Comment rester vivant ? Le témoignage de nos frères grecs sous austérité
Lorsque Nadine, une amie militante, nous a envoyé le lien de l’émission de radio “la Grèce en souffrance” diffusée sur France Inter, on n’avait pas très envie de l’écouter A gauche pour de vrai ! 53 minutes c’est long. Surtout, nous ne voulions pas entendre ce que nous savions insupportable.
Lorsque Barbara, au marché, entre deux tracts tendus aux passants, nous a convaincu malgré tout de tendre l’oreille en direction de ces témoignages grecs, nous ne nous doutions pas un instant de ce que nous allions écouter.
Surtout, nous n’imaginions pas que notre émotion serait telle que, nous le reconnaissons, nous l’avouons, notre gorge étoufferait, nos oreilles supplieraient pour stopper l’écoute, nos yeux s’empliraient de ce liquide qui quelques fois annonce la joie, mais qui là allait révéler une profonde tristesse, une incroyable révolte aussi.
Témoigner, absolument, sans fausse pudeur mais sans étalage aussi. Simplement, sobrement, pour de vrai. Et dire, naturellement, sans retenu mais sans exubérance qu’avec l’austérité la seule question, l’unique question qui habite chaque Grec désormais est désarmante : COMMENT RESTER VIVANT ?
Comme cette cadre, dès la 2ème minute, à qui on demande de passer ouvrière pour ne pas perdre son job, tout en poursuivant son travail de cadre. Elle ne gagnera plus alors ses 1300 €, elle ne touchera plus que 740€.
Ou cette autre femme, qui, à la 6ème minute, explique cette loi que son gouvernement fait voter au nom de la flexibilité et qui supprime sa convention collective. Le SMIC passera alors de 751 € à 480 en quelques mois. “Evidemment, on ne peut pas vivre avec çà” ajoute-t-elle avec cette pudeur que quelques pigeons n’auront jamais. Elle poursuit et dit, à la 9eme minute, comment ses enfants continuent la musique parce que la solidarité s’est mise en place, parce que quelques amis de France lui envoient chaque mois 300 €. La journaliste ne comprend pas pourquoi cette somme va à la culture de ses enfants plutôt qu’à l’essentiel. Elle crie alors doucement, elle clame alors calmement comment “l’art, la culture nous permettent de nous nourrir l’âme et on comprend mieux à quel point c’est vital”.
Puis, de la 12ème à la 18ème minute, la journaliste énumère toutes les “réformes” de l’austérité. Gel des salaires dans la fonction publique, puis baisse des salaires. Loi instaurant la baisse des salaires dans le secteur privé, qui d’habitude déteste la loi. Non remplacement de 4 fonctionnaires sur 5. Augmentation de la durée de cotisation et relèvement de l’âge légal de départ à la retraite à 65 ans. Les accords d’entreprises prévalent sur les conventions collectives, puis gel brutal des conventions collectives. Le seuil de non imposition passe de 12000 à 8000 € puis à 5000 € par an. Démarre une vague de privatisation d’entreprises publiques. Mise au chômage “technique” de 45 000 fonctionnaires. Création d’une grille de salaire unique. Baisse de 32% des salaires des moins de 25 ans. Arrêt des hausses de salaire basées sur l’ancienneté. Baisse de 15% des retraites complémentaires. Suppression de 150 000 postes de fonctionnaires d’ici 2015. Baisse des allocations familiales. Mais cela ne suffit pas. L’Union Européenne suggère que les Grecs passe de la semaine de 5 jours à la semaine de 6 jours de travail. Le FMI et la BCE suggèrent quant à eux une loi pour faciliter les licenciements et réduire les indemnités chômage. Cinq longues minutes, cinq énormes minutes nécessaires pour égrainer toutes les attaques, toutes les agressions, toutes les tentatives d’assassinat. Alors, la question de départ “COMMENT RESTER VIVANT” ? prend son sens véritable et les larmes que nous avions contenus jusque là sortiront finalement à l’écoute des témoignages suivants.
Comme cette Française, habitante du Péloponnèse depuis plus de vingt ans, qui explique, à la 19ème minute, sobrement, pudiquement, sans colère, sans haine, comment son beau père en quête d’une transfusion de plaquettes pour combattre sa leucémie, sera perfusé dans un couloir d’un hôpital qui n’a plus les moyens d’avoir une chambre stérile. Comment cet hôpital demande alors à la famille d’acheter le matériel de perfusion car il n’en a plus. Comment il a fallu se battre pour que le dernier souffle de cet homme ne soit pas poussé dans ce couloir bondé mais dans une chambre moins surpeuplée. Et elle conclut, presque poliment “visiblement, le social n’est pas le souci premier de la politique de la Troïka”.
Elle explique alors, cette Française si sobre, si neutre, comment les enfants de sa ville n’ont pas de manuels scolaires car le papier pour imprimer les livres est trop cher pour le budget communal, comment les enfants de sa ville iront, cet hivers, dans une école non chauffée car aucun crédit n’a été prévu pour cela. Puis elle lance :” on va droit dans le mur, et le mur c’est Aube Dorée qui fait des scores incroyables”.
Mais cessons là la retranscription de ces témoignages. L’émission existe. A vous maintenant de l’écouter. Et soyez prévenus. Le principal obstacle ne sera pas la petite heure que dure l’émission. Mais bien plus ces récits de vie qui chaque jour posent cette incroyable question au coeur d’une Europe prix Nobel de la paix : COMMENT RESTER VIVANT ?
Sydne93
90 réactions à cet article
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Merci pour cette émission.
Je suis assez sceptique sur l’intêret de France Inter de nous faire écouter cela, cependant c’est bon à prendre : Il faut que les gens comprennent rapidement que c’est ce qui va nous arriver dans les années à venir.
Comme le dis cette habitante, la Grèce est un laboratoire et l’expérience est concluante : Pour l’instant les grecs se soumettent à la Troïka, et nul doute que nous ferons de même.
La colère des gens est détourné sur les étrangers, les petites gens sont montés les uns contre les autres, au lieu de se battre contre leur ennemis.
En France, c’est la même chose : il n’y a pas un jour qui passe sans qu’on fasse peur au gens avec les musulmans ou étrangers.
La situation rappelle fortement l’avant guerre des années 30, et si les ravages de la guerre économique se font déjà sentir, je crais que le pire ne soit à venir...-
Oh oui, Stalouk, il semble clair que « le pire soit à venir » pour toute cette Europe en souffrance d’austérité qui vient d’obtenir le prix Nobel de la paix !!!
Et dont un gentil président affirme que la crise est derrière nous et que tout va pur le mieux dans le meilleur des mondes !!!On croirait rêver si ça n’était un cauchemar... Il semble que l’indignation doive se transformer en réveil des peuples, puis en révoltes et révolutions, et qu’il n’y ait plus d’autre alternative. -
Le film est inaccessible quelle qu’en soit la raison.
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En effet, rechercher « la Grèce en souffrance » sur google pour retrouver l’émission.
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Il y a un mode de révolution populaire qui est imparable : celui d’agir expressément pour aller en prison. Car les détenus coûtent bien plus cher à l’Etat que les allocataires sociaux ( c’est à peu près le double ).
S’il y a assez de gens pour oser ça, l’austérité devient budgétairement inapplicable.Et si tous les sdf faisaient ça, il n’y aurait plus de sdf.-
Gaétan, il faut de bonnes raisons pour aller en prison.Lesquelles je ne sais pas, mais disons qu’on incarcère plus n’importe qui : manque de place.
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Les raisons ne manquent pas. C’est le courage qui manque.
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moinsser ne demande aucun courage par contre
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@Gaetan : Ce que vous dites n’est pas sérieux. Il y a déjà des méthodes pour rentabiliser des prisonniers. La première prison privée a ouvert en France il y a déjà plusieurs années, je vous signale.
Ne vous liez pas les mains volontairement !Vous ne devez pas vous rendre compte de ce qu’est la vie carcérale... -
Vous ne devez pas vous rendre compte de ce qu’est la vie carcérale..
Ben si, justement, de par mon métier ... par contre, vous l’ignorez.Il est impossible de rentabiliser des détenus qui refusent de travailler.Une prison privée ne marcherait avec des détenus « politiques » du genre que je propose -
De par votre métier, vous n’ignorez donc pas à quel point il est facile de rendre la vie impossible à un prisonnier récalcitrant, dans l’indifférence générale, ou même avec l’approbation de beaucoup. C’est plus que du courage, là, c’est du martyr, ce que vous proposez.
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Oui, quand il s’agit d’un seul prisonnier. Mais tout change dès qu’ils oeuvrent en groupe.
N’oubliez pas que j’évoque une méthode de révolution populaire organisée ici. Il ne s’agit pas d’actions individuelles et clairsemées. -
une revolte de prisonniers, ca se mate facile
un gazage par semaine
guantanamo, en gros -
les gazer pour les obliger à travailler ?
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le lacrymo ca tue pas
tu as les coups de jus, aussi -
"Elle poursuit et dit, à la 9eme minute, comment ses enfants continuent la musique parce que la solidarité s’est mise en place, parce que quelques amis de France lui envoient chaque mois 300 €."
elle a pas encore assez faim
ca me rappelle un francais au chomage, qui avait un bon salaire avant, genre 3000, et qui croyait que tous les parents pouvaient payer des cours d’equitation ou de dance
on ne rigoles pas-
Vousn’êtes qu’un réactionnaire qui s’ignore.
J’en doutais mais c’est bien votre revenu et non vos convictions qui oriente vos opinions. -
la vie c’est pas la pub des restos
quand a presque rien, on va pas au cine et on se paye pas des cours de musique
c’est le meilleur moyen de ne pas etre sdf -
Sûr que dans ton enfance, le budget consacré au QI n’a pas dû pas peser bien lourd... Un vrai café du Commerce à toi tout seul...
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sur que t’as jamais ete pauvre
genre preferer mettre le chauffage a zero pour pouvoir bouffer -
Foufouille ,
j’ai grandi dans une famille monoparentale avec de nombreuses périodes de chômage pour l’unique personne assumant financièrement le foyer de 3 personne avec son smic et la culture avez une place importante.Aujourd’hui ma mère à un budget pour le foyer de 2500€ et encore 2 enfants à charge.Mes soeurs font du tennis,de la danse et du théâtre.Quand on a de très faible revenu, l’état et les centre sociaux proposent énormément d’activités culturelles,les bibliothèques sont gratuites pour les enfants.Mon grand père avec ses 450€ de retraite achetait au moins 1 livre par mois.La question que se pose les gens n’est pas si il vont devenir SDF en offrant un peu de culture à leur enfant mais surtout de ne pas vouloir lâcher la TV (et sa redevance),le jaune ou la cigarette pour apporter un peu de bagage et d’évasion à leurs enfants.Même les petits rom font de la musique dans les camps improvisés où ils vivent de rien..Cette sale mentalité de perdants sans culture juste pour mettre un peu de beurre dans les épinard est la plaie des classes populaires.J’ai bien eu de la chance de naître dans une famille de prolo qui avaient compris l’importance d’un culture riche,meme si pour ça il faut bouffer les épinards sans beurre voir les remplacer par des pissenlits. -
je preferes manger a peu pres correct que de payer un livre neuf, sur un vide grenier ca vaut 1€ maxi
450€, c’est en dessous du minimum vieillesse
t’as juste de quoi manger de la merde, avec chauffage rikiki
on oublis donc le livre neuf
en plus, la bouffe pas cher, c’est plein de trucs chimiques
alors 300€ pour des cours de musique ........
en espagne, ca doit faire un RMI pour une personne vraiment dans la merdeles activites gratos, c’est bon dans les tres grandes villes
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« Aujourd’hui ma mère à un budget pour le foyer de 2500€ et encore 2 enfants à charge. »
c’est loin du RSA
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De temps en temps, ne pas oublier de rappeler à F qu’il est une raclure. Ça fait du bien, ça ne coûte rien et c’est la vérité.
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« avec son smic et la culture avez une place importante. »
On dirait pas....
Je soutiens Foufouilles, vous faites parti de ces enfants pourris, qui pensent que vivre avec 2500€ c’est être pauvre....
C’est pathétique et à gerber.
Après la présidence, la France à inventé « la pauvreté bling bling » ....Que ça va faire mal.... Tous ces gens qui ne savent rien faire de leurs mains, qui ne connaissent rien à la nature...
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Bien dit Je connais des gens qui vivent à 600euros par mois alors qu’ils ont 2 gosses...
Les gens qui parlent de cours d’équitation ou de théâtre ne connaissent pas vraiment la crise. De plus quand on gagne en dessous de 1200 euros/mois et qu’on a des gosses, la prudence et la logique nous conseillerait de mettre de l’argent de côté, à tout hasard. Non ?boboïser la pauvreté, c’est dégueulasse. -
surtout que cet argent permettrait a un espagnol de manger
ca doit faire un rmi, chez eux -
Je partage complètement votre opinion Foufouille, ainsi que les réponses pertinentes que vous faites à vos détracteurs zélés (c’est tellement évident pour un gosse de ville, l’accès gratuit aux livres et à la culture ha ha !). On peut aussi se cultiver sans dépenser de telles sommes pour des cours de théâââtre (bien insister sur le « â » histoire de s’afficher), d’équitation, ou de manières du monde. La culture c’est d’abord une envie, une démarche personnelle, un mal qu’on se donne : j’en connais beaucoup qui ont eu accès à toutes ces choses, merveilles de l’accompagnement péri-scolaire, l’esprit libre de tous les petits soucis d’argent, de chauffage, de bouffe, ou encore d’insécurité ; et qui aujourd’hui n’ont guère plus en tête qu’un pois chiche, reliquat à la fois triste et dérisoire d’une culture perdue de l’enfance. Perdue car pas voulue, et ça n’a rien d’un mystère : moins tu en as, plus tu en veux ; et inversement... Il me semble d’ailleurs qu’un certain nombre de personnages historiques, devenus légendaires, étaient autodidactes.
(Et inversement : l’investissement de ses parents en culture et en « livres » n’a pas suffi à Mr.K pour apprendre à écrire correctement : majuscules, typo, pluriels en -s, ...)
@ Bracam :
« De temps en temps, ne pas oublier de rappeler à F qu’il est une raclure. Ça fait du bien, ça ne coûte rien et c’est la vérité. »
J’ai vomi votre commentaire dans la cuvette.
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je gagne pas 2500 mais 650€ par mois,vous mélangez tout.Et quand j’étais enfant ma mère avait au mieux 5000fr pour nous élever et la culture ne passait pas à l’as.Continuez ainsi,les dominants vous remercie vous et votre illusions sur la culture chère....Toujours 6€ pour le paquet de clope ou les 3 jaunes mais jamais pour une place de cinéma.Et puis vous avez tous un PC non,pauvre ....vous me faite bien marrer.La culture pas une question d’argent mais de priorité.Et puis les centre aeré financé par les mairie ça n’existe pas. -
le PC est devenu obligatoire et ca grille pas tous les jours
ca coutes plus cher de se deplacer, surtout en campagne et en etant malade
on peut aussi telecharger des doc CERFA, etcchez moi, le centre aere est payant avec des trucs chers
la bibliotheque aussi (sauf rmi)
tout le monde ne picoles pas ou fumes comme un pompier non plus
et on arretes pas cash -
«
Et quand j’étais enfant ma mère avait au mieux 5000fr pour nous élever et la culture ne passait pas à l’as. »on est plus dans le temps, le bouquin est plus a 10f
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et avec le net, on peut aussi surfer ailleurs qu’ici
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Quand j’étais gamin, la culture, je la trouvais souvent ... à l’école Y avait aussi de chouette biblis avec tiens ! même des bouquins de SF (j’ai adoré Barjavel à l’époque, je devais avoir 10-11 ans ...).
Et oui, on apprenait un tas de choses passionnantes. Ça m’a l’air fini ce temps-là ... -
Mr.K, c’est la caricature du faux pauvre. Rongé par les clichés propres à ceux que l’indigence révulse. Ceux qui n’y connaissent rien et sont convaincus que les vrais pauvres sont tous incultes, alcooliques, fumeurs, etc. ; qu’ils ont des poux et véhiculent peut-être la peste, la tuberculose, l’hépatite, que sais-je encore. Pour votre gouverne : on peut être pauvre et propre, digne, voire cultivé. Mais restez quand même à l’abri des bas quartiers, on sait jamais ha ha :)
« les dominants vous remercie|nt] vous et votre [vos] illusions sur la culture chère »
« La culture pas une question d’argent mais de priorité. »
Bien :)
C’est ce que nous essayions de vous faire comprendre... Nous sommes donc d’accord, excellente journée à vous.
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si il est pauvre, on en reparles dans 10a, apres sa enieme location pouri, ses emmerdes avec pole emploi, les 5° l’hiver, ses factures impayees, ses demarches aux restos du coeur et cie
et surtout ses supers EMT obligatoire -
Hi Thorgal,
Quand j’étais gamin, la culture, je la trouvais souvent ... à l’école
....quand tu ne séchais pas......... -
je connais tous ça foufouille, et la faim qui tenaille le ventre,les dents qui pourrissent etc...plusieurs milliers € d’arriérés et le RSA qui tombe plus.
Je n’en ai pas honte mais je ne me plains que sur le justifié et les paragraphe précédent c’est de la pleurnicherie pas de la revendication.Apres je suis agressif parce que ça me saoul ces mensonges sur l’acces à la culture,quand on veux on peux,contrairement au remplissage du frigo ou au règlement du loyer où là même si on veut defois on ne peut. -
@k
encore une fois, c’est pas paris partout
donc la culture est pas gratuite partout
faut payer meme l’adsl
et les placards plein, c’est nettement qu’un livre neuf, ou une place de cine qui va engraisser le bourgeoiset au depart, c’est ses enfants continuent la musique parce que la solidarité s’est mise en place, parce que quelques amis de France lui envoient chaque mois 300 €."
300€ en espagne, ca ferait combien france ?
solidarite pour une bourgeoise, en plus -
C’est ça fouifoulle continuez de vous bouffer le nez entre gagne petit.
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on est plus dans le gagne petit
les gens qui ont ses moyens, sont en general de la bonne droite qui parle d’assistanat
la bourgeoise est juste en train d’atterrir chez les pauvres
et faut vite se reveiller ca evites les emmerdes
c’est comme baisser le chauffage car tu sait que tu pourras pas payer EDF -
lloyd henreid, vous avez vomi mon commentaire... il vous restait quelques chose à vomir ? Vous avez bien fait. Cette considération mise à part, j’ai apprécié la teneur du vôtre, qui est plus fouillé que le mien c’est vrai. Perso, je vomis la laideur, la méchanceté, la haine du prochain, choses que je ressens douloureusement chez tant de commentateurs lorsqu’ils opposent leurs convictions à de simples témoignages de vie. Puisqu’ils souhaitent apprendre à vivre à ceux qui se plaignent, bien qu’ils méprisent leurs témoignage et leur manière d’aborder l’existence, qu’ils fassent oeuvre didactique et de manière tolérante et humaniste.
lloyd henreid, la violence de Foufouille, je parle de la manière dont je prends si souvent ses commentaires en pleine figure, vient en effet de provoquer chez moi un débordement incontrôlable. La violence, arme des faibles ? Vous avez tout compris. Que faire des faibles, au fait ? J’ai tant entendu « il leur faudrait une bonne guerre » que je commence à croire qu’elle ne saurait plus tarder. En Grèce, puisque c’est le sujet en question, qui devrait nous inciter à la compassion ou au moins à la retenue, elle est ouverte contre le peuple ; qu’est-ce qui nous permettrait de croire que les gens les plus fragiles en France y échapperont, s’ils ne sont pas encore touchés ? Et enfin, la vie ne se résume pas à survivre, et lutter pour une vie décente avant que l’irréparable ne survienne, est simplement vital. Nous avons connu des sociétés plus justes, dans lesquelles la vie était plus facile (certains semblent penser qu’en conséquence elle avait moins de valeur...). La violence, arme des faibles, mais aussi des salauds et des imbéciles fort-à-bras. -
foufouille écrit : sur que t’as jamais ete pauvre
genre preferer mettre le chauffage a zero pour pouvoir boufferCette expérience dont vous semblez témoigner ne vous a pas rendu solidaire ni humain ; finalement, il faut vraiment garantir au moins le chauffage à chacun, en attendant mieux (l’équitation, au hasard ?) Les privations rendraient-elles méchant ? Je n’arrive pas à comprendre le sens de vos commentaires, qui semblent tendre à démolir tout espoir et chercher à ramener tout le monde dans un monde de pur malheur. Pourtant, le spectacle de la misère et de l’injustice a fondé nombre de révolte et de grandes idées pour en sortir... -
Bracam... vous ne pouvez pas inciter à l’insulte envers Farfouille (qui serait une « raclure ») puis faire mine de vous indigner contre « la laideur, la méchanceté, la haine du prochain », sauf à vouloir faire de l’humour ou de l’ironie. J’ai vomi votre commentaire qui était infect, c’est bien moins grave que ce que vous-même écriviez.
La « violence » de Farfouille consistait à dire simplement que dans un monde où tant de gens crèvent de faim, ou de froid, ou des deux ; se plaindre que les temps sont durs et que c’est à peine si les gosses peuvent continuer les cours de musique, de danse, d’équitation..., c’est plutôt « violent » pour ceux qui n’en sont pas à compter les « extras » mais le minimum requis pour « survivre » (ce qui nous ramène donc au sujet de l’article). Si le mot « violent » vous choque, prenez « obscène » qui est peut-être mieux adapté.
Je trouve discutable cette manière d’opposer le « simple témoignage de vie » de cette pauvre mère de famille aux soi-disant « convictions » de Foufouille, qui à vous lire, serait un insensible. Notre ami Foufouille parle aussi d’un témoignage : celui de quelqu’un qui, avant de s’offrir des extras, se préoccupe de savoir s’il va pouvoir manger et se chauffer cet hiver. Inversement : notre pauvre mère de famille, lorsqu’elle évoque ce qui semble être pour elle un impérieux besoin de dignité « par l’argent », par ce qu’elle peut s’offrir à elle ou à ses enfants ; c’est plus une question de conviction qu’un témoignage de grande pauvreté. Si elle avait « assez faim » (pour reprendre l’expression qui vous a heurté), elle dépenserait cette somme non négligeable en bouffe et pas seulement en cours de musique pour ses enfants. Elle témoigne d’une pauvreté bien relative, qui ne l’empêche pas (encore) de s’inventer des besoins dont elle est « convaincue » (à tort) qu’ils sont essentiels.
Le jour où chacun comprendra qu’il ne vaut ni ne mérite mieux que l’autre en termes de confort, de droit à la dignité, et de droit à la vie, le monde fera un pas de géant vers l’apaisement. Le problème c’est que tout le monde est bien malheureux, tout le monde en voudrait plus, mais personne ne se demande si c’est bien nécessaire. Si j’avais 300€ de trop à dépenser, j’offrirais de la bouffe au voisin qui n’en a pas (à moins que mon instinct d’euro-capitaliste égoïste et obsédé par le besoin de se particulariser ne prenne le dessus).
Concernant le reste de votre commentaire :
- Je ne pense pas que la violence soit l’arme des faibles. Je pense en revanche qu’il faut l’utiliser à bon escient, contre le bon ennemi. Si c’est la « dignité » que vous voulez défendre, ne tapez pas sur ceux qui réclament d’abord de la bouffe et un toit pour tous.
- Je crains que la guerre ne tarde plus à venir. J’espère n’être qu’un sombre prophète de malheur, mais les choses semblent aller dans cette direction. Quand les pays de l’Union chargée du respect de la paix et des droits de l’Homme dans le monde s’entre-déchirent, entre elles et chacune au sein de ses propres frontières, il ne reste que peu de raisons d’espérer. Et puis nous faisons la guerre chez les autres, pourquoi pas chez nous pour changer ?
- Les plus fragiles en France sont déjà touchés par la guerre économique. Pas ceux dont les enfants font du cheval (parce que c’est génial), les autres, ceux dont Farfouille essayait de vous parler. Les SDF prolifèrent en bas, dans ma rue... c’est pas pareil chez vous ?
- La vie, en effet, ne se résume pas à survivre. Mais tant que certains s’accapareront toutes les richesses, s’octroyant plus de parts du gâteau que leurs estomacs ne peuvent en contenir, ce sera le lot des autres que de seulement survivre. Pendant que certains se préoccupent des cours de musique, de danse, d’équitation..., d’autres s’inquiètent déjà de savoir s’ils survivront. Certains préfèrent même mourir plutôt que d’attendre.
Bien à vous, et merci de m’avoir répondu.
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Mes excuses à Foufouille que j’ai nommé de travers (disons que c’est à cause de l’heure tardive).
... et aux « nations » qui s’entre-déchirent entre elles *
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lloyd henreid, chaque vie est unique, chaque vécu marqué par les circonstances, et je ne doute pas que foufouille endure ou connaisse des personnes qui endurent une situation inhumaine. Mais, que ses propos me fassent très peur, que je me sente agressé par leur répétition, qu’à un moment le couvercle saute tient justement à ce que la violence et la haine montante dans le monde sont en train de détruire ce que j’avais d’humain en moi. Et ce propos insultant que je n’aurais pas imaginé employer m’est arrivé, ce sentiment que je ne maîtrise plus comme je le voulais et le devrais encore. Dire que je le regrette ? Nos souffrances de tout genre pourraient-elles nous rendre meilleur parfois ? Je ne le pense pas, et j’ai peur de cette descente qui ne semble pas avoir de fin. Faut-il que les personnes soient broyées pour que, tout au fond du cul de basse fosse, elles cessent de crier ? Ne jugeons pas des douleurs des histoires individuelles d’inconnus.
Parler de la souffrance des autres est bien difficile ; cette échelle du malheur ne peut que nous ramener tous au niveau d’horreur que nous avons connus dans l’histoire, parce qu’il sera toujours possible de contester et arracher à l’autre un petit bien que l’on n’a pas. L’équitation, je comprends que ça puisse ne pas sembler indispensable, mais la musique ? Et si ce n’est la musique, la lecture ? Et le musicien, celui-là qui infuse un peu d’art ou de délivrance du quotidien trop lourd, qui tisse des liens sociaux, qui éveille l’esprit de jeunes et moins jeunes, faut-il donc lui retirer sa raison d’être en contestant la nécessité pour les pauvres de conserver un peu de chaleur au coeur et peut-être de dignité ? Lui aussi vit parfois si simplement que la simple réduction de son activité va lui faire rejoindre les rangs des vrais nécessiteux… Je suis frappé de voir combien la misère appelle la misère, les miséreux semblant si souvent non pas exiger le respect de la société qui leur permettrait de revenir à la vie, mais bien plutôt de tirer les survivants dans les bas-fonds dans lesquels ils sont relégués.
Je sais que l’on interdit parfois à ceux qui n’ont pas passé par le feu de l’épreuve de s’inquiéter pour les victimes, sous prétexte qu’ils seraient incapables de comprendre et d’apporter réponse, et parce qu’ils ne témoigneraient que de l’égoïsme de celui qui craint de perdre, de sombrer. Quel est le bon moteur contre l’injustice et la misère, la plus grande violence faite aux plus faibles et aux plus petits, si ce n’est déjà l’indignation des « nantis » (celui qui possède un peu plus que vous ?) à qui il reste quelque chose à défendre, non seulement pour eux ainsi qu’on préjuge, comme si l’être humain était incapable de penser plus loin que lui-même ?
Préjugeons tant que nous pourrons, c’est loin de nous rendre meilleurs et plus ouverts aux autres, pas plus que la peur du lendemain ne libère la pensée positive. Quant à la violence, il n’y a rien d’ironique de ma part à la déplorer, tant je souffre de la mienne, qui gangrène mon existence toujours plus. Ce constat de la montée des haines et de l’angoisse qui les poussent est mon constat quotidien, au coeur même (pour ce qui m’en reste) de ma déchéance programmée. Il faut entendre le désespoir des gens, comprendre sans excuser les accès de violence, et le fait qu’en êtres contradictoires, nous sommes souvent déchirés.
Alors oui, « la laideur, la méchanceté, la haine du prochain » me font horreur, et ce n’est pas de l’humour, mais la vérité. Sur cette base encore existante, construisez votre propre espoir de ne pas voir le monde sombrer dans la guerre que je vois possible aussi. S’il était envisageable, comme cela devrait, d’éditer ses propos, je reviendrais sur mon agression inutile et indigne. Mais je ne lutterai pas de toutes mes forces pour cela, étant avéré que je reste heurté par les mots et la vision de foufouille, aussi explicable soit-elle. J’ai longtemps cru possible de partager des opinions dans un certain respect mutuel, c’était une illusion de plaisancier par beau temps. J’ai espéré avoir ma place dans ce monde, je n’y crois plus, et j’imaginais que tous nous parvenions à cette dignité qui nous serait due. Pour m’être tant fait insulter depuis quelques années, je suis en train de prendre un virage dangereux, toutes illusions en berne.
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"
La « violence » de Farfouille consistait à dire simplement que dans un monde où tant de gens crèvent de faim, ou de froid, ou des deux ; se plaindre que les temps sont durs et que c’est à peine si les gosses peuvent continuer les cours de musique, de danse, d’équitation..., c’est plutôt « violent » pour ceux qui n’en sont pas à compter les « extras » mais le minimum requis pour « survivre » (ce qui nous ramène donc au sujet de l’article). Si le mot « violent » vous choque, prenez « obscène » qui est peut-être mieux adapté.
Je trouve discutable cette manière d’opposer le « simple témoignage de vie » de cette pauvre mère de famille aux soi-disant « convictions » de Foufouille, qui à vous lire, serait un insensible. Notre ami Foufouille parle aussi d’un témoignage : celui de quelqu’un qui, avant de s’offrir des extras, se préoccupe de savoir s’il va pouvoir manger et se chauffer cet hiver. Inversement : notre pauvre mère de famille, lorsqu’elle évoque ce qui semble être pour elle un impérieux besoin de dignité « par l’argent », par ce qu’elle peut s’offrir à elle ou à ses enfants ; c’est plus une question de conviction qu’un témoignage de grande pauvreté. Si elle avait « assez faim » (pour reprendre l’expression qui vous a heurté), elle dépenserait cette somme non négligeable en bouffe et pas seulement en cours de musique pour ses enfants. Elle témoigne d’une pauvreté bien relative, qui ne l’empêche pas (encore) de s’inventer des besoins dont elle est « convaincue » (à tort) qu’ils sont essentiels."
j’aurais pas mieux dit si j’avais pu
la solidarite, c’est d’abord aider ceux qui ont faim
pas comme dans les pubs du resto ou on part en vacances
on ne va pas mendier pour prendre des vacances ( 47% ne partent jamais)
pour y avoir droit, faut pas avoir grand chose, deja
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" L’équitation, je comprends que ça puisse ne pas sembler indispensable, mais la musique ? Et si ce n’est la musique, la lecture ? Et le musicien, celui-là qui infuse un peu d’art ou de délivrance du quotidien trop lourd, qui tisse des liens sociaux, qui éveille l’esprit de jeunes et moins jeunes, faut-il donc lui retirer sa raison d’être en contestant la nécessité pour les pauvres de conserver un peu de chaleur au coeur et peut-être de dignité ?"
tout en bas, on pense deja au logement, apres a la bouffe, le reste devient vite superflu au fil des annees
bien sur, tu peut mendier des aides, si tu as la bonne tete et que tu sait couiner (le bureaucrate adores ca)
souvent, a part la bibliotheque, il y a peu de chose de gratuite
meme une reduction de la taxe d’habitation peu etre complique en dessous du RMI/rsa -
Ça va peut-être vous surprendre, mais je ne suis pas à plaindre. Je vis dans des conditions assez confortables, pas luxueuses et avec quand même la peur du lendemain, mais je ne manque de rien qui me soit essentiel. Je ne suis pas un pauvre qui envierait les riches. Je n’ai pas non plus l’obsession de devenir riche. Je suis juste quelqu’un d’ordinaire gagnant certes peu mais assez pour subvenir à mes besoins, même si parfois ça implique de faire des sacrifices — c’est normal et tant que ça ne me tue pas, c’est acceptable. On peut s’indigner des écarts entre ceux qui se gavent et ceux qui survivent sans pour autant faire partie de la seconde catégorie.
Puisque j’en suis à vous raconter ma vie, je suis aussi musicien. Je possède une vieille gratte acoustique qui me suit depuis une dizaine d’années, et au-delà de la simple question « culturelle », c’est bon de se lâcher un peu avec quelquefois. Ça défoule et ça libère l’instinct créateur. J’ai donc l’instrument mais n’ai jamais pris de cours, mes parents n’ayant guère d’argent à mettre là-dedans. Un cousin gratteux m’a juste expliqué les bases, accords, arpèges, barrés..., le reste c’est en faisant marcher ma tête et mes mains que je l’ai appris. Je ne suis pas un virtuose mais j’ai plaisir à reprendre aujourd’hui n’importe quel morceau « à ma sauce », plaisir à composer, plaisir à me dire aussi que ce rapport à l’instrument m’est très personnel. Sans être dérisoire pour autant, sous prétexte que je n’aurais pas payé pour apprendre.
Ce qui choque dans cette histoire, c’est la somme évoquée : 300€, c’est quand même pas des cacahuètes. On peut s’adonner aux loisirs culturels sans y mettre tant d’argent, surtout quand on n’a soi-disant pas les moyens. Les livres c’est pareil : leur prix a bien augmenté depuis l’époque où ils sortaient les classiques à 10F, le choix s’est aussi réduit de façon dramatique (peux pas m’empêcher de penser à Huxley et Orwell quand je vois les traces du passé disparaître des rayons), mais on peut s’offrir pas mal de nourriture « spirituelle » pour moins que ça. Entre acheter quelques livres et réclamer 300€ d’aide pour des cours, il y a un monde d’écart : celui qui sépare les vrais pauvres des bourgeois n’acceptant pas la chute.
Je suis un idéaliste comme vous, Bracam ; et comme vous je souffre de perdre tant d’illusions. J’aimerais que chacun puisse faire ce qu’il aime et je pense même que c’est possible (dans les limites du raisonnable), malheureusement le monde ne l’entend pas de cette oreille. L’individualisme y règne en maître, il est l’ennemi de la dignité. Je crois aux vertus de l’éducation et considère l’enseignement d’abord comme une forme de partage ; mais cette manière d’en réserver le meilleur à une élite, accrochée à ses privilèges comme une moule à son rocher, pendant que d’autres crèvent de faim, de froid, ou des deux..., me semble injuste et anormal et me révolte. La dignité, c’est d’abord un toit et de la bouffe pour tous : que ce soit fait et le cheval me choquera déjà moins.
Nous avons tous une place en ce monde, soyez-en sûr.
Mais il faut la défendre.
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Foufouille poste entre-temps...
« on ne va pas mendier pour prendre des vacances ( 47% ne partent jamais) »
... je ne comprendrai jamais ce besoin de « partir », on est quand même bien chez soi !
Le dépaysement peut-être assez sympathique, mais les vacances sont faites aussi pour se reposer. Me font rire les gens qui reviennent au boulot après, la gueule à l’envers, se plaignant d’être crevés. C’était pas reposant, disent-ils ; et toi, tu es parti un peu ? COMMENT ÇA T’ES PAS PARTI ? NAN MAIS... T’AS PAS HONTE ?
(Bah non... je me suis reposé, j’ai lu, fait de la gratte, passé du temps avec les miens ; du coup je me sens bien, frais et dispo pour la rentrée. Pas besoin de partir pour me sentir libre et calme.)
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exemple vu dans un reportage, a ne pas faire
un mec qui gagne bien sa vie genre 3000+, se retrouve au chomage
il est proprietaire
pour maintenir les loisirs de ses cheris, il fera 30 credits conso
au final, il perdra sa maisonil aurait tres bien pu s’adapter, apprendre a faire ses courses, etc
sauf que la pauvrete, il savait pas que ca existait sauf pour ceux qui font expres
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Des mois et des mois que je crie tout cela partout où l’on veut bien m’écouter - c’est à dire uniquement sur le net !
Des mois et des mois que nombre de mes amis me prennent pour une dingue en affirmant que « ça ne peut pas arriver en Europe » et que, de toute façon, « ça n’arrivera jamais chez nous, en France »Des mois et des mois que je « partage » les blogs et les liens de mes amis grecs, désespérés de ne pas être entendus par ces français qu’ils croyaient frères.Enfin, on commence à voir (ici en particulier) des articles criant au secours pour la Grèce.Merci donc, à vous, Sydne, pour celui-là !-
Je me reconnais à 100% dans votre commentaire en ce qui concerne le fait d’alerter sans relâche et d’être pris(e) pour un(e) illuminé(e) ou un prophète annonciateur de catastrophes.
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C’est cela de crier sur Facebook....
Pensez à revoir le sens du mot « amis » chère Caroline.
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La partie qui se joue actuellement en Europe est digne de figurer dans les annales du poker, et le coup de la Grèce semble être la carte-maîtresse qui donnera au « vainqueur » d’après ce grand coup de bluff un sérieux avantage pour la suite du jeu. En effet avec la rumeur concernant les travaux de l’Eurogroupe sur une sortie possible de la Grèce de la Zone Euro et la tenue d’une réunion « informelle » des dirigeants européens, les marchés espèrent à travers ce « coup de poker » faire « se coucher » son adversaire, la démocratie.........
Voir : http://2ccr.unblog.fr/2012/05/28/grece-le-coup-de-poker-des-marches/
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Cette Troïka, triumvirat, BCE, FMI, et CE, ne sont que des vautours. Là je ne nous apprends rien.
Je me suis toutefois replongé dans la crise boursière de 1929, déclenchée par une bande de vautours, dont Samuel Sachs (fils d’immigré juif, quelles ironie !! ) était le Gauleiter. Je ne choisis pas ce mot par hasard, car je me suis rendu compte, qu’en créant une dépression qui n’a vu d’égal que l’actuelle, ils avaient également plongé le reste du monde dans la dépression, dont l’Allemagne.Et c’est bien grâce au chômage de masse et de la dévaluation du Reichsmark, que Adolf Hitler a pu trouver tant de voix pour s’ériger démocratiquement à la tête du pays (Les habitants ayant été à bout, dans la misère comme nos pauvres voisins grecs), et ainsi être libre à poursuivre toutes ses folies meurtrières. (Au démeurant, le pense que l’Allemagne, est en train d’ériger un 4ème Reich avec toutes les spoliations de souverainetés que connaissent actuellement les pays européens, mais bon, ce n’est qu’une opinion)
Oui, j’accuse Goldmann Sachs & co, d’être à l’origine du génocide juif, de la 2ème apocalypse mondiale, du monopole US sur le commerce mondial en érigeant l’hégémonie du Dollar, et ainsi à la dérive monétaire inflationiste des USA qui tôt ou tard, aura la peau de chacun d’entre nous.
L’Axe-du-Mal, n’est pas au Moyen-Orient, il se terre dans la FED, le Congrès, jusque dans les antichambres de l’ONU. Et je mets ma tête à couper, que sous l’apparence de la Troïka, ils causeront à nouveau notre perte. Ils y gagnent un mutualisant les pertes du monstre bancaire qu’ils ont créé, puis à nouveau en créant des guerres qui renflouent leurs caisses avec du vrai cash ou de l’or.L’Europe n’a pas bougé lors de l’Anschluß, elle n’a pas bougé lors de l’invasion de la Pologne, elle s’est tue dans les salons de l’UE lors du conflit Yougoslave, donc, elle ne bougera certainement pas le moindre petit doigt pour ces Grecs, car elle ne s’est pas encore assez gavée sur le dos de la bête, au dépend des contribuables.
Tout cela pour dire, que l’extremisme, et probablement le fachisme, renaîtra et France et Europe (Aube Dorée, Front National, FPÖ etc), et que les seuls responsables sont les banksters que j’ai cités plus haut, ainsi que leurs vassaux à la tête de l’UE, la CE, la BCE, le FMI ainsi que les hommes politiques blanc bonnet et bonnet blanc qu’ils ont habilement placés à la tête de nos gouvernements.
La solution ? Ne pas rester les bras croisés comme jadis les pauvres juifs devant leurs monstres, mais prendre les armes, et pas de cartiers. Foutu pour foutu, autant aller au charbon.
Un bon bankster, est un bankster mort !
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Si on ne comprend pas que l’organisation de notre société (dit capitalisme) est la cause de la crise (dit financière), on peut penser qu’il y a un complot des quelques gens malintentionnées (« ... bande de vautours »).
Cette vision si simpliste et je dirai même obscurantiste est la porte grand ouvert pour toutes les conclusions et propositions réactionnaires. Car ils agit en conséquence d’isoler ces gens malintentionnés (bouc émissaire) ou d’installer une morale supérieure au pouvoir (intégristes, illuminées de toutes sortes avec un régime totalitaire) pour retourner à un capitalisme d’autrefois ou même de retourner à un espèce de féodalisme (califat etc.) ou tout était en bonne ordre.
Le bouc émissaire historique se sont les juifs. Lisent dans le texte « Samuel Sachs (fils d’immigré juif …) » c’est le ton donné. A qua ça sert de donner cette information communautaire sur Samuel Sachs ? Est-ce qu’elle sert pour élucider les causes de la crise ? Non, après lecture de ce texte il reste :
1. Ces sont les juifs qui sont tiré les ficelles de déclenchement de la crise boursière de 1929.
2. Puis, "… Adolf Hitler a pu trouver tant de voix pour s’ériger démocratiquement et ainsi être libre à poursuivre toutes ses folies meurtrières" (faux, il était instauré sous condition des lois d’exception par Bismarck comme Reichskanzler etc.).
3. Conclusion, ce sont les juifs eux-mêmes qui sont responsable pour leur extermination : ("Oui, j’accuse Goldmann Sachs & co, d’être à l’origine du génocide juif …")
4. Perspective pour l’avenir : "Tout cela pour dire, que l’extremisme, et probablement le fachisme, renaîtra et France et Europe (Aube Dorée, Front National, FPÖ etc), et que les seuls responsables sont les banksters.« Donc encore des gens malintentionnées. C’est le »non dit" qui saute quand même aux yeux : il y a encore un bouc émissaire pour le fascisme a venir.
Après le nazisme l’Allemagne a réussit le coup de réduire la responsabilité pour l’époque nazi sur un panier des gens malintentionnées avec des pouvoirs diaboliques.
C’est toujours la même méthode, comme ça on évite toutes les réflexions sur un changement sociétale et au passage on ajoute en peu d’antisémitisme, ça paye toujours. On a tout compris.
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@JM,
Je suis totalement d’accord avec vous,en particulier sur votre conclusion.Mais le problème de l’action reste la maîtrise par notre ennemi commun de la violence légale (forces de l’ordre) et de la surveillance des moyens de communication.C’est pourquoi utiliser la violence devra se faire à l’économie et avec discernement et pertinence,mais,lorsqu’il sera décidé,devra être total et sans pitié,car comme vous l’écrivez,« .Un bon bankster, est un bankster mort ! »Il faudra terroriser les terroristes,faire changer la peur de camp,hyper-médiatiser les « exemples ».Mais nous devons,pour l’instant, nous économiser et nous protéger en attendant le moment venu. -
@xantrius
Vous nous faites comprendre qu’on va encore accuser les juifs et que c’est injuste et même dégueulasse... J’imagine ici que vous êtes juif...
Si vous êtes honnête vous vous devez de reconnaître que ce ne sont pas les ’les juifs’ en tant que tels qui sont accusés, ce sont très précisément les personnes qui ont amené la situation actuelle.
Or la question est : quelles sont ces personnes ? de quelles banques s’agit-il ? Qui les dirige ? Qui dirige la finance internationale ? Qui glorifie la mondialisation ?
Arte, une chaîne très loin de tout antisémitisme, a fait une longue émission accusatrice sur Goldman-Sachs.
A votre avis quelle est la réponse qui ne peut que venir à l’esprit pour ces centaines de millions de gens qui vont se trouver durement touchés ?
Le fait de vouloir mener le monde et pour ce faire de s’être installé à un maximum de leviers de commande, d’avoir ’truster’ les postes à très haute responsabilité au niveau international a de très lourdes conséquences en cas d’échec...
Je ne suis pas du tout antisémite viscéral, je ne souhaite nullement un nouveau drame pour le peuple juif, mais bon dieu ! Remettez vous en question ! Tenez vous un peu tranquilles ! C’est quoi votre problème ?
En France, un pays dont on peut désormais dire que vous le dirigez (secondés par les franc-maçons), on dit : « Pour vivre heureux, vivons cachés... »
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schweizer, nous sommes des centaines de milliers à consulter, et à consommer des drogues légales, tout ceci avec l’espoir un peu fou de survivre ; il y a donc quelque chose qui ne fonctionne plus, et je ne compte pas trop sur les seigneurs de guerre pour nous en donner la clé.
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LE CONTRE EXEMPLE ISLANDAIS ou CE QU’IL FAUT FAIRE IMPÉRATIVEMENT
L’Islande et le refus de l’austéritépar Salim LamraniL’Union européenne fait aujourd’hui le choix de l’austérité face à la crise économique mais se lance en même temps dans le sauvetage — avec des fonds publics — des banques privées qui auraient dû faire faillite à cause de leur mauvaise gestion. Est-ce vraiment la seule solution viable ? Salim Lamrani se penche sur le cas de l’Islande, un exemple que les médias et les apprentis sorciers de la finance européenne préfèrent passer sous silence.
Réseau Voltaire | Paris (France) | 18 octobre 2012
Face à la crise économique, alors que l’Union européenne a choisi la voie de l’austérité et a décidé de sauver les banques, l’Islande a au contraire procédé à la nationalisation des institutions financières et a rejeté les politiques de restrictions budgétaires. Avec un taux de croissance de 2,7% en 2012, même le Fonds monétaire international (FMI) salue le redressement économique du pays.
Lorsqu’en septembre 2008, la crise économique et financière a touché l’Islande, petit archipel du Nord de l’Europe peuplé de 320 000 habitants, l’impact a été désastreux, comme sur le reste du continent. La spéculation financière a conduit les trois principales banques à la faillite, dont les actifs représentaient une somme dix fois supérieure au PIB de la nation, avec une perte nette de 85 milliards de dollars. Le taux de chômage a été multiplié par 9 entre 2008 et 2010, alors que le pays jouissait auparavant du plein emploi. La dette de l’Islande représentait 900% du PIB et la monnaie nationale avait été dévaluée de 80% par rapport à l’euro. Le pays s’est retrouvé plongé dans une profonde récession, avec un recul du PIB de 11% en deux ans [1].
Face à la crise
En 2009, lorsque le gouvernement a voulu appliquer les mesures d’austérité exigées par le FMI, en échange d’une aide financière de 2,1 milliards d’euros, une forte mobilisation populaire l’a contraint à la démission. Lors des élections anticipées, la gauche a remporté la majorité absolue au Parlement [2].
Le nouveau pouvoir a néanmoins fait adopter la loi Icesave – du nom de la banque en ligne privée qui a fait faillite et dont les épargnants étaient en majorité hollandais et britanniques – afin de rembourser les clients étrangers. Cette législation contraignait l’ensemble des Islandais à rembourser une dette de 3,5 milliards d’euros (40% du PIB) – 9000 euros par habitant – sur 15 ans à un taux de 5%. Face aux nouvelles protestations populaires, le Président a refusé de ratifier le texte parlementaire et l’a soumis à référendum. En mars 2010, 93% des Islandais ont rejeté la loi sur le remboursement des pertes causées par Icesave. Soumise une nouvelle fois à référendum en avril 2011, elle a de nouveau été massivement rejetée à 63% [3].
Une nouvelle Constitution, rédigée par une Assemblée constituante de 25 citoyens élus au suffrage universel parmi 522 candidats et composée de 9 chapitres et de 114 articles, a été adoptée en 2011. Celle-ci prévoit un droit à l’information, avec un accès public pour les documents officiels (Article 15), la création d’un Comité de contrôle de la responsabilité du gouvernement (Article 63), un droit à la consultation directe (Article 65) – 10% des électeurs peuvent demander un référendum sur des lois votées par le Parlement –, ainsi que la nomination du Premier Ministre par le Parlement [4].
Ainsi, contrairement aux autres nations de l’Union européenne dans la même situation, qui ont appliqué à la lettre les recommandations du FMI exigeant l’application de mesures d’une austérité sévèr – comme en Grèce, en Irlande, en Italie ou en Espagne –, l’Islande a choisi une voie alternative. Lorsqu’en 2008, les trois principales banques du pays, Glitnir, Landsbankinn et Kaupthing se sont effondrées, l’Etat islandais a refusé d’y injecter des fonds publics, comme dans le reste de l’Europe. Il a au contraire procédé à leur nationalisation [5].
De la même manière, les banques privées ont été contraintes d’annuler toutes les créances à taux variable dépassant 110% de la valeur des biens immobiliers, évitant ainsi une crise de subprime comme celle des Etats-Unis. Par ailleurs, la Cour Suprême a déclaré illégaux tous les prêts indexés sur des devises étrangères qui ont été octroyés à des particuliers, obligeant ainsi les banques à renoncer à ces créances, au bénéfice de la population [6].
Quant aux responsables du désastre – les banquiers spéculateurs qui ont provoqué l’effondrement du système financier islandais –, ils n’ont pas bénéficié de la mansuétude en vogue à leur égard dans le reste de l’Europe où ils ont été systématiquement absous. En Islande, ils ont été poursuivis par la justice et mis en prison, par Olafur Thor Hauksson, Procureur spécial nommé par le Parlement. Même le Premier Ministre Geir Haarde, accusé de négligence dans la gestion de la crise, n’a pu éviter un procès [7].
Une alternative à l’austérité
Les résultats de la politique économique et sociale islandaise ont été spectaculaires. Alors que l’Union européenne se trouve en pleine récession, l’Islande a bénéficié d’un taux de croissance de 2,1% en 2011 et prévoit un taux de 2,7% pour 2012, et un taux de chômage oscillant autour de 6% [8]. Le pays s’est même offert le luxe de procéder au remboursement anticipé de ses dettes auprès du FMI [9].
Le président islandais Olafur Grímsson a expliqué ce miracle économique : « La différence est qu’en Islande, nous avons laissé les banques faire faillite. C’était des institutions privées. Nous n’y avons pas injecté de l’argent pour les maintenir à flot. L’Etat n’a pas à assumer cette responsabilité » [10].
Contre toute attente, le FMI a salué la politique du gouvernement islandais – qui a appliqué des mesures aux antipodes de celles qu’il préconise –, une politique qui a permis de préserver « le précieux modèle nordique de protection sociale ». En effet, l’Islande dispose d’un indice de développement humain assez élevé. « Le FMI déclare que le plan de sauvetage à la manière Islandaise fournit des leçons pour les temps de crise ». L’institution ajoute que « le fait que l’Islande soit parvenue à préserver le bien être social des ménages et obtenir une consolidation fiscale de grande ampleur est l’une des plus grandes réussites du programme et du gouvernement islandais ». Le FMI a néanmoins omis de préciser que ces résultats ont été possibles uniquement parce que l’Islande a rejeté sa thérapie de choc néolibérale et a mis en place un plan de relance alternatif et efficace [11].
Le cas de l’Islande démontre qu’il existe une alternative crédible aux politiques d’austérité appliquées à travers l’Europe. Celles-ci, en plus d’être économiquement inefficaces, sont politiquement coûteuses et socialement insoutenables. En choisissant de placer l’intérêt général au-dessus de celui des marchés, l’Islande montre la voie au reste du continent pour sortir de l’impasse.
Salim Lamrani
Enseignant, chargé de cours aux universités Paris-Descartes et Paris-Est Marne-la-Vallée. Dernier ouvrage publié en français : Cuba. Ce que les médias ne vous diront jamais (Estrella, 2009).
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Les Référence de l’article ci-dessus de Salim Lamrani : L’Islande et le refus de l’austérité
[1] Paul M. Poulsen, « Comment l’Islande, naguère au bord du gouffre, a pu se rétablir », Fond monétaire international, 26 octobre 2011. Site consulté le 11 septembre 2012.
[2] Marie-Joëlle Gros, « Islande : la reprise a une sale dette », Libération, 15 avril 2012.
[3] Comité d’annulation de la dette du Tiers-monde, « Quand l’Islande réinvente la démocratie », 4 décembre 2010.
[4] Constitution de l’Islande, 29 juillet 2011. Site consulté le 11 septembre 2012.
[5] Antoine Grenapin, « Comment l’Islande est sortie de l’enfer », Le Point, 27 février 2012.
[6] Marie-Joëlle Gros, « Islande : la reprise a une sale dette », op. cit.
[7] Caroline Bruneau, « Crise islandaise : l’ex-premier ministre n’est pas sanctionné », 13 mai 2012.
[8] Ambrose Evans-Pritchard, « Iceland Wins in the End », The Daily Telegraph, 28 novembre 2011.
[9] Le Figaro, « L’Islande a déjà remboursé le FMI », 16 mars 2012.
[10] Ambrose Evans-Pritchard, « Iceland Offers Risky Temptation for Ireland as Recession Ends », The Daily Telegraph, 8 décembre 2010.
[11] Omar R. Valdimarsson, « IMF Says Bailout Iceland-Style Hold Lessons in Crisis Times », Business Week, 13 août 2012.
Source de l’article : http://www.voltairenet.org/article176291.html  ;
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Merci pour ce rappel Seph,
Il suffit de leur couper l’herbe sous les pieds à ces banksters et technocrates, bien sûr à temps, et du coup on invite le drame social que connait actuellement la Grèce.
Si tous les pays victimes des crises boursières, ou tout simplement en proies aux « raids » monétaires de ses ploutocrates restaient « souverains », comme il est pourtant inscrit dans les constitutions, ces chacals de la finance resteraient assis sur leurs dettes, et à terme, ne trouveraient plus d’intérêt à la déstabilisation monétaire d’un pays, ne pourraient plus exploiter ces pays, et passeraient à autre chose de plus lucratif.
Mieux encore, devant les montagnes de dettes qu’ils laisseraient à leurs actionnaires, ils se feraient peut-être éjecter des conseils d’administration. (Attention, là je fais un doux rève)-
on « évite » évidemment, et non « invite »
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La seule SOLUTION est la nationalisation des banques sans indemnité pour les actionnaires.
Les banques nous ont roulé trois fois :- Une première fois : en vendant des produits toxiques ou en prêtant à des taux variables forts élevés au bout de quelques années.
-Une deuxième fois : en imposant aux peuples (par la voie de nos gouvernants) le remboursement de leurs pertes ou leurs soit-disantes pertes
- Une troisième fois : en attaquant l’économie des pays qui les ont sauvé, et en mettant les citoyens dans la misère ( récession, chomage en forte hausse,baisse des salaires et des retraites) par l’application des mesures du FMI.
Cela suffit !!!
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lulupipistrelle 23 octobre 2012 17:28La seule SOLUTION est la nationalisation des banques sans indemnité pour les actionnaires...
ça s’appelle une saisie... pour haute trahison... C’est la seule solution légitime.
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Mais on ne veut plus leur prêter !!!
DONC il FAUT BIEN qu’ils en tirent les conséquences ! C’est fou ça ! descendre dans la rue alors que ce sont les étrangers qui font les fin de mois !
D’ailleurs s’il n’y avait pas eu l’Euro il y a 10 ans ... les salaires seraient actuellement beaucoup plus bas qu’ils ne le sont maintenant ... mais ça va s’arranger ... sauf que faire payer ses fins de mois par les autres c’est comme une drogue c’est dur quand on s’arrête.
Donc les salaires VONT diminuer, c’est SUR, ça sert A RIEN de se lamenter ... il faut faire avec en se disant que c’est finalement pas si grave :
Moins de saloperie dans les caddies c’est moins d’obésité, moins de voiture dans les rues c’est moins de polution, Se casser un peu la tête pour trouver comment s’employer ... ça change du ronron ou on profite de l’argent des autres ...
Que du bon ! Hauts les coeurs les Grecs !
Et au lieu de descendre dans la rue ... ce qui semble assez vain (contre qui ?) refondez une solidarité nouvelle et quittez les chemins de la prébende du clientélisme et de la concussion ... c’est un projet politique finalement assez sympa ... et qui pousse à s’entendre.
Oui, Hauts les coeurs !
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"D’ailleurs s’il n’y avait pas eu l’Euro il y a 10 ans ... les salaires seraient actuellement beaucoup plus bas qu’ils ne le sont maintenant" - Là vous êtes victime des alouettes lancés par les technocrates.
Il y a une inflation des prix supérieure aux salaires, mais le pouvoir d’achat, le vrai, est en baisse. Une étude a même démontré que les salaires n’ont réellement pas évolué depuis les années 1970. La part consacrée au logement et à l’alimentation a explosé. On travaille actuellement pour survivre et on vit pour travailler.
Un SMICARD 2012 avec 1 425,67 Euros Brut par mois, vit moins bien qu’un SMICARD 1980 avec 353,28 Euros.Je comprends votre souci d’équilibre alimentaire, mais vu la précarité actuelle en Grèce, je crains que vos suggestions ne sont pas à la hauteur de leur désespoir, et qu’ils ont d’autres chats à fouetter : Survivre coute que coute.
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Et Haut les Cons, par la même occasion ?
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"Donc les salaires VONT diminuer, c’est SUR, ça sert A RIEN de se lamenter ... il faut faire avec en se disant que c’est finalement pas si grave :"
donc, les momes de drlapnio iront dans un camp de travail comme volontaire
au pain et a l’eau -
Vous oubliez les peines à distribuer : Comme il est d’usage sur continent US :
La mort pour Haute Trahison. Je suggère la pendaison publique devant Wall Street !-
D’après le documentaire ARTE « Noir Finance », les revenus des dirigeants des plus grandes banques modiales s’additionnent à 95 Milliards de $, ceux-là même, qui sont responsables de plus de 1000 Milliards de dettes.
J’ai une solution pour faire au plus vite : Démanteler les paradis fiscaux, car il représenteraient 10 000 Milliards $ (2/3 via les très sympathiques Hedge Funds, véritable Cosa Nostra financière). Il y a de quoi financer 10 crises de subprimes, il y a de quoi renflouer 20 fois le trou de la Grèce, et surtout, il y a de quoi construire suffisamment d’échafauds même en OR MASSIF pour pendre haut et court des salopards de banksters.
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Là vous me faites dire ce que je n’ai pas dit, et vous tirez VOS propres conclusions. D’ailleurs je m’attends bientôt à être traité de tous les noms.
Mais si je peux rassurer les lecteurs de cet article, Samuel Sachs n’est qu’une belle raclure, et des raclures, il y en a eu, et il y en aura dans toutes les confessions.
Samuel Sachs n’était que « Fils de la tribu d’Abraham » par descendance. J’irais même jusqu’à affirmer, que le sort des millions de juifs dans les camps, ne l’émoustillait pas plus que la marée de dollars que la banque a vu venir, en finançant une entreprise américaine du nom de IBM, qui venda un bien étrange algorithme : Celui-qui permis l’extermination des juifs grâce à un système logistique révolutionnaire dont les tatouages étaient les codes !!!Il n’était qu’adepte du Billet Vert et de la spoliation de son prochain, toutes confessions confondues. L’argent n’a pas d’odeur dans le monde de la finance. A mon avis, Goldmann Sachs aime autant piller le juifs, les arabes, les chrétiens que les bouddhistes etc.
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La vraie question : Comment les a-t-on laissé nous exploiter de cette manière ? Pourquoi les a-t-on laissé faire ?
Nous dormons, tout simplement...
Il serait plus que temps que nous nous réveillions !-
« Nous dormons, tout simplement... »
La ’caste’, l’’Hyper-Classe’ mondialiste judéo-maçonnique, s’efforce par tous les moyens de débiliser le peuple à l’aide des médias depuis 40 ans...
Un moyen consiste à glorifier certains sports professionnels (notamment football mais maintenant aussi le handball...) en tant qu’exemples pour la jeunesse. La réussite de la France championne du monde de foot en 98 a eu les pires conséquences dans la tête de beaucoup de nos jeunes...
Il y a également mise en avant de certaines formes d’art, de films, de musique
Le peuple français semble avoir perdu beaucoup de son sens critique, les ’maîtres à penser’ politico-médiatiques peuvent ainsi s’en donner à coeur joie dans leur travail de sape du pays.
Une énorme machinerie de type ’soft-power’ est à l’ouvrage pour faire table-rase de tout ce qui aura fait la France et pour l’amener au désastre, d’ailleurs nous y sommes...
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Lundi 22 octobre 2012 :
Dette publique de la Grèce :
2007 : dette publique de 107,4 % du PIB.
2008 : dette publique de 112,6 % du PIB.
2009 : dette publique de 129 % du PIB.
2010 : dette publique de 144,5 % du PIB.
2011 : dette publique de 170,6 % du PIB.
Lundi 22 octobre 2012 :
Grèce : déficit et dette publics 2011 pires qu’annoncé.
Le déficit et la dette publics de la Grèce pour l’année 2011 ont été révisés à la hausse. Elles atteignent désormais respectivement 9,4% et 170,6% du PIB, selon des données provisoires rendues publiques lundi par l’Autorité des statistiques grecques (Elstat).
Les premières estimations d’Elstat, en avril, avaient chiffré le déficit à 9,1% du PIB, très proches de la prévision budgétaire pour 2011 de 9%. La dette publique était, elle, calculée à 165,3% du PIB, alors que le pays est censé la ramener à 120% du PIB en 2020, selon l’accord signé avec ses bailleurs de fonds.
Cette aggravation statistique des performances découle surtout de la révision à la hausse de l’ampleur de la récession en 2011, a relevé Elstat dans un communiqué.
Le 5 octobre, Elstat avait révisé à la hausse l’ampleur de la chute du PIB en 2011, qui a reculé de 7,1% au lieu des 6,9% annoncés initialement.
Sixième année de récession attendue.
Du fait des recettes de rigueur appliquées au pays, et des retards et défaillances dans l’application de réformes structurelles, la Grèce qui traverse en 2012 sa cinquième année de récession, prévoit d’ores et déjà une sixième année en 2013.
Les questions qui continuent de peser sur la solvabilité à terme du pays, en dépit de deux plans de soutien internationaux associant le déblocage de prêts d’un total de 240 milliards d’euros à l’effacement de 107 milliards de dette grecque, sont au centre des débats actuellement en cours sur le problème grec au sein de l’UE et du FMI.
Député exclu de son parti.
Le gouvernement grec met actuellement la dernière main à un programme qui prévoit 11,5 milliards d’euros de mesures d’économies pour 2013 et 2014 et qui doit être avalisé par le Parlement avant qu’Athènes ne puisse obtenir le déblocage d’une prochaine tranche d’aide internationale qui lui évitera la faillite.
Dans ce contexte, le Premier ministre Antonis Samaras a exclu du groupe parlementaire de son parti un député qui a menacé de voter contre ce nouveau train de mesures. « L’intérêt national » doit primer, a justifié lundi un porte-parole du gouvernement.
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Ce qui me révolte aussi c’est que Syrisa, parti de gauche authentique, aurait évité le martyr que vit le peuple grec s’il était arrivé au pouvoir.
Je ne pardonnerai jamais à Hollandréou d’avoir appelé les grecs à ne pas voter pour cette formation !
Je ne lui pardonerai jamai d’ avoir accepté le TSCG qui mécaniquement va nous mettre au niveau de la Grèce dans 2 ans maximum !
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Pour ma part je ne vais pas hurler avec la meute.
Je comprends et je déplore les drames humains que l’austérité apporte en Grèce et qui ne tarderons pas d’arriver en France vu la politique de destruction méthodique du pays appliquée ici.Cependant,
on a appris a trop compter sur l’état nounou plutôt que sur nous même. Un jour ou l’autre, on en paye le prix.
En France, les fonctionnaires partent en retraite avec 1925€ par mois, sans loyer à payer. Vous trouvez normal qu’on plume les gens du privé et les jeunes pour qu’ils puissent ... faire quoi d’ailleurs avec des sommes pareilles ?Quand je vois baisse des salaires des fonctionnaires et privatisation ... je me dis que ça ne ferait pas mal de « dégraisser le mamouth » en France. Et pas pour tuer des gens, mais pour simplement donner un peu d’air aux producteurs de richesses (parce que avant de les partager, il faut les produire).
Et d’ailleurs ... pourquoi est-ce qu’on plume les grecs ? pour les même raisons. Les grecs doivent des sous a l’Europe. Donc en fait (entre autre) a la France, et donc in fine aux fonctionnaires retraités sur payés qui pourront du coup avec leur pécule et leur grasse retraite aller bientôt se payer des villages entiers en Grèce ou même des îles.
Je sais qu’il est de bon ton d’accuser le FMI, BCE, UE ... mais il faut savoir pour qui ils bossent ceux la ... : fonds de pensions, et états. Donc ils bossent pour payer retraites et fonctionnaires. Et non pas « banquiers ». Les vilains marchés ... ils s’occupent de payer les assurances vies et de faire monter les prix des maisons des « riches occidentaux » et pas juste de 2 ou 3 traders.
Au final la filière remonte chez nous. Voila pourquoi la France continue de vendre de l’armement à la Grèce (avec les prêts qu’elle lui fait). Et voila pourquoi on veut « sauver la Grèce » (d’un départ de l’Euro.
Certains Grec se sont aussi bien gavés de l’arrosage d’argent facile de l’Europe. (Evidement eux se sont mis a l’abri entre temps en « délocalisant » leurs patrimoine du coté de ceux qui sont créancier de la Grèce).
Bref ...
On est tous le riche de quelqu’un d’autre ...A moins de soi même se retirer du jeu : ne plus chercher a faire fructifier son épargne via les banques, ne plus demander a l’état de régler tous nos problèmes.
Le problème des pauvres, c’est que sans les riches, ils sont infichus de créer de la richesse. Ce ne sont pas eux qui ont inventé l’électricité, les routes, les immeubles ... ils font donc ce qu’on leur demande pour profiter des miettes.
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lulupipistrelle 23 octobre 2012 13:46Ma tante, retraitée qui passe quelque temps, chaque année, sur la côte lydienne où la vie est moins chère qu’à Paris (voyage compris), a rencontré cette années des Grecs des îles en face , venus faire leur marché en Turquie... parce que chez eux, les prix ont explosés...et qu’il y a même pénurie pour certains articles..
Si vous imaginez qu’avec ça les Turcs ont encore enivie d’adhérer à l’UE !
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Il existe en France la notion de ’Comité de Salut Public’.
J’ai comme l’impression que ce terme va revenir à la mode d’ici peu...
Ce qui est sûr c’est que les équipes qui se sont installées peu à peu au pouvoir depuis 40 ans, cette fameuse ’caste’, ainsi que tous leurs soutiens médiatiques vont être balayés !
On peut espérer qu’il y aura du bon sens et de la mesure dans les décisions prises et dans leur application...
Jusqu’à présent en tout cas, je pense que Marine saura s’y prendre comme il faut, et je ne vois personne d’autre...
Le FN (peut-être devra-t-il changer de nom, mais ce n’est pas sûr ?) se doit de faire un ’sans-faute’ jusqu’au bout et alors il aura sa place dans l’Histoire...
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Le FN fait partie du problème, pas de la solution.
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Si, parfaitement. Le FN contribue à détourner l’attention du public des vrais problèmes vers des boucs émissaires.
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@Traroth
Le vrai problème c’est que nous ne sommes plus en démocratie, celle-ci étant faussée par l’activisme médiatique. Le peuple français n’a plus vraiment les moyens de s’exprimer !
Il suffit de constater encore tout dernièrement à quel point les manifestants de la mosquée de Poitier sont condamnés unanimement et immédiatement par la caste poltitico-médiatique tout en étant soutenus par une large majorité des français.
Nos élites dirigeantes ne sont plus représentatives, elle agissent en apprenti-sorcier au nom des soi-disant ’valeurs républicaines’, sans aucun respect de l’opinion. M. Vals en est un exemple emblématique...
Ca ne peut plus durer, le clash est pour bientôt...
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Sydne93,
"Surtout, nous n’imaginions pas que notre émotion serait telle que, nous le reconnaissons, nous l’avouons, notre gorge étoufferait, nos oreilles supplieraient pour stopper l’écoute, nos yeux s’empliraient de ce liquide qui quelques fois annonce la joie, mais qui là allait révéler une profonde tristesse, une incroyable révolte aussi."
Je sais ce que c’est, j’ai ressenti la même chose devant le film Khaos qui était projeté au TNB à Rennes, il y a quelques jours.
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« Je pense que les institutions bancaires sont plus dangereuses pour nos libertés que des armées entières prêtes au combat. Si le peuple américain permet un jour que des banques privées contrôlent leur monnaie, les banques et toutes les institutions qui fleuriront autour des banques priveront les gens de toute possession, d’abord par l’inflation, ensuite par la récession, jusqu’au jour où leurs enfants se réveilleront, sans maison et sans toit, sur la terre que leurs parents ont conquis »
Thomas Jefferson (1802)-
si cette situation persiste ou s aggrave un homme ou un groupe homme se leveront et abattront tous les ministres vereux les responsables de cette crise ainsi que les tetes pensantes qui revent de nous mettre en esclavage .
ATTENTION LE MOYEN AGE N A ETE QU UNE PERIODE DE L HISTOIRE ET N Y EN AURA PAS D AUTRE
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nous n’imaginions pas que notre émotion serait telle que, nous le reconnaissons, nous l’avouons, notre gorge étoufferait, nos oreilles supplieraient pour stopper l’écoute, nos yeux s’empliraient de ce liquide qui quelques fois annonce la joie, mais qui là allait révéler une profonde tristesse, une incroyable révolte aussi
a bon ?? c’etait le recit des grecs ou la sensation d’avoir le feu aux fesses ??
car la pauvreté a toujours existé et les gens déclassées ce n’est pas nouveau sous le soleil .. le FMI a déjà fait passer ses « ajustements structurels »dans des pays des autres continents et ça n’ a ému presque personne en Europe.il fallait s’attendre qu’ un jour ça explose a la figure de nous qui vivons au dela de nos moyens sur la sueur des autres. ( je mets dans le même sac a nous tous ) car même les SDF européens ne sont pas si mal lotis que ça.. contrairement a tout ce que peut dire un Foufouille.
http://junior1891.tumblr.com/post/15977603321/gracias-jesus-por-estos-alimentos-de-nada
aprés ... comme rester vivant ??
je vous conseille d’aller demander sur des forums a des africains , asiatiques ou sud-américains .. ils ont la recette...commencer pour se rendre compte que l’art et la culture peuvent etre gratuits.. ces trucs datent du neolithique .. et a cette époque on n’avait pas encore inventé la monnaie
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Oui bien sûr...
Mais oui, c’est s’là...
C’est mieux de rejoindre le niveau de vie des pays les plus misérables que d’essayer de les sortir et se sortir de la mouise...
Et puis bien sûr, le bonheur de l’humanité passe juste par avoir assez à bouffer, épicétou. Ne nous plaignons pas si nous ne crions pas famine. On peut même accepter l’esclavage si not’bon maître nous nourri bien, c’est raisonnable.
Et puis qui vit au dessus de ses moyens ? En ce qui me concerne, je n’en ai pas vraiment l’impression. Par contre, je vois autour de moi un tas des gens qui ne servent à rien avec un train de vie de nabab (genre fils/fille à qui papa maman a payé un diplôme dans une école de commerce... ou dont l’héritage a servi à la spéculation immobilière, ou les deux... ou autres, il y a tant de cas pendables...).
Argument complètement débile de quelqu’un qui vit dans sa bulle...
Il y a 10% des français qui s’imaginent faire parti des 1% les plus riche. Cette statistique sondagière peut être interprétée de différentes façons. L’une d’elle a ma faveur : il y a une palanquée de gens qui s’imagine riche et hors du monde et de la crise qui s’annonce qui va être dans la mouise comme tout le monde quand le m... va toucher le ventilateur.
M... dont l’impulsion initiale aura été donnée par leur propre égoïste bêtise... On ne peut pas laisser une « caste » (avec sa sous caste de larbins imbus d’eux mêmes) prélever un tribut trop important sans contrepartie à ses concitoyens sans créer une crise majeur. C’est ce qui se passe : retour à la position d’équilibre... Mais ça risque de tanguer assez fort d’ici là...
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« je vous conseille d’aller demander sur des forums a des africains , asiatiques ou sud-américains .. ils ont la recette... »
en afrique, on creves pas de froid
la cabane est autorise
etc -
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