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Accueil du site > Actualités > Politique > Ce que signifie l’abandon du Frexit par le FN

Ce que signifie l’abandon du Frexit par le FN

Depuis toujours, je dénonce le manque de sérieux et de travail de Marine Le Pen et du FN à l’égard des questions économiques, qui me faisait alors douter de sa sincérité dans la défense de certaines idées. Le masque est tombé en 2017 avec l’enterrement précipité de la souveraineté monétaire entre les deux tours de la présidentielle, plus que jamais confirmé cet automne.

 

Patriotes à éclipse, démagos à plein temps
 
Pendant six longues années, avec l’aide de Florian Philippot, Marine Le Pen a tenté de défendre un discours progressiste appuyé par un retour plein et entier à la souveraineté nationale, notamment à travers la sortie de la monnaie unique et le retour au franc. Mais faute de convictions et de travail, elle a été totalement incapable de défendre ces idées dans les médias, aboutissant à un bien piteux recul entre les deux tours de l’élection présidentielle, qui ne lui a pourtant pas épargné un débat calamiteux face à Macron, qui était pourtant l’incarnation idéale de tout ce qu’elle combat, le meilleur adversaire qu’elle pouvait trouver face à elle, pas moins superficiel, même si plus sûr de lui.
 
2017 a marqué un virage pour le FN, et son allié d’entre-deux tours, qui, faute de parvenir à convaincre les français, ont préféré solder leurs idées et renoncer de manière de plus en plus claire au retour à la souveraineté économique. Ils affirmaient alors que « la transition de la monnaie unique à une monnaie commune européenne n’est pas un préalable à toute politique économique  ». Depuis, la reculade se poursuit au ralenti, comme un tableau impressionniste, où le retour à la souveraineté se fait tous les jours un peu plus distant, elle qui disait pourtant que 70% de son projet en dépendait en mars… Depuis le départ de Philippot, il n’est plus question que de réforme de l’UE et l’euro…
 
C’est ainsi que, comme le PS et LR avant elle, elle affirme que « nous sommes résolument européen. Nous devons définir quels mécanismes démocratiques nous permettront de réformer l’Europe  ». Et, comme le rapporte David Desgouilles, lors de son passage à l’Emission Politique, elle a défendu une réforme de l’euro, se contentant seulement de ne pas exclure une sortie, réduite à une option de plus en plus hypothétique. Ce faisant, le FN privilégie ses intérêts sur ceux des Français, en voulant devenir le Trump hexagonal, sulfureux, mais pas si différent des autres. Aujourd’hui, le FN ne devient qu’une variante à peine moins politiquement correcte du LR que propose Laurent Wauquiez…
 
Or, sans mandat clair pour reprendre les rênes du pouvoir, en sortant vite et pleinement de l’UE et de l’euro, le FN serait réduit à une continuité dans bien des domaines. Comment espérer reprendre le contrôle de nos frontières sans sortie du marché unique et de Schengen ? Cette inconstance et ce manque de sérieux sur les moyens pourtant fondamentaux pour mettre en place la partie de son programme sur laquelle le FN est resté constant démontre à nouveau la superficialité de ce parti, qui est décidément le meilleur ennemi des eurolibéraux mondialistes. Le recul devant l’obstacle des sondages en dit long sur les convictions réelles de ces dirigeants qui préfèrent leur confort aux principes.
 
Cette évolution pousse certains à demander un rapprochement des droites. Après tout, dans l’UE et l’euro, ils pourraient se rejoindre sur le maigre agenda politique qu’ils maîtriseraient pleinement. Mais cela se ferait aussi sans doute sur une ligne plus ultralibérale encore que celle de Macron. Voilà pourquoi je combats totalement un tel projet qui ne ferait qu’empirer la situation sur bien des sujets.

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53 réactions à cet article    


  • nenecologue nenecologue 6 janvier 2018 10:41

    Le FN a perdu son cerveau ET ses bras en perdant philippot ...


    Mais pour ce qui est d’en faire un atout pour les euroliberaux mondialistes ,il faut se rappeler que le FN à la présidentielle est le seul parti qui n’est pas financé par les rotschild ...


    • Diogène diogène 6 janvier 2018 11:05

      @nenecologue

      qu’est-ce que vous en savez ?

    • doctorix, complotiste doctorix 6 janvier 2018 16:26

      @nenecologue
      qui n’est pas financé par les rotschild ...

      Mais par la secte Moon.
      C’est pas mieux.`

      C’est bien fait pour vous. Il fallait laisser tomber cette poissarde vulgaire et voter Asselineau, si vous vouliez sortir de l’Europe et de l’Euro (et de l’OTAN).
      En prime, vous auriez gardé les fesses propres.

    • nenecologue nenecologue 6 janvier 2018 17:23

      @diogène


      Je le sais car les comptes de campagnes de tous les candidats ont été publiés.

      Renseignez vous avant de couiner.

    • nenecologue nenecologue 6 janvier 2018 17:24

      @doctorix

      Si l’immonde l’a dit c’est forcement vrai ...

    • Clark Kent Clark Joseph Kent 7 janvier 2018 18:53

      @nenecologue

      je suis pas aussi con que j’en ai l’aire !
      les hommes de paille, ça existe !

    • Laulau Laulau 6 janvier 2018 10:49

      Très bien mais l’auteur devrait se poser une question : pourquoi ce revirement du FN ?
      Les résultats du premier tour y sont, peut-être pour quelque chose, non ?


      • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 janvier 2018 19:00

        @Laulau

        Salut,
        les résultats du premier tour ont principalement montré le crash monumental de François Fillon, qui est arrivé 3e sur une ligne « ultra libérale identitaire ».


      • Diogène diogène 6 janvier 2018 11:08

        Depuis longtemps, le <FN est un instrument de marketing politique, un épouvantail permettant un vote utiles contre nature au deuxième tour
        ça marche depuis trente ans et ça peut continuer si les acyeurs améliorent un peu leurs performances théâtrales un peu reloues, cabotines et ringardes.

        • Laulau Laulau 6 janvier 2018 15:39

          @diogène
          Très juste ! Mais je crois que la stratégie de l’épouvantail a du plomb dans l’aile. En avril dernier la finance a eu très peur, il s’en ai fallu que de 2 % pour que son seul vrai cauchemar figure au second tour avec une chance réelle de l’emporter. Je pense que l’on va s’orienter vers la constitution d’un bloc de droite dure, genre républicain à l’américaine, que l’on présentera comme une alternative aux républicains « en Marche » à la même sauce américaine.


        • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 janvier 2018 19:06

          @Laulau

          Mélenchon, « le seul vrai ennemi de la finance », mort de rire, il est encore plus « volage » que Marine Le Pen.

          Cela dit, il peut encore changer d’ici 4 ans.

          Il l’a déjà montré smiley


        • Laulau Laulau 7 janvier 2018 09:59

          @Olivier Perriet
          Toujours aussi naze !


        • zygzornifle zygzornifle 6 janvier 2018 11:12

          ça signifie petit a petit la mort programmée du FN .... 


          a se demander si en coulisse Marine ne deviendrais pas petit a petit Macron compatible comme LR et PS ?

          • Fergus Fergus 6 janvier 2018 11:46

            Bonjour, Laurent

            Le virage pris par le FN après le désastreux débat d’entre deux tours va dans le sens de l’histoire : il ne peut en effet y avoir, dans le contexte économique mondial, de salut qu’au sein d’une entité comme l’UE pour faire face aux grands blocs existants ou émergents. En Europe, seuls des pays comme la Suisse (grâce à son statut bancaire notamment) et la Norvège (grâce à ses considérables ressources naturelles) ont le pouvoir de rester en dehors de l’Union. Et encore, cela n’est-il que partiellement vrai, eu égard aux accord signés entre l’UE et ces pays (en l’occurrence l’AELE pour la Norvège et l’Islande). 


            • Attila Attila 6 janvier 2018 13:02

              @Fergus
              Ah ah ! Le vieux mythe du sens de l’histoire.
              Bien décortiqué par Jean-Claude Michea et d’autres :
              " L’idéologie progressiste se fonde sur la croyance qu’il existe un « sens de l’Histoire » et donc que tout pas en avant constitue toujours un pas dans la bonne direction. Cette idée s’est révélée globalement efficace tant qu’il ne s’agissait que de combattre l’Ancien régime. Le problème, c’est que le capitalisme – du fait qu’il a pour base cette accumulation du capital qui ne connaît « aucune limite naturelle ni morale » (Marx) – est lui-même un systèmedynamique que sa logique conduit à coloniser graduellement toutes les régions du globe et toutes les sphères de la vie humaine.
              En l’invitant à se focaliser sur la seule lutte contre le « vieux monde » et les « forces du passé » (d’où, entre autres, l’idée surréaliste – que partagent pourtant la plupart des militants de gauche – selon laquelle le capitalisme serait un système structurellement conservateur et tourné vers le passé), le « progressisme » de la gauche allait donc lui rendre de plus en plus difficile toute approche réellement critique de la modernité libérale. Jusqu’à la conduire à confondre – comme c’est aujourd’hui le cas – l’idée qu’on « n’arrête pas le progrès » avec l’idée qu’on n’arrête pas le capitalisme.
              "
              Lien.

              .


            • Fergus Fergus 6 janvier 2018 13:36

              Bonjour, Attila

              Non, ce qui est mythique, c’est de croire que la France aurait en 2018 les mêmes moyens de concurrence économique sur la planète qu’en 1960 !

              Quant à Michéa, il pense ce qu’il veut, mais en cela il est contredit par des cohortes d’experts qui pensent le contraire !


            • Cateaufoncel 6 janvier 2018 13:58

              @Fergus

              "... dans le contexte économique mondial, de salut qu’au sein d’une entité comme l’UE pour faire face aux grands blocs existants ou émergents...« 

              Si l’UE faisait face aux grands blocs existants ou émergents, par exemple en matière de concurrence déloyale, il y a longtemps que ça se saurait. Une structure comme celle-là est entièrement acquise à la financiarisation intégrale de la marche du monde.

               »...seuls des pays comme la Suisse (grâce à son statut bancaire notamment).
              .."

              Ben voyons smiley

              La Suisse s’en sort principalement en raison de ses capacités en matière de compétitivité et d’innovation, deux domaines où elle est, depuis des années, en tête des classements mondiaux. Concrètement cela se traduit par des exportations qui sont, par habitant, cinq fois celles de la France (env. 45’000 dollars contre 9’000).

              P.S. - La part du secteur financier dans le PIB est de l’ordre de 10%



            • leypanou 6 janvier 2018 14:34

              @Fergus
              il ne peut en effet y avoir, dans le contexte économique mondial, de salut qu’au sein d’une entité comme l’UE pour faire face aux grands blocs existants ou émergents. : l’UE faire face aux grands blocs existants ? L’UE peut-être essaie de faire face à la Chine ou même le BRICS ou autres mais elle est totalement vassalisée vis-à-vis des États-Unis.

              N’avez-vous pas remarqué que même les dirigeants allemands ont fini par se rendre compte de l’absurdité de l’alignement sur les États-Unis sur les sanctions contre la Russie qui est contraire à leurs intérêts ? Et vous appelez çà faire face ?


            • Cateaufoncel 6 janvier 2018 15:29

              @JL

              "Si vous estimez la part du secteur financier dans le PIB à 10%, serez vous d’accord pour estimer la part du secteur manufacturier à 2% ?"

              Je ne comprends pas le sens de votre question et je ne vois pas le rapport qu’elle a avec les capacités de la Suisse en matière de compétitivité, d’innovation et d’exportations.


            • Dzan 6 janvier 2018 15:36

              @Fergus
              Marine Le Pen lit trop Astérix, et son camp de Babaorum.


            • Fergus Fergus 6 janvier 2018 15:38

              Bonjour, leypanou

              Qui parle d’alignement sur les Etats-Unis ? Pas moi !!!

              Si je pense qu’il n’y a pas de salut hors de l’UE, je pense également que celle-ci doit être réformée et mettre sur pied une politique indépendante des USA.


            • Fergus Fergus 6 janvier 2018 17:04

              Bonjour, Cateaufoncel

              La Suisse, pays pauvre au 19e siècle, a bénéficié de sa neutralité pour servir de refuge lors des conflits mondiaux à d’énormes capitaux grâce à un secret bancaire opportun.

              Devenu riche, le pays a pu investir dans les technologies de pointe qui lui valent aujourd’hui une place enviable que ce pays d’élevage n’aurait jamais eue sans avoir été le coffre-fort de l’Europe (sans compter les capitaux du Golfe).

              C’est ce qui fait de la Suisse un cas particulier qui n’a d’équivalent en Europe qu’en Norvège, grâce à de considérables richesses pétrolières, gazières et halieutiques.


            • leypanou 7 janvier 2018 11:15

              @Fergus
              Si je pense qu’il n’y a pas de salut hors de l’UE : vous pouvez pensez tout ce que vous voulez, cela n’en fait pas une réalité et n’en fera jamais (moins de 30 pays sur les presque 200 sur la terre, avec le RU qui va quitter, les autres pays « on » préfère ne pas leur poser la question).


            • Cateaufoncel 7 janvier 2018 12:17

              @Fergus

              « La Suisse, pays pauvre au 19e siècle... »

              C’est ce qui se raconte, alors j’ai voulu vérifier dans « L’économie mondiale - Statistiques historiques » d’Angus Maddison, publiée par l’OCDE. J’ai ainsi découvert que le PIB/hab de la Suisse n’est, en 1850, inférieur que de 7 % inférieur à celui de la France, et qu’il est supérieur de 4 % à celui de l’Allemagne, de 9 % à celui de l’Italie.

              De plus, à la fin du XIXe siècle, la Suisse est en plein développement comme le montre le percement des tunnels du Gothard (15 km) et du Simplon (19 km). Et, une quarantaine d’années plus tôt, ont été fondées les deux écoles polytechniques fédérales de Lausanne et de Zurich.

              Ce qui semble démontrer qu’il y a, là aussi, beaucoup d’idées reçues...


            • Attila Attila 8 janvier 2018 12:55

              @Fergus
              Citation :« Quant à Michéa, il pense ce qu’il veut, mais en cela il est contredit par des cohortes d’experts qui pensent le contraire ! »
              Des cohortes d’experts qui pensent que l’histoire a un sens ? Pouvez-vous m’en citer quelques uns ?

              En plus, je ne suis même pas sûr que Jean-claude Michéa soit contre la construction de l’Union Europénienne. Il n’en dit rien.

              .


            • Doume65 6 janvier 2018 12:45

              «  En Europe, seuls des pays comme la Suisse (grâce à son statut bancaire notamment) et la Norvège (grâce à ses considérables ressources naturelles) ont le pouvoir de rester en dehors de l’Union »

              Tu crois vraiment que personne sur AV ne sait que la Bosnie-Herzegovine, le Montenegro, la Serbie, le Kosovo, la macédoine et l’Albanie ne font pas partie de l’UE et que le Royaume-Uni en sort ? Tu t’adresses ici à des lecteurs un peu plus vigilants que ceux du Monde où la propagande est plus facile.


              • Fergus Fergus 6 janvier 2018 15:41

                Bonjour, Doume65

                Les pays cités ne sont pas du tout sur le même type d’économie et n’ont pas les ambitions d’un pays comme la France. Croire que notre pays pourrait rester la 6e économie mondiale en la jouant en solo sur le plan planétaire est un leurre !


              • Odin Odin 6 janvier 2018 20:06

                @Fergus

                Bonsoir Fergus,

                « Croire que notre pays pourrait rester la 6e économie mondiale en la jouant en solo sur le plan planétaire est un leurre ! »

                Vous nous dites qu’il faut « rester groupir » au sein de l’UE pour conserver notre place de 6ème économie mondiale.

                J’ai la certitude que vous êtes dans l’erreur en raison de notre dette et que les taux ne vont pas rester longtemps au niveau où ils sont et que les dernières lois passées comme une lettre à la poste vont rendre le scénario suivant non pas probable mais certain surtout avec un bébé Rothschild à l’Elysée.

                https://www.contrepoints.org/2017/12/21/305883-dette-publique-conduira-a-fin-de-propriete-privee-2019

                 


              • Doume65 7 janvier 2018 13:03

                @Fergus
                « Les pays cités ne sont pas du tout sur le même type d’économie et n’ont pas les ambitions d’un pays comme la France. »
                En effet, le Royame-Uni a plus d’ambitions que la France.

                « Croire que notre pays pourrait rester la 6e économie mondiale en la jouant en solo sur le plan planétaire est un leurre ! »
                Tu as raison. Tu peux ajouter qu’il ne faut pas s’imaginer que quand le soleil brille il pleut. Je suppose que tu as tout un tas d’arguments aussi foireux en stock. Je parle d’arguments foireux (en fait malhonnêtes) car personne n’imagine la France la louant solo, comme tu dis. C’est une pure rhétorique fabriquée pour faire peur. Les Suisses sont bien plus insérées dans le monde que la France. C’est le pays qui reçoit le plus de sièges sociaux d’organisations internationales. L’industrie y a un poids dans le PIB deux fois supérieur à la France. La France ne fait que fanfaronner en épousant les thèses atlantistes mais ne produit rien au plan international. Voilà la réalité de ton rêve européiste.


              • Tom France Tom France 6 janvier 2018 12:47

                Il fallait écouter Asselineau, le seul qui avait la plupart des idées et qui a toujours dénoncé le fn pour ce qu’il est : un parti de guignols et d’escrocs !


                • Dzan 6 janvier 2018 15:38

                  Asselineau ? C’est qui ?..Ah, le pote de feu Padequoi !


                  • Paul Leleu 6 janvier 2018 17:42

                    le système tient suffisement bien la population en main (mentalement et matériellement) pour qu’aucun parti d’opposition réelle n’arrive au pouvoir par les urnes... on verra des belles échappées, mais à la fin le rouleau compresseur néolibéral imposera sa volonté... 


                    la solution ne se trouve peut-être plus dans les urnes. 

                    • sirocco sirocco 6 janvier 2018 23:44

                      @Paul Leleu

                      « la solution ne se trouve peut-être plus dans les urnes. » 
                      Le « peut-être » est de trop.


                    • Mmarvinbear Mmarvinbear 6 janvier 2018 18:55

                      Hors d’ Europe, point de salut.


                      C’est une réalité avec laquelle les partisans du Frexit ne supportent pas de devoir faire.

                      La France réalise les 2/3 de son commerce extérieur avec le reste de l’ Union.

                      En sortir serait se mettre grandement en danger : qui peut croire un instant que 66 millions de grenouilles pourraient impressionner 500 millions de boeufs ?

                      Plutôt que de laisser voir ce petit handicap pour leurs théories, les partisans parent leurs paroles de bleu-blanc-rouge et font miroiter une pseudo-indépendance économique et monétaire qui n’a jamais existé avant dans les faits.

                      Il faut bien cela pour attirer le chaland.

                      • Olivier Perriet Olivier Perriet 6 janvier 2018 19:08

                        @Mmarvinbear

                        Oui, nous voulons déménager la France au milieu de l’Atlantique smiley

                        Vous confondre Union européenne et continent européen.


                      • Odin Odin 6 janvier 2018 20:51

                        @Mmarvinbear

                        « font miroiter une pseudo-indépendance économique et monétaire qui n’a jamais existé avant dans les faits. »

                        Pour éviter dans le futur que vous écriviez, de nouveau, des conneries incommensurables, il serait souhaitable que vous commenciez à étudier les conséquences de la loi Pompidou/Giscard, dite Rothschild, du 3 janvier 1973 directement liées à notre dette actuelle. (Pompidou était lui aussi un bébé Rothschild comme le petit Micron). En serez-vous capable ?  


                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 janvier 2018 01:51

                        @Olivier Perrie


                        Vous confondre Union européenne et continent européen.

                        Maintenant c’est presque synonyme vous savez...

                        Maintenant imaginez.

                        Vous êtes en couple depuis 60 ans et pour une raison X ou Y vous décidez de vous séparez.

                        Une fois chacun de son coté, vous avez envie et comme vous n’êtes plus un ado boutonneux votre main droite ne vous suffit pas.

                        Vous retournez voir votre ex en lui demandant si elle veut bien aussi.

                        A votre avis, quelle sera sa réaction ?

                        A : elle rigolera avant de refermer la porte en vous laissant dehors ?
                        B : Elle se demande ce que vous lui voulez alors que derrière elle Rocco Siffredi l’appelle d’une voix langoureuse.
                        C : elle vous gifle en vous traitant de gros pervers baveux
                        D : Obi-Wan Kenobi

                        Les échanges commerciaux sont du même ordre. Faites une crasse à votre partenaire et vous allez le payer un bon moment.

                        Les Anglais ont déjà commencé à s’en rendre compte.


                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 janvier 2018 02:00

                        @Odin

                        Pour éviter dans le futur que vous écriviez, de nouveau, des conneries incommensurables, il serait souhaitable que vous commenciez à étudier les conséquences de la loi Pompidou/Giscard, dite Rothschild, du 3 janvier 1973 directement liées à notre dette actuelle.

                        La loi 1973 est à la finance ce que ReOpen est aux attentats du 11/9 : une fausse raison à un problème bien réel.

                        Cette loi est en gros accusée d’avoir provoqué l’endettement massif du pays en interdisant au pays d’emprunter à taux 0 auprès de la Banque de France et de devoir se fournir en argent frais sur les marchés, ce qui aurait fait exploser l’endettement.

                        Rien n’est plus faux. Cette loi ne faisait que fixer un cadre réglementaire à des pratiques déjà établies et qui manquaient de justification légale. Elle ne changeait en aucune façon les pratiques et les habitudes de l’époque en matière de financement.

                        Parce que en réalité, la France, dès avant cette année, se finançait en quasi totalité sur les marchés bancaires ! Les lois de l’époque ne permettaient au pays que d’emprunter l’équivalent de 3 % du budget de l’ Etat à taux 0 auprès de la BDF ! Le reste, soit 97 % des emprunts réalisés, l’étaient auprès de la BDF aux taux du marché privé !

                        La véritable raison de l’endettement du pays, c’est le déséquilibre budgétaire chronique que le pays connait depuis la fin des 30 Glorieuses.

                        Il y a aussi les surcouts engendrés par les nationalisations de 1981 qui ont fait exploser l’endettement et que nous payons encore aujourd’hui.

                        Par ailleurs, cette loi a été abolie en 1992 au moment de la naissance de la BCE et de l’ Euro.

                        C’est bien gentil de vouloir contester mais si vous contestez à coté, vous n’aller arriver à rien, hein...

                      • Odin Odin 7 janvier 2018 13:40

                        @Mmarvinbear

                        « Les lois de l’époque ne permettaient au pays que d’emprunter l’équivalent de 3 % du budget de l’ Etat à taux 0 auprès de la BDF ! »

                        Je ne peux que constater que vous avez bien appris les leçons des économistes inféodés au système financier.

                        Ces 3% étaient suffisants à l’époque de De Gaulle et même avec Pompidou, la dette était très bien maîtrisée et très faible.

                        En raison des difficultés que vous évoquez, pourquoi à votre avis, n’a-t-on pas voté une loi, conforme à la constitution, pour que ce taux soit augmenté à 5, 10 ou 15% afin d’éviter de payer des intérêts. Sachant que Pompidou venait lui aussi de chez Rothschild, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille.

                        La France, via ses contribuables, à depuis cette loi de 1973 remboursé 1.500 milliards d’intérêts au système financier. Vous pensez sérieusement que c’était la meilleure solution pour le développement de notre pays ?

                        Depuis de nombreuses années nous ne remboursons plus notre dette et mieux, nous empruntons aux banques pour payer les intérêts de cette dette (l’usure). Aujourd’hui les taux sont bas. Maintenant, essayez d’imaginer ce qu’il va se passer lorsqu’ils vont augmentés et que l’état sera obligé de diminuer la part de dépense publique dans le PIB qui est actuellement à 56 % de 5 % ou beaucoup plus.

                        A votre avis qui va morfler, les banques ou le contribuables ?  

                        « Le gouvernement devrait créer, émettre et favoriser la circulation des monnaies et des crédits nécessaires à la satisfaction du besoin de dépense du gouvernement et du besoin d’achat des consommateurs.

                        L’adoption de ces principes doit permettre aux contribuables d’économiser le paiement d’un gros volume d’intérêts. L’argent cessera de gouverner et se mettra au service de l’humanité. »

                        Abraham Lincoln, Président des Etats-Unis

                        https://bestofactus.files.wordpress.com/2013/02/dette_part_du_service_de_la_ dette_part_des_interets.png

                        « Permettez-moi d’émettre et de contrôler les ressources monétaires d’un pays et je me moque de celui qui écrit ses lois. »

                        Rothschild


                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 janvier 2018 14:01

                        @Odin

                        Ces 3% étaient suffisants à l’époque de De Gaulle et même avec Pompidou, la dette était très bien maîtrisée et très faible.


                        Donc vous admettez que ce ne sont pas les taux d’intérêt mais l’emprunt massif qui a dégradé la situation financière du pays, surtout après 1981 ?

                        En raison des difficultés que vous évoquez, pourquoi à votre avis, n’a-t-on pas voté une loi, conforme à la constitution, pour que ce taux soit augmenté à 5, 10 ou 15% afin d’éviter de payer des intérêts. Sachant que Pompidou venait lui aussi de chez Rothschild, cela devrait vous mettre la puce à l’oreille.


                        Cela n’aurait servi à rien car même en portant la part à 15 % l’immense majorité des emprunts réalisés l’auraient été avec intérêts, donc la dette se serait accrue de toutes façons.



                      • Odin Odin 7 janvier 2018 19:15

                        @Mmarvinbear

                        « Donc vous admettez que ce ne sont pas les taux d’intérêt mais l’emprunt massif qui a dégradé la situation financière du pays, surtout après 1981 ? »

                        J’admets que vous êtes encore dans l’erreur.

                        Si vous n’arrivez pas à comprendre ce simplissime graphique, je ne peux plus faire grand-chose.

                        https://bestofactus.files.wordpress.com/2013/02/dette_part_du_service_de_la_ dette_part_des_interets.png

                        « Cela n’aurait servi à rien car même en portant la part à 15 % l’immense majorité des emprunts réalisés l’auraient été avec intérêts, donc la dette se serait accrue de toutes façons. »

                        Encore une erreur, la dette est devenue « exponentielle » en raison des intérêts galopants au fil du temps, c’est simple à comprendre, comme indiqué sur le graphique ci-dessus ?

                        Pour info, charge de la dette 2017 = 41,6 milliards.

                        Deux chiffres pour vous aider à mieux comprendre :

                        Dette actuelle : 2.263 milliards.

                        Montant des intérêts cumulés : 1.500 milliards depuis 1973.

                        Que les français n’auraient pas payé en passant par la BDF.

                        Différence 763 milliards.

                        Pensez vous sérieusement que l’augmentation d’emprunt à la BDF à 10 ou 15 % du budget de l’état ne pouvait pas absorber ce delta de 763 milliards sur une période de 44 ans ? Un conseil, prenez votre calculette pour calculer combien représente seulement 10 % sur ces 44 dernières années, vous aurez une grosse surprise et pourrez enfin comprendre cette énorme arnaque financière. 


                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 7 janvier 2018 19:47

                        @Odin


                        Je vous invite plutôt à regarder cette courbe bien plus claire et parlante.

                        Que voit-on ?

                        Qu’entre 73 et 78, la dette n’évolue pas.

                        En revanche, on voit 3 grandes périodes de forte hausse : 1981, 1993 et 2008.

                        1981, c’est le résultat des nationalisations qui ont fortement alourdi la charge de la dette.

                        1993, c’est la gestion Balladur, qui s’avère calamiteuse.

                        2008, c’est la crise mondiale des subprimes.

                        Entre 97 et 2002 en revanche, la dette se réduit un peu, de même que dans les 3 dernières années du dernier mandat de Chirac.

                        Ce sont ces trois politiques qui sont la cause de l’endettement massif du pays, et non pas la loi de 1973 car les chiffres montrent que la dette est restée très faible entre 73 et 81.

                      • Odin Odin 7 janvier 2018 20:11

                        @Mmarvinbear

                        « la loi de 1973 car les chiffres montrent que la dette est restée très faible entre 73 et 81. »

                        Alors posez-vous la question, pourquoi cette loi scélérate de 1973 ?

                        Sachant que dans la finance on anticipe toujours :

                        « Acheter au son du canon, vendre au son du violon »

                        Je constate que vous n’avez pas utilisé votre calculette sur les 10 % du PIB. Bonne soirée.


                      • Olivier Perriet Olivier Perriet 7 janvier 2018 22:39

                        @Mmarvinbear

                        Je pense l’inverse, l’UE est en voie de disparition, si vous regardez pays par pays, l’Europe fédérale de Macron, personne n’en veut. Vous confondez tout.

                        L’Espagne, par la force des choses, va se centrer sur elle même.
                        Les pays de l’Est sont intéressés par leurs propres intérêts, et rien que ça.
                        L’Allemagne ne veut aucun partage financier, et le coup de réfugiés les a sérieusement échaudés.

                        La prochaine secousse viendra sans doute d’Italie, avec des mouvements euro sceptiques qui tiennent tous le haut du pavé (mouvement 5 étoiles ou Berlusconi et alliés)

                        Il va rester qui à Macron, la Grèce et la Belgique ?

                        Que notre réalité franco-française soit en décalage ne doit pas nous faire occulter le contexte international.


                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 janvier 2018 01:20

                        @Odin
                        Alors posez-vous la question, pourquoi cette loi scélérate de 1973 ?


                        Bon... Je ne voulais pas en venir là, mais je n’ai pas d’autre choix que de vous humilier publiquement en vous démontrant que vous ne savez même pas de quoi vous parlez. Et avec une page wikipédia en plus...


                        Pour résumer, voici ce que dit cette loi de 1973.

                        Son rôle est d’aider à réformer le fonctionnement de la Banque de France, et à préciser certaines modalités qui restaient floues sur le plan législatif.

                        Par exemple, l’article 25 : « Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la Banque de France »

                        Est en fait une précision de l’article 122 des statuts de 1936 qui disaient « Tous les effets de la dette flottante émis par le Trésor public et venant à échéance dans un délai de trois mois au maximum, sont admis sans limitation au réescompte, sauf au profit du Trésor public »

                        En clair, ce que vous imputez à la loi de 1973 existait en réalité depuis près de 40 ans !

                        Les autres articles parlent essentiellement d’un réforme du fonctionnement et des pouvoirs des gouverneurs ainsi que du conseil d’administration.

                        Le financement à taux 0 est fixé par cette loi à 5 % maximum du budget de l’Etat.

                        Si ce taux est faible, c’est parce que ni l’ Etat, ni la BDF n’ ont envie de voir la situation de 1792 se répéter et provoquer à nouveau une nouvelle faillite des finances du pays en laissant l’exécutif ou le législatif tirer sur la planche à billets comme cela s’état passé avec les Assignats et les Mandats Territoriaux.


                        Cette limitation qui laissait de fait la création monétaire au privé avait plusieurs raisons d’être : 

                        - la création monétaire n’a jamais été gratuite. En fait, le secteur privé offrait souvent des conditions plus avantageuses aux Etats que leurs propres banques centrales avec des taux d’emprunts moins lourds.
                        - cela réduit aussi les risques d’inflation, qui est toujours dommageable pour le pouvoir d’achat au final


                        Vous voyez, cette loi n’a rien à voir avec ce que vous prétendez être.

                      • Odin Odin 8 janvier 2018 13:15

                        @Mmarvinbear

                        « Vous voyez, cette loi n’a rien à voir avec ce que vous prétendez être. »

                        En effet, que puis-je vous répondre si vos arguments sont :

                        « avec une page wikipédia en plus... »

                        Vous devez avoir raison certainement :

                        Il était impossible de changer la loi sur le montant à emprunter à la BDF (5, 10 ou 15 % sur PIB).

                        Il était plus économique d’emprunter aux banques avec intérêts qu’à la BDF à taux zéro.

                        Les intérêts cumulés remboursés aux banques, soit 1.500 milliards sont inférieurs aux coûts d’emprunts à la BDF à 0 %.

                        Notre dette actuelle de 2.263 milliards serait beaucoup plus importante si l’état avait continué d’emprunter à la BDF à 0 %.

                        Les canadiens ont fait une énorme erreur en annulant leur loi Rothschild de 1974 en cours d’appel le 26 janvier 2015. &nbsp;

                        http://www.mouvement-quebec.com/blog/economie/la-loi-rothschild-la-banque-du-canada-accomplit-mal-sa-fonction.html


                      • Alexis Toulet Alexis Toulet 9 janvier 2018 12:45

                        @Mmarvinbear

                        Vous ne savez pas de quoi vous parlez.

                        La Russie réalise les 2/3 de son commerce extérieur avec d’autres Etats européens. De même le Royaume-Uni.

                        193 Etats sont membres des Nations Unies. Tous sauf 28 d’entre eux - bientôt 27 - vivent leur propre vie, décident de leurs propres lois, décident eux-mêmes de leur budget, de leur politique monétaire, du contrôle de leurs frontières etc.

                        Les partisans de la sortie de l’UE proposent simplement que la France rejoigne la majorité des Etats du monde, en reprenant son indépendance.

                      • Mmarvinbear Mmarvinbear 10 janvier 2018 02:11

                        @Alexis Toulet

                        On ne peut pas mettre tous les pays sur le même plan car tous ont des particularités qui rendent une comparaison difficile.

                        il y a des pays qui peuvent se permettre de rester dans leur coin car leurs richesses, financières ou en sous-sol, le leur permettent.

                        D’autres n’ont rien de tout cela. Soit ils restent seuls à végéter en bas du classement des pays les plus pauvres de la planète, soit ils essayent de s’associer avec d’autres pour faciliter le commerce.

                        La France n’a plus le luxe de pouvoir rester seule dans son coin : elle a perdu son empire colonial depuis longtemps et les ressources de l’ Hexagone sont très limitées.

                        Sans son empire, son commerce dépend énormément des autres nations et elle doit faire preuve de force. Une puissance qu’elle ne plus avoir seule. Son union avec les autres pays européens est son unique chance de ne pas rétrograder au rang des nations mineures.

                      • Gilbert Spagnolo dit P@py Gilbert Spagnolo dit P@py 6 janvier 2018 20:17

                        La dégringolade de la France tient dans ces 3 points


                        - 1 Des politiques qui pensent qu’a leurs carrières et à leurs ré élections, et qui de plus n’ont aucun projet à long terme. En outre ces derniers savent pertinemment que dans une France à l’instar de son emblème déplumé ,et avec son peuple à ces images 1 – 2 , ben ils jouent sur d’velours !Autre animal qui représente le français : le piton !


                        - 2 Le classement des élèves français dans l’enquête PIS !


                        - 3 Un jeunesse qui part en nouille !et ben forment un ensemble qui fait que notre pays se trouve de facto dans la situation actuelle !


                        @+ P@py


                        • BA 6 janvier 2018 21:28

                          EURO : Pendant que les grands médias et tous les partis politiques (sauf l’UPR) gardent le silence, la situation continue d’empirer.


                          En atteignant + 906.941.417.444,22 euros au 31 décembre 2017, le solde Target 2 de l’Allemagne dépasse les 900 milliards d’euros pour la première fois depuis la création de l’euro.


                          C’est la Bundesbank allemande qui vient de le révéler.


                          Au même moment, le solde négatif de l’Italie avoisine les - 450 milliards d’euros et celui de l’Espagne les - 400 milliards d’euros. (La France étant à peu près à l’équilibre)


                          Ces évolutions, qui confirment une nouvelle fois la justesse des analyses de l’UPR depuis dix ans, confirment par la même occasion que la fin inéluctable de l’euro approche.


                          https://www.upr.fr/wp-content/uploads/2018/01/Screen-Shot-01-06-18-at-01.43-PM.png


                          • jeanaugustin 7 janvier 2018 10:24

                            J’ai abandonné DLF, pour suivre les analyses pertinentes de François ASSELINEAU qui propose la seule issue crédible, le FREXIT.


                            • legrind legrind 9 janvier 2018 07:55

                              On ne peut pas être sur tous les fronts en même temps, le FN a raison de se concentrer sur la désintégration identitaire de la France suite à des décennies d’immigration islamique inassimilables. Je trouve rigolo d’entendre les souverainistes en carton qui n’osent pas parler d’immigration n’avoir que « Frexit » a la bouche.

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