Covid – 19 : 5 mois de privations de liberté pour rien
Les statistiques se suivent et se ressemblent. Tous les 15 jours l’Insee met à disposition les nouveaux chiffres sur la mortalité en France. Tous les 15 jours l’Insee rappelle qu’il n’y a plus de surmortalité en France depuis le 1er mai. Mais quel est le poids d’un institut qui donne des chiffres incontestables une fois tous les 15 jours face à la propagande médiatique et gouvernementale quotidienne ? Bien peu de choses. Dans cet article on va revenir sur les derniers chiffres de mortalité française. Vous pourrez constater qu’il ne se passe rien, même un mois après la rentrée scolaire alors qu’on nous annonçait le retour de la tempête juste après le calme de l’été. On verra aussi que le nombre de morts du virus n’est pas la seule fausse idée que l’on a de la crise. Nous sommes passés depuis maintenant 6 mois à une dictature médico-médiatique. Nous voyons défiler chaque jour des médecins et des directeurs d’hôpital à la télé, alors que la surmortalité du coronavirus ne concerne même pas en premier lieu l’hôpital, mais les EHPAD et les personnes âgées à domicile.
Lien vers la vidéo : https://youtu.be/SFm0JCIrgI4
Septembre : Toujours aucune surmortalité en France
L’Insee continue de diffuser le suivi du nombre de morts en France. Depuis maintenant 5 mois, on peut constater que l’épisode de surmortalité est complètement terminé. Le 1er mai signe la fin de la surmortalité liée à l’épisode de coronavirus.
Pour mémoire, on a ici un effet d’optique, parce que si on regarde ce qu’il s’est passé depuis janvier, on constate que le début d’année 2020 était le moins mortel depuis longtemps. Sur ce graphique sont représentés les décès chaque jour des années 2017 -2018 -2019 et 2020. L’année 2020 a eu un hiver très calme sur le plan des décès. La grippe a été très légère. Quand on dit légère cela veut dire que dans les premiers mois de 2020 il décédait 1700 personnes tous les jours. Alors qu’en 2017 et 2019 il est décédé plutôt 2000 personnes par jour tout l’hiver sans que personne ne lève un sourcil. En 2018, c’était aussi un peu spécial, la grippe a fait son hécatombe en février, c’est plus tard que d’habitude, mais puisque la télé n’en parle pas on s’en fout.
En Mars on atteint des pics de mortalité à 2700 morts par jour, alors que, c’est vrai en janvier 2017 on n’était qu’à 2400 morts par jours. En voyant ça on se dit qu’il doit y avoir une barrière psychologique à 2500 morts par jour. En-dessous on s’en cogne complet, mais au-dessus on supprime les libertés individuelles pour notre plus grand bien. Mais bon si c’est ça, quelqu’un peut-il m’expliquer pourquoi on n’a pas retrouvé nos libertés à partir du 1er mai ? Pour ceux qui avancent l’argument qu’on ne sait pas ce qui se serait passé si on avait enlevé les restrictions, cela signifie qu’on ne pourra jamais les enlever puisqu’on ne peut pas savoir ce qui se passe tant qu’on n’essaie pas. Et puisque cela fait 5 mois que la mortalité est normale, je ne sais pas ce qu’il faut. Certains peuples prient tous les jours pour que le soleil se lève. J’en déduis qu’il ne faut surtout pas qu’ils arrêtent parce que sinon on ne sait pas ce qu’il va se passer.
Marre d’attendre la 2e vague ? Réjouissez-vous l’hiver arrive !
Depuis la fin de la surmortalité, on subit la blague de la 2e vague, qui a pu marcher un temps, mais au bout de 5 mois, il va falloir m’expliquer comment elle peut encore fonctionner. Combien de temps faut-il à une population pour qu’elle arrête d’avoir la trouille quand on crie au loup ? Visiblement plus que 5 mois…
J’ai entendu dire qu’un institut annonçait la nouvelle vague au premier novembre et qu’à cette occasion, on allait avoir de nouveau une hausse de la mortalité. Attention spoiler : oui on aura une hausse de la mortalité à partir de fin octobre, début novembre, comme tous les ans !
Dans l’année on a deux périodes de décès. L’été est la période la plus calme pendant laquelle on constate depuis plusieurs années 1500 morts par jour environ. Attention, l’été on constate quand même des pics de mortalité à l’occasion des canicules ! Le record du nombre de décès en France pour une seul journée, a été atteint pendant la canicule de 2003, le coronavirus est loin derrière. D’ailleurs cette année aussi, nos seuls jours de surmortalité cet été ont été pendant les jours de canicule. Cet été, la canicule a tué plus que le coronavirus, mais comme il n’y a pas d’image à la télé, on s’en cogne. À l’opposé du relatif calme de l’été, pendant l’hiver la mortalité est plus élevée avec les différentes maladies qui traînent et on a plutôt 1700 morts par jour en moyenne. Selon les années, on a des bosses plus ou moins fortes selon quand arrive la grippe et son intensité. Mais pour passer de 1500 morts en moyenne par jour l’été à 1700 morts en moyenne l’hiver, ça veut dire qu’il y a un moment où ça monte. Ce moment c’est tous les ans autour du premier novembre. Donc quand on vous annoncera bientôt plus de décès, ne vous affolez pas, c’est pareil chaque année.
On ne veut pas de morts à l’hôpital ! Ailleurs on s’en fout…
On l’a vu en France il meurt 600 000 personnes par an. Ce nombre augmente chaque année au fur et à mesure que la population vieillit. En France, on a de plus en plus de vieux donc ça va continuer à augmenter chaque année pendant encore un moment. Ces 600 000 morts tout le monde s’en contrefout. En revanche, on a un arrêt brutal de nombreuses activités, des obligations et des privations de libertés, pour une augmentation temporaire qui aurait occasionné 30 000 décès supplémentaires. Tout en sachant que cette augmentation ne se verra pas dans les statistiques de fin d’année, puisqu’après le pic de décès on a eu un creux vu que les décès de mars-avril étaient majoritairement des personnes en fin de vie qui seraient décédées dans les semaines ou mois suivants.
La seule raison visible de la psychose actuelle semble être la prise de conscience par la population que les maladies tuent des gens, et donc la trouille d’attraper ce virus. Cette trouille est bien évidemment entretenue médiatiquement, mais ne concerne que la partie visible des décès : ceux qui ont lieu à l’hôpital. Depuis le début de la crise, ce sont les hôpitaux qui sont sur le devant de la scène. Dans l’imaginaire collectif, ils sont le dernier rempart qui accueille les malades et qui tente de les sauver. Dans la réalité, pendant le pic de coronavirus en France, les gens ne sont pas morts beaucoup plus souvent à l’hôpital, mais beaucoup plus dans les EPAHD, ou chez eux, mais comme ce n’est pas médiatisé, tout le monde s’en fout.
Pendant les 2 mois de hausse de mortalité du coronavirus, l’hôpital n’a enregistré une hausse de décès que de 13% par rapport à 2019. L’ensemble des décisions prises et le niveau de mortalité du virus ont fait que le nombre de décès à l’hôpital n’a pas été beaucoup plus élevé que la norme en France. Pour autant, la médiatisation de l’hôpital et des médecins n’a jamais été aussi grande. À l’opposé, on a vu assez peu de publicité sur la situation des EPAHD, ou sur les vieux vivant dans les familles ou isolés. Le confinement a eu pour conséquence d’enfermer tous les vieux ensembles en EPAHD ou avec leur famille, malades ou sains, dans les mêmes espaces, sans pouvoir s’aérer. De plus on sait que les gens sont très peu allés à l’hôpital pour des problèmes cardiaques. Finalement, les vieux dans les EPAHD, à leur domicile ou vivant chez d’autres personnes, ont connu des hausses de mortalité beaucoup plus fortes que ceux allant à l’hôpital. Dans toute cette surmortalité en dehors, il y a certainement des gens qui ne seraient pas morts sans confinement. Mettre par terre tout le parcours normal de santé, qui gère tous les problèmes cardiaques, les cancers et les autres pathologies, pour une seule maladie, ce n’est pas forcément une très bonne idée.
Ainsi on peut avoir 600 000 personnes qui décèdent tous les ans de raisons diverses et variées dans les EPAHD ou à leur domicile, avec des hausses de mortalité complètement ignorées et sans que cela ne fasse réagir personne. En revanche, la médiatisation d’un virus et d’un hôpital qui a dû s’adapter pour accueillir un grand nombre de malades, pour finalement une hausse que de 13 % du nombre de décès est complètement insupportable. La surenchère médico-médiatique révèle le point essentiel du problème actuel : on s’imagine que l’hôpital peut et doit sauver tout le monde. Les vieux qui crèvent à domicile ou dans les EPAHD, on s’en fout, mais on ne meurt pas à l’hôpital, chacun son rôle.
Les médias et donc les politiques et les gens se foutent complètement de la mortalité quand elle est cachée. Dans les EPAHD ou dans la sphère privée, il n’y a pas de problème. C’est d’ailleurs probablement pour ça qu’ils se foutent pas mal des canicules. Ça fait plein de morts, mais puisqu’ils ne les voient pas, ça ne les concerne pas et ça ne fait peur à personne. En revanche, dès qu’il s’agit de la sphère publique et qu’ils en entendent parler, c’est un peu comme s’ils prenaient soudainement conscience du risque quotidien de mourir. C’est donc le branle-bas de combat général et le trouillomètre à 10 000.
Bref, depuis 5 mois, il ne se passe plus rien en termes de mortalité en France, mais pour autant la liste de règles pour « sauver des vies » continue de s’allonger et visiblement avec la bénédiction de la majorité des gens. Aujourd’hui, on est dans une impasse complète, la situation ne peut pas être meilleure que maintenant. Donc à aucun moment on ne peut se dire qu’on va relâcher la pression sécuritaire.
On aura quand même appris que les médias peuvent en quelques semaines prendre le contrôle total des décisions politiques et générer ce qui sera la pire crise économique depuis la deuxième guerre mondiale. Pour ça de manière très classique, il a suffi de faire suffisamment peur aux gens. Il aura fallu des morts que l’on pouvait facilement mesurer et auxquels la population peut s’identifier, donc pas les vieux des EPAHD ou dans les familles, pas des gens morts de déshydratation ou d’un coup de chaud, mais des gens qu’on peut suivre à l’hôpital. Les médias et les politiques avaient déjà essayé la menace terroriste ou la menace écologique, mais ces concepts sont trop lointains pour être efficaces. Finalement le plus simple est toujours le plus efficace et reste la maladie. Les dictateurs rouges, verts ou bruns se sont tous fait griller la priorité par des blouses blanches qu’ils n’avaient pas vu venir. On voit d’ailleurs bien aujourd’hui que les quelques blouses blanches qui ont réussi à attraper le pouvoir ne veulent pas le lâcher et redoublent d’idées pour continuer à entretenir la peur. On peut malheureusement constater les limites de la démocratie, qui ne protège pas la liberté. Il est visiblement assez facile de faire peur à une majorité de la population pour qu’elle réclame elle-même la privation des libertés pour se croire plus en sécurité.
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