernier, de plus, ne peut être considéré comme nécessiteux au vu (public) des cadeaux échangés en son nouveau couple..

      gAZi bORAt


    • Djanel 29 janvier 2008 20:25

       

      ,Azouz BEGAG est serait le héros.

      ………………..en serait le prototype !!!! Lerma ou plus méchamment : le protozoaire. Mais là il faut faire attention à la ligue des droits de l’homme qui pourrait porter plainte pour injures raciales. Vous avez dit protozoaire. Est-ce que j’ai une gueule de protozoaire ? Qu’est-ce que vous avez contre les protozoaires ? Vous l’espèce de trypanosome avarié


    • Gazi BORAT 30 janvier 2008 08:58

      Mr Lyon,

      pourquoi ne pas essayer la grasse matinée ?

      gAZi bORAt


    • La Taverne des Poètes 29 janvier 2008 10:21

      "il préfère le nommer « Sarko » comme font les gens que ne l’aiment pas... " Pas exactement : dans les meetings, ses partisans l’appellent aussi "Sarko".

       


      • arretsurlesmots arretsurlesmots 29 janvier 2008 10:36

        En fait il y a une différence énorme entre le fait de le prononcer et de l’écrire. On n’imagine pas vraiment les militants crier "Nicolas Sarkozy", c’est trop long. En revanche, et je suis en train d’aboutir à un travail approfondi à ce sujet, les écrits montrent que seuls ses ennemis le nomme Sarko. Un exemple, dans l’ouvrage de Ségolène Royal, elle l’appelle Sarko tout comme le Canard Enchaîné (voir les deux articles que j’ai écrit à ce sujet). Libé ose parfois la formule alors que Le Figaro jamais (même quand ils traduisent Sarko the American, ça devient Sarkozy l’américain). Idem pour TF1 versus I télé, le premier n’utilise pas le terme Sarko probablement trop peu respecteux. J’ai encore pas mal de travail pour finir sur ce thème, mais un jour peut-être je publierai sur Agoravox le résultat. Merci de votre attention.


      • A. Nonyme Trash Titi 29 janvier 2008 17:57

        Hé bien Drucker ne s’est pas gêné pour l’appeler Sarko lorsqu’il a reçu Ségolène Royal (une fois, pour vous qui aimez bien compter les mots).
        Que l’on aime ou pas le Président, j’ai trouvé l’apostrophe déplacé de la part d’un animateur qui se veut référent.
        Un "Sarkozy" ou "Président de la République" parait plus acceptable. Il a d’ailleurs usé du nom entier, les autres fois où il l’a nommé. Un "Monsieur" n’aurait pas été déplacé dans la bouche d’un homme dont la génération se plaint éternellement du manque de respect.


      • toubakouta 29 janvier 2008 10:27

        @ l’auteur

        Begag n’ est qu’une marionette que Villepin a agité pour faire chier Sarkozy dans l’optique de l’élection présidentielle. Politiquement il ne pèse rien même à Lyon sa ville d’origine et le Modem n’en veut plus de Begag.


        • arretsurlesmots arretsurlesmots 29 janvier 2008 10:31

          Oui ce n’est pas faux, j’en discutais avec un ami du modem lyonnais, personne ne veut plus qu’il fasse de la politique...


        • MagicBuster 29 janvier 2008 11:25

          Sarko n’aime pas Azouz, J’aime Azouz.

          C’est ça l’ouverture, ce n’est pas juste une juxtaposition des plus traitres.

          La corruption a toujours été au plus haut niveau de l’Etat, maintenant ce n’est plus à la même échelle.

          Vive la droite décomplexée (Burk)

           


          • A. Nonyme Trash Titi 29 janvier 2008 14:35

            Sacré Azouz !

            Le petit immigré qui s’est magnifiquement intégré ! A la politique française notamment. Tentative à gauche, puis UMP, il a récemment tenter de se faire investir à Lyon sous l’étiquette du Modem. Echec. C’est donc tout naturellement qu’il a offert ses services pour émarger sur une liste du PS, toujours à Lyon. Nouveau refus. Marie-George Buffet attent son appel d’une minute à l’autre...

            Désolé, mais pour moi, c’est un petit monsieur.


            • arretsurlesmots arretsurlesmots 29 janvier 2008 16:30

              En fait en 1999, aux européennes, c’est bien le parti communiste qui l’a approché !


            • armand armand 29 janvier 2008 15:17

              Dommage que Begag, quand Sarko le fier-à-bras entouré de gorilles lui a lancé ’je vais te casser la gueule’, ne lui aie pas répondu ’chiche’...


              • toubakouta 29 janvier 2008 16:57

                Quand il touchait ses 15000 euros/mois comme ministre de Villepin, ça n’avait pourtant pas l’air de le gener beaucoup ce bon monsieur Begag. Ca rapporte quoi d’être investi par le Modem à Lyon à part une veste aux élections ?


              • arretsurlesmots arretsurlesmots 29 janvier 2008 18:27

                Qu’est-ce qui vous fait dire qu’il n’aime pas les beurs ?


              • fouadraiden fouadraiden 29 janvier 2008 21:17

                 

                 

                 à la limite peu importe les raisons, les vraies ou les vraisemblables, pour lesquels Azouz est devenu ministre. la psychologie, meme sil elle s’avère vrai et/ou thérapeutique,nn’ intéresse en fait que l’analysé lui-meme.

                 

                on constate qu’i il s’est montré incapable au moment des émeutes et que Sarko en a fait qu’une bouchée.

                 en quoi son arabité searit-ici la cause de son aptitude politique ?

                 

                 les français l’ont evidemment "choisi" pensant qu’il pouvait les aider à resoudre les quelques questions que pose enore et tjrs l’echec de limmigration maghrébine ,et qu’on tils à présent ?

                 

                l’échec trjs et encore avec en plus un type qui se découvre immigré et mal aimé mais cette fois -ci sur les plateaux français pour l’acceullir...une nvelle fois.

                 

                 ce n’est pas grave, la France est déjà passée à deux autres arabes et une noire pour son casting des exclus .plus judicieuse ,elle a parié sur les femmes rejetant les graçons loin dans son imaginaire . 

                 

                 éliminer les hommes et prendre leurs femmes .tiens ! ça me rappelle un comportement de guerre devant l’ennemi vaincu réduit en butin.

                 

                jadis on tranchait la tête des hommes et on reduisait leurs femmes à la servitude sexuelle.c’est le sort symbolique que la société française réserve à ses ennemis de l’intérieur.


                • Gazi BORAT 30 janvier 2008 08:55

                  Mr Lyon,

                  Déjà réveillé ?

                  gAZi bORAt


                • Marcusgarvey 2 février 2008 22:19

                  La pacification des tribus....ça me rappelle quelque chose. En tous cas ça ne se passera pas comme ça !

                   

                  salut

                   

                   


                • Eric 30 janvier 2008 09:21

                   

                  Excellent article !


                  • Christoff_M Christoff_M 2 février 2008 13:42

                     mr BEGAG a voulu jouer double jeu n’en parlons plus, c’est un homme peu interssant qui est passé de la conviction a la démagogie !!

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