Léon XIV : Que la paix soit avec vous !
« J. D. Vance a tort : Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres. » (futur Léon XIV, le 3 février 2025 sur Twitter).
Comme prévu, le conclave a surpris les observateurs. La première surprise, c'est la rapidité de l'élection du nouveau pape, moins de 24 heures. Le cardinal Robert Francis Prevost a été élu 267e pape de l'Église catholique le jeudi 8 mai 2025, jour du 80e anniversaire de la Victoire, vers 19 heures 05 à l'issue du quatrième tour de scrutin. Fumée blanche pour celui qui s'appelle désormais Léon XIV. « Un pape d'équilibre et d'apaisement » pour "Le Monde". « Homme d'écoute et de synthèse, classé parmi les cardinaux modérés » selon "Courrier international". « La promesse d'un pontificat d'écoute et de synthèse » a résumé "Le Parisien".
La deuxième surprise est que ce pape est américain. Citoyen des États-Unis originaire de Chicago (sa ville natale), mais aussi citoyen du Pérou où il a beaucoup vécu (naturalisé en 2015, c'est une obligation pour les évêques au Pérou), le nouveau pape est un petit mélange de nationalités : son père est d'origine française (d'où le nom ; sa grand-mère maternelle est née au Havre) et italienne, sa mère a des origines espagnole, américaine, haïtienne et créole de Louisiane. C'est une surprise car les journalistes étaient à peu près sûrs d'une chose avant le conclave, c'était que le futur pape ne devrait pas être américain. D'où l'intérêt de prendre le contraire. Premier pape nord-américain, premier pape né aux États-Unis... et second pape du continent américain. Bon, parler de nationalité, c'est bien beau, mais soyons clairs : la religion, c'est comme la science, c'est universel et cela n'a pas de nationalité. L'origine géographique du pape n'a en fait aucune véritable importance de nos jours. C'est la personnalité qui compte avant tout.
La troisième surprise (et je m'arrêterai là car tout est surprenant), c'est que Léon XIV ne faisait pas partie des papabili, ce qui confirme toujours que l'issue d'un conclave est toujours improbable. Enfin, pas dans le top 10 des papabili, car il était présent dans la liste publiée par Wikipédia à la veille du conclave et que j'ai publiée dans mon précédent article.
Rappelons aussi une considération importante. Certes, on parle d'une élection du pape, mais il faut quand même dire qu'il n'y a rien de démocratique. Je ne le conteste pas, d'ailleurs, mais il faut rappeler le principe : une démocratie, ce serait de laisser tous les catholiques élire leur pape. Je ne sais pas ce que cela donnerait, mais je suis certain que dans ce cas, il n'y aurait plus de fumée du tout car il ne serait plus du tout question de brûler les bulletins de vote dépouillés ! Si ce sont les cardinaux, nommés par les papes, qui élisent le nouveau pape, c'est simplement pour assurer l'Église d'une continuité (millénaire) sur le dogme.
Il n'en demeure pas moins qu'il faut aussi une adaptation à la société contemporaine. L'un des enjeux des papes contemporains, depuis la déchristianisation amorcée depuis plus d'un siècle en Europe, c'est le savant équilibre entre modernité (adaptation aux temps) et tradition (maintien des principes intangibles en tout temps). Les deux marronniers que sont le mariage des prêtres et les femmes prêtres ne sont pas forcément les premiers enjeux d'une Église en perte de vitesse et en proie à des scandales d'ordre sexuel. Mais la place des femmes, si. Le principe d'égalité entre humains s'applique bien évidemment à l'égalité entre les femmes et les hommes. Et il faudra le réaffirmer haut et fort.
Léon XIV est polyglotte comme ses prédécesseurs ; il parle anglais, espagnol, français, portugais, italien, latin et allemand. Il fait partie des augustiniens, un ordre fondé en décembre 1243. Né le 14 septembre 1955 à Chicago (il va avoir 70 ans dans quatre mois, ce qui est relativement jeune pour un pape ; le pape François avait 76 ans à son élection), Léon XIV a été ordonné prêtre le 19 juin 1982, a été missionnaire au Pérou de 1985 à 1998 puis a été affecté à Rome, puis, ordonné évêque le 12 décembre 2014, et a pris en charge un diocèse péruvien, celui de Chiclayo.
Il était considéré comme un proche du pape François, au point d'avoir été poussé par ce dernier à la Curie qu'il connaît donc bien (essentiel pour un pape) : il a été nommé le 30 janvier 2023 préfet du Dicastère pour les évêques, une sorte de ministre chargé des évêques, de leur nomination, de leur diocèse, etc. Cela donne l'importance de ce cardinal, car le pape François l'a créé cardinal diacre le 30 septembre 2023 puis cardinal évêque le 6 février 2025 (il y a trois "grades" chez les cardinaux : diacres, prêtres et évêques). Alors que le favori, Mgr Pietro Parolin, cardinal évêque, était le numéro un des cardinaux dans l'ordre protocolaire, Mgr Robert Francis Prevost était le numéro quatre sur les 133 cardinaux, ce qui donne une idée de l'importance que lui avait accordée le pape François dans la Curie.
Il faut aussi être très prudent sur la notion de pape conservateur et de pape progressiste. La religion n'est pas un terrain politique et quelle que soit l'identité du nouveau pape, ce dernier aura à cœur à faire vivre l'action et la pensée de ses prédécesseurs et en particulier de ses cinq prédécesseurs (presque) directs qui étaient, tous les cinq, de fortes personnalités qui ont eu une action déterminante dans l'évolution de l'Église catholique, à savoir Jean XXIII, Paul VI, Jean-Paul II, Benoît XVI et le pape François. Tous ces papes étaient très différents, certains observateurs ont voulu mettre certains papes dans des cases, par exemple Benoît XVI conservateur alors qu'il a été parmi les plus réformateurs au Concile Vatican II, mais chacun ont apporté une contribution originale et indispensable à l'Église. Léon XIV, probablement, se référera donc à ces cinq grands papes pour, peut-être, mais il faut attendre pour le savoir, être lui-même un grand pape.
Le Président des États-Unis Donald Trump pouvait être fier de connaître le premier pape des États-Unis de l'histoire de la chrétienté, et c'est bien normal. Dès son annonce, il a crié de joie sur son réseau social : « Quelle excitation et quel grand honneur pour notre pays ! J'attends avec impatience de rencontrer le pape Léon XIV. Ce sera un moment très significatif. ». Notons que quelques jours auparavant, il attendait avec impatience d'aller aux funérailles du pape François !
Il faut toujours être très prudent avec les affirmations de Donald Trump. En effet, le cardinal Robert Francis Prevost était loin d'être un allié politique du gouvernement Trump. Pire pour lui, il en était un terrible opposant, lui reprochant une conduite inhumaine de sa politique d'immigration.
Le futur pape utilisait un réseau social, Twitter, et le 3 février 2025, on pouvait lire ainsi sous son nom : « J. D. Vance a tort : Jésus ne nous demande pas de hiérarchiser notre amour pour les autres. ». En fait, ces mots ne sont pas de Mgr Prevost, mais de la théologienne américano-cubaine Kat Armas dans une tribune publiée le 1er février 2025 dans le "National Catholic reporter" (simplement, le cardinal l'approuvait). L'auteure fustigeait une déclaration donnée le 29 janvier 2025 par le Vice-Président J. D. Vance à Fox News : « Il existe un concept chrétien selon lequel il faut aimer sa famille, puis son prochain, sa communauté, ses concitoyens, et enfin donner la priorité au reste du monde. Une grande partie de l'extrême gauche a complètement inversé cette idée. ». Ce genre de déclaration était régulièrement énoncée par Jean-Marie Le Pen (je préfère ma femme à mon frère, mon frère à mon cousin, mon cousin à mon voisin, etc.). Évidemment, J. D. Vance, qui s'est converti au catholicisme en 2019 et qui a été reçu par le pape François la veille de sa mort, a le droit de penser ce qu'il veut, mais qu'il ne dise pas que c'est un concept chrétien, le christianisme est universel et l'homme doit pouvoir aimer tout le monde d'une égale intensité, c'est ce qu'on appelle l'amour de son prochain, quel qu'il soit.
L'article de Kat Armas finissait ainsi : « Non, je ne nierai pas la complexité de l'immigration. Mais présenter l'amour comme quelque chose de calculé et de conditionnel revient à passer complètement à côté de l'essentiel. Bien sûr, nous ne négligeons pas nos familles. Bien sûr, nous investissons dans nos communautés locales. En fait, c'est ainsi que nous opérons les changements les plus profonds : en votant, en nous battant, en luttant contre les systèmes en place qui refusent de protéger les plus vulnérables d'entre nous. Mais l'amour ne peut s'arrêter là. L'amour dont parle Jésus n'est pas une question de calcul ni un choix entre nos familles ou nos voisins. Ce n'est pas une ressource limitée à rationner, mais un fleuve qui coule, sauvage et sans retenue. La vision de l'amour de l'empire repose sur la rareté, tandis que le royaume de Dieu repose sur l'abondance. Si nous nous demandons : "Qui est mon prochain ?", nous passons déjà à côté de l'essentiel. La meilleure question est : comment aimer sans limites ? ».
Revenons au nouveau pape. Je ne dénie pas à un Américain le droit de se réjouir d'un pape américain, ni ne dénie à quiconque intéressé par l'élection du pape le droit de s'exprimer, mais je trouve plus pertinent tout de même de laisser les catholiques exprimer ce qu'ils pensent de leur nouveau pape, puisque cette désignation les concerne.
Et en ce qui me concerne, les premiers gestes de Léon XIV m'enthousiasment, comme m'ont enthousiasmé les débuts des trois précédents papes : Jean-Paul II, sa jeunesse sportive, son audacieux "N'ayez pas peur !" ; Benoît XVI et sa très grande intelligence de la foi, peut-être trop grande pour se mettre à l'écoute des fidèles ; enfin, le pape François et sa très grande humilité, avec, là aussi, ses premiers mots d'une incroyable simplicité : "Priez pour moi !".
Les premiers mots de Léon XIV, c'est cette parole dite chaque dimanche à la messe : « Que la paix soit avec vous ! ». C'est bien ce qui est nécessaire dans nos temps difficiles, de paix, d'apaisement des relations entre chacun, chaque être, chaque pays. Et il a poursuivi : « Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas ! ».
Ainsi, voici une grande partie de sa bénédiction donnée à l'annonce de son élection, qui se situe totalement dans la continuité du pape François, avec le même grand sourire, celui de l'humilité et de la simplicité : « "La paix soit avec vous tous !". Chers frères et sœurs, c’est la première salutation du Christ ressuscité, le Bon pasteur qui a donné sa vie pour le troupeau de Dieu. Je voudrais moi aussi que ce salut de paix entre dans vos cœurs, qu’il parvienne à vos familles, à tous les hommes, où qu’ils soient, à tous les peuples, à toute la terre. Que la paix soit avec vous ! C’est la paix du Christ ressuscité, une paix désarmée et une paix désarmante, humble et persévérante. Elle vient de Dieu, de Dieu qui nous aime tous inconditionnellement. Nous entendons encore dans nos oreilles cette voix faible, mais toujours courageuse du pape François bénissant Rome ! Le pape bénissant Rome a donné sa bénédiction au monde, au monde entier, ce matin de Pâques. Permettez-moi de poursuivre cette même bénédiction : Dieu nous aime, Dieu vous aime tous, et le mal ne prévaudra pas ! Nous sommes tous entre les mains de Dieu. C’est pourquoi, sans crainte, unis main dans la main avec Dieu et les uns avec les autres, allons de l’avant. Nous sommes les disciples du Christ. Le Christ nous précède. Le monde a besoin de sa lumière. L’humanité a besoin de Lui comme un pont vers Dieu et son amour. Aidez-vous aussi les uns les autres à construire des ponts, par le dialogue, par la rencontre, tous unis pour être un seul peuple toujours dans la paix. Merci au pape François ! ».
Il a aussi évoqué son appartenance à l'ordre de saint Augustin : « Je tiens également à remercier tous mes frères cardinaux qui m’ont choisi pour être le Successeur de Pierre et pour marcher avec vous, en tant qu’Église unie, toujours à la recherche de la paix, de la justice, cherchant toujours à travailler comme des hommes et des femmes fidèles à Jésus-Christ, sans crainte, pour annoncer l’Évangile, pour être missionnaires. Je suis un fils de saint Augustin, un augustinien, qui a dit : "Avec vous, je suis chrétien, et pour vous, évêque". En ce sens, nous pouvons tous marcher ensemble vers cette patrie que Dieu a préparée pour nous. À l’Église de Rome, une salutation spéciale ! Nous devons chercher ensemble comment être une Église missionnaire, une Église qui construit des ponts, qui dialogue, toujours ouverte pour recevoir, comme cette place, à bras ouverts, tous, tous ceux qui ont besoin de notre charité, de notre présence, de notre dialogue et de notre amour. (…) À vous tous, frères et sœurs de Rome, d’Italie, du monde entier, nous voulons être une Église synodale, une Église qui marche, une Église qui cherche toujours la paix, qui cherche toujours la charité, qui cherche toujours à être proche surtout de ceux qui souffrent. ».
Enfin, Léon XIV a fini par l'évocation d'une femme : « Je voudrais donc prier avec vous. Prions ensemble pour cette nouvelle mission, pour toute l’Église, pour la paix dans le monde, et demandons à Marie, notre Mère, cette grâce spéciale. ».
Je trouve, de plus, très prometteur l'appellation de Léon XIV qui reprend directement l'héritage d'un très grand pape, Léon XIII, celui de "Rerum novarum", l'encyclique qui définit la doctrine sociale de l'Église, et celui aussi qui a su adapter l'Église au nouveau temps politique du moment : les catholiques allaient pouvoir voter la République, cela a fait beaucoup plus pour ancrer l'esprit républicain en France que les premières lois du début de la Troisième République. Le pape doit avoir une parole moderne dans un monde en perte de références et de repères.
Léon XIV semble aussi le continuateur de Benoît XVI dans ce qui a été l'idée la plus importante de ce dernier, pape, ou cardinal auparavant auprès de Jean-Paul II : l'importance de faire cohabiter à la fois la foi et la raison. La foi se renforce avec la raison et la raison se renforce avec la foi. Ce n'est pas incompatible, ce sont deux éléments nécessaires pour comprendre le monde. Souhaitons aussi que Léon XIV poursuive dans cette voie pour bien proclamer que la science n'est en rien attentatoire à la foi : elle est nécessaire, elle aide l'humain et elle contribue aussi à son développement. Beaucoup de problèmes éthiques se posent avec le progrès de la science, que ce soit pour l'intelligence artificielle, les analyses ADN, les fécondations in vitro, l'euthanasie, etc. Il n'y a plus aucune boussole du côté des politiques qui naviguent à vue avec des sondages à la petite semaine. Il manque de la réflexion argumentée sur ces sujets majeurs.
J'attends donc beaucoup de Léon XIV. Il doit faire beaucoup en peu de temps, car le temps est toujours compté. L'œuvre du pape François est inachevée. Il a presque 70 ans, c'est plus jeune que son prédécesseur mais c'est déjà un certain âge. Il a l'air en bonne santé et même Philippe de Villiers, dans une analyse particulièrement dénuée de sens, l'a trouvé prometteur ! (son sourire sans doute).
Ce vendredi 9 mai 2025 à 11 heures à la Chapelle Sixitine, le nouveau pape a présidé sa première messe pro Ecclesia célébrée avec les cardinaux. Il a fait part de sa « mission urgente » dans ce monde « où la foi chrétienne est considérée comme absurde, réservée aux personnes faibles et peu intelligentes ; où on l’on préfère d'autres certitudes, comme la technologie, l'argent, le succès, le pouvoir, le plaisir. (…) Il s'agit d'environnements où il n'est pas facile de témoigner et d'annoncer l'Évangile, et où ceux qui croient sont ridiculisés, persécutés, méprisés ou, au mieux, tolérés et pris en pitié. ». Léon XIV a invité les cardinaux « à témoigner de la foi joyeuse en Jésus Sauveur », mais aussi à « disparaître pour que le Christ demeure, se faire petit pour qu'Il soit connu et glorifié, se dépenser jusqu'au bout pour que personne ne manque l'occasion de Le connaître et de L'aimer ».
Le programme de Léon XIV est assez dense ces prochains jours. Le 11 mai 2025, il présidera sa première messe pontificale. Le 12 mai 2025, il rencontrera pour la première fois la presse internationale. Enfin, le 18 mai 2025 aura lieu la messe d'intronisation comme pape. Le première étape est réussie, la capacité à obtenir rapidement l'accord des cardinaux pour un pape qui a été élu par au moins les deux tiers des cardinaux. C'est un exploit. Celui des cardinaux, et, pour les cardinaux, aussi celui de l'Esprit-Saint dont ils ont été imprégnés. Passons à la deuxième étape !
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (09 mai 2025)
http://www.rakotoarison.eu
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