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Accueil du site > Actualités > Religions > Mgr Barbarin : une condamnation qui remet les pendules à l’heure

Mgr Barbarin : une condamnation qui remet les pendules à l’heure

« Ce soir, je demande pardon devant Dieu et devant tout notre diocèse, de n’avoir pas pris les devants pour enquêter comme il aurait fallu dès qu’un premier témoignage m’était parvenu, pardon de ne pas avoir sanctionné immédiatement un prêtre pour ses actes anciens, très graves et clairement indignes de son ministère, pardon de mes erreurs de gouvernance qui ont occasionné un tel scandale. » (Mgr Barbarin, le 18 novembre 2016 en la primatiale Saint-Jean de Lyon).



Douche froide chez les évêques français. Le jeudi 7 mars 2019, le tribunal correctionnel de Lyon a condamné le cardinal Philippe Barbarin à six mois de prison avec sursis pour non-dénonciation d’agressions sexuelles de mineurs de 15 ans ("mineurs de 15 ans" signifie "enfants de moins de 15 ans").

Le jour même, Mgr Barbarin, qui est l’un des trois prélats français les plus importants de l’Église catholique, a annoncé qu’il allait rencontrer le pape François pour lui remettre sa démission : « Je prends acte de la décision du tribunal, je tiens à redire ma compassion pour les victimes. ». Ses avocats ont cependant exprimé leur intention de faire appel, considérant que les juges étaient influencés par une forte pression médiatique, renforcée par la sortie, le 20 février 2019, du film "Grâce à Dieu" réalisé par François Ozon et qui évoque précisément Mgr Barbarin.

Le 17 mai 2016, le pape François avait rejeté l’hypothèse d’une démission en soutenant Mgr Barbarin (soutenu aussi par Laurent Wauquiez et Gérard Collomb, mais fustigé le 15 mars 2016 sur RMC par Manuel Valls, à l’époque Premier Ministre) devant des journalistes de "La Croix" : « D’après les éléments dont je dispose, je crois qu’à Lyon, le cardinal Barbarin a pris les mesures qui s’imposaient, qu’il a bien pris les choses en main (…). C’est un courageux, un créatif, un missionnaire. Nous devons maintenant attendre la suite de la procédure devant la justice civile. ». Mais maintenant, la condamnation est là. Sa démission pourrait être perçue ou vécue comme injuste, mais elle est désormais inéluctable, et même nécessaire et salutaire pour reconstruire après la déflagration morale qui mine en ce moment l’Église catholique.

Le verdict est certes très sévère, c’est la première condamnation en France, d’autant plus sévère que la procureure n’avait requis aucune peine contre lui après son réquisitoire, mais il n’a pas de conséquence directe (le cardinal ne fera pas de prison), seulement des conséquences indirectes : sa démission (réclamée depuis plusieurs années), et c’est aussi le symbole d’un bouleversement des mentalités que le pape François lui-même entend accompagner.

En ce qui me concerne, je me réjouis de ce verdict, non pas que j’en veuille à Mgr Barbarin dont j’apprécie l’intelligence et la profondeur et qui se trouve plutôt comme une sorte de bouc émissaire de tous les reproches qu’on pourrait faire à l’Église de France sur ce sujet si brûlant et si sensible de la pédophilie des prêtres, mais cela doit être un signal, un symbole que rien ne sera oublié, rien ne sera toléré en ce qui concerne ces actes de torture qu’on appelle pédophilie.


Qui est Mgr Barbarin ?

Philippe Barbarin (68 ans) est l’un des responsables catholiques les plus influents de l’Église catholique en France. Il participe régulièrement aux nombreux débats publics de la société française et est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages. Né le 17 octobre 1950 à Rabat, il a été ordonné prêtre le 17 décembre 1977 à Alfortville après des études de philosophie et de théologie à la Sorbonne et à l’Institut catholique de Paris. Après avoir été curé de Boissy-Saint-Léger de 1991 à 1994, il s’est expatrié à Madagascar de 1994 à 1998 pour enseigner la théologie au grand séminaire de Fianarantsao de 1994 à 1998. Il fut ensuite consacré évêque le 22 novembre 1998 par Mgr Philibert Randriambololona, qui fut archevêque de Fianarantsoa du 17 décembre 1992 au 1er octobre 2002 (après avoir été évêque d’Antsirabe).

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Mgr Barbarin fut alors nommé évêque de Moulins le 1er octobre 1998, puis archevêque de Lyon le 16 juillet 2002 qu’il est encore (probablement plus pour longtemps). En tant que primat des Gaules, il fut créé cardinal le 21 octobre 2003 par le pape Jean-Paul II. Il venait d’avoir 53 ans. Son ascension est donc assez rapide.


Quelle est l’affaire judiciaire ?

Rappelons très rapidement de quelle affaire judiciaire il s’agit et pour laquelle Mgr Barbarin vient d’être condamné. Précisons immédiatement qu’il n’est pas coupable lui-même d’abus sexuels mais de non-dénonciation d’abus sexuels commis par des prêtres qui officient au diocèse de Lyon (ici un prêtre, mais il y a d’autres affaires concernant d’autres prêtres du diocèse).

L’article 434-3 du code pénal condamne jusqu’à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende ceux qui, « ayant connaissance d’agressions ou atteintes sexuelles infligées à un mineur ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger », n’en ont pas informé les autorités judiciaires. Précisons d’ailleurs que cette obligation de signalement judiciaire concerne toute personne majeure (donc moi, vous). On peut comprendre que si l’agression sexuelle a été commise au-delà de la période de prescription, la personne qui en a connaissance ne se sent plus tenue de la signaler à l’autorité judiciaire.

Pourquoi Mgr Barbarin a-t-il été mis en cause ? Parce qu’un prêtre lyonnais (ancien aumônier scout) est accusé d’avoir abusé sexuellement des dizaines d’enfants dans les années 1980. Son procès aura lieu dans un ou deux ans. Le 14 juillet 2014, bien après les faits, Mgr Barbarin a reçu un email d’une ancienne victime du prêtre en question, maintenant majeure, qui lui a exprimé son étonnement de voir le prêtre encore en contact avec des enfants, et lui a raconté les abus sexuels dont il a été victime lorsqu’il avait entre 9 et 11 ans. En octobre 2014, missionnée par Mgr Barbarin, une personne membre d’une commission épiscopale a rencontré le prêtre auteur d’abus sexuels, mais ce dernier ne fut pas inquiété car il avait assuré qu’il n’avait pas recommencé ces agissements depuis 1991.

En novembre 2014, Mgr Barbarin a reçu la victime qui lui a demandé d’éloigner au plus vite le prêtre des enfants. En mai 2015, la victime a alerté les faits au procureur de la République. En février 2015, le cardinal Luis Francisco Ladaria Ferrer, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, avait conseillé à Mgr Barbarin d’écarter le prêtre tout en "évitant le scandale public". Le prêtre était l’objet d’un décret de destitution de son ministère dès mars 2015, mais ce ne fut que le 31 août 2015 que le prêtre fut limogé (il était le doyen de plusieurs paroisses dans le Roannais ; "doyen" signifie "curé" de plusieurs paroisses qui sont désormais regroupées en "doyennés" par manque de prêtres), alors que la justice a découvert de nombreuses autres victimes du prêtre qui a été mis en examen le 27 janvier 2016 pour des agressions sexuelles entre 1986 et 1991.

Une seconde enquête judiciaire fut instruite contre Mgr Barbarin pour savoir si son silence était illégal ou pas au regard de l’article 434-3 du code pénal. L’enquête est classée sans suite par le parquet de Lyon en août 2015, mais dix autres victimes du prêtre ont demandé la citation directe de l’archevêque à comparaître, voie pénale très rare qui irait plus vite qu’un recours contre le classement sans suite, mais plus risquée puisque la procédure est fortement accusatoire et la personne accusée peut se retourner contre les accusateurs si elle est jugée non coupable.


Qu’en a dit Mgr Barbarin ?

À l’époque des faits reprochés au prêtre, Mgr Barbarin était vicaire paroissial à Saint-Maur-des-Fossés. Il a reconnu qu’il en avait eu connaissance dès 2007 mais n’a pris aucune décision pour ne pas désavouer son prédécesseur Mgr Louis-Marie Billé (archevêque de Lyon entre 1998 et 2002) qui n’avait pas écarté le prêtre après la consultation d’un avocat. Archevêque pendant les faits (entre 1981 et 1994), Mgr Albert Decourtray avait écarté le prêtre pendant six mois puis l’avait réaffecté dans une paroisse. En 2011, une autre alerte aurait eu lieu provenant d’une autre victime qui a rencontré en juin 2011 l’évêque auxiliaire de Lyon qui lui a dit qu’ils avaient le prêtre à l’œil, mais l’évêque auxiliaire n’a pas confirmé la rencontre, selon "La Vie" du 18 mars 2016.

Au cours d’une conférence de presse le 15 mars 2016 à Lourdes, Mgr Barbarin a déclaré : « Je ne dis pas que je ne me suis pas trompé dans ma gestion pastorale (…). Sur les faits de l’immédiat, j’ai agi avec une extrême clarté. Sur des faits anciens, nous [les évêques de France] voyons bien qu’il y a quelque chose à revoir. ». En fait, comme les faits étaient prescrits, l’archevêque de Lyon avait demandé conseil au Vatican dès 2014 : « Que faire pour les faits anciens ? Peut-être que nous avons à dire que, malgré une prescription juridique du droit français, du point de vue pastoral, ça ne vaut pas, ça ne compte pas. (…) On ne peut pas s’en tenir au fait qu’il y a une prescription juridique ou au fait qu’il n’y ait pas eu de plaintes. Nous en tenir à cela, ça ne va pas. Et nous voyons bien qu’il y a quelque chose à changer de ce côté-là. ».

Mgr Barbarin a voulu rappeler qu’il a toujours été ferme : « Couvrir, ça veut dire "tu savais et tu as laissé faire". Alors, ça, absolument jamais. ». Deux évêques actuels, qui travaillèrent à ses côtés à Lyon pendant de plusieurs années, ont publié une tribune dans "La Croix" du 29 août 2018 pour le soutenir : « Nous sommes témoins que le cardinal Barbarin a rencontré toutes les victimes qui acceptaient ses propositions de rendez-vous, qu’il désirait les écouter toutes et chacune personnellement, et qu’il a entendu du fond du cœur l’immensité de leur souffrance. Nous sommes témoins qu’il a tenu à faire intervenir des victimes dans une formation dispensée aux prêtres du diocèse tout comme dans une messe dite de "réparation". Nous sommes témoins qu’il a fait adopter des mesures les plus répressives. ».


La grâce de Dieu

Le titre du film de François Ozon qui est sorti avant l’annonce du verdict est "Grâce à Dieu". Il a repris une parole très maladroite de Mgr Barbarin à propos de la prescription des faits reprochés au prêtre impliqué. Le primat des Gaules a en effet déclaré le 15 mars 2016 : « La majorité des faits, grâce à Dieu, sont prescrits, mais certains peut-être pas. ». En disant cela, l’archevêque ne se réjouissait évidemment pas d’une possible impunité du prêtre, mais qu’il n’y avait plus eu d’abus sexuels récents qui, eux, n’étaient pas prescrits. La prescription est en principe de 20 ans après l’âge de la majorité.


Le procès de janvier 2019

Mgr Barbarin a été écouté par la police lyonnaise le 8 juin 2016 pendant dix heures en tant que témoin et n’a pas été placé en garde-à-vue. Le procès a eu lieu au tribunal correctionnel de Lyon du 7 au 10 janvier 2019. Pour Pacale Robert-Diard, du journal "Le Monde" du 9 janvier 2019 : « Ce procès restera dans l’histoire comme le premier face-à-face entre les victimes d’un prêtre pédophile et l’Église en tant qu’institution, symboliquement incarnée par la présence de l’un de ses plus hauts représentants sur le banc des prévenus. ».

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Les défenseurs de Mgr Barbarin ont expliqué que l’article 434-3 du code pénal ne devait pas s’appliquer à Mgr Barbarin car la victime qui l’avait informé des dérives du prêtre en cause était majeure et était en état de se protéger. Ils ont affirmé qu’en condamnant le cardinal pour ce motif, toute personne ayant eu la confidence, même très tardive, d’abus sexuels d’une personne mineure pendant les faits pourrait être accusée de la même manière si elle n’avait pas informé les autorités judiciaires.

Les juges ont considéré au contraire qu’il y avait eu un danger à ne pas avoir dénoncé ces abus sexuels à la justice dans la mesure où le prêtre était encore en contact avec des enfants pendant (donc) treize mois (entre juillet 2014 et août 2015). Selon la première victime qui avait contacté l’archevêque, il y avait urgence.


Une condamnation sévère mais symbolique

Symbolique pour réveiller l’Église trop soucieuse du "pas de scandale !" que de la chasse aux dérives malsaines de ses membres. Si les actes de pédophilie sont des actes particulièrement scandaleux et odieux car l’enfant n’a jamais la capacité à se défendre face à un adulte, surtout si celui-ci exerce une autorité d’éducateur sur l’enfant, le fait qu’ils puissent être commis par un prêtre est encore plus scandaleux quand on connaît le message de l’Évangile qui est là pour guider les hommes et les femmes dans l’amour, amour à ne pas prendre dans le sens sexuel du terme (eros), bien sûr, mais dans le sens charité (agapè), et je ne parle même pas du vœu de chasteté du prêtre qui concerne plutôt l’institution religieuse en interne.

En revanche, tout ce qui est en rapport avec les crimes et délits ne concernent pas seulement l’Église en interne, mais toute la société laïque et évidemment la justice civile (à moins de considérer que les principes religieux l’emportent sur les lois républicaines, ce qui rendrait la charia admissible). Fidèle au principe républicain de la laïcité, l’Église catholique n’a d’ailleurs jamais, dans l’époque contemporaine, refusé de reconnaître la priorité des lois républicaines sur ses propres règles, fort heureusement.

L’évêque du Puy-en-Velay, Mgr Luc Crepy, président de la cellule de lutte contre la pédophilie de la Conférence épiscopale française, a d’ailleurs rappelé, dans "La Croix" le 7 janvier 2019 : « Les évêques sont déjà très au clair sur la question de la dénonciation et sur les procédures lorsqu’ils sont contactés par une victime, même quand il s’agit d’un cas ancien. Et ils ont aujourd’hui une conscience plus forte du traumatisme subi par les victimes. ».

En fait, dès novembre 2000 à Lourdes, la Conférence épiscopale française avait déclaré sans ambiguïté : « Les prêtres qui se sont rendus coupables d’actes à caractère pédophile doivent répondre de ces actes devant la justice (…). L’évêque ne peut ni ne veut rester passif, encore moins couvrir des actes délictueux. ». Les évêques français ont même publié un rapport sur la lutte contre la pédophilie qui présente des statistiques sur les signalements et les jugements de prêtres accusés d'abus sexuels (on peut le télécharger ici).

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La Congrégation pour la doctrine de la foi est d’ailleurs assez claire sur la procédure à tenir dans l’épiscopat : « Les dispositions de la loi civile sur la dénonciation des crimes aux autorités compétentes doivent toujours être acceptées. ». La prescription éventuelle dans un pays peut même être levée par l’Église lorsque cela concerne l’abus sexuel d’un mineur commis par un prêtre, afin d’avoir un procès romain (selon "Sacramentorum sanctitatis tutela" du 30 avril 2001).

La condamnation de Mgr Barbarin peut être considérée comme exemplaire, en ce sens qu’elle vient de mettre Mgr Barbarin, et avec lui, l’institution catholique, devant son plus gros péché : la négligence. En ne considérant pas que ce sujet était une affaire de la première importance et de la première urgence, le diocèse de Lyon, et plus généralement, l’Église catholique a mis en danger des enfants qui étaient encore au contact avec des prêtres auteurs d’abus sexuels qu’il fallait immédiatement éloigner d’eux, et, sur le plan des valeurs, s’est elle-même mise en danger sur sa cohérence entre les paroles et les actes. Ce à quoi le pape François souhaite rapidement remédier en prônant la tolérance zéro pour ces actes insupportables et abominables.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (08 mars 2019)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :

"Affaire Barbarin : ce que l’on sait", article de Sophie Lebrun et Olivia Elkaim publié dans "La Vie" le 18 mars 2016.

Discours du pape François le 24 février 2019 au Vatican (texte intégral).
La protection des mineurs dans l’Église.
Mgr Barbarin : une condamnation qui remet les pendules à l’heure.
Pédophilie dans l’Église : le pape François pour la tolérance zéro.
Document : rapport "Lutter contre la pédophilie" de l'épiscopat français publié en octobre 2018 (à télécharger).
Violences conjugales : le massacre des femmes continue.
Les étiquettes.
Le pape François demande pardon pour les abus sexuels dans l’Église.
Maurice Bellet.
Sœur Emmanuelle : respecter et aimer.
La "peur" de saint Jean-Paul II.
La canonisation de Jean-Paul II et de Jean XXIII.
La canonisation de Paul VI et de Mgr Romero.
Paul VI.
Mgr Oscar Romero.
Jean-Paul II.
Concile Vatican II.
Saint Nicolas II.
Barbe Acarie.
Divine douceur.
Le plus dur est passé.
Le début de la révolution luthérienne.
Saint François de Sales.
Le pape Formose.
Viens m’aider à aider !
Le pape François, une vie d’espérance.
Benoît XVI.
Les saints enfants de Fatima.
La révocation de l’Édit de Nantes.
La laïcité française depuis 1905.

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39 réactions à cet article    


  • Julien30 Julien30 9 mars 2019 19:00

    « En ce qui me concerne, je me réjouis de ce verdict, non pas que j’en veuille à Mgr Barbarin dont j’apprécie l’intelligence et la profondeur et qui se trouve plutôt comme une sorte de bouc émissaire »

    Donc vous reconnaissez vous-même que c’est un bouc émissaire mais dans le même temps vous vous réjouissez du verdict, bizarre conception de la justice que la vôtre et que celle du tribunal...


    • mmbbb 10 mars 2019 07:09

      @Julien30 certains cathos honnêtes avaient affirmer que Jean Paul aurait du faire le ménage dans cette institution . Il ne l a pas fait en adoptant « pas de vague » . Il est évident que cela sentait le souffre depuis longtemps tant les affaires etaient mis désormais en public alors qu auparavant tout etait etouffé . Barbarin aurait mieux fait de la fermer Lui qui affirmait que les couples homos etaient des pédophiles en puissance lors du mariage pour tous . Quant a l homexeualite , un livre vient de sortir , l auteur francais Frederic Martel a enquête pendant 4 ans . Le pape Francois avait affirme que les homos devaient suivre un traitement psychiatrique. . Votre eglise catho et ses affides ont besoin de psychiatrie , vous souffrez de schizophrénie . Quant au fondement de la foi, si vous n avez pas trouve celle du seigneur, vous avez trouve les voies naturelles . c ’est plus facile .Quant a Barbarin, sa condamnation est positive, s il avait ete acquitté , l eglise aurait eye blanchie de ses péches , c est de l ordre du symbole puisqu il est primat des gaulles donc le plus haut responsable de la hierachie. PS , un des comdamnes dans cette affaire ( le pere Prynat ) avait porte plainte afin d interdire le film d Ozon sur la sortie de son film « grace a Dieu » . il fut deboute , Il y avait une volonte de ne pas devoiler cette affaire . Mais Barbarin a du s incliner devant la justice des hommes, la est l essentiel 


    • baldis30 10 mars 2019 14:56

      @Julien30

      bonjour ,
       On ne peut pas oublier le contexte de ce jugement : je ne me prononce pas sur le fait ni la teneur de la sanction mais sur l’environnement lyonnais ... !

      C’est à Lyon ....
      Donc on se trouve dans un fief radical d’une obédience bien précise ! L’opinion publique compte même si elle n’a pas mené l’enquête ou prononcé le jugement !
      Ensuite il y a des souvenirs qui influencent la société locale et en particulier celui d’un ancien cardinal qui faisait prier sans vergogne pour la santé du maréchal ! Là aussi opinion publique y compris de ceux qui malgré tout passèrent au travers des mailles du filet de la Libération , eux ou leurs descendants ...
      Enfin le clivage chrétien entre catholiques et les autres est très prononcé. Faut-il faire un dessin ? Et combien de compassions hypocrites là-dedans  !
       
      Ceux qui croient que les guerres de religions sont terminées peuvent y croire ... ! 


    • Ruut Ruut 10 mars 2019 18:51

      @Julien30
      C’est de la complicité passive....

      Mais la grosse question est pourquoi ?
      Le célibat des curés ne serait ce pas un nid a pervers et déviants par frustration sexuelle inassouvie ?


    • Julien30 Julien30 10 mars 2019 19:29

      @Ruut
      Cela n’a rien à voir avec le célibat des curés, il y a exactement les mêmes problèmes, et d’après certains dans des proportions supérieures, dans l’éducation nationale ou dans les autres religions, bref partout où des adultes sont en contact avec des enfants.


    • jeanpiètre jeanpiètre 9 mars 2019 19:23

      c’est une farce, le gars prend moins qu’un boxeur excité qui a boxé des boucliers de policier


      • Ruut Ruut 10 mars 2019 18:52

        @jeanpiètre
        Sait tu que Bénalla est déjà libre ?


      • Gloubi 9 mars 2019 19:54

        Bon article, j’ajoute juste 2 aspects.

        • Il est plus que temps que toutes les organisations religieuses s’avisent qu’elles opèrent au sein d’une société, avec ses lois civiles, et qu’elles doivent se plier à ces lois. Dans le cas contraire, cela signifie qu’elles estiment ces lois illégitimes. C’est leur droit mais celui de la société civile est alors de les combattre.
        • Concernant précisément ce scandale absolu que constituent des agressions sexuelles sur des enfants par des gens qui avaient autorité morale sur eux, c’est l’occasion pour l’église catholique (et probablement pour d’autres religions également) de s’interroger sur ce qui a pu attirer dans ses rangs des agresseurs sexuels. A mon sens la focalisation sur une morale sexuelle considérée comme primordiale génère des frustrations et attire des gens gênés par leur sexualité atypique. La responsabilité des dirigeants de l’église est forte à cet égard : il est avéré que des gens ont commis des agressions sexuelles non seulement en dépit de la morale qu’ils prêchaient, mais peut-être aussi à cause de cette obsession pour la morale sexuelle : la frustration génère la perversion.

        • Jonas Jonas 10 mars 2019 02:11

          @Gloubi « A mon sens la focalisation sur une morale sexuelle considérée comme primordiale génère des frustrations et attire des gens gênés par leur sexualité atypique. »

          Depuis plus de 20 ans, 10.000 enfants sont victimes d’agressions sexuelles chaque années en France, 20 enfants sont violés chaque jour sur le territoire, 100% de ces actes de violence faites aux enfants n’ont rien à voir avec l’Église catholique.
          La très grande majorité des pédophiles condamnés ont vécu en couple et pas dans le célibat, donc affirmer que « la sexualité atypique des prêtres » génère « des frustrations » conduisant à la pédophilie, c’est du vent.
          Si frustration il y a par la faiblesse de la chair, le prêtre s’orientera plutôt vers une femme, pas vers un enfant.
          Il ne s’agit pas de dédommager les prêtres pédophiles, mais le lobby homosexuel qui a infiltré Vatican II dans les années 1960, dénoncé pourtant à maintes reprises par des évêques et des prêtres soucieux de la Foi et de la vérité, a fait beaucoup de mal à l’Église catholique. Il est temps d’assainir cela et de revenir aux fondamentaux du catholicisme.


        • mmbbb 10 mars 2019 07:18

          @Jonas « il est temps .... » il est fort dommage que le nettoyage des ecuries d Augias de cette institution ait due se faire sous la pression mediatique et la sortie de film « grace a Dieu » ... Ce film a un grand succès , il est un réquisitoire envers les pratiques non avouées sur des mineurs . Cela prouve que la hierachie de cette institution est pourrie . 


        • Gloubi 10 mars 2019 09:13

          @Jonas
          Je sais bien que la majorité des violences faites aux enfants sont faites dans le cadre familial, mais il faut considérer qu’il y a beaucoup plus de familles que de prêtres ! Je n’ai pas écrit que tous les désaxés sexuels s’étaient fait ordonner, j’ai écrit que l’obsession pour la morale sexuelle attirait des individus qui avaient une vision trouble de ces aspects. Quant à l’hypothèse que les frustrés soient davantage attirés par les femmes que par les enfants, d’où sortez-vous ce mantra ? Les prêtres, comme tous les religieux, bénéficient d’une autorité morale forte sur les adeptes de leur religions, et d’autant plus sur des enfants élevés dans l’obéissance et le respect de la religion. Cela leur confère d’autant plus de responsabilités à l’égard de ceux dont ils ont la charge. Quel scandale que ceux qui profitent de leur position pour pratiquer le contraire de ce qu’ils enseignent, au risque de « scandaliser un de ces petits » !.
          Depuis Paul, soupçonné de frayer avec les encratites, en passant par Origène, le christianisme fait une fixation sur la morale sexuelle, à rebours de l’enseignement du Christ (voir l’épisode de la femme adultère). Pourquoi se focaliser sur cet endroit du corps quand il faut regarder le ciel ?
          Je termine par une citation et je n’ajouterai rien sur ce fil :
          « Nous découvrons des péchés graves, aggravés parce qu’ils ont été cachés (...) Je n’imaginais pas à quel point il y a de la pourriture au sein de notre Église catholique »
          (Dominique Lebrun, archévêque de Rouen, le 9 mars 2019)


        • Jonas Jonas 10 mars 2019 09:41

          @Gloubi « j’ai écrit que l’obsession pour la morale sexuelle attirait des individus qui avaient une vision trouble de ces aspects. »

          Je ne vois pas à partir de quels arguments vous tirez cette conclusion.

          --------------------------------
          « Quant à l’hypothèse que les frustrés soient davantage attirés par les femmes que par les enfants, d’où sortez-vous ce mantra ? »

          Simplement de la loi naturelle. En général, un homme est attiré par la beauté d’une femme, son charme, sa sensualité, ses courbes, sa voix, son sourire, le désir de partager avec elle confiance et respects mutuels.
          L’attirance sexuelle vers des enfants, c’est une perversion, pas de la frustration.


        • Jonas Jonas 10 mars 2019 13:15

          @Gloubi « Il est plus que temps que toutes les organisations religieuses s’avisent qu’elles opèrent au sein d’une société, avec ses lois civiles, et qu’elles doivent se plier à ces lois. »

          Il faudrait déjà commencer à faire le ménage dans les organisations de l’État.
          Les réseaux pédophiles sont protégés par les institutions (belge, hollandais et français), comme pendant l’affaire Dutroux, le juge Connerotte fut désaissi de l’affaire, car pouvant aller trop loin, et en particulier, faire le lien avec le réseau pédophile de Zandvoort, impliquant un catalogue de milliers d’enfants, enlevés, torturés, et violés.

          Yvon Tallec, chef du Parquet des mineurs de Paris, expliquait sur France 2, que ces milliers de photos de viols et de torture d’enfants sont déjà connues, et qu’il faut minimiser l’affaire !!

          L’affaire sur cet immense réseau pédo-criminel a été mise sous l’éteignoir, étouffée par les différents gouvernements.


        • keiser keiser 9 mars 2019 20:25

          @ Sylvain qui me fait trop rire à chaque article qu’il publie.

          Je ne sais pas d’où tu sors.

          Mais j’aimerais assez savoir pourquoi tu balances tes merdes sans jamais répondre.

          Bon ça ... c’est fait.

          Pour revenir à ton article où tu dédouanes les curés et les évêques qui par la grâce de dieu et de la sainte trinité, ne sont responsable de rien. 

          Il y a quelques temps, j’ai proposé un article à la modération.

          Dans cet article, je dénonçais ce que mes camarades et moi, avons subis de la part de tes chers représentant de la sainte trinité.

          Nous sommes allés devant l’évêché pour témoigner et cela en 1975.

          Résultat : néant, les auteurs ont juste été envoyés en Afrique où cela était bien moins grave, évidemment.

          Le plus grave est que nous avons subis directement les conséquences de la dénonciation de cet état de fait.

          Quand j’ai proposé l’article à la modération.

          La prolifération de commentaires posts production ont été tels que j’ai décidé de retirer mon article avant même qu’il ne soit modéré.

          Je ne me sentais pas d’affronter la fronde des biens pensants que ne voulaient pas, un peu comme toi, prendre en considération les dommages des victimes de ces ordures.

          Alors sylvain, je pourrais te conseiller d’aller te faire ...

          Juste pour essayer de pratiquer la voie du prédateur sexuel.

          Mais tu vois, je ne suis pas comme vous et je n’ai pas de haine.

          Cependant ...

          Je te conseille de réfléchir avant d’ouvrir ta gueule.

          On ne sait jamais ce qui peut rentrer dedans.


          Ah ... ça fait quand même du bien quand on le dit.


          • keiser keiser 9 mars 2019 21:12

            @ Sylvain

            j’avais oublié une possibilité.

            Peut être que tu aimes cela.


            • njama njama 9 mars 2019 22:53

              Le célibat des prêtres, sans aucun lien avec les Évangiles, un scandale « de la théologie catholique » qui dure depuis le moyen-âge, une histoire d’argent ...

              Idéal sacerdotal diront certains, ou sombre histoire d’argent (Querelle des investitures) ?

              simonie : « Dès le IXe siècle, de nombreux abbés et évêques entrèrent dans le système féodo-vassalique. Les seigneurs considéraient alors les églises et leurs biens comme leur propre patrimoine. Les princes donnaient l’investiture épiscopale, les seigneurs celle des desservants des paroisses rurales. Ainsi, prirent-ils l’habitude de nommer les curés dans les paroisses et de s’attribuer une partie de plus en plus importante des dîmes et denrées agricoles livrés par les paysans pour la subsistance du clergé. »


              • devphil30 devphil30 10 mars 2019 07:25

                Quand l’Église au moyen age traitait les catins de suppôt de Satan , d’être possédé par le mal et se réjouissait de faire rôtir certaines personnes.

                Les temps aurait changer influençant également la vison de l’église et conduisant les « saintes » personnes qui la compose à faire un usage plus permissif de leur prétendu célibat.

                Sans évoquer ma vision d’une secte qui a réussi qui s’est imposé comme pouvoir sur les âmes et l’intelligence , comme pouvoir sur les libertés et la gestion de la société , je trouve cette l’emprise religieuse hégémonique et ce quelques soit la religion et source des maux incommensurables.

                On s’entretue au nom d’un dieu , on coupe des têtes si on ne se converti pas ou si on n’a pas la bonne religion, conversion de force dans le passé.

                La religion est une mystification absolue de quelques hommes contre d’autres hommes pour une question de pouvoir et d’argent.

                Heureux les pauvres sur terre etc ....

                il suffit juste de regarder la captation financière de l’église sur la société depuis le début et voir le patrimoine qu’elle détient à ce jour.

                Patrimoine pris sur le travail forcé , pour servir l’église et autres manigances soutenues par dieu qui permet de trancher sans aucun jugement , c’est beaucoup plus facile de s’appuyer sur le jugement de dieu ( pas de témoin , pas de preuve )

                Enfin pour revenir au jugement prononcer , il me semble bien laxiste mais la connivence pouvoir et église ne datant pas d’hier cela ne m’étonne pas.

                Il parait qu’il sera juger plus tard quand il sera monté au ciel mais cela personne ne pourra le voir ni le vérifier toutefois ça rassure ... non ? 


                • Jonas Jonas 10 mars 2019 09:54

                  @devphil30 "il suffit juste de regarder la captation financière de l’église sur la société depuis le début et voir le patrimoine qu’elle détient à ce jour."

                  C’est normal, puisque l’Église catholique, en unifiant les différents clans et tribus qui se combattaient (pictes, bretons, normands, alamans, saxons, germains, burgondes, etc...), est à l’origine et le ciment de la civilisation européenne et de ses valeurs morales, les catholiques avaient la charge des hôpitaux, des malades, des pauvres, de l’éducation des enfants et de leur instruction (jusqu’en 1905).
                  L’état français a été construit intégralement pendant plusieurs siècles par des rois et reines très chrétiens catholiques (Clovis, Charles Martel, Pépin le Bref, Charlemagne, Aliénor d’Aquitaine, Philippe Auguste, Blanche de Castille, Saint Louis, Philippe le Bel, Charles VII, Louis XI, Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis XVI...), en rassemblant patiemment et méticuleusement les provinces, les régions et en luttant contre les hérésies destructrices de l’unité de la nation (catharisme, protestantisme, invasions islamiques, etc...).
                  Toutes les institutions françaises, hôpitaux, associations caritatives, écoles, universités, tribunaux, parlement, cour des comptes, poste, ponts et chaussées, banques, cathédrales,... que vous connaissez aujourd’hui ont été pensés, structurés et édifiés sous la France catholique.
                  Pourquoi croyez-vous qu’il y ait une croix catholique au sommet de l’université de la Sorbonne, et sur le dôme du Panthéon ?
                  Pourquoi le plus vieil hôpital de Paris s’appelle Hôtel-Dieu ?


                • Jonas Jonas 10 mars 2019 10:10

                  @devphil30 "Enfin pour revenir au jugement prononcer , il me semble bien laxiste mais la connivence pouvoir et église ne datant pas d’hier cela ne m’étonne pas.« 

                  Le pouvoir basé sur la république maçonnique est CONTRE l’Église catholique, d’où l’amplification de la campagne médiatique de propagande contre les prêtres, alors qu’il y a plus de 20 ans qu’on ne remonte plus d’actes pédophiles dans l’Église.
                  À noter la différence de traitement médiatique, si on compare avec la gauche socialiste libertaire qui après mai 68, avec son slogan,  »il est interdit d’interdire« , a milité pendant 10 ans pour légaliser la pédophilie utilisée comme arme de destruction de la cellule familiale traditionnelle catholique et de l’ordre établi, libérer sexuellement l’enfant, comme on pouvait le lire dans les articles du journal le »Monde« ou »Libération« (qui déclarait le 7 mai 1977 que  »La tyrannie bourgeoise fait de l’amoureux des enfants un monstre de légende qui croque les chaumières. Nous casserons ensemble monstres et chaumières.« ).
                   »l’amour des enfants est aussi l’amour de leur corps. Le désir et les jeux sexuels librement consentis ont leur place dans les rapports entre enfants et adultes. Voilà ce que pensait et vivait Gérard R. avec des fillettes de 6 à 12 ans dont l’épanouissement attestait aux yeux de tous, y compris de leurs parents, le bonheur qu’elles trouvaient avec lui« .

                  Pétition publiée dans le journal »Libération« en mars 1979 et signée par Georges Moustaki entre autres, pour demander la libération du pédophile Gérard R.

                  Kouchner, Sartre, Aragon, André Glucksmann, Jack Lang, Françoise Dolto, Jacques Dérrida, Frédéric Mitterand militaient pour la légalisation de la pédophilie, et Daniel Cohn-Bendit, militant emblématique de mai 68, était fier de déclarer dans l’émission »Apostrophes« de Bernard pivot, devant des millions de téléspectateurs et un public hilare tout acquis à sa cause, que  »quand une petite fille de 5 ans commence à vous déshabiller, c’est fantastique ! C’est fantastique parce que c’est un jeu absolument érotico-maniaque" !
                  http://www.medias-presse.info/40-ans-pour-liberation-le-journal-qui-faisait-la-promotion-de-la-pedophilie/1772/
                  http://www.altermedia.info/france-belgique/nouvelles-de-france/la-delicate-question-des-reseaux-pedocriminels-26_114086.html
                  http://www.thomas-aquin.net/Pages/Forum/Ministres_pedophilie.pdf
                  http://leschroniquesderorschach.blogspot.fr/2011/07/le-passe-pedophile-de-la-gauche.html
                  http://24heuresactu.com/2013/01/02/quand-libe-le-monde-et-la-goche-morale-defendaient-la-pedophilie/


                • L'Astronome L’Astronome 10 mars 2019 08:07

                   

                  Un cardinal condamné ? Chic ! Je vais pouvoir faire un procès à Dieu pour tout ce qui va mal sur terre.

                   


                  • L'Astronome L’Astronome 10 mars 2019 08:21

                     
                    Cela dit, j’aimerais savoir combien d’imams ou de rabbins sont pédophiles, la « pédophilie » (×) n’étant pas réservée, je pense, aux prêtres catholiques ou aux enseignants.
                     
                    (×) ou plus exactement la pédérastie (amour charnel des enfants, pas uniquement mâles), alors que la pédophilie est un sentiment d’amour envers les enfants sans forcément d’attirance sexuelle ; lamentable confusion due à nos amis anglo-américains. Cette pédophilie a l’air d’être une pulsion universelle ; déjà dans l’antiquité on parlait du puer-senex (l’enfants et le vieillard).
                     
                     
                     


                  • Louise Louise 10 mars 2019 19:41

                    @L’Astronome
                    Le sens des mots évolue au fil du temps...
                    La pédérastie est aujourd’hui oubliée, on met tout le monde dans le sac des pédophiles ! Un pédéraste « s’intéresse » aux ados plutôt qu’aux tout-petits comme un certain salopard que j’ai rencontré...

                    -J’aimerais savoir combien de ministres de l’EN ont été seulement soupçonnés pour les actes pédophiles d’enseignants qui n’avaient comme peine qu’une mutation...


                  • L'Astronome L’Astronome 11 mars 2019 08:15

                     
                    @Louise : « J’aimerais savoir combien de ministres de l’EN ont été seulement soupçonnés pour les actes pédophiles »
                     
                    J’ai entendu parler d’un certain Jack l’Élégant, qui se fait habiller par Smarto.
                     


                  • Francis, agnotologue JL 10 mars 2019 08:37

                    Une mention spéciale à l’animateur des Matins sur FC, qui nous a annoncé que M. Barbarin avait été condamné à six mois. Mais pas un instant l’ami Guillaume n’a été capable de dire condamné à quoi. Trop gros en cette compagnie, le mot prison lui sera resté en travers de la gorge.


                    • Clark Kent Arthur S 10 mars 2019 10:55

                      @JL

                      ... avec sursis, quand même...

                      quand on voir Cahuzac, condamné à de la prison ferme, bénéficier d’un « aménagement de peine » qui se résume à une annulation de fait

                      quand on voir Benalla sous « contrôle judiciaire » se pavaner à Genève avec le roi du Maroc pour rencontrer le clan algérien en difficulté et mettre en place un nouveau paysage au Maghreb, on peut comprendre les émois de Guillaume Erner


                    • Francis, agnotologue JL 10 mars 2019 11:01

                      @Arthur S
                       
                       pour dire sursis, il fallait dire prison. Or G. Erner a dit et par deux fois : "a été condamné à six mois’’ sans autre précision.


                    • alanhorus alanhorus 10 mars 2019 09:43

                      https://www.youtube.com/watch?v=y_eClXqMep0

                      Quand les pédos SEX prime !

                      https://www.youtube.com/watch?v=gr_HdiLUsV4

                      Le Pape Francois et la pédophilie bénie d’Allah ! 18 ans et +

                      https://www.youtube.com/watch?v=XKI7bPnOQT4

                      Le nouvel ordre mondial de l’empereur constantin : katolokos = universel.


                      • Panoramix Panoramix 10 mars 2019 10:05

                        Il apparait que les abus indignes dont il est question ont été commis dans les années 80, il est primordial de s’assurer qu’aucun acte de même nature n’ait été commis par la suite, dont l’évêque ait été informée. Il y a eu pendant trop longtemps un esprit de corps tendant à couvrir ces actes, or bien au contraire, il aurait fallu donner la priorité à la protection des enfants, suspendre le fautif de son sacerdoce (pour un prêtre, un tel acte est une profanation), et le pousser à se soumettre à la justice. Dans une affaire il y a quelques années un évêque s’était porté partie civile au côté des victimes.

                        Ceci étant, comme l’on remarqué certains commentateurs, on met le projecteur quand il s’agit du clergé, mais des agressions sexuelles sur mineurs sont perpétrés en nombre dans d’autres milieux (enseignement, sport...) et l’entourage familial.


                        • Sergio Sergio 10 mars 2019 13:13

                          « ... est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages d’ouvrages  ... »

                          Dont le ’ Guide pratique de la maîtrise de la crise prostatique-monastique chez les Cardinaux ’


                          • keiser keiser 10 mars 2019 20:30

                            J’aimerais vous rappeler cette citation :

                            La vérité sort toujours de la bouche des enfants.

                            Mais par où elle rentre ?...

                            https://www.huffingtonpost.fr/luc-ravel/je-pleure-sur-les-victimes-mais-je-ne-pleure-pas-les-deboires-de-l-eglise_a_23687878/?utm_hp_ref=fr-homepage


                            • fborion 11 mars 2019 17:21

                              @keiserVous ne m’avez pas compris. Je parle des « victime » que sont certains croyants qui voudraient ne pas entendre parler de cela. Ils se sentent victime parce qu’ils pensent que cette médiatisation est néfaste pour leur Eglise. Mais bien sûr qu’il faut parler de tout cela et comment cela n’a t-il pas été fait plus tôt ? Des familles parfois ont couvert cela, sacrifiant leurs enfants. Vous comprenez alors que ces pseudo victimes n’en sont pas car les seules réelles sont ces enfants qui ont subi cela. Pardon si je n’ai pas été clair la première fois.


                            • troletbuse troletbuse 10 mars 2019 20:33
                              une condamnation qui remet les pendules à l’heure

                              Oui mais, heure d’hiver ou heure d’été ? Faudrait savoir

                               


                              • microf 10 mars 2019 22:29

                                Pauvre France.


                                • soi même 10 mars 2019 22:49

                                  @l’auteur à sa place que vous aurais fait ?


                                  • fborion 11 mars 2019 10:36

                                    Je m’interroge quant à certaines réaction par rapport à cette affaire.

                                    Je ne suis pas dans le jugement de Mgr Barbarin. Mais d’aucun crient à la Cabale contre l’Eglise Catholique. Mais bon sang ! S’il y a eu des fautes de commises, il faut bien le dire ! On parle d’un procès précis et pas d’un autre. Ces discours de victimisation m’énervent. Certains auraient sans doute préféré que rien ne se sache. Alors on détourné à chaque fois les regard vers les autres religions, vers l’Education Nationale. Mais enfin,l’Eglise ne s’honore t-elle pas plus en admettant cela et en mettant tout à plat. Personnellement, je respecte plus une institution honnête qu’une institution qui cache et blanchit. Les croyants devraient se réjouir du fait que leur Eglise, en décidant de « faire le ménage », puisse éventuellement montrer la voie à d’autre structures. Quant aux commentaires sur le fait qu’il y a sans doute plus de pédophiles dans d’autres milieux, ces écrits n’engagent que leurs auteurs qui doivent probablement bénéficier de chiffres « fiables » pour affirmer cela. La question que je me pose est : et si la proportion était à peu près équivalente dans tous les milieux ?


                                    • keiser keiser 11 mars 2019 15:47


                                      Je m’interroge quant à certaines réaction par rapport à cette affaire.

                                      Je ne suis pas dans le jugement de Mgr Barbarin. Mais d’aucun crient à la Cabale contre l’Eglise Catholique. Mais bon sang ! S’il y a eu des fautes de commises, il faut bien le dire ! On parle d’un procès précis et pas d’un autre. Ces discours de victimisation m’énervent.

                                      Alors voila, tout est dit :

                                      Les victimes seraient donc des bourreaux.

                                      C’est exactement pour cela que j’ai retiré mon article.

                                      Si j’ai bien compris :

                                      Tu n’es pas dans le jugement mais tu orientes ta pensée intrinsèque en fonction de ta réalité.

                                      Tu vois, c’est exactement ce que nous disais ces prédateurs sexuels.

                                      Ils ont cette faculté de transformer les victimes en les faisant culpabiliser.

                                      Et ... à partir de ce moment je me demande si tu n’en fait pas partie.

                                      Ah !!! ... mais pardon ce genre d’analyse ne va pas te plaire, évidemment.

                                      Alors que toi, tu peux tout te permettre au nom du doute.

                                      C’est parfaitement dégueulasse. 

                                      Tu es parfaitement dégueulasse.  smiley


                                      • fborion 11 mars 2019 17:24

                                        @keiser De plus, le doute n’est pas un défaut. J’ai juste dit que je ne peux juger Barbarin, n’ayant pas le dossier et les éléments en main. Comme vous, je ne sais que ce que la presse en dit. alors oui, je garde une certaine prudence.


                                      • fborion 11 mars 2019 17:31

                                        @keiser Pour finir, j’ai compris que tu étais victime et cela ne m’est pas indifférent. Je pense qu’il y a eu incompréhension. Peut-être que mon intervention rapide n’était pas claire. Je suis pour le mise à plat de tout, la divulgation de tout. Les victimes sont les victimes et les bourreaux les bourreaux. Je ne peux toutefois pas avoir la même compassion pour les croyants qui souffrent le l’orage qui s’abat, même si une partie du Clergé les a trahi d’une certaine manière. Le ménage doit être fait, soyez en certain, et de partout...


                                      • bedeau bedeau 11 mars 2019 18:24

                                        Peut-on, à l’occasion de cette affaire, relancer le débat trop vite clos il y a quelques années entre homosexualité et pédophilie  ?

                                        Non, hein ?

                                        Je crois pas...

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