La vengeance, un plat qui se mange froid
Il avait prévenu, il n’aimait pas qu’on se moque de lui.
Alors, le Prez fait le ménage.

Heureusement on peut la retrouver sur le net.
Elle avait le malheur d’analyser à froid les contradictions, les dérapages, ou les évidences télévisuelles des petits et des grands, avec ce détachement un peu cynique qui fait le bonheur de ceux qui veulent encore garder un peu de lucidité.
On ne rigole pas avec Sarko.
Et puis, il se fait voter une loi sur mesure lui permettant de nommer qui il veut.
En tout cas, l’indétrônable PPD a sauté rapidement, pour avoir osé comparer le Prez à un petit garçon jouant dans la cour des grands.
Quelques temps après, il est mal reçu à France trois, où un technicien à l’audace de ne pas répondre à son « bonjour ».
Il s’en ouvre, mais ne sait pas qu’il est enregistré, et sa colère fait le tour du net.
Elle lui est fournie par l’impertinent Stéphane Guillon qui le brocarde allègrement.
Le directeur de radio France est rappelé à l’ordre,
Jean Paul Cluzel fait profil bas, mais comme l’annonce Guillon, c’est une caisse de champagne que celui-çi recevra le lendemain de la part de la direction d’Inter.
Cluzel est menacé, et la photo de ses tatouages sera l’occasion de ne pas renouveler le mandat.
Pour l’instant, l’humoriste Anne Roumanoff n’a pas manifestement été inquiétée par l’Elysée, pourtant sa « petite saucisse » (entourée de fayots) et dédiée à Nicolas 1er a fait des dégâts.
Et voilà que les annonces pleuvent,
Philippe Val serait le prochain nominé.
Cet ami de Carla est en odeur de sainteté depuis qu’il a viré de son journal « charlie hebdo », le libertaire et libre Siné,
Déjà, l’été dernier, Val s’était porté au secours de Jean Sarkozy, celui qui « soutient à mort » lorsqu’il plante un couteau dans le dos du naïf Martinon.
On se demande parfois ou est passé son humour caustique lorsqu’il partageait la scène avec son compère Font.
Val est donc pressenti pour venir à la tête de France Inter.
Il est à craindre que son acceptation signe la Fin de cet hebdo, qui sous un autre nom, s’était vu interdire de diffusion par le grand Charles.
De fil en aiguille, le « Philippe » s’est retrouvé à la tête d’une chronique matinale sur France Inter dont il serait bientôt le patron.
Décidément la soif du pouvoir fait du mal à nos « penseurs » de gauche.
De Kouchner, qui fait en ces temps-çi une indigestion de couleuvres, à Rocard qu’on envoie prendre froid, en passant par DSK dont la libido active est en quelque sorte le déclencheur de tout cela, le savoir-faire sarkozien fait merveille.
Mais qui s’en plaindrait ?
Car au fond, à gauche, même si on n’ose l’avouer, c’est plutôt un soulagement de voir tous ces « grands esprits » virer de bord.
A quand la nomination de Claude Allègre, le pourfendeur des évidences ?
On en vient à souhaiter que d’autres rejoignent le camp des déserteurs en compagnie des Besson, et autres « humanistes ».
La cour du Prez est déjà bien achalandée :
L’expatrié Johnny, toujours en Suisse, malgré le bouclier fiscal, en compagnie du rappeur de charme Gynéco, de l’inénarrable Mireille Mathieu et de quelques autres vieux artistes.
Tout çà n’est pas de prime jeunesse, mais ce n’est que justice puisque les sondages nous ont appris que Sarkozy avait dû sa victoire aux plus âgés d’entre nous.
Par ici donc la bonne soupe.
Séguéla n’est pas le dernier à s’y précipiter.
Çà lui coûtera une belle montre, même s’il continue de clamer que les mots ont dépassé sa pensée.
Ce qui est maintenant intéressant, c’est de voir à quel moment tout ce beau monde changera à nouveau de camp, et comment s’y prendra-t-il ?
Car comme disait un vieil ami africain :
13 réactions à cet article
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page
Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.
FAIRE UN DON