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Accueil du site > Actualités > Politique > Ils ont tué Jaurès

Ils ont tué Jaurès

Le doute n’est désormais plus possible, absolument plus possible. La politique économique, sociale et budgétaire du gouvernement Hollande est libérale, absolument libérale. C’est ce que Jérôme Cahuzac a démontré durant l’émission #motscroisés du 7 janvier 2013. Et nous devons rendre à César ce qui lui appartient ; il l’a fait avec conviction et passion. C’est ainsi que l’homme à la taxe à 75%, qui n’aura jamais lieu, a plaidé avec fougue pour les spéculations financières sur les états, pour une Europe favorable aux marchés plutôt qu’une Europe favorable aux peuples, pour les largesses fiscales aux entreprises du CAC 40, pour l’austérité contre les classes populaires. Comment un tel plaidoyer en faveur d’un capitalisme plus sauvage que jamais a-t-il pu sortir de la bouche d’un ministre si important d’un gouvernement socialiste ? Parce que Cahuzac, l’homme chargé d’assurer la communication du gouvernement Hollande en cette rentrée 2013, n’a jamais été socialiste. Et là aussi c’est avec fougue et passion qu’il le revendique : “C’est notre principale divergence : la lutte des classes. Vous, vous y croyez toujours. Moi, je n’y ai jamais cru.” lancera-t-il à son contradicteur du soir, Jean-Luc Mélenchon. Ainsi, Cahuzac, au nom du gouvernement Hollande tout entier a, le 7 janvier 2013, tué Jaurès.

Le meurtre a débuté par cette défense de fer en faveur de la spéculation financière contre les états. On doit rembourser la dette. Peu importe son origine, peu importe son injustice, peu importe sa cruauté. Quand on est “responsable” on ne se soucie pas de ce genre de détail. Pour Cahuzac, l’assassin du socialisme, il ne s’agît pas d’un simple remboursement, mais bien plus de ne pas se mettre à dos les maîtres créanciers. Sinon ils risqueraient de se fâcher et de ne plus prêter d’argent aux taux qu’ils décident, aux conditions de remboursement qu’ils fixent. Parce que la dette c’est leur gagne pain, le moteur de leur système. C’est donc la peur de voir le maître financier réprimer l’esclave nation qui motive le ministre libéral du budget. Pas question pour Cahuzac de remettre en question les chaînes de l’aliénation boursière, mais bien plus de les resserrer au point de s’en étrangler jusqu’au sang. Que deviendrait l’esclave sans son maître ? Cahuzac choisit la soumission là où Jaurès luttait pour la libération. Pourtant, lorsque l’Argentine ou l’Islande refusent de se soumettre, ils ne meurent pas, ils se libèrent. L’Argentine et l’Islande ne sont pas la France, cinquième économie mondiale, deuxième économie européenne. Mais l’esclave se voit toujours plus petit que le maître.

Le meurtre s’est poursuivi par la justification d’une banque centrale européenne aux services de la monnaie plutôt qu’une banque centrale européenne aux services des européens. Le rôle de la BCE n’est pas, dit le meurtrier, de financer les économies des pays. Mais de veiller à ce que l’Euro assure des rendements suffisants à celles et ceux qui, sur les marchés, spéculent contre lui. Sinon, l’Euro deviendrait si faible qu’il risquerait de disparaître. Il est donc préférable de voir les peuples souffrir, quand ils ne meurent carrément pas. Le bien être du maître mérite bien le sacrifice de quelques esclaves. Ainsi la BCE devient-elle le nouveau pharaon à qui on érige des pyramides. Jaurès, lui, était du côté des ouvriers bâtisseurs, pas du côté de pharaon.

Le meurtre est devenu sanglant lorsque le social libéral qui n’a jamais cru à la lutte des classes n’a pas compris l’émoi provoqué par le don de 20 milliards d’Euros fait aux entreprises. “Ce n’est pas votre argent ni le mien” a-t-il déclamé à un Jean-Luc Mélenchon qui s’était préparé à tout, mais certainement pas à un tel homicide. “C’est celui des Français” a-t-il poursuivi. Pourquoi donc les puissants que nous sommes devraient-ils s’émouvoir d’un tel don fait avec l’argent des pauvres pouvait-on comprendre. Ainsi, financer les entreprises du CAC 40 avec l’argent des salariés, des chômeurs, des ouvriers, des employés, des précaires, quoi de plus naturel pour celui qui se rend plus volontiers aux universités d’été du Medef plutôt qu’à la fête de l’Huma. Chaque fois qu’un gouvernement prend fait et cause pour le patronat parce qu’il le considère comme le principal atout de l’économie d’un pays, il se détourne des salariés, des syndicalistes, des classes ouvrières et populaires. Chaque fois il finit par réveiller la lutte des classes dont il niait l’existence. La lutte des classes n’est pas un concept théorique. Demandez donc aux Mittal, aux Sanofi, aux PSA, aux Virgin, aux SFR…si la lutte qu’ils mènent pour garder un emploi qui les fait tout juste vivre c’est de la théorie ! Demandez à Jaurès si son engagement aux côtés de ces salariés mineurs licenciés c’était de la théorie ! C’est cet engagement aux côtés des classes ouvrières et populaires qui le fit rentrer en politique. C’est cette lutte des classes qui lui fit créer le socialisme français dont le PS se réclame pourtant avec tellement de facilité à chacun de ses congrès. Mais à présent l’usurpation n’est plus possible. Les références des cadres du PS sont désormais à chercher du côté de Friedman et Goldman Sachs.

Le meurtre est devenu prémédité lorsque le porte voix d’Hollande a admis que l’austérité n’avait plus aucun bien fondé mais qu’elle serait tout de même poursuivie. Le FMI, organisme rouge vif comme chacun sait, dénonce ce suicide économique, après l’avoir vanté, mais Cahuzac persiste parce que les fonds spéculatifs l’exigent. Mieux vaut être du côté du capital finalement, en faisant payer le travail. Sans aucun doute aucun, Jaurès n’aurait jamais milité dans ce parti social libéral là.

Le coup de grâce arriva donc en fin d’émission avec cette déclaration triomphale que même Woerth et Barouin réunis n’avaient jamais osé prononcer : la lutte des classes ça n’existe pas. Elle a cependant un mérite, un seul. Elle met maintenant au pieds du mur ces militants socialistes qui apprennent de la bouche même de leurs dirigeants que leur parti est libéral et qu’il ne croit pas dans la lutte des classes. Elle met également au pied du mur ces électeurs qui croient voter à gauche chaque fois qu’ils votent pour la rose maintenant bleue UMP. Plus d’excuse, plus d’écran de fumée derrière lequel se dissimuler. Plus de prétexte pour justifier l’état hypnotique dans lequel médias et chiens de garde de la pensée des maîtres libéraux essaient de nous plonger. Chaque électeur, chaque militant du parti social libéral sait à présent qu’il vote, qu’il milite pour le parti qui a, un certain 7 janvier 2013, tué Jaurès.

Sydne93


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21 réactions à cet article    


  • Robert GIL ROBERT GIL 8 janvier 2013 17:55

    Ce gouvernement se place dans la lignée de la fameuse formule «  Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain et les emplois d’après-demain  » lancée en 1976 par le chancelier social-démocrate allemand Helmut Schmidt pour justifier son tournant vers l’austérité et le néo-libéralisme. Les profits, on les a vus, les investissements un peu moins, et les emplois pas du tout  ! Et avec la crise, il y a peu de chance que ça change. En fait, malgré son air qui se veut rassurant, Hollande étale jour après jour sa faiblesse face au patronat.......

    voir :.BONNE ANNEE POUR LES UNS, GALERE POUR LES AUTRES…


    • Ariane Walter Ariane Walter 8 janvier 2013 18:58

      Un seul mot : excellent !


      • lionel-pg44 8 janvier 2013 19:04

        Merci camarade pour ton excellent billet, comme d’hab !



        • paul 8 janvier 2013 19:31

          La lutte des classes , vue depuis son appartement luxueux avenue de Breteuil, peu lui chaut  !

          Est il allé un jour serrer la main des ouvriers dans leurs usines menacées de fermeture ?

          Puisse l’arrogance de ce marquis s’effondrer au terme de l’enquête fiscale qui le concerne ...


          • julius 1ER 9 janvier 2013 16:28

            je vois dans cette phrase de Cahuzac non pas une vérité car on ne va citer chaque fois W Buffet et son axiome « La lutte des classes existe et ce sont les riches qui l’ont gagnée »

            ce que je vois dans la sentence de Prozac, c’est plutôt un appel à la soumission, comme les curés le faisaient sous l’ancien régime, on n’y peut rien l’ordre établi est comme cela il faut juste s’en remettre à la justice divine, car finalement on est plus dans cette logique, que dans une idéologie de combat que devrait mener un vrai parti de gauche, mais rappelons nous et ce n’est pas si loin, dans la France occupée des années 40/45 combien au tout début étaient prêts à prendre les armes, il faut avoir un réel courage et de la détermination pour dire on a franchi le seuil du tolérable il faut passer à d’autres moyens de lutte, hors c’est de cela qu’il s’agit, après 5ans de crises on connaît la plupart des données de l’équation, on sait maintenant que le chômage s’aggrave de jours en jours et que le remboursement de cette dette pompera toutes les liquidités financières donc le pouvoir en place ne fera que« gérer »cette crise car il ne se donne aucun moyen de faire autrement ; c’est pourquoi si les classes moyennes et populaires veulent mourir dans un coma léthargique elles peuvent faire totale confiance à docteur Prozac et ses sbires, il a les médecines pour çà mais si elles veulent vivre eh bien il faudra aller à la bagarre, car il n’y aura pas d’autre choix et c’est cela la lutte des classes !!!!!!!!!!!!!!!!!

          • eric 8 janvier 2013 19:43

            Si seulement !

            Mais allez dire a un libéral que ce gouvernement l’est !
            En réalité, de la « vraie gauche » a toutes les droites, un consensus historique se dessine.
            Ce gouvernement est

            1) Nul, ( il n’est pas plus libéral qu’il n’est a gauche)

            2) corporatiste ( parce qu’il prend quand même des mesures généreuse pour sa base sociale et pour ses clientèle, même si il ne fait rien pour les pauvres, encore 2 milliards pour du solaire inutile après 500 millions pour les pauvres, « parce qu’il n’y a pas d’argent)

            3) Insignifiant dans sa nullité et son corporatisme.

            4) dangereux pour le pays.

            Ce consensus dépasse d’ailleurs les cadres évoqués, puis-qu’avec trois pour cent de »très satisfaits« d’après le Nouvel Observateur, il atteint même une bonne part du PS.

            Face a ce genre de situation, il n’existe qu’une solution démocratique : redonner la parole aux électeurs.

            Seulement, vous ne participerez pas a un effort dans ce sens parce que, par exemple »tous sauf Sarkozy" ? Alors je pense que vous feriez mieux de vous taire. les supplétifs, c’est fait pour cela.


            • Constant danslayreur 8 janvier 2013 19:55

              Gambetta,
              Piotr Kropotkine.
              Finkielkraut
              Friedrich Nietzsche
              Regis Debray
               
              C’est bien, dans deux ou trois ans vous pourriez même avec un ch’tit effort supplémentaire, citer Tlulaxa himself


            • Mmarvinbear Mmarvinbear 8 janvier 2013 20:39

              «  Pourtant, lorsque l’Argentine ou l’Islande refusent de se soumettre, ils ne meurent pas, ils se libèrent.  »


              Si tu connaissais mieux la réalité du terrain, tu saurais que ces deux pays sont en train de couler.

              L’ Argentine peine à maintenir sa croissance et le gouvernement de Buenos Aires est réduit à camoufler à la grecque son inflation afin de préserver la face. Les argentins, eux, ne sont pas dupes de la manoeuvre car ils voient leurs pesos perdre de leur valeur mois après mois. Les syndicats estiment qu’il faudrait réévaluer les salaires de 20 %. Ce qui leur est refusé.

              Quand aux investisseurs étrangers, il se détournent de plus en plus du pays. Les vagues de nationalisations politiques, avec des indemnisations largement insuffisantes ( plusieurs procédures judiciaires sont en cours ), ont fait une mauvaise publicité. 

              L’Islande n’est pas en reste. Non seulement le pays a commencé à rembourser ce qu’il devait malgré les cris de joie d’altermondialistes qui n’ont rien compris, mais en plus le pays reste handicapé par une dette privée toujours élevée. Ce n’est pas un hasard si le pays, après des décennies passées à conchier l’ UE, a déposé en quatrième vitesse un dossier d’admission à l’ UE et à l’Euro, sa couronne ayant perdu la moitié de sa valeur : de 75 ISK pour un euro, on est passé à 175 ISK en moyenne (après un passage à 300). 

              La seule opposition en Islande consiste à ne pas intégrer l’ Euro mais à user du dollar canadien à la place.

              Mais cela, nos amis alters se gardent bien de le faire savoir.

              • morice morice 9 janvier 2013 13:51

                i tu connaissais mieux la réalité du terrain, tu saurais que ces deux pays sont en train de couler.


                dans les deux quels sont ceux qui ont le plus morflé ??

                la classe moyenne !!

                les pauvres sont restés pauvres et les riches sont devenus plus riches

                et Kichner, elle , a promené ses valises....


              • Dwaabala Dwaabala 8 janvier 2013 20:50

                Merci pour cet article, qui nous met à distance des platitudes téléphagiques

                Pour les initiés il y avait bien longtemps que Jaurès avait été assassiné ; ici, bien que l’émission ne m’ait pas suffisamment attiré pour que je la regarde, il s’est plutôt agi d’une profanation de sépulture, si je vous suis.


                • Guy BELLOY Guy BELLOY 8 janvier 2013 21:00

                  Cet excellent billet mériterait bien plus de réactions ! 

                  Dommage que vous ne réagissiez jamais aux commentaires, ça « casse » un peu. 


                  • sydne93 8 janvier 2013 21:56

                    Je ne réagis que rarement cher Guy...mes principales réactions sont dans les textes que je vous livre.

                    Vous pouvez tous les consulter sur http://agauchepourdevrai.fr


                  • soi même 9 janvier 2013 01:29

                    @ sydne93, quand Disneyland c’est installé à Marne la Vallée, cela n’a pas choqué les sociaios de l’époque ?

                    En janvier 1984, lors d’un voyage aux États-Unis d’Édith Cresson, alors ministre du Commerce extérieur et du Tourisme, son chef de cabinet, Patrick Subremon, introduit par Charles de Chambrun qui fut ministre du Commerce extérieur de Charles de Gaulle, rencontre un des plus importants promoteurs immobiliers américains, qui lors d’un déjeuner dans un club privé, s’enquiert de la situation politique et sociale de la France, s’inquiétant de « la révolution permanente », des « défilés syndicaux » et de son « administration tentaculaire ».

                    Un symbole ambigu

                    La création du parc en 1992 – et son annonce quelques années plus tôt – avait suscité beaucoup d’espérances dans une France touchée par le chômage. Mais peu à peu, il est devenu le symbole, pour l’opinion publique, du management à l’américaine, étant souvent assimilé aux conditions de travail difficiles, à la précarité, aux faibles salaires et à un dialogue social qui laisserait à désirer. En 1998, le parc a d’ailleurs connu une de ses premières grèves d’importance. Le resort reste néanmoins depuis son ouverture la première destination touristique d’Europe et dépasse les quinze millions de visites par an23.

                    Critiques sur les termes de l’accord et impact économique

                    Parmi les principales critiques, à l’ouverture, sur les termes de l’accord entre l’État français et Disney, on peut citer28 :

                    Le coût pour l’État

                    Il s’est élevé à :

                    • un milliard de FRF pour la prise en charge des infrastructures périphériques jugées nécessaires par Disney ;
                    • un milliard de FRF pour la gare du RER. Si la fréquentation ne répond pas aux prévisions, Disney s’engage uniquement à verser une indemnité destinée à financer la promotion du parc ;
                    • un milliard de FRF de subvention indirecte sous forme de baisse sur le taux du prêt consenti par la Caisse des dépôts et consignations.

                    Cependant, ces subventions à l’implantation ont été amorties en quelques années seulement grâce aux rentrées de TVA que le parc d’attraction a générées, notamment du fait de visiteurs étrangers.

                    La remise en cause du droit public

                    Un statut juridique particulier a été accordé au parc : la convention liant la France à Disney prévoit que, en cas de litige entre les parties, les tribunaux administratifs ne seront pas compétents. Les Américains estimaient que le Conseil d’État étant une structure étatique, il ne pourrait pas être indépendant et serait à la fois juge et partie. Il a donc été convenu que, dans ce cas, une procédure d’arbitrage international serait mise en place, comme si la France et Euro Disney étaient des entités de même rang. Il a donc fallu voter un texte particulier en ce sens..

                    Et là Jaurès n’a pas été mis au piloris par Rocard ?


                    • soi même 9 janvier 2013 10:24

                      C’est dur de revoir les mythes de la grande gauche et leurs joyeuses compromissions, il est plus utile de crié haro, et d’oublié que le fruit est pourrie depuis bien longtemps, salue à toi et bon courage pour ton Grand Soir !

                      T’es un sportif de grand niveau, avec toi, je suis sur, il y va avoir du sport !


                      • antonio 9 janvier 2013 11:13

                        M Sarkozy avait un « mérite » ( mais oui ! ) : de droite, il appliquait sans états d’âme une politique de droite ( soutien aux possédants, aux banquiers, aux exploiteurs, etc....).
                        La « gauche » mène exactement la même politique mais en tentant de dissimuler sa forfaiture
                        par des proclamations idéologiques « vertueuses » « morales » « droits de l’hommistes » , sociétales, et j’en passe...l’escroquerie est « magistrale » !

                        Un article de Laurent Mauduit ( Marianne du 22/12 au 4/01) intitulé : « retour aux temps anciens de la charité publique » a attiré mon attention ; résumé bref : les experts du gouvernement ont pour projet de ne plus augmenter le SMIC mais de majorer le RSA.
                        Extrait :
                         « Cessons de majorer le SMIC, qui pèse sur les entreprises, ne majorons plus que le RSA qui est à la charge de l’Etat ! Cessons de légiférer en matière de travail et laissons l’Etat apporter des aides aux plus pauvres ! Brûlons même le code du travail et contentons-nous de prévoir un système d’aide pour les plus déshérités ! Voilà en résumé le  » nec plus ultra « du libéralisme revisité par le socialisme version Hollande : un marché du travail bien déréglementé mais des bonnes oeuvres bien organisées.
                        Pour l’heure, le gouvernement n’a donc mis en oeuvre qu’une partie des recommandations de ces experts.Mais la philosophie de l’action publique est au moins affichée.Une philosophie rétrograde : c’est le retour aux temps anciens de la charité publique. »
                        ....
                        Le SMIC a été « généreusement » majoré de 0,3 pour cent au 1er janvier 2013 ( Enorme ! comme dirait Lucchini ! )

                        Un nombre d’assistés toujours grandissant...une « cour des miracles » asservie économiquement, oisive, manipulée, , peu cultivée....Quel beau rêve « socialiste » !....
                        tandis que le salaire minimum stagnera, voire baissera .....et que voilà réalisé le rêve du patronat..... !

                        M Ayrault n’a t-il pas visité le soir du réveillon Les petits Frères des Pauvres qui organisaient une soirée pour les pauvres ? ( pardon, il ne faut plus dire pauvre mais précaire ! où avais-je la tête ? Il est des « gros mots » qu’on ne doit plus prononcer ! ).....C’est bien la preuve que M Ayrault aime les « bonnes oeuvres » ! ( mon propos n’est pas de critiquer Les Petits Frères des Pauvres ou autres Associations caritatives qui font beaucoup pour les exclus du fric )...

                        Le falot François et son triste héraut, le Sieur Ayrault , aidés de leurs affidés la plupart médiocres et ambitieux, ont parachevé leur forfait : la mise à mort du socialisme dans notre pays.


                        • soi même 9 janvier 2013 11:28

                          « Le falot François et son triste héraut, le Sieur Ayrault , aidés de leurs affidés la plupart médiocres et ambitieux, ont parachevé leur forfait : la mise à mort du socialisme dans notre pays.l. » Tous de suite les grand maux, allons cela fait belle lurette que le socialisme est mort, sous viens toi les pliens pouvoir à Pétain ?

                          A près cela, il a fallu un grand mythe pour caché le cadavre !


                          • LE CHAT LE CHAT 9 janvier 2013 12:12

                            Depuis le temps qu’on vous le dit que le PS ou UMP c’est kif kif !


                            • alinea Alinea 9 janvier 2013 12:43

                              Magnifique article ! À faire apprendre par coeur par tous les socialos déboussolés !


                              • morice morice 9 janvier 2013 13:48

                                Le doute n’est désormais plus possible, absolument plus possible. La politique économique, sociale et budgétaire du gouvernement Hollande est libérale, absolument libérale. 


                                ben non. Et Jaurès et déjà mort, et le ressortir pour le faire témoigner une escroquerie.

                                la gauche pour de vrai a de sacrés œillères :


                                et pourtant la baudruche Mélenchon, montée trop haut a explosé en vol.

                                 “Jean-Luc Mélenchon a rendu le Parti de Gauche inaudible”

                                ben si, hélas. Faudra qu’ils s’en trouvent un autre, car dirigeant héréditaire, pour la gauche, ça le fait pas trop....

                                allez je vous ai retrouvé sa vraie activité au fils de l’autre 


                                « laurent, dépannage PC » c’est sur sa carte. Tout pour Windows, comme quoi les cocos soutiennent ouvertement les capitalistes...


                                • Pelletier Jean Pelletier Jean 9 janvier 2013 14:19

                                  @l’auteur,

                                  Si je peux comprendre vos colères je ne partage en rien vos conclusions sur’ un parti socailiste qui serait de droite.
                                  Vous avez un peu vite oublié ce qu’était la politique de la droite au pouvoir.
                                  Hélas votre mémoire va vite se raviver quand Sarkozy et les siens reviendront, et vous y contribuez.
                                  Curieux, ce pays n’a pas de mémoire !

                                  http://jmpelletier52.over-blog.com/ 


                                  • julius 1ER 9 janvier 2013 16:03

                                    Après Jaurès, faut-il assassiner le PS ?????????????????????????????????????


                                    Ce texte intéressant soulève nombre de questions, auxquelles pour ma part j’ai déjà les réponses !
                                    Pour moi l’Ultra-libéralisme a gagné non seulement dans les faits, mais aussi dans les têtes 
                                    ce n’est pas moi qui devrait dire çà mais des gens comme Spartacus qui pourrait en démontrer
                                    tous les bienfaits, mais il est trop piètre militant pour ce faire !
                                    car comment peut-on expliquer qu’après 5 ans de crise, un chômage qui a explosé, la pauvreté idem, avec la dette publique doublée après 10 années de droite ces gens sont là à nous dire que finalement rien n’est grave, on ne peut rien faire si ce n’est laisser le train foncer dans le mur mais bon ils sont aux manettes , la collision sera brève on aura guère le temps de souffrir, faut il que les citoyens soient devenus des momies pour ne pas se ruer sur les forums, interpeller les politiques chercher à la manière des indignés dans d’autres pays(même si on peut regretter que ce mouvement débouche sur pas grand-chose) mais cela c’était couru d’avance oserai-je dire !!!!!!!!!!
                                    lorsque je vois certains internautes dire il faut en finir avec les partis politiques, j’aurais presque envie de rire car regardons une seule seconde ce qu’il advient du vote blanc, la nature a horreur du vide, il y a beaucoup de formes d’élection ; elections dans les comités d’entreprise, élections syndicales etc ..le point commun de toutes ces élections c’est qu’avec 30% des électeurs on peut-être élu, alors une LePen avec 30% d’électeurs pourrait passer en cas de boycott des élections tout çà pour dire que ce n’est pas les partis politiques qu’ils faut supprimer mais la politique qu’il faut changer cela fait quand-même une grande différence !!


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