« Gréviculture », Monsieur Attal ? Et si l’on parlait plutôt de la « Mépriculture » des puissants
Qu’il y ait en France un nombre de journées de grève plus élevé que chez nos voisins, et notamment l’Allemagne et les pays du nord de l’Europe, c’est un fait avéré, et par conséquent incontestable. Les grévistes arrêtent-ils pour autant le travail de gaîté de cœur en amputant leurs ressources et en occasionnant une gêne pour les clients de leur entreprise ? Non, évidemment ...
Il y a quelques jours au micro de France-Inter, le député des Hauts-de-Seine et porte-parole du parti présidentiel LREM Gabriel Attal était interviewé par le journaliste Nicolas Demorand. Une interview marquée, de la part du très ambitieux parlementaire estampillé En Marche !, par une insupportable arrogance qui a été très mal ressentie par de nombreux auditeurs et a, dans les heures et les jours qui ont suivi, suscité de multiples réactions négatives dans les médias et sur les réseaux sociaux. Il a notamment été reproché à Gabriel Attal d’avoir accusé les Français en général et les cheminots en particulier d’être ancrés dans la « gréviculture » qui prévaudrait, selon lui, dans notre pays et nuirait à son développement et sa nécessaire modernisation.
Qui est Gabriel Attal ? Un jeune politicien de 29 ans éduqué dans le cadre de la très sélect École Alsacienne puis diplômé de la prestigieuse IEP de Paris (Sciences-Po). Conseiller de l’ex-ministre de la Santé Marisol Touraine, Gabriel Attal – un pur produit de la « gauche caviar » –, n’en est pas moins passé sans vergogne du PS à LREM, faute d’avoir été investi par la section locale socialiste des Hauts-de-Seine en vue des législatives en 2017. Élu député En Marche !, Gabriel Attal est nommé porte-parole de LREM en novembre de la même année.
Bref, tout va très bien pour cet ambitieux dont les dents rayent de manière si évidente le parquet que l’on en serait presque gêné pour lui si ses propos ne suscitaient la juste colère des ouvriers et des employés de notre pays. Car de facto les propos tenus par Gabriel Attal sont inacceptables, tout particulièrement dans la bouche d’un individu qui n’a jamais de sa vie exercé le moindre emploi dans une entreprise, et qui ne sait donc rien des conditions de travail et des pressions subies par les salariés qu’il vilipende pourtant sans retenue sur un ton aussi péremptoire que condescendant.
À cet égard, Gabriel Attal est un parfait représentant de la classe politique au pouvoir et de ces grands patrons dont elle relaie les exigences avec servilité en conduisant les contreréformes destinées à saper toujours plus les droits des travailleurs. Non, les ouvriers et les employés de France ne sont pas ancrés dans la « gréviculture » ! Ils réagissent simplement, et par la force des choses, à la « mépriculture » qui prédomine dans les sphères du pouvoir et dans la majorité des grandes entreprises où les salariés ne sont plus, depuis fort longtemps, considérés autrement que comme des outils de production et des variables d’ajustement déshumanisées.
Une « mépriculture » qui interdit toute négociation sérieuse en amont des réformes destinées à moderniser les entreprises dans une société en mutation où les modèles d’hier ne sont – personne ne le nie – plus forcément les mieux adaptés à notre époque. Or, ces négociations, abordées cartes sur table et dans le respect des parties, aboutissent en Allemagne et dans la majorité des pays d’Europe à des compromis acceptables par tous sans qu’il soit besoin, la plupart du temps, de recourir à la grève. Rien de tel en France où patronat et exécutif politique se placent d’emblée dans un rapport de force en produisant des projets très largement finalisés qui ne laissent place qu’à des ajustements mineurs. Difficile de faire plus méprisant pour les salariés et leurs représentants !
Dans de telles conditions, comment s’étonner du conflit dur qui s’est engagé à la SNCF entre, d’une part, l’exécutif et une direction aux ordres, d’autre part, les syndicats de cheminots ? Tant que le gouvernement ne lèvera pas l’hypothèque de la dette, ce n’est évidemment ni l’évolution du statut des agents, ni la transformation de l’EPIC en Société Anonyme, ni les restructurations internes de l’entreprise qui permettront à celle-ci de se redresser pour faire face à l’ouverture à la concurrence. Les syndicats le savent. Emmanuel Macron, Édouard Philippe et Élisabeth Borne également. Mais l’occasion est trop belle pour ces derniers de tenter de casser l’un des derniers bastions du service public en ouvrant la porte à une future privatisation.
Mépris pour les travailleurs, surdité aux revendications des plus modestes, arrogance dans les rapports aux syndicats, tels sont les néolibéraux au pouvoir ! Un néolibéralisme décomplexé qui pourrait bien valoir un jour un maroquin à Gabriel Attal tant le sniper du macronisme a le profil de ces personnages nés et élevés dans cette « mépriculture ». À condition toutefois que la « convergence des luttes », à laquelle aspire un nombre croissant de nos compatriotes, ne vienne pas miner les fondations de cet édifice En Marche ! où se concentre la morgue des gouvernants !
98 réactions à cet article
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a « En marche » ils sortent tous de la cuisse a Jupiter .....
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Bonjour, zygzornifle
En réalité, pas tout à fait : certains sont même sur une ligne critique concernant divers sujets. Mais le fait est qu’on ne les entend guère.
Et pour ce qui est de Gabriel Attal, bien que transfuge du PS par opportunisme carriériste, il a tout à fait le profil d’un « bébé Macron ».
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@Fergus
Salut
Je trouve que les médias devraient inviter beaucoup plus souvent ces p’tits jeunes du parti du président ....comme , presque à chaque fois , ils nous sortent une ânerie avec le plus grand naturel , ça montre clairement la vraie nature de ceux qui marchent sans trop savoir où ils vont .
De surcroît les plus anciens ne sont pas en reste .........
voir également l’excellent article de Verdi
@+ -
Bonjour, jmdest62
D’accord avec vous : les interventions de ces « p’tits jeunes du parti du président » sont très nettement contreproductives pour le pouvoir en place tant elles engendrent des polémiques négatives.
Claire O’Petit est à l’évidence une spécialiste des âneries qui doit donner des regrets à ceux qui l’ont investie.
D’accord également avec vous sur le qualificatif d« excellent » pour l’article de Verdi.
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@Fergus
Un transfuge du PS ne peut avoir que deux profils :
- Un « bébé Macron » comme vous dites (européiste fédéraliste avant tout)
- Un faux insoumis (actuellement j’estimerais à 60% le taux de contamination chez les « insoumis » par ces antinationaux-bobos). -
Bonjour, V_Parlier
Un « bébé Macron » est à mes yeux au moins autant un « néolibéral décomplexé » - qui m’inspire une profonde hostilité - qu’un « européiste fédéraliste » - avec lequel j’ai des points communs, dans un cadre, il est vrai, très différent de l’UE modelée par le traité de Lisbonne.
Pour ce qui est des « faux insoumis » dans les instances dirigeantes de la FI, je ne vois pas trop à qui vous faites allusion.
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@Fergus
Pour les FI je n’ai sincèrement pas retenu les noms des seconds couteaux que j’avais vu passer sur les plateaux TV. Par « faux » j’entends qu’ils ne diffèrent même plus des hollandistes alors que les « vrais » seraient sensés le faire au moins sur certains points. Et chez les électeurs d’après ce que je lis un peu partout il y a le même genre de subdivision plus ou moins avouée.(PS : Un hollandiste est un néolibéral complexé. Il suffit donc de le décomplexer, ce qui ne doit pas être si difficile).
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@Fergus
bonjour,« Gabriel Attal, bien que transfuge du PS par opportunisme carriériste »
Ô que c’est vilain d’écrire de telles choses, très vilain ... MAIS INFINIMENT JUSTE !
Ce n’est pas sans rappeler certain vote de certains opportunistes en juillet 1940, je ne me souviens plus dans quelle ville ( que voulez-vous ma mémoire fait pschitt...) .
Aussi il y en a un qui eut beau il y a quelques heures rappeler ce qu’est « résister » ... on ne résiste pas aux oripeaux et prébendes de la république ... enfin de ce qui reste de la République .
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Bonjour Fergus,
Jeune con prétentieux ce « parlementaire ». Peut-être l’avenir se chargera de lui rabaisser le caquet, comme à tous ses semblables. Mais en attendant...C’est tout de même curieux que ces « jeunots » se conduisent comme des adolescents mal élevés et prétentieux, croyant tout savoir, tout comprendre. En général, cela leur passe vers leurs 18 ans...Ce mépris, cette surdité, cette arrogance va un jour se retourner contre lui, n’en doutez pas.Bonne journée.-
Bonjour, cevennevive
« Peut-être l’avenir se chargera de lui rabaisser le caquet, comme à tous ses semblables »
Souhaitons-le ! En attendant, ce dont on aurait envie, c’est d’ouvrir la boîte à gifles pour inculquer un minimum de respect à « ces « jeunots » (qui) se conduisent comme des adolescents mal élevés et prétentieux ».
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@Fergus
« d’ouvrir la boîte à gifles »Se salir les mains ?
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Bonjour, baldis30
Vous avez raison. Qui plus est, je suis non-violent.
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Bonjour Fergus
En fait, ce Gabriel Attal, participe comme d’autres à la récupération de l’opinion publique. Une opinion qui peut basculer d’un côté comme de l’autre à tout moment. J’entends ce matin chez Bourdin, Guillaume Pepy, parler de préjudice pour les clients et d’actes de malveillances des grévistes, ça va dans le même sens, opposer les usagers du train aux cheminots. Qui va gagner la guerre de la com. ?-
Bonjour, gruni
C’est exactement cela, la stratégie poursuivie par l’exécutif : tout faire pour emporter la bataille de l’opinion et, si possible, infliger une défaite cinglante aux syndicats, avec le minimum de concessions afin de tuer toute opposition en vue des autres détricotages d’acquis sociaux et démantèlement insidieux des services publics.
Je pense que tout va se jouer d’ici à la semaine prochaine.
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@Fergus
En tout cas, quand je vois avec quelle facilité les macrollandistes ont bradé le pays et ses infrastructures stratégiques, je suppose qu’ici ça va être du grand « fight » pour parler comme dans la téci, tant ils se donnent la peine de préparer l’opinion avec beaucoup d’efforts, contrairement au cas des opérations précédentes. S’ils réussissent ce sera la preuve de la toute puissance de l’euroreich. Ils auront réussi à vaincre (à tort ou à raison selon ce que chacun en pense) ceux qui représentaient quasiment un second pouvoir en France depuis des décennies : les corporations des transports publics ! Rien que pour ça le résultat sera intéressant en tant que moyen d’évaluation. -
@ V_Parlier
En effet, quel que soit l’issue du conflit - avec à la clé la satisfaction des uns et l’abattement des autres -, les évènements promettent d’être passionnants à suivre. Comme observateur, évidemment !
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@Fergus
mon pôv petit fergus, mais t’es vraiment une girouette de base ; un coup tu fais mine d’être contre les réformes (la privatisation en somme), et plus loin tu veux cette privatisation !
de qui te moques-tu, de toi-même ou de nous ?
tu sais pu où t’es rendu, ou tu nous mènes en bateau ? -
@GRUNI
bon, alors gruni, qu’est-ce que tu as pompé comme connerie pour le prochain article ? -
@ vesjem
Il est sûr que quand on est, comme vous, porteur d’œillères sectaires et lanceur d’anathèmes à l’encontre de ceux qui dévient un poil de votre vision de la politique, on a forcément une vision pour le moins étriquée et l’incapacité à observer des évènements en prenant un tant soit peu de recul.
Mais bon, il faut de tout dans une société, et être critiqué, voire insulté, par vous agit sur moi comme un baume !
Et une nouvelle fois, je ne suis pas votre « petit Fergus » !
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@Fergus
comme d’hab, tu ne réponds pas sur le fond -
@grounichou
Avez-vous acheté votre pompe à noeuds ? -
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@Fergus
d’accord, mon petit fergus -
vendre barrages, aéroports, chemins de fer, pour le béton du gland remplacement
Une priorité de gocho-le-collabo pour son maître Soros
48 MILLIARDS DE PLUS POUR LA COLONISATION, 4 ALSTOM !
https://francais.rt.com/france/49540-borloo-plan-investissements-banlieue-macron-
Bonjour, Jean Roque
Le problème avec les idées fixes, c’est qu’elles deviennent rapidement lassantes. Exprimez-vous sur d’autres sujets, cela donnera paradoxalement du poids à vos interventions sur celui-ci !
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@Fergus
Aristote distinguait 4 causes, cause matérielle... et cause finale, la fondementale
La cause finale est la nécessité de financer le gland remplacement (80 milliards / an) , et nanifier l’état souchien, priorité absolue car assurance Finance. C’est comme les fiché S étrangers non renvoyés, cause finale GR, le numerus clausus en médecine, cause finale GR (vanter les médecins africains importés)
Après on peut s’étendre indéfiniment sur les cheminots allemands où suisses plus chers que les boobas malgré le statut, l’incapacité de recruter des conducteurs malgré leur statut, l’arnaque de la location des voies etc. Mais c’est du baratin, qui ne va pas au fond ds choses
« A-ton déjà vu un veau soumis gland remplacé avoir son chemin de fer, non il le regarde passer » Soros -
On peut parler de l’obligation suisse du féri-routage aussi
Marx disait : « l’Histoire se répète une 2ème fois de façon guignolesque »
Gocho-le-collabo est dans sa période guignolesque, du zadiste qui joue au paysan au science-popo qui fait grève, de nuit debout branletteuse à l’Humanité financée par les annonces du patronat, et la CGT par l’UIIM et les caciques des syndicats dans les postes bien gras de l’UE où de l’OIT
« Multiethniquons et le capital sera bien gardé » Soros
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@Fergus
bonjour .....trop poli pour être honnête -
Mais, de quoi vous plaignez-vous ? Vous (les électeurs) avez donné un mandat de faire ce que ce député juge bon de faire, et dire, sans contrepartie envers ses électeurs. Je ne cesse de le répéter sur ce site, c’est un contrat dans lequel une des parties (l’élu) ne doit rien à l’autre. Mépris, arrogance, silences, opportunisme, mise en avant, etc. Appelez ça comme vous voudrez, vos vitupérations n’y changeront rien. Le constat est accablant.
Et on appelle cela la démocratie. Allez savoir...Tout le reste n’est que littérature (et encore).-
Bonjour, Jason
« on appelle cela la démocratie »
Ce n’est pas la démocratie qui est en cause, mais l’aveuglement des électeurs qui ne lisent ni n’entendent les contenus des programmes. Ce n’est pourtant pas l’offre diversifiée qui manque dans notre pays...
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Bonjour, Fergus
Oh si, ce qu’on appelle démocratie s’appuie sur des structures bien fautives. Tout mandat qui n’implique pas une contrepartie de la part du mandaté ouvre la voie à ce que l’on constate.La diversité des opinions d’une offre diversifiée (comme vous dites) et qui débouche sur le type de mandats tels qu’on les observe, cette diversité sera frappée des mêmes maux.La réforme de la démocratie engagée par le Parlement semble restée en panne. -
@Fergus
alors là , c’est vraiment une analyse digne d’un gamin de 7 ans ; mais tu vaux mieux que çà, alors pourquoi dire des bêtises pareilles ! -
@ vesjem
Tout le monde ne peut pas avoir votre maturité et votre hauteur de vue !
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@Fergus
Ce n’est pas la démocratie qui est en cause, mais l’aveuglement des électeurs qui ne lisent ni n’entendent les contenus des programmes. Ce n’est pourtant pas l’offre diversifiée qui manque dans notre pays...J’ai toujours été assez ... surpris, quoique, de voir chez ceux qui se prétendent être de la vraie gauche ce ... mépris envers les électeurs, surtout populaires d’ailleurs. Il ne viendrait pas à l’idée de ces esprits lucides, dont vous semblez être un imminent représentant, que l’aveuglement apparent n’est que l’expression justifiée de ce que l’on nomme l’expérience, l’absence de croyance aux solutions miracles et aux programmes géniaux. Le rasé gratis qui transforme en idolâtrie le plus informé des militants éclaire le citoyen sur la nature démagogique du message et la qualité du messager ...Pour ma part, je crois à une vraie sagesse du corps électoral. Face à des populismes de tout poil, la réaction saine de l’électeur est de ne pas croire à tous ces miroirs aux alouettes, à ces postures d’estrade où l’on démontre que l’on verra ce que l’on verra, ... Et alors, comme disait De Gaulle, au premier tour on choisit, au deuxième on élimine. -
@ Aristide
Rassurez-vous, je me mets dans le lot des électeurs aveuglés., donc pas de mépris !
En période électorale, on ne lit et l’on n’entend que ce que l’on veut lire et entendre. C’est comme cela que l’on fonctionne, quasiment tous autant que nous sommes.
Sauf vous, peut-être ; dans ce cas, toutes mes félicitations pour cette capacité à lire et entendre tout ce qui est mis devant nos yeux et dans nos oreilles !
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@Fergus
Quelle nécessité à parler de mon cas personnel ? Serait-ce donc que ma remarque sur votre propension à parler d’aveuglement de l’électorat en soit la cause ?Vous êtes étonnant tout de même, voilà donc maintenant que TOUS nous serions aveugles !!! Il ne vous viendrait pas à l’idée que les gesticulations de tribune, les numéros de solistes, les propos de campagne, ... sont tellement grossiers que la plupart des électeurs n’y croient pas une minute, que ces électeurs savent bien repérer les manipulations de ces populistes, ...L’électorat fait la démonstration de sa sagesse. -
@ Aristide
Votre cas personnel, ce n’était qu’une petite taquinerie sans importance.
Cela dit, on ne va pas polémiquer jusqu’à la Trinité sur ce sujet. Je reconnais que le mot « aveuglement » est sans doute un peu fort. Disons que nous sommes tous influencés par notre éducation et notre expérience de vie, et que cela peut altérer notre objectivité par rapport à l’offre politique.
« L’électorat fait la démonstration de sa sagesse »
Vraiment ? En toutes circonstances ? Cela vaut-il par exemple pour les électeurs de Levallois-Perret qui votent pour des escrocs notoires. Ne doit-on parler là d’intérêts partagés bien compris ?
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@Fergus
Serait-ce donc que l’exception vous permette de dénier une quelconque sagesse ? Allons, le peuple est souverain, son vote est éclairé, je me tiens à ces formules qui sont dénigrés par tous ceux qui n’arrivent jamais au pouvoir. C’est la faute des médias, des électeurs, de la constitution, ... enfin vous connaissez.
altérer notre objectivité par rapport à l’offre politique.C’est quoi cela, y aurait-il une vérité objective que notre vie, nos expériences, notre formation nous empêche de voir. Au contraire, c’est notre éducation et nos expériences de vie qui nous mettent à l’abri de tous les populismes. -
@Fergus
c’est écrit où dans le programme, franc maçon de pére en fils mais ne sait pas que le diner du siècle existe ?
il existe un traitement spécial pour merlan qui ne reçoit que 5900 €..
etc avec toutes les autres conneries qui sont sortit de la bouche de tes ploutocrates. -
Bonsoir, foufouille
« c’est écrit où dans le programme, franc maçon de pére en fils mais ne sait pas que le diner du siècle existe ? »
Anecdotique, non ?
« il existe un traitement spécial pour merlan qui ne reçoit que 5900 € »
???
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@Fergus
je suis d’accord, pour cette fois -
@Fergus
tous ces off et lapsus prouvent que le programme est une illusion pour remplir la bonne gamelle.prétendre qu’un député européen ne recevait que 5900€ est bien du foutage de gueule.
il a pas investi dans du social mais dans un appart à 1 000 000.
on peut en ajouter une couche avec le conseiller de paris qui a prétendu ne pas recevoir 4000€ car « on est pas des richous »
au mieux, ta FI importerait des marocains pour avoir des travailleurs à 4€/h.
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@Jason
L’Assemblée nationale, depuis Maastricht, ne sert qu’à valider les décisions de Bruxelles ! C’est du théâtre pour les mougeons. Explications de la Constitutionnaliste A.M Pourrhiet. Écoutez bien la fin de cette courte vidéo. -
@Fergus
vesjem a oublié que du haut de son perchoir il n’est jamais assis que sur .... ( Montaigne en avait parlé mais je ne me souviens plus de quelle partie anatomique se manifestant par des senteurs particulières qu’on ne retrouve même pas dans l’eau de Vichy ...) -
@Jason
Bonjour ( la démocratie.allez savoir...)il faut simplement changer le mode de scrutin pour prendre en compte les bulletins nul, vierge et les abstentions, c’est comme cela que macron a été élu avec moins de 20% des inscrits, nous somme dans une république bananière
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Bonjour,, CRICRI59
A relativiser : Chirac a été élu en 1995 et en 2002 avec au 1er tour des scores inférieurs à celui de Macron !
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Ca m’a fait plaisir de lire votre article, moi qui pensais que vous rouliez pour Macron.
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Bonjour, Citoyen de base
Je n’ai jamais rien écrit qui puisse laisser supposer que je roule (ou que j’aie pu rouler) pour Macron. Mais je reconnais bien volontiers que je n’hésite pas - le cas échéant, et c’est assez rare - à soutenir telle ou telle initiative qui me semble aller dans le bon sens. C’était déjà vrai avec Sarkozy et Hollande, et ce le sera sans doute avec le successeur de Macron, quelle que soit sa couleur politique. L’opposition militante frontale, systématique - et parfois un brin sectaire - n’est en effet pas dans ma nature !
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@Fergus
« je n’hésite pas - le cas échéant, et c’est assez rare - à soutenir telle ou telle initiative qui me semble aller dans le bon sens. C’était déjà vrai avec Sarkozy et Hollande, et ce le sera sans doute avec le successeur de Macron, quelle que soit sa couleur politique. L’opposition militante frontale, systématique - et parfois un brin sectaire - n’est en effet pas dans ma nature ! »Moi, Allemand en 1933, j’aurais soutenu le projet d’Hitler pour la construction des autoroutes ! -
Bonjour, Ben Schott
Propos dangereux : on pourrait croire que vous insinuez que Macron est apparenté à Hitler et la LREM au NSDAP !
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@Fergus
Et alors ? Je ne suis pas « sectaire »... -
@Fergus
« telle initiative qui me semble aller dans le bon sens »Faites nous donc une liste des bonnes initiatives qui vous semble aller dans le bon sens de Sarko, Hollandouille sans oublier Macronimbus.
Inutile de citer la Lybie, la Syrie et l’embargo sur la Russie, le mariage pour tous, les attentats, je sais déjà
Ah pour Sarko, j’ai oublié l’exonération des 150000 euros sur le patrimoine dont vous avez profités -
Bonjour, troletbuse
A vouloir jouer les pitbulls en toutes circonstances, vous racontez décidément n’importe quoi !!!
Le interventions en Libye et en Syrie, j’étais contre : aller dans cette galère était une absurdité à mes yeux.
L’embargo russe, j’étais contre : une mesure imbécile et improductive.
Le « mariage pour tous », j’étais contre : j’aurais souhaité un alignement des droits dans le cadre du Pacs.
Quand à la mesure de Sarkozy sur la donation, ce n’est pas moi qui en ai profité, mais mon fils.
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@Fergus
Hitler était petit et brun ... ce n’est pas le cas de Macron ... grand aux yeux bleus -
@Fergus
Et les bonnes initiatives ???? -
Bonjour,
je suis d’accord avec vous quand vous parlez de « Mépriculture », et sur la plupart des choses que vous dites sur ce sujet..Mais sur le sujet d’accroche du titre, je pense aussi qu’il y a chez nous une gréviculture, en particulier dans les entreprises de service public qui servent de pompe à finance aux syndicats ouvriers. Et cela encore plus en période d’approche des élections professionnelles (decembre 2018).
Cette culture est tirée à la fois par une approche très « années 70 » des conflits chez certains dirigeants syndicaux (Martinez appelé « le stalinien » par ses homologues) et par un mode de financement des syndicats problématique quand le taux de syndicalisés est très bas. Le rapport Perruchot, bien enterré lors de sa sortie, montrait bien les convergences d’intérêt des patrons et des syndicats patronaux, ouvriers et agricoles sur les modalités parallèles de financement.
Et bien entendu, cela au détriment bien compris de part et d’autre du service public comme des travailleurs.-
Bonjour, Salade7
« je pense aussi qu’il y a chez nous une gréviculture, en particulier dans les entreprises de service public qui servent de pompe à finance aux syndicats ouvriers »
Je n’y crois pas dans la mesure où, à différentes reprises, les syndicats eux-mêmes n’ont pas été à la manœuvre et ont été dépassés par la base, parfois dans le cadre de « coordinations » spontanées auxquelles les syndicats ont été obligés d’emboîter le pas en fonction du vieil adage : « si nous sommes débordés par un mouvement, feignons d’en être à l’origine ! »
Mais surtout il ne faut pas oublier que les jours de grève entraînent pour les travailleurs des pertes de revenus significatives qui impactent leur vie de famille, leurs loisirs, voire leurs congés. Bref, faire grève a des conséquences sérieuses que des mots d’ordre peu sérieux ne suffisent évidemment pas à entraîner.
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@Fergus
Dans les entreprises publiques, rares sont les mouvements ou les syndicats sont dépassés par la base, et encore moins chez SNCF.
Vous avez le cas dans les hôpitaux car les « grands » syndicats n’y ont aucun pouvoir pour la raison qu’ils ne se sont jamais intéressés vraiment à cette population, qui en retour les méprise. Ce n’est pas un hasard si les infirmières ont lancé la première coordination.Pour le ferroviaire, le système est bien plus verrouillé (Cf le nb de secrétaires généraux de la CGT issus de SNCF).
Cela fait plus de 2 ans que les syndicats et la direction bloquent de concert les travaux sur la convention unique des cheminots. Cela date d’avant Macron.
Ils ont beau jeu de parler d’ordonnance, de coup d’état, alors que si ils avaient fait leur boulot, le sujet serait réglé.Ensuite, il ne reste plus qu’à mobiliser les salariés sur des sujets mensongers (la privatisation en tête, thème que vous reprenez vous-même) pour les manipuler.
Attention, je ne dis pas que la réforme est une bonne réforme, ni que le gouvernement ne recherche pas un scalp.
Je dis juste que les syndicats, pour de pures raisons financières, poussent à la grève. -
@ Salade75
Je ne me souviens pas bien de tous les conflits, mais suffisamment pour savoir que la plus grosse grève SNCF hors 1995, celle de 1986-1987 est bien venue de la base avant d’être récupérée ensuite par la CGT qui a prétendu en avoir été à l’origine, ce qui est faux, comme le confirmait LO en février 1987 :
« ... comment la grève a démarré à Paris Nord. Au début novembre, une pétition circula parmi les conducteurs, proposant de « poser le sac une fois pour toutes », c’est-à-dire en clair proposant la grève illimitée jusqu’à satisfaction des revendications. Cette pétition n’était pas d’origine syndicale. Au contraire, elle était due à des cheminots excédés par les actions ou, plutôt, par les inactions syndicales. Depuis la rentrée de septembre, en deux mois, les fédérations syndicales avaient organisé, ensemble ou séparément, quatre journées, une tous les quinze jours, aussi soigneusement programmées que limitées. La CGT, se prétendant maintenant à l’origine de la grève, se vante d’avoir, au cours de l’année 1986, organisé pas moins de quatorze journées d’action à la SNCF. Mais c’est justement parce que les cheminots en avaient ras-le-bol non seulement de voir leur salaire réel se réduire, leurs conditions de travail empirer, les effectifs diminuer et la sécurité mise de plus en plus en cause par la SNCF, mais aussi ras-le-bol des simagrées de leurs organisations syndicales, qu’ils ont organisé et lancé un mouvement hors des cadres syndicaux. »
Instructif, non ?
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@Fergus
Très intéressant, mais si vous lisez la version de « alternative libertaire » du même conflit, vous y lirez des choses différentes : par ex que la grève est le fruit d’un long travail des militants de la CFDT (et effectivement avec une CGT à la traine). Pour ma part, je ne connais pas assez le sujet, et me garderai bien de prendre des commentaires venant de telles sources pour me faire un avis définitif.Mais mon point ne consistait pas à faire l’histoire de la grève SNCF à travers les ages, mais de parler de la grève actuelle, dans le contexte actuel de la crise du syndicalisme.
J’ai souvent eu l’occasion de discuter des motivations réelles de certains syndicats pour ces conflits (ou pour endiguer des conflits), et la défense du service public ou des salariés est rarement le moteur principal (ce qui permet d’ailleurs de régler pas mal de conflits sans donner quoi que ce soit aux salariés, mais en rassurant les syndicats sur leur avenir).
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@ Salade75
En 86, j’avais des copains à la SNCF - dont un militant CFDT effectivement impliqué - et c’est pourquoi je connais assez bien les dessous de ce conflit. Cette année-là, je suis allé au ski de Paris vers les Alpes dans un car à l’aller, faute de train, et dans un train quasiment vide au retour : il était parti de Bourg-Saint-Maurice sans être annoncé et j’avais eu l’info par l’un de ces copains. J’ai ensuite défilé avec eux lors des grandes manifestations de 1995.
Pour ce qui est des autres grèves SNCF qui sont survenues par la suite, je n’en connais pas la genèse, mais elles ont été assez largement induites par des mots d’ordre syndicaux pour autant que je sache.
« la défense du service public ou des salariés est rarement le moteur principal »
C’est exact ! En général, ce sont des revendications catégorielles qui sont à l’origine des mouvements. Ce qui n’empêche pas une convergence avec la défense du service public. Par exemple lorsqu’il s’agit de lutter contre des décisions d’allongement de la durée de vie des pièces du matériel roulant pour des raisons d’économie : certes, l’entreprise dépense moins mais augmente le risque de rupture de pièces et donc de panne.
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@Fergus
Bonjour Fergus,
Je suis d’accord avec vous sur la stratégie adoptée par le gouvernement actuel qui vise à stigmatiser les grévistes, sans évoquer les raisons qui les pousse à faire la grève. J’ai cependant une question pour vous : j’ai compris que le nombre d’actifs à la SNCF ne permettait pas de financer les retraites des employés retraités de la SNCF, aussi ne vous semble-t-il pas juste que, pour les futurs employés, cette injustice ne perdure pas ? Si les futurs employés bénéficiaient du même statut, alors a fortiori cela serait encore aux contribuables à financer leur retraite future , Non ? Expliquez-moi où je me trompe…
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Bonjour, hdelafonte
A titre personnel, je ne suis pas contre la fin du statut pour les nouveaux entrants, et cela d’autant moins qu’il y a déjà dans l’entreprise environ 28 % d’agents hors statut, et notamment tous ceux qui sont arrivés à plus de 30 ans, âge au delà duquel il n’est plus possible de bénéficier du statut SNCF.
En revanche, avoir de solides garanties de portage du statut et des conditions de carrière pour les agents partant vers les entreprises alternatives après ouverture à la concurrence me semble une revendication justifiée.
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@hdelafonte
Quel que soit l’issue de cette réforme la démographie cheminote fait, que , comme pour les agriculteurs et d’autres, le régime devra obligatoirement être « compensé ».
De manière plus massive mais un peu moins longue si le fameux statut est refusé aux nouveaux cheminots.
De manière plus modérée mais plus longue si le statut perdure. -
@Fergus
on a l’impression que tu as oublié le statut de privilégié qui t’a sous-tendu tout au long de ta carrière !
est-il bien honnête de vouloir la suppression du statut des autres ? -
@Fergus
« et cela d’autant moins qu’il y a déjà dans l’entreprise environ 28 % d’agents hors statut, »
comme argument, c’est vraiment du « top chef »
alors comme çà, tu voudrais que les 28% qui ont déjà la peste, la communiquent aux autres ;
fergus, en ce domaine, peux-tu t’occuper de tes oignons ? -
@Fergus
après avoir roulé une pelle à merluche, te voila plus « réac libéral capitaliste » que sorros ;
bravo pour ta bravoure et ta constance ! -
@ vesjem
« le statut de privilégié qui t’a sous-tendu tout au long de ta carrière ! »
Je n’ai jamais mis les pieds à la SNCF !!!
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@ vesjem
Le statut de cheminot garantit l’emploi à vie et donc met à l’abri l’agent d’un éventuel plan social. Il garantit également l’accès au régime de retraite spécial.
Or, la garantie de l’emploi à vie n’est pas défendable pour l’ensemble des professions. Dès lors, c’est de fait un avantage appelé à disparaître pour tous, à terme. Cela dit, je veux bien que l’on aligne tout le monde sur l’emploi à vie. Mais donnez-moi des recettes, SVP !
Quant au régime de retraite, déjà très largement rapproché des conditions du privé, il s’applique en termes de gains d’annuités aux conducteurs contractuels. Il n’y a donc pas tant de différences que cela.
J’ajoute à cela que les avantages en nature (notamment les billets de circulation d’agent et familiaux) sont valides pour tous les agents de la SNCF, qu’ils soient sous ou hors statut !
Bref, inutile de s’exciter en parlant de « peste » sans savoir !
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@Fergus
pourquoi faut-il que les services étatiques soient soumis à une régression ;
pourquoi doivent-ils être privatisé ?... si parce que bla bla....., pourquoi votes-tu merluche ?
et je me répète, tu n’as jamais travaillé à la sncf, soit, mais tu as eu un boulot protégé dépendant de l’état -
@vesjem
Fergus est moderne ! Les acquis sociaux, les statuts, le modèle social français, comme dit Macron : « c’est archaïque » !
Fergus défend la « modernitude »...Dans un système ouvert et mondialisé (Fergus n’envisage aucune autre alternative) , il a parfaitement compris que l’alignement va se faire par le bas.
Il est logique avec ses certitudes. -
@Fifi Brind_acier
c’est là où il est faux-cul ; d’encenser merluche et de prôner le libéralisme à tout craint ; en cela, par ses articles bienpensants hebdomadaires constants et réguliers, il démontre bien qu’il est un agent de propagande ; là où toi tu joues ton rôle politique affiché en toute clarté -
Bonjour, Fifi Brind_acier
« le modèle social français, comme dit Macron : « c’est archaïque » ! »
Persiflage peu glorieux !
Dans l’absolu, c’est l’extension des meilleurs statuts à tous les travailleurs que je souhaiterais pouvoir défendre. Mais ce n’est malheureusement pas possible dans le contexte actuel, la majorité des salariés étant soumis à des droits sociaux d’ores et déjà en régression. Dès lors se pose une question d’équité.
Ce qui n’empêche pas de voter pour ceux qui veulent enrayer cette démarche de détricotage, et en l’occurrence, je ne pense évidemment pas à l’anecdotique Asselineau.
Un mot encore : en matière de « certitude », personne n’a à recevoir de leçons de vous qui nous assenez de manière compulsive toujours le même discours péremptoire !
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@Fergus
non, mon très petit fergus ; mes griefs vont essentiellement vers gruni et toi tant vous me semblez tous deux avoir un double discours « faux-derche » et sournois de propagande
bon, gruni, çà se voit tout de suite, mais toi, tu es plus habile ; tes bonjours, tout à la fois mielleux et fielleux, en sont déjà l’indice ; (inutile de me répondre ....bla bla la politesse ...mon cul..., non, le miel et le fiel) -
Les veauxtants ont mis le bébé Rothschild à l’Élysée sans comprendre que son programme était luciférien. Un retour en arrière est impossible, c’est 5 ans ferme et ce ne sera que la continuité de la grande braderie de notre pays.
Dans la bible hébraïque l’archange Gabriel (Attal-i) n’est il pas considéré comme la main gauche de Dieu ? Donc, pendant cette période, il pourra dire et faire ce que bon lui semble.
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Bonjour, Odin
Un programme « luciférien » qui était à un poil près également celui de la droite LR.
Ce qui démontre bien qu’après avoir la fausse gauche durant 5 ans, nous avons maintenant une vraie droite soutenue par les transfuges libéraux hollando-vallsistes qui ont rejoint LREM.
La question qui se pose est : les Français n’ont-ils pas compris à qui ils avaient affaire, ou le programme de Macron leur convenait-il ?
S’il sort du conflit en cours sans trop de dommage : ce sera la réponse 2 qu’il fallait cocher !
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@ Cadoudal
Une manipulation de plus ! Ils n’ont pas appelé à voter Macron, mais à voter contre Le Pen !!!
Pour le reste, à titre personnel, je n’ai jamais soutenu ces personnages : ni Boueldja, ni Obono (j’ai même rédigé un article dans lequel je l’épingle) ni a fortiori l’imam de Brest. Adressez donc ce genre de commentaire à ceux qui sont dans le cas que vous dénoncez !
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@Fergus
« Ils n’ont pas appelé à voter Macron, mais à voter contre Le Pen !!! »
Votre formulation manque de clarté... Ce que vous dites, c’était au premier ou au deuxième tour ?
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Bonsoir, Cateaufoncel
« c’était au premier ou au deuxième tour ? »
C’est au 2e tour que Cadoudal faisait allusion. Au 1er tour, aucun syndicat n’a, à ma connaissance, énoncé de préférence par la voix de ses porte-parole.
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@Fergus
« C’est au 2e tour... »
Donc l’appel, en faux-derche, c’était Votez Macron ! C’est assez minable comme attitude.
Quoi qu’il soit, ces faux.-culs on passé à la phase 2, maintenant :
https://twitter.com/twitter/statuses/983373056662913024
Ca devient chaud, on dirait...
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@ Cateaufoncel
C’est comme avec la peste et le choléra : vous allez vers ce qui vous semble le moins toxique !
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@Fergus
Un programme « luciférien » qui était à un poil près également celui de la droite LR.Evidemment, puisqu’ils appliquent tous les vrais programmes européens : les GOPé !
Ils ne décident plus de rien, ce sont les Traités qui s’appliquent ! -
@fergus
atttttttttention à l’antisémitisme primaire !!!-
Bonjour, vesjem
Où avez-vous vu la moindre allusion au fait que Gabriel Attal soit présumé juif (son nom est effectivement séfarade) ? C’est vous que mettez en avant cette particularité sans la moindre importance dans la question soulevée par l’article : on peut être juif et stupide comme non-juif et parfaitement idiot !
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@Fergus
on peut être juif et stupide
çà, çà m’étonnerait -
Pour rabattre le caquet à de tels morveux,juste leur rappeler que Parly gagnait 52000 euros mensuels (Marianne oct 2017)à la SNCF avant son poste de ministre des Armées et vous accusez le statut des cheminots de couler la SNCF....mais qui méritent des coups pied au cul ?
Beaucoup d’élus en Marche estiment que le peuple n’est formé que de gueux incultes dociles et corvéables à merci.Cela nous rappelle Hollande et les « sans dent »....Le temps est à l’orage révolutionnaire.Je suis cheminot de coeur.-
Bonjour, thierry3468
Et Pépy est à peine moins bien rémunéré que Parly !
« Le temps est à l’orage révolutionnaire. »
Cela fait plusieurs quinquennats que l’on dit cela, et rien ne se passe. Mais il est vrai que c’est toujours au moment où l’on ne s’y attend pas, avec souvent un fait en apparence anodin comme déclencheur, que surviennent les émeutes et les révolutions. A suivre...
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On a compris encore un blanc bec avec du lait derrière les oreilles on est vraiment mal barré avec ce genre de guignol de cirque qui a tout à apprendre...
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Bonjour, canard54
Qu’un type comme cela, à peine sortie des amphis et sans la moindre expérience en entreprise puisse, sur un ton péremptoire, prétendre donner des leçons à des salariés dont la plupart ont des décennies de travail derrière eux est en effet très choquant !
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Est ce qu’on pourrait arrêter de parler de lutte solidaire ? En quoi cette grève de cheminot est solidaire ?
Pourquoi bloquer le pays plutôt que d’aller bloquer les gens contre qui ils manifestent ?
Par ce que ce sont des lâches, se servir de million de clients comme monnaie d’échange c’est solidaire ?
Les syndicats, autant que BFM TV, manipulent les média exactement de la même façon. Ils sont même pire car eux ils font plonger l’économie et infligent de vraies souffrances au gens, souffrance qu’ils ne tolèreraient pas une seconde sans refaire une grève.Nous sommes pollué par ces parasites qui scandent la défense des droits sociaux alors qu’ils ne lutte que pour eux-mêmes. Il suffit de voir comment est articulée la grève, techniquement, pour comprendre à quel point le but est de pénaliser un maximum les usagers, tout en garantissant un maximum de jour payés. Sur les quais de Saint Lazare, on croise des agents en gilet rouges qui se moquent des gens entassé comme des animaux. Et quand on les interpelle, ils fuient, lâches.
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Bonjour, Konyl
Voilà une opinion tranchée. A chacun de juger s’il partage ou non votre opinion sur les différents points évoqués.
A titre personnel, je suis bien d’accord que les cheminots défendent en premier lieu leur statut, et c’est légitime.
Toutefois, dénier le fait que cette lutte a également pour objet de trouver enfin une solution à l’endettement de l’entreprise, si pénalisant pour ses investissements et donc pour le confort des usagers, me semble une interprétation erronée.
De même, par cette lutte, les cheminots font barrage à une volonté insidieuse de privatisation rampante à terme. Certes, l’exécutif affirme qu’il n’en est rien. Mais croyez-vous que Macron soit plus sincère que Sarkozy, lequel affirmait de manière péremptoire que les craintes d’une privatisation de GDF étaient infondées ?
On connait la suite de l’histoire, et comme dit le proverbe « Chat échaudé craint l’eau froide » !
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@Fergus
Le souci c’est qu’ils défendent leur statut en utilisant les gens. Ce statut fait partie d’une réforme nécessaire. La mise en concurrence coutera encore plus cher à la SNCF si elle n’a pas réussi a évoluer. Imaginez ce que serait devenu Orange s’il n’avait pas revu totalement leur politique de prix face à Free. -
@ Konyl
« Le souci c’est qu’ils défendent leur statut en utilisant les gens. »
C’est vrai, et contrairement aux salariés d’autres corps de métier, il ont un pouvoir de blocage important. Mais comment faire autrement ?
La solution serait d’assurer le transport en laissant les péages libres (de fait, gratuité du transport, au moins pour les non-abonnés) comme c’est demandé par certains syndicats et partis de gauche.
Mais en l’état, c’est totalement illégal, et ce type d’action exposerait les contrevenants à des poursuites judiciaires. Sans doute faudrait-il faire évoluer la législation dans ce sens, mais les partis libéraux ne veulent en aucun cas aller dans cette voie, préférant jouer l’opinion publique contre les grévistes.
Pour ce qui est de la mise en concurrence, à mon avis elle n’effraie pas vraiment les cheminots, la SNCF étant bien placée pour garder (comme la DB en Allemagne) l’exploitation de la plus grande partie du réseau. Qui plus est, il est probable que le maintien des droits pour les agents transférés (le fameux « sac à dos ») devrait se faire dans des conditions acceptables par les deux parties dès lors qu’elle accepteront de sortir du blocage actuel pour enfin réellement négocier.
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@Fergus
Oui absolument, c’est illégal, mais à leur place, je chercherais comment jouer un coup intelligent, pour redorer un peu leur blason, et je suis persuadé que ça fonctionnerait. Mais là, non. -
Bonsoir, Konyl
« je chercherais comment jouer un coup intelligent, pour redorer un peu leur blason »
Je pense qu’ils font travailler leurs méninges, et depuis longtemps, pour trouver LA solution. Mais jusque-là sans succès.
Et je vois mal les syndicats appeler à la grève des péages car ils provoqueraient immédiatement un tollé outragé au gouvernement et à l’Assemblée Nationale, sans compter les éditoriaux au vitriol dans la presse.
Cela ne pourrait se faire que si l’initiative venait « spontanément » de la base, et partout en même temps. Mais au risque de provoquer les mêmes réactions au détriment des syndicats que l’on qualifierait évidemment d’« instigateurs ».
Bref, un problème difficilement soluble.
En réalité, la meilleure solution serait de tendre vers un fonctionnement à l’allemande ou à la scandinave. Mais ce n’est ni pour demain, ni pour après-demain, hélas !
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Hauts de Seine + Attal :
Dans 10 ans le mec est en taule pour malversations ou autres, je tape le billet.-
Bonjour, Montdragon
Procès d’intention, non ?
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@Fergus
Oui, événement statistiquement très probable.
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