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Accueil du site > Actualités > Politique > Gauche-droite : la véritable différence

Gauche-droite : la véritable différence

Pour la première fois depuis longtemps, les élections de 2012 pourraient porter sur un véritable choix de société.

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Plus d’impôts ou moins de dépenses ?

De manière feutrée, un véritable débat a commencé entre le Parti socialiste et l'UMP. Il porte sur la voie à suivre pour permettre au pays de rembourser sa dette.

L'enjeu est de taille puisque cette fois-ci les mesures du type "stabiliser en masse la dépense budgétaire", "ne pas remplacer un départ en retraite de fonctionnaire sur deux", "aller chercher les économies partout où elles se trouvent" ne suffiront plus : il faut trouver des dizaines de milliards d'euro de recettes ou d'économies.

A gauche, la proposition de réformer la politique familiale pour concentrer le bénéfice des allègements d'impôts sur les familles en ayant réellement besoin est une PETITE REVOLUTION et il faut s'en féliciter.

C'est pricipalement à cause du quotient familial que l'impôt sur le revenu rapporte à l'Etat moins que la TVA, alors qu'il est le seul impôt progressif, dont le taux augmente avec le niveau des revenus. Voir : "http://www.tnova.fr/essai/politique-familiale-dune-strat-gie-de-r-paration-une-strat-gie-dinvestissement-social&quot ;.

A droite, l'UMP dans sa convention "Justice sociale" s'interroge sur les dépenses de protection sociale (30% du PIB). Le parti de droite propose que l'ensemble des interventions sociales soient liées à la reprise d'activité. Cela laisse imagine que, à terme, le système public de protection sociale soit réservé aux actifs à faible revenu.

Cette proposition est intéressante : c'est aussi une injustice de notre système social qu'il bénéficie aussi bien, et parfois mieux, aux personnes n'en ayant pas besoin qu'à celles qui peinent à trouver un travail stable. Voir : "http://www.projet-ump.fr/thematique/participez/solidarite/justice-sociale/&quot ;.

Ainsi, l'amélioration des finances publiques irait, dans les deux cas, dans le sens d'une amélioration de la justice sociale, au détriment d'un certain égalitarisme. Dans cette optique, la gauche opterait pour une augmentation des recettes d'impôt sur les revenus, et la droite pour une réduction des dépenses sociales allouées aux personnes ayant les plus hauts revenus.

C'est là que se situera le vrai enjeu des élections de 2012 : 

- le passage d'un système égalitaire mais du coup peu redistributif à un système volontairement orienté vers les personnes ayant le plus besoin de l'action publique ne doit pas se faire "dans le dos des citoyens", car certains d'entre nous seront perdants dans cette réforme, 

- un pays ne se développant pas de la même façon selon que son niveau d'impôt et donc de dépenses publiques est élevé ou qu'il est faible, c'est un véritable modèle de société qu'il faut choisir : dans les faibles marges de manoeuvre qu'il nous reste, avoir encore la possibilité d'un tel choix est précieux.

Le débat électoral qui commencera bientôt portera-t-il sur ce sujet crucial pour l'avenir de la France ?


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70 réactions à cet article    


  • Nanar M Nanar M 28 juillet 2011 08:17

    A bas la dictature des marchés !


    • ja.poirier 28 juillet 2011 08:35

      la pensée unique as encore frapée !


      • UM...PS OU =

        droite langouste ou gauche caviar-truffes...


        a part que les élus du ps quand ils sont mis en accusation....démissionnent...pour l’ump le
         
        CONFLIT D INTERETS EST NORMAL.......... !!!!!!!!!!!!! avocat d’affaires et élus...PLUS DE CUMUL


      • jaja jaja 28 juillet 2011 09:20

        "De manière feutrée, un véritable débat a commencé entre le Parti socialiste et l’UMP. Il porte sur la voie à suivre pour permettre au pays de rembourser sa dette.« 

        Foutaises ! Qu’ils aillent se faire foutre avec le remboursement de leur dette !

         »« Ce n’est pas une crise, c’est une escroquerie »

        C’est une des plus grosses escroqueries jamais vues ! Pour répondre à une crise des dettes publiques qui s’est construite d’abord sur une politique de cadeaux au patronat et ensuite sur le sauvetage par le public du secteur financier privé, les États membres doivent maintenant mendier de l’aide à un Fonds européen qui peut, en échange, exiger le démantèlement de l’État providence dans chaque pays. Le pire étant que le résultat ne garantit même pas la résolution de cette crise.

        Si démocratiquement, c’est incohérent et injuste, ça l’est économiquement aussi. Le cas de la Grèce ne restera pas un cas isolé. Alors qu’elle en est à son troisième plan de sauvetage, son déficit augmente aussi vite que la pauvreté dans sa population. Ces plans de sauvetage sont économiquement injustes parce qu’après que les marchés financiers aient été sauvés par les États dans des conditions plus que « amicales », la situation est maintenant inverse. Les banques se financent auprès de la Banque Centrale Européenne (BCE) à des taux dérisoires et peuvent ensuite tranquillement prêter aux États à des taux bien supérieurs (le taux de remboursement de la Grèce est de 25%  !).

        Ces plans sont aussi économiquement incohérents. Comment imaginer que les conditions qui sont imposées aux États pour accéder aux financements européens afin de réduire leurs dettes puissent entrainer une « relance » ? La réponse capitaliste froide et pragmatique face à une crise devrait être de renforcer les stabilisateurs sociaux pour empêcher les revenus de plonger, de recourir au chômage partiel pour diminuer le temps de travail et préserver une grande partie de l’emploi, etc. Ce ne serait certainement pas une réponse pleinement socialiste, mais ce serait en tout cas une réponse capitaliste classique pour que consommation et production se remettent en marche. Mais ici ce n’est pas le but.

        Non, le but de toute cette manœuvre est de profiter de la crise pour faire de l’Europe une entreprise compétitive sur le marché mondial. Pour que l’Europe devienne compétitive face à des pays comme les États-Unis, où l’État providence est un mythe, ou face à la Chine, où la main d’œuvre est durement exploitée, il faut que nous retombions tout en bas. Cette gouvernance économique sert à provoquer une déflation massive dans toute l’Europe. Pour obtenir un marché du travail plus flexible, avec des salaires bas, des pensions basses, des services publics privatisés, un remaniement de l’enseignement et de la recherche pour qu’ils correspondent aux « besoins » des marchés.

        Alors, pendant que le FESF, le FMI et la BCE profitent des besoins de financement des États européens pour blanchir les actifs douteux du secteur bancaire européen, c’est au final les travailleur/euses, les pensionné-e-s, les chômeurs/euses, les étudiant-e-s, … qui paient (avec de gros intérêts) pour les erreurs de ce secteur.

        Même si la Confédération Européenne des Syndicats dénonce cet état de fait et explique en long, en large et en détails pourquoi ce qui se passe est dangereux et injuste, on ne peut que s’inquiéter du manque de réactivité de l’ensemble des structures syndicales européennes. Alors même que les possibilités de négociations collectives, « core business » du syndicat, sont également menacées par les mesures européennes, les réactions ne dépassent pas les mobilisations « parades » des années précédentes. Et pourtant dans certains pays, la « base » ne manquerait pas pour aller vers des actions de grèves et de blocages qui pourraient réellement faire pression et changer la donne."


        • Furax Furax 28 juillet 2011 11:25

          "Et pourtant dans certains pays, la « base » ne manquerait pas pour aller vers des actions de grèves et de blocages qui pourraient réellement faire pression et changer la donne.« 

          Sur I-Télé pendant une des dernières »processions" contre la réforme des retraites, une journaliste annonçait qu’une autre procession aurait lieu dans quelques mois pour CALMER LA BASE qui s’exprimait tout au long du défilé, pour une GREVE GENERALE ILLIMITEE.
          Cela traduit parfaitement la forfaiture syndicale. L’adversaire, pour un leader syndical, ce n’est pas le patron ou l’état mais celui qui pourrait lui piquer sa position privilégiée, à l’intérieur de sa propre organisation ou dans un syndicat concurrent.
          Limiter les mandats syndicaux à UN SEUL et tout changera très vite. Le type fait du syndicalisme pendant cinq ou six ans et il reprend son boulot !
          J’ai déchiré ma carte syndicale le lendemain du vote sur le traité de Maastricht. Tous les syndicats appelaient à voter OUI. Ils savaient où ils allaient (ou ils ne savaient pas lire, profit, concurrence tout y était).
          CORROMPUS !


        • Comité Cicéron 30 juillet 2011 12:43

          Je suis d’accord avec votre analyse mais pas avec vos conclusions : oui les marchés veulent que le droit et le coût du travail en Europe soient assouplis.

          La conséquence n’est pas fatalement : nous (salariés) allons gagner moins d’argent. Cela peut être : on réduit les charges sociales et on coupe les dépenses de sécurité sociale bénéficiant aux personnes pouvant prendre une assurance privée.

          Ou bien encore : on augmente le montant réel de l’impôt sur le revenu, qui est acquitté par ceux qui ont un certain revenu, et on finance avec des actions publiques ciblées sur ceux qui en ont réellement besoin.

          Je ne partage pas non plus votre appréciation sur les négociations collectives : qu’est-ce qui vous permet de dire qu’elles aboutissent à un niveau de protection supérieur ? C’est vrai pour ceux qui sont en place mais pour ceux qui n’arrivent pas à entrer dans le système, c’est autre chose !


        • @JAJA S IL N Y AVAIT PAS LES SYNDICATS ..............VOUS SERIEZ ENCORE ESCLAVES......
           
          OU SERFS....NON DES NOBLES MAIS DES POLITIQUES QUI ONT REMPLACE LA
           
          NOBLESSE..

          NEPOTISME...CONFLITS D INTERTETS...CORRUPTION.....CAISSES NOIRES..PRIMES QUE
           
          SE VOTENT LES ELUS...PREVOYANCE ET RETRAITE......... AVEC DES AVANTAGES
           
          EXHORBITANTS...JUSQU A UX CONSEILLERS

           DU PRESIDENT


        • Peretz Peretz 2 août 2011 18:30

          @Jaja Tu as tout compris. Mais alors on fait quoi ?


        • Caleidoscophase Caleidoscophase 28 juillet 2011 09:42

          Sujet binaires ! la politique ,la vraie, la sérieuse ,celle des costards- trois pièce-cuisine-salle de bain ,elle est bien là ! binaire ,c’est comme ci ou comme ça ,tu veux ou tu veux pas , si tu veux pas tant pis ! c’est nous qu’on fait comme ça !


          • Comité Cicéron 30 juillet 2011 12:44

            oui mais c’est déjà un luxe d’avoir du binaire : pendant longtemps en France on n’a jamais eu le choix qu’entre bonnet blanc et blanc bonnet.


          • Le DIPLOMATE 28 juillet 2011 10:33

            de l’extrême gauche à l’extrême droite nous subissons une politique antinationale ou les Français sont quantité négligeable et la FRANCE une vache à lait.
            Ni droite ni gauche...de FRANCE.
            L’Union des Français pour la France (U2F) doit devenir réalité ! 


            • dawei dawei 28 juillet 2011 13:33

              L’union nationale ?? Oui , c’est ce qu’on veut, et pour la faire, il faut s’affranchir des discours haineux, communautaristes tel que le votre qui n’ont vocation qu’à diviser et mettre de l’huile sur le feu. Et nous devons nous affranchir des allegences faites à l’UE, aux USA et à Israel. Etes vous d’accord avec ça ?


            • Le DIPLOMATE 28 juillet 2011 14:20
              ni haine ni communautarisme...U2F...US et Israël sont nos alliés naturels dans la lutte contre les ennemis de la liberté.

              il y a, en FRANCE, une communauté qui a pour vocation la conquête et la soumission de tout et tous à son idéologie. Cette communauté affiche clairement ses ambitions. Les islamistes doivent être combattus, partout !


            • dawei dawei 28 juillet 2011 16:50

              vous êtes communautariste !!
              Juste une question, U2F c’est quoi ? Youde de France ? Vous n’êtes pas juif, vous instrumentalisez les juifs. Vous êtes communautariste car vous parlez des musulmans comme d’une commnunauté, et pas comme un ensemble d’individu, et vous classifiez les bons français des mauvais en fonction de leur religion ou de leur origine, pas en fonction de ce qu’ils on fait de bien ou de mal, ni même de ce qu’ils pensent VRAIMENT. Vous parlez des musulmans comme d’un bloc monolitique, mais ce n’est pas un bloc monolitique, il y a autant de diversité au sein même des musulmans que partout dans le monde. Les etats Unis ne sont pas nos alliés naturels, ils ont soutenu le nazisme et sont donc coresponsables de la deuxième guerre mondial, ils sont intervenu (en rasant des ville françaises entière) just epour repousser les russes, pas les alemands, car ils avaient déjà perdu la guerre, le front EST perdu, ils étaient foutu, on pouvait les achever nous même, mais il fallait que les states viennent récuper lzur investissement, et nous mettre sous tutelle politique, economique et geostrategique sous pretexte d’une fausse liberation. Et l’UE n’est rien de plus qu’une arnaque d’asservissement fait par les Etats Unis. Ensuite, Israel ne sont pas plus nos alliés, ils sont au contraire une greffe qui ne prends par car se comporte en cancer. Israel se sert de la culpabilisation encore aujoud’hui pour nous soutirer des dédommagements pour des choses que l’on a pas fait (pourquoi la SNCF d’aujourd’hui devrait dédommager des juifs contemporain, une victime qui n’en est pas une demande à un coupable qui n’en est pas un dédommagement pour un crime qu’il n’a pas fait ... c’est du raquette) Israel de plus, allimente les tensions par son communautarisme hybride entre ethnocratie et theocratie, et exacerbe toutes les nations par son comportement hypocrite dont je ne ferait pas la liste tellement elle est longue, et encourage au choc des civilisations
              resultat des courses : elle s’est mis les arabes ,les USA , les perses, les libanais, la Turquie, bientot l’Europe à dos, et je ne pense pas que la Chine ou la Russie soit bienveillante , et elle va continuer à chouiner et dire que c’est la planete entière qui est antisémite. Ahmadinejad a raison quand il dit qu’Israel sera rayé de la carte d’elle même à cause de son comportement irrespectueux, intolerant et intolerable.


            • dawei dawei 28 juillet 2011 17:12

              d’ailleur bibliquement Israel n’est pas un pays mais un peuple uni par une philosophie-croyance peut etre aussi ethnie, qui s’est établi en Palestine ou dans le pays de Canaan. Le fait qu’Israel soit devenu un pays au nom de la bible est une insulte à la bible, l’intelligence et à ceux qui s’y trouvaient. Et si le fait qu’il y ait beaucoup de victime juive pendant le troisième REICH ce que je nie pas , il y avait aussi les communistes, les tziganes, les handicapé, les homos, les resitants et bien d’autre, alors , sous le meme pretexte que la creation artificel d’ISRAEL pour le puple d’Israel, pourquoi pas creer de l’Europe à l’ASIE un pays géant en couloir qui s’appelerait VOYAGE pour les gens du VOYAGE à cause des victimes du troisième REICH ? Et pourquoi pas aussi un pays recreer l’URSS en hommage aux victimes communistes du 3eme REICH, et pourquoi pas SODOME pour les homosexuel, et pourquoi pas PETITE TAILLE pour les Hommes de petite Taille (pour Sarko peut etre) ? Bref, ça n’a pas de sens, ça n’apporte que la perpetuation de la guerre et des drames humains.Moi ce que je prone, c’est ce qui existait déjà, et qui marchait plutot bien : une Palestine ou coexistent juifs et arabes en paix pour eux et pour les autres, point barre.


            • Le DIPLOMATE 28 juillet 2011 18:31

              une Palestine ou coexistent juifs et arabes en paix pour eux et pour les autres, point barre.

               smiley 

              La fin du judaïsme en terres d’islam_FINAL
              vous prenez les chrétiens et les juifs pour des billes ou quoi ? smiley
              MONDE ARABE • Les chrétiens d’Orient s’éclipsent en silence


            • Le DIPLOMATE 28 juillet 2011 20:54

              dawei, que ces rabbins aillent se faire foutre, ils ne font pas la loi !

              mais parle nous plutôt des conditions de vie des chrétiens dans le monde musulman, comme au SOUDAN, par exemple...
              ton vivre ensemble prend l’eau dawei...comme toi ! smiley


            • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 11:25

              Je lis : « C’est pricipalement à cause du quotient familial que l’impôt sur le revenu rapporte à l’Etat moins que la TVA, alors qu’il est le seul impôt progressif, dont le taux augmente avec le niveau des revenus. »

              Le quotient familial a pour conséquence (à moins que ce soit « pour objectif » !) que l’Etat contribue davantage pour les enfants de riches que pour les enfants de pauvres. Une meilleure solution serait de supprimer ce QF et d’affecter les gains ainsi obtenus pour augmenter démocratiquement les AF.

              Il ne faut pas mélanger politique familiale et redistribution. Or, le QF, amalgame des deux est de fait, une redistribution en faveur des plus fortunés, c’est clair.


              • titi titi 28 juillet 2011 14:17

                Bah pour une fois, je suis 100% d’accord avec JL.

                Soit l’outil de la politique familiale est l’allocation, soit l’impot. Mais pas les deux.


              • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 14:59

                Mais non, titi,

                même ça vous ne le formulez pas correctement : ce n’est pas soit l’un soit l’autre ! L’outil de la politique familiale ça ne doit pas être l’impôt, puisque, le simple fait que ce soit l’impôt, ça mélange alors les deux !


              • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 11:28

                Comité Cicéron, vous écrivez : « c’est aussi une injustice de notre système social qu’il bénéficie aussi bien, et parfois mieux, aux personnes n’en ayant pas besoin qu’à celles qui peinent à trouver un travail stable »

                Que pensez vous du revenu citoyen porté par Dominique De Villepin ?


                • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 11:30

                  Plus précisément, n’est-ce pas du double langage que tiennent avec cette idéologie de revenu citoyen, les partis de droite confondus ?



                • Comité Cicéron 28 juillet 2011 18:36

                  Mes excuses, une journée plus remplie que prévu m’a empêché de faire le suivi de cet article.

                  Le revenu citoyen est une bonne idée, je crois que l’idée est aussi portée par Christine Boutin. Mais il faut bien voir que la conséquence est de réduire le montant des allocations chômage et des retraites du régime général, sur le modèle japonais ; une seule allocation du même montant pour tout le monde.

                  Pourquoi pas ? Mais ce sera terriblement difficile à faire !


                • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 18:39

                  Hé bien voilà !

                  Le comité Cicéron qui donne un coup de main au NPA ! A moins que ce soit le contraire ?

                   smiley  smiley  smiley


                • jaja jaja 28 juillet 2011 18:51

                  « Le comité Cicéron qui donne un coup de main au NPA ! »

                  Jl adore écrire des conneries.... smiley


                • foufouille foufouille 28 juillet 2011 18:51

                  "Le revenu citoyen est une bonne idée, je crois que l’idée est aussi portée par Christine Boutin. Mais il faut bien voir que la conséquence est de réduire le montant des allocations chômage et des retraites du régime général, sur le modèle japonais ; une seule allocation du même montant pour tout le monde."
                  sa version est du medef
                  plus besoin de chomage en grande partie
                  il y a de nombreuses versions
                  STO -> un revenu de vie (y compris delirante)


                • foufouille foufouille 28 juillet 2011 19:01

                  http://www.npa2009.org/content/revendiquer-le-droit-au-revenu-au-del%C3%A0-du-droit-%C3%A0-lemploi

                  D’ailleurs, la mise en place d’un droit au revenu pour tous, en permettant l’épanouissement dans la sphère du temps libre, permettrait en même temps une amélioration globale de la nature des emplois. Si chaque personne disposait d’un revenu garanti lui permettant de vive correctement, les emplois au rabais proposés par les entreprises ne trouveraient pas preneurs, et les conditions de travail de l’ensemble des salariés seraient ainsi revalorisées. Sans l’armée de réserve des chômeurs et précaires prêts à accepter n’importe quel emploi, c’est toute la logique capitaliste du système qui s’effondre  !

                  Certes, en période de régression sociale organisée par les gouvernements socio-libéraux du monde entier, le droit au revenu pour tous peut sembler bien lointain. Mais au-delà de son applicabilité concrète, la dimension majeure du droit au revenu réside dans les effets que produisent la formulation et le combat pour cette revendication sur les rapports de forces actuels de la société capitaliste. Au fond, peu importe que le droit au revenu soit concrètement mis en œuvre dans un an ou dans cinquante.

                  En effet, quelle que soit l’issue de la lutte pour le droit à un revenu garanti pour tous, il existe un intérêt stratégique essentiel à porter cette revendication ici et maintenant. Le simple fait de poser l’exigence pour chacune et chacun d’avoir les moyens de vivre sans se soumettre à la dictature de la production capitaliste permet un renversement immédiat du rapport de forces dans la société. Exiger le droit au revenu, cela revient à dire à son patron  : « je ne devrais pas dépendre de toi, même si, aujourd’hui, les choses sont ainsi ». De la même manière, il s’agit pour les chômeurs de relever la tête face aux culpabilisations de Pôle emploi  : « Je ne ramperai plus pour des temps partiels en intérim payés des miettes sous prétexte de chômage, ce que je veux, c’est un revenu ». Par conséquent, en retirant du pouvoir symbolique aux détenteurs du capital et à ses serviteurs que sont l’État et Pôle emploi, la revendication du droit au revenu fournit de la puissance et des armes contre l’oppression capitaliste. Et surtout, elle permet d’intégrer pleinement les chômeurs et précaires, de plus en plus nombreux en temps de crise, dans une perspective de transformation sociale.


                • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 19:10

                  Comité Cicéron,

                  vous n’avez pas l’impression de tenir un double langage, quand vous soutenez d’une main le revenu citoyen et de l’autre écrivez, je cite : « c’est aussi une injustice de notre système social qu’il bénéficie aussi bien, et parfois mieux, aux personnes n’en ayant pas besoin qu’à celles qui peinent à trouver un travail stable » ?

                  Vous pourriez nous expliquer ça, svp ?

                   smiley


                • foufouille foufouille 28 juillet 2011 19:28

                  Le comité Cicéron regroupe des responsables d’entreprises et d’administrations, ainsi que des artistes non conformistes. Nos idées essentielles sont l’intégration de la France à la fédération allemande, la mise sous condition de ressources des prestations d’assurance maladie dans un cadre européen.


                • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 23:01

                  Jaja,

                  comment ? Ce n’est pas le NPA qui est porteur à gauche, de cette demande de RU ?

                  Jaja, dites nous ce qu’on en pense au NPA, au sujet du RU, svp !

                  On me cache tout ! Si ce n’est pas le NPA, si ce n’est pas le PS, si ce n’est pas le FDG, si ce n’est pas le PC ! Mais alors, il n’y a que la droite qui réclame ça ?

                  orion ! philvite ! foufouille ! vous êtes de sacrés petits cachottiers ?



                • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 23:09

                  foufouille,

                  vous savez, vous, qu’est-ce que c’est des artistes non conformistes ?

                  Moi pas. Est-ce que ce ne serait pas une sorte de contorsionnistes de la pensée politique ?

                  @ comité théodule : j’attends toujours votre réponse au sujet de votre grand écart de neurones, j’ai nommé ce joyau du double langage que vous tenez.

                  Rappel : vous soutenez d’une main le revenu citoyen et de l’autre écrivez, je cite : « c’est aussi une injustice de notre système social qu’il bénéficie aussi bien, et parfois mieux, aux personnes n’en ayant pas besoin qu’à celles qui peinent à trouver un travail stable ».


                • foufouille foufouille 29 juillet 2011 12:22

                  JL,
                  tu sait tres bien que au depart, il s’agit d’une idee libertaryenne (sauf si on remonte loin)
                  qui demarre a 400 avec STO
                  ensuite l’extreme gauche non travailliste l’a recupere a un niveau plus eleve


                • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2011 12:30

                  foufouille,
                  vous me paraissez suffisamment intelligent pour comprendre que voius n’avez pas la permission de me tutoyer.

                  Ert vous êtes libre de ne pas me dire ce que vous entendez par extrême gauche non travailliste. Je suppose qu’il s’agit de gens qui ne veulent pas travailler au prétexte que ça engraisse les patrons ? Et qui sont pour cette raison, anti-communistes ?


                • foufouille foufouille 29 juillet 2011 13:21

                  vous me paraissez suffisamment intelligent pour comprendre que voius n’avez pas la permission de me tutoyer.

                  tu reves ?
                  ta permission ?

                  Ert vous êtes libre de ne pas me dire ce que vous entendez par extrême gauche non travailliste. Je suppose qu’il s’agit de gens qui ne veulent pas travailler au prétexte que ça engraisse les patrons ? Et qui sont pour cette raison, anti-communistes ?

                  l’extreme gauche defend surtout les ouvriers au depart
                  meme si ca change, le non travailleur est considere comme un rentier
                  seul les nobles ne travaillait pas a une epoque
                  les hippies devaient etre les premiers a ne pas vouloir travailler
                  le travail devraient etre un choix
                  « trouves toi un vrai travail », tu as deja du l’entendre ou le dire


                • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2011 13:35

                  Hé bien voilà, foufouille,

                  aucun respect des autres. Le personnage se précise de plus en plus nettement, de plus en plus loin du profil affiché.

                  D’un tel personnage, le reste ne présente aucun intérêt.


                • foufouille foufouille 29 juillet 2011 13:52

                  je vouvoie personne
                  on est pas dans la vie reelle
                  le vouvoiement permet de garder ses distances
                  tu veut pas du monsieur ou monseigneur ?


                • Comité Cicéron 29 juillet 2011 17:03

                  Un revenu identique pour tous c’est déjà plus « redistributif » qu’un système social qui est plus généreux avec ceux qui ont plus d’argent.

                  Je suis d’accord avec le principe du revenu citoyen mais je ne le crois pas faisable : supprimer la relation de subordination de l’employeur avec l’employé peut passer par d’autres voies, notamment en diminuant suffisamment le coût du travail pour qu’il y ait plus de demande que d’offre de travail.

                  Faute de quoi le revenu citoyen risquerait de ne faire que retirer du marché du travail un grand nombre de personnes.


                • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2011 17:17

                  Comité Cicéron,

                  il ne faut pas avoir peur d’appeler un chat un chat. Quand vous écrivez : « ... un système social qui est plus généreux avec ceux qui ont plus d’argent. », il faut dire : un système redistributif qui marche à l’envers.

                  Dès lors qu’on a fait ce constat, plutôt que de mettre en oeuvre une usine à gaz qui ne serait au mieux qu’un emplâtre sur une jambe de bois, détruisons ces mécanismes redistributeurs pervers, avec notamment la création d’un impôt réellement progressif.

                  Quand vous écrivez : « le revenu citoyen risquerait de ne faire que retirer du marché du travail un grand nombre de personnes » vous voulez dire ça risquerait de faire monter les salaires ? J’en doute, mais je ne me battrai pas sur ce point. Si c’était le cas, alors le capital ne le supporterait pas.

                  Par ailleurs, je note que quand vous proposez de faire baisser le coût du travail, vous ne dites pas si vous comptez baisser les salaires ou diminuer les charges sociales. Je vous signale quand même que les charges sociales, c’est un acquis des classes laborieuses, et qui à sa manière sont une forme de redistribution en faveur des seuls travailleurs.

                  Baisser le « coût du travail » comme vous écrivez, me paraît aller dans le sens d’une redistribution encore plus injuste. Et donc, aucune de vos réponses ne sont satisfaisantes, de mon point de vue.


                • foufouille foufouille 29 juillet 2011 17:37

                  "Je suis d’accord avec le principe du revenu citoyen mais je ne le crois pas faisable : supprimer la relation de subordination de l’employeur avec l’employé peut passer par d’autres voies, notamment en diminuant suffisamment le coût du travail pour qu’il y ait plus de demande que d’offre de travail."
                  va falloir ouvrir des camps
                  et encore, vu qu’un chinois coute 300 maxi
                  avec un smic a 400 et un camp, ca lui va ?


                • Comité Cicéron 30 juillet 2011 12:46

                  JL je ne vous suis pas : je parle de réduire les charges sociales en diminuant les dépenses de sécu bénéficiant aux plus riches. Cela peut se traduire par des augmentations de salaire d’un montant proportionnel à la réduction de charges.


                • Francis, agnotologue JL 30 juillet 2011 13:02

                  Comité Cicéron,

                  je crois que vous vous moquez des gens, avec votre proposition de, je cite : « réduire les charges sociales en diminuant les dépenses de sécu bénéficiant aux plus riches. Cela peut se traduire par des augmentations de salaire d’un montant proportionnel à la réduction de charges. »

                  Cela n’aurait de sens que si les riches profitaient plus de la sécu que les pauvres. Je veux bien le croire : les pauvres vont rarement en cure thermale !

                  Mais plus sérieusement, vous croyez vraiment que cela se traduirait pas des augmentations de salaires ? Vous rêvez.

                  ps. Vous êtes le stagiaire qui tient la boutique pendant les vacances, ou bien ils sont tous comme vous ?


                • non666 non666 28 juillet 2011 13:56

                  Pour vérrouiller l’election, le bipartisme unique UMP-PS tente de nous imposer une lecture artificielle de l’election dans un sens ou il y aurait un vrai choix entre « la droite » , qualificatif abusif attribué à une UMP qui ne represente plus que les liberaux pro-USA et pro-israel et « la gauche » , qualificatif tout aussi abusif affecté à un PS qui n’a plus de socialiste , que la mqrque deposée....

                  Pas de remise en cause du sauvetage des banques.
                  pas de remise en cause de la confiscation des pouvoirs souverains des peuples d’Europe pour les confier, non pas a des niveaux de regroupement plus elevé tout en restant democratique, mais a des organisme apatride sous controle d’interets aliens.
                  La monnaie est confiée a des banquiers privés, comme aux etats unis...
                  La defense est confiée à l’Otan, une filiale locale de la domination US...
                  La diplomatie est sabordée et cela est dommage : nous avions la dernière diplomatie d’Europe encore independante et ayant des capacités....
                  En plus pour faire bonne figure, on va nous vendre de la gouvernance economique mondiale en version a sauce bleue (UMP) ou enbversion a sauce rose (PS).

                  Nous gardons le droit de voter, mais uniquement sur le choix des marionettes qui s’agiteront devant nous pour nous imposer les decisions prises ailleurs.
                  Les vrais choix, eux sont delegués au FMI, aux banquiers du groupe de Bale, au CFR, à l’IFRI, au « Siecle » et aux Bilderberg.
                  Dormez bonnes gens, ils veillent a leurs interets.
                  Alors Sarkozy ou Hollande ?
                  Un sioniste pro-Usa liberal de « droite » ou « de gauche » ?


                  • Le DIPLOMATE 28 juillet 2011 14:56

                    non666, soutenons Marine, une « SIONISTE » ni de droite ni de gauche mais de FRANCE.
                    Après tout, qu’est ce que le SIONISME sinon un mouvement national de libération ? smiley


                  • dawei dawei 28 juillet 2011 17:00

                    tout à fait d’accord non666,
                    pour résumer le bipartisme sociodemocrate-liberal :
                    le liberal c’est celui qui privatise les rentes
                    le sociodemocrate c’est celui qui nationalise les pertes.
                    et le bipartisme , c’est son couple qui permet un gavage exponentiel des ultrarentiers sur le dos des peuples.


                  • Comité Cicéron 28 juillet 2011 18:40

                    Réaction très violente !

                    Que les marchés financiers imposent leur loi c’est un fait.

                    Maintenant il y a plusieurs façons de répondre à cette loi : en augmentant les impôts ou en diminuant la dépense publique :

                    et cela est un vrai débat, dont il ne faut pas se priver !

                    Il n’y a pas de liberté sans contrainte : c’est lorsque la France était à l’abri des attaques boursières que tous les politiciens disaient la même chose, et dépensaient sans compter l’argent des autres.

                    Aujourd’hui cela n’est plus possible, et cela oblige à être créatif : que demander de plus ?


                  • foufouille foufouille 28 juillet 2011 18:53

                    « Maintenant il y a plusieurs façons de répondre à cette loi : en augmentant les impôts ou en diminuant la dépense publique : »
                    - ne pas payer un argent fictif
                    - racheter ses obligations


                  • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 19:14

                    comité cicéron,

                    Non, il n’y a pas que deux façons de répondre à cette loi, il y a une bonne et deux mauvaises :
                     
                    lres mauvaises sont celles que vous préconisez, la bonne c’est celle du peuple : donner un grand coup de pied bien placé dans cette finance anglo-saxonne.

                    « Qu’ils s’en aillent tous » !


                  • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 19:17

                    De toutes façons, si c’est le peuple qui prend le pouvoir, le FMI et l’UE vont nous tomber dessus à bras raccourcis ! Peut-être même, l’extrême droite fomentera-t-ell une petite guerre civile, ce qui amènera l’Otan à nous bombarder la gueule !

                    Mais il n’y a pas d’autre alternative ! c’est cela ou l’esclavage des générations future ! 


                  • LE CHAT LE CHAT 28 juillet 2011 14:46

                    gauche- droite , on s’en tape d’une force ! les deux cotés d’une même fausse monnaie !
                    il y a d’un coté qui roulent pour les nantis et l’oligarchie mondialiste , et de l’autre ceux qui veulent faire une politique qui profite en priorité au peuple français !
                    malheureusement , il y a un surplus de candidat pour défendre la politique ne profitant qu’à quelque uns ( ceux qui ont voté le traité de Lisbonne )et trop peu pour défendre la cause des français !


                    • Comité Cicéron 30 juillet 2011 13:01

                      Pouvez-vous m’expliquer ce que serait une politique qui profite au peuple français, sinon une politique qui renforce l’action publique en direction des plus pauvres ? Si vous êtes d’accord avec cela je ne comprends pas pourquoi vous refusez l’alternative basique :
                      - pour renforcer ces actions il faut augmenter les impôts mais pas ceux pesant sur les pauvres sinon on est à somme nulle,
                      - ou bien il faut diminuer l’action publique profitant aux plus riches (ce qui est le cas de notre sécu mais aussi de notre système éducatif : cf les prépas qui coûtent pas élève trois fois plus que les universités et qui sont squattées à 90% par des fils de cadres et de profs).


                    • J-J-R 28 juillet 2011 15:59

                      Le même débat à lieu aux Etats-Unis entre Républicains et Démocrates. In finé quelque soit la solution retenue ce seront les peuples ( populations modestes et classes moyennes) à travers les taxations de toutes sortes et les coupes franches dans les services publics qui paieront l’accroissement de la dette souveraine.
                      Rien ne changera sur le fond puisque le paradigme économique sera pérennisé grâce à la force de travail, au capital humain des population concernées. C’est la qualité de vie, le niveau de vie du plus grand nombre qui en pâtira. Mais ça, ce n’est évidemment pas l’explication officielle.
                      La crise à bon dos. La récession a un coupable tout trouvé : le défaut de croissance, une mauvaise conjoncture, la faute à pas de chance.... 


                      • Comité Cicéron 28 juillet 2011 18:42

                        Je trouve qu’il y a contradiction dans votre texte : coupes franches dans les services publics, augmentation des impôts : on ne peut pas dire que « rien ne changera » parce que, de fait, il y aura des choix à faire et plus l’enjeu financier est important et plus ce choix est fort :

                        - ne plus rembourser les dépenses maladie des riches : n’est-ce pas intéressant ?

                        - supprimer le quotient familial : n’est-ce pas un choix de société ?

                        Pourquoi toujours râler et dire que rien ne se passe ? C’est se priver d’influencer le choix !


                      • Francis, agnotologue JL 28 juillet 2011 19:50

                        « ne plus rembourser les dépenses maladie des riches : n’est-ce pas intéressant ? » (comité cicéron)

                         smiley

                        Si ça c’est pas du populisme, alors je veux qu’on m’explique !


                      • Comité Cicéron 29 juillet 2011 17:12

                        Je ne sais pas si c’est populiste : ce qui est populiste c’est de dire qu’un autre monde est possible.

                        L’avantage de la finance internationale c’est qu’elle oblige les Etats à mieux accorder leurs actions et leurs ressources.

                        Ce n’est pas une fin en soi mais c’est la condition pour que l’économie puisse tourner et que, finalement, chacun puisse faire des choses qui lui conviennent à peu près.

                        Et pour remplir cette condition on peut imaginer un Etat relativement maigre (USA : 30% du PIB dans la dépense publique) ou un Etat moins maigre (France : 55% du PIB en dépenses publiques, mais pour l’instant non financées).

                        Paradoxalement, les marchés financiers incitent l’Etat français à arrêter de recourir à la finance internationale pour financer ses politiques : ils nous poussent à l’indépendance !


                      • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2011 17:19

                        « ce qui est populiste c’est de dire qu’un autre monde est possible. » (Comité Cicéron)

                        Avez-vous été instruits à l’école de Margareth Tatcher pour si fan de son célèbre TINA ?


                      • Comité Cicéron 29 juillet 2011 19:12

                        Plus vous demandez un autre monde et plus le monde réel vous enserre. Si vous acceptez un certain nombre de règles (et toutes ne sont pas choquantes), alors vous pouvez influer sur ce monde, et vous pouvez le façonner, pas le refaire à zéro certes mais j’imagine que vous ne vous prenez pas pour Dieu, et que vous n’attendez pas des hommes politiques qu’ils soient des dieux, la dernière fois que ça s’est passé ça s’est mal terminé.

                        Oui, Maggy Thatcher a su influer le monde : parce que les travaillistes anglais s’étaient discrédités, elle a fait transformé l’Angleterre. Je ne dis pas que c’est pour le meilleur (ni pour le pire d’ailleurs) mais elle a changé les choses, dans le sens qu’elle souhaitait, et qui à l’époque ne paraissait pas particulièrement réaliste.

                        Pourquoi n’essayez-vous pas de vous impliquer dans un grand parti capable de prendre le pouvoir ? Si vous avez des idées, soit elles sont bonnes et elles passeront, soit elles sont amendables et cela vous apportera beaucoup de les confronter à celles d’autres militants !


                      • Francis, agnotologue JL 29 juillet 2011 19:33

                        Comité Cicéron,

                        que pensez-vous de cette phrase d’Edouard Glissant : « Le libéralisme économique préside tous les imaginaires » ?

                        Et que pensez vous de cette autre de Paul Jorion : "« Si le capitalisme se révèle être une tare de notre système économique plutôt qu’une forme économique à part entière, cela s’explique probablement par la familiarité que nous en avons, et qui nous a rendus insensibles à ses insuffisances. » ?


                      • Comité Cicéron 30 juillet 2011 12:55

                        Je ne suis pas libéral ni capitaliste car je pense que l’Etat doit intervenir pour protéger les PME contre les grandes entreprises. Je ne suis pas non plus syndicaliste car trop longtemps les syndicats ont concentré leur action sur les salariés des grandes entreprises, parfois au détriment des autres.

                        En revanche je suis européen car l’Europe, même si elle n’est pas satisfaisante dans sa forme actuelle, oblige les Etats-nations, complices depuis toujours des banques et de la bourse, à remettre à plat leurs dépenses et à choisir des priorités sous le contrôle de leurs parlements.

                        Je comprends bien que cette perspective ne réjouit pas grand monde mais pour moi c’est un énorme progrès par rapport à ce qui s’est fait jusqu’ici en France.

                        Le libéralisme est une notion très vague et très largement imaginaire, qui peut effectivement être de droite ou de gauche et qui n’est plus d’actualité, le débat sur le traité de Lisbonne l’a bien montré.

                        Le capitalisme quant à lui fait la preuve tous les jours de son insuffisance. Je ne comprends pas pourquoi la radio ne cesse pas de parler du cours de bourse continu (le sujet devrait être proscrit, comme les paris du PMU qui ruinent tant de pauvres gens).

                        Le paradoxe est que les marchés financiers nous poussent à changer notre Etat qui est pour l’instant beaucoup trop inféodé à ces mêmes marchés.

                        En réduisant les dépenses ou en augmentant les impôts on protégera notre Etat contre le système bancaire.

                        Je pense que ces deux branches de l’alternative sont intéressantes parce qu’elles remettent en cause nos habitudes. Bien sur ce n’est pas table rase mais on sait où peut mener la table rase. Et ce serait une évolution importante du système actuel, qui effectivement n’est pas durable : là-dessus les marchés ont bien raison !!


                      • Axel de Saint Mauxe Axel de Saint Mauxe 28 juillet 2011 20:32

                        Le Comité Cicéon est un groupe d’entrepreneurs, d’artistes et de fonctionnaires qui souhaitent introduire dans le débat public des idées nouvelles.


                        Idées nouvelles ? smiley


                        • Comité Cicéron 29 juillet 2011 19:18

                          En résumé :

                          - réserver l’assurance maladie publique aux plus pauvres (ceux qui ne payent aps l’impôt sur le revenu par exemple), et redistribuer les montants de charges devenus inutiles en partie aux salariés et en partie aux patrons,

                          - faire des préfets de région les directeurs des services des conseils régionaux pour que l’Etat et les régions tirent dans le même sens tout en faisant jouer à plein le principe de subsidiarité,

                          - créer une réelle fédération européenne, à qui soit transférée la politique étrangère et de défense ainsi que la législation pénale, les Etats fédérés gardant le reste des compétences,

                          - toute autre idée neuve de nature à réduire le chômage et à renforcer l’efficacité de notre système public et à donner des marges de manoeuvre à nos entreprises !!

                          Ce n’est pas du Lénine ni du Hitler, mais ce n’est pas proposé à chaque coin de rue de la politique française !


                        • eric 28 juillet 2011 21:30

                          Il me semble que vous limitez les choix possibles et en réalité restez sur une logique
                           Suppression du quotient familial, autre type de distribution dans le domaine du social ; Dans les deux cas, il s’agit bien de ponctionner plus certains ménages en le justifiant par une autre répartition, mais surtout de récupérer de l’argent pour payer la dette. L’aspect social n’étant donc que marginal et servant essentiellement de pretexte.
                          Or, d’après l’ocde, les problèmes de notre système de redistribution sont :
                          1 Qu’il constitue un vaste brassage au sein de la classe moyenne, sans priorité réelle pour les plus défavorisés, et cela vous en parlez un peu ;
                          2 Qu’il a un cout excessif. Le cout de fonctionnement de la redistribution de 1 euro serait de 1 euro également.

                          Vos solutions portent sur la première partie.
                          Cela me parait mathématiquement un peu absurde. Quand l’État depense 56% du PIB, en laissant 44% au entreprises et ménages, il est clair que 10 % d’efficacité en plus de la dépense publique rapportent plus d’argent que 10% de ponction supplémentaire sur les autres.

                          Or améliorer de 10 % l’efficacité de n’importe quel organisation est un objectif assez raisonnable. Augmenter de 10 % la ponction fiscale globale peut être aussi. Le choix de société c’est celui ci.
                          Maintenir le même niveau de dépense et d’efficacité qu’aujourd’hui avec pression fiscale accrue ( on ne parle même pas évidemment d’augmenter les dépenses ce qui apparaitrait comme parfaitement irréaliste) et rembourser de la dette en ponctionnant plus , ou tenter d’améliorer l’efficacité de l’État pour obtenir les mêmes services a moindre cout.

                          Il me semble que tous cela est très clair.
                          Il y a une approche qualitative, l’autre quantitative
                          Une conservatrice, l’autre progressiste
                          Une tournée vers l’avenir ( notamment avec le maintient d’une politique favorable a la famille qui fait de la France le seul pays a assurer le renouvellement de ses générations, l’autre malthusienne, faisons moins de gosses pour pouvoir continuer a dépenser autant sans trop se priver ou faire d’effort.
                          Une qui pourrait être celui de parti essentiellement peuples d’agents publics, l’autre qui pourrait intéresser surtout les contribuables.
                          Jospin avait perdu notamment parce qu’il n’avait pas compris qu’il y avait aussi des familles nombreuses a gauche et avait supprimer les mesures pour la garde d’enfant. Vous êtes partis a peu prêt dans la meme direction.

                          Je pense qu’en fin de compte le choix de société sera bien le même qu’en 2007


                          • Comité Cicéron 29 juillet 2011 17:15

                            Il y a une erreur dans votre message : c’est de 20% qu’il faudrait améliorer l’efficacité de la dépense publique. C’est beaucoup, mais vous avez raison il faut aussi jouer sur ce levier de l’efficacité publique, qui peut passer par une réduction ou une augmentation des services publics.

                            Mais dans tous les cas il faut mettre en adéquation les dépenses et les recettes.Et il n’est pas interdit, ensuite, d’inventer de nouvelles formules pour des services publics plus efficaces.


                          • eric 29 juillet 2011 18:58

                            Il y a une erreur dans votre réponse ! J’ai pris 10 % a titre d’exemple, mais le chiffre importe peu. Dés lors que l’Etat prélève, et surtout consomme ou dépense plus que les autres acteurs économiques, si c’est de 20 point qu’il faut améliorer son efficacités, alors c’est de plus de 20 % qu’il faut augmenter les impôts pour arriver au même résultat financier. Et comme il ne saurait être question de les augmenter sur les revenus dans les bas de l’imposition, que la moitié des contribuables ne sont pas soumis a l’IR, cela signifie des hausses d’impots de combien pour ceux qui seront concernés, 30, 40 % ? Oui, il y a bien la un choix qui mérite d’être bien explicité à tous.....

                            3à a 40% d’impôts en plus pour les imposables ou des fonctionnaires qui travaillent mieux a hauteur de 4% par an pendant 5 ans ?


                          • Comité Cicéron 29 juillet 2011 19:07

                            Il faudrait les deux, mais vous omettez de dire qu’on peut aussi arrêter de rembourser certaines dépenses de sécurité sociale, notamment à ceux qui pourraient se payer une assurance privée !


                          • eric 29 juillet 2011 20:54

                            Donc vous voulez « privatiser la sec soc et renoncer a l’héritage du CNR », il faut baisser les couts de gestion de la sec soc, la remettre entre les mains du politique et non des corporatismes.
                            D’autant que les « riches » étant des cotisants nets, les retirer du système ne devrait pas contribuer à l’équilibre des comptes....

                            Toutes vos solutions visent a diminuer encore la part des ménages au profit de la dépense publique ; C’est ce que nous faisons depuis 50 ans, ou l’état consomme une part croissante d’un PIB croissant. Depuis 30 ans on s’est pris de l’ordre de 3 millions d’agents publics en plus au minimum( en comptant les 1 800 000 du secteur associatif financé sur fond public) pour arriver à un constat partagé par l’ensemble des gauches et des syndicats, une dégradation continue du service public.


                          • Comité Cicéron 30 juillet 2011 12:57

                            C’est vous qui dites que les riches sont contributeurs nets : ignorez-vous que les cotisations de sécu sont plafonnées et que les riches ont des dépenses de santé supérieures aux pauvres ?

                            Notre sécu est anti-redistributive : c’est pour cela que les deux solutions qui sont envisagées par PS et UMP me paraissent « justes » !


                          • Brath-z Brath-z 28 juillet 2011 22:06

                            Un « vrai choix de société », je m’en fout ! Ce que je veux, c’est une vraie alternative d’orientations politiques !

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