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Accueil du site > Actualités > Santé > Prozac : autorisation de castrer dès 8 ans

Prozac : autorisation de castrer dès 8 ans

L’AFFSAPS vient d’autoriser les prescriptions de Prozac aux enfants à partir de 8 ans. Etrangement, c’est elle-même qui décrit les effets ravageurs de ce médicament dangereux, tant sur les tendances suicidaires de nos enfants que sur le développement de leurs organes sexuels.

Pourquoi s’inquiéter ? Ils doivent bien connaître leur affaire ces gens-là...

Eh oui, ils connaissent bien leur affaire, ils savent qu’avec les millions dont ils disposent grâce à la manne des lobbies pharmaceutiques, peu importe le scandale, tout sera justifié et rentrera dans l’ordre.

Le Prozac est l’un des antidépresseurs les plus dangereux actuellement sur le marché. Et ce n’est pas moi qui le dit, c’est eux !

Dans sa brochure Le Bon Usage des antidépresseurs chez l’enfant et l’adolescent, dont le titre même me fait froid dans le dos, l’AFSSAP décrit les risques du Prozac (qu’elle conseille quand même).

Tout d’abord, l’augmentation des tendances suicidaires :
"L’utilisation des autres antidépresseurs ISRS et apparentés est déconseillée pour cette classe d’âge dans le traitement de la dépression, en raison du risque de comportement suicidaire (idées suicidaires, tentatives de suicide) et de comportement hostile (agressivité, comportement d’opposition, colère) mis en évidence chez des enfants et adolescents traités par ISRS au cours d’essais cliniques. Le risque de comportement suicidaire et de comportement hostile identifié avec la fluoxétine (Prozac) lors des essais cliniques, n’est pas différent de celui observé avec les autres ISRS."

Si cela vous paraît un tant soit peu compliqué, je traduis : nos enfants sous antidépresseurs risquent fortement de se suicider ou de devenir violents et dangereux, et c’est la même chose avec le Prozac.

Mais visiblement, cela n’inquiète pas l’AFSSAPS.

Et qu’en est-il du développement sexuel de nos enfants ? Eh bien comme à l’accoutumée, on a fait quelques tests sur des rats... c’est si ressemblant. Et on s’est rendu compte que les jeunes rats drogués au Prozac souffraient d’atteintes testiculaires irréversibles.

Je cite toujours l’AFFSAP :
"Cette demande fait suite aux résultats d’une étude pré-clinique chez le rat juvénile montrant des effets délétères de la fluoxétine sur la croissance, sur la maturation sexuelle, sur la fonction sexuelle et sur les organes sexuels, en particulier des atteintes testiculaires irréversibles."

En bref, si votre enfant survit au suicide, il n’aura pas de développement sexuel normal, sera impuissant, voire castré.

Et la solution : demander des études complémentaires pendant qu’on autorise la prescription aux bambins et que l’on place l’enfant sous suivi médical. Eh oui, il ne s’agit plus d’expérimentations sur des rats, mais bien sur nos enfants.

Mais tout de même le contrôle est sévère, puisque seuls les psychiatres auront le droit (théoriquement) de prescrire du Prozac aux enfants. Outre le fait que je préférerais donner mon corps à la science que de prêter mon petit doigt à un psychiatre, il nous faut savoir sur quels critères le psychiatre est enjoint de se baser quant au diagnostic dépressif. Il doit se conformer au manuel appelé le DSM IV.

Et que nous dit le manuel ?
Qu’au moins 5 des 9 symptômes de dépression doivent être présents pendant au moins 2 semaines.

Allez, choisissons 5 symptômes d’après le DSM IV :
1. Humeur irritable ou revendicante. Préoccupations morbides envahissantes - par exemple par des paroles de chansons nihilistes.
2. Perte d’intérêt dans le sport, les jeux vidéo et les activités entre amis.
3. Perte ou gain de poids significatif en absence de régime (ex : modification du poids corporel en mois excédant 5 %) ou diminution ou augmentation de l’appétit presque tous les jours.
4. Regarde la TV excessivement tard dans la nuit. Refus de se lever le matin pour aller à l’école.
5. Comportement d’opposition et/ou négatif.

Vous l’avez compris, il ne fait pas bon faire sa petite crise d’adolescence. Outre la stupidité de demander à un enfant de 8 ans de ne pas prendre de poids (5 % si votre enfant pèse 40 kg, cela fait 2 kg...), chacun des autres symptômes peut décrire tellement d’enfants qu’on se demande quel est le véritable objectif poursuivi par l’AFSSAPS et ses commanditaires  : la lutte contre la surpopulation ?

Moi, si j’étais la défenseure des enfants (qui n’est autre que l’ancien directeur de la communication des laboratoires Servier, et qui a ses entrées dans le monde de la pharmacie), je défendrais nos enfants.

Et si le vôtre a des symptômes correspondant à ceux qui sont décrits dans la bible DSM IV, cachez-le, protégez-le des psychiatres, aidez-le à comprendre ce qu’il étudie et assurez-vous qu’il mange de manière équilibrée. Au moins, il restera en vie et aura une chance de vous offrir une vie de grand-mère... ou de grand-père.

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31 réactions à cet article    


  • docdory docdory 13 février 2008 13:28

     @Eric Roux

    Excellent article . J’ose espérer qu’il n’existera pas de psychiatres assez idiots pour prescrire des antidépresseurs en général , et du prozac en particulier , à un enfant de huit ans . Ou alors , il faudrait revoir sérieusement la façon dont ils sont formés !


    • ILP ILP 13 février 2008 16:17

      Si le psychiatre touche un pécule à chaque fois qu’il préscrit du Prozac. Certain vont pas se géner pour en prescrire à tour de bras.

      Et pendant ce temps là, l’État fait toujours la guerre au join ...


    • Mango Mango 13 février 2008 16:28

      Vous êtes bien optimiste ou d’une naïveté qui vous honore !

      Je travaille en établissement spécialisé en tant qu’enseignante : nous y accueillons des enfants souffrant de trouble de la conduite et du comportement dans des classes à effectif très réduit, mais aussi en internat , semi internat. Ils peuvent également bénéficier sur place de prise en charges thérapeutiques ou rééducatives. 

      Eh bien vous seriez abasourdi de voir de quelle façon ces enfants ont été drogués, dès le plus jeune âge, au point parfois de devoir être hospitalisés (chutes de tension, comas...), et pas toujours au sein de familes plus ou moins responsables, mais hélas aussi dans des foyers d’accueil.

      Souvent, la première préoccupation de l’équipe médicale est de procéder au sevrage. Certains n’ont pas encore 6 ans, mais sous camisole chimique depuis l’âge de 12 ou 18 mois, ils ont "zappé" un nombre impressionnant d’étapes déterminantes dans le développement intellectuel et affectif. C’est une véritable catastrophe.

      Certains s’en remettent mais d’autres restent définitivement brisés, dépendants et terriblement vulnérables et manipulables.

      Et encore ne s’agit il pas là de prozac, mais ces "calmants" qui sont capables d’empêcher un enfant de faire les expériences de son âge, de gérer ses frustrations, son agressivité, ses angoisses, d’inhiber son expression et sa curiosité, il a bien fallu que des médecins les prescrivent !

      Ne croyez pas que je tire à boulets rouge sur tout ce que la pharmacologie peut offrir : loin de moi cette idée car j’ai beaucoup voyagé dans des pays qui n’y ont pas accès et j’en ai vu les conséquences.

      Je suis seulement très inquiète par cette médicalisation de "confort" à outrance, relayée par des pubs télévisées et des opérations de séduction organisées par les grands groupes pharmaceutiques.

      J’étais récemment chez une connaissance, mère d’une ravissante enfant de 7 ans qui venait de se gaver de pistaches, noix de cajou et autres biscuits salés qu’elle avait fait glisser à grandes lampées de soda (au moins 4 verres). La maman l’avait mise en garde à plusieurs reprises, mais sans conviction, laissant le tout à la portée de la gamine. La petite chérie s’étant plainte de l’estomac, elle obtint que son grand frère descende immédiatement à la pharmacie car il n’y avait plus de "Rennie", ou un truc du genre ! Même pas un "je te l’avais bien dit" et encore moins d’un "bien fait pour toi !" Rien... Je suppose que si la chérie n’arrive pas à dormir le jour où elle aura décidé de vider 3 bols de café en regardant un film gore à la télé, on sortira des "calmants".

      Cordialement


    • abibo 13 février 2008 16:35

      Je ne discuterai pas de la légitimité de ce type de prescription, mais ILP, votre commentaire est insultant. Les professionnels de santé ne recoivent pas d’argent pour les remercier de leur prescriptions...


    • bipdan 13 février 2008 16:44

      Malheureusement, il y en a et il y en aura encore.

      L’expérience que je peux décrire est celle de mon frêre qui s’est vu prescrire des antidepresseurs a 11 ans.

      Plusieurs psychiatre n’ont pas hésité a prescrire plusieurs traitement sans tenir compte (et meme en refusant de tenir compte) de traitements déja prescrit par leur confrere. Je ne vous dit pas les mélanges !

      Bilan, une adolescence gachée, ses camarades, tres compréhensifs a cet age, le traitaient de zombie ou de trysomique.

      Comment il s’en est sorti : En se sevrant tout seul vers 21 ans. Ca lui a prit deux ans et il était obligé de caché cet etat de fait au "médecins" qui le suivaient et l’encourageait sans cesse a revoir les doses a la hausses.

      Bref cet annonce va de paire avec la campagne sur la dépression nerveuse :

      1) On nous martelle a grand coup de spot audio ou vidéo que la dépression est une vraie maladie (ce que je ne nie pas) et qu’il ne faut pas hésiter a consulter et se "soigner".

      2) On rabaisse gentilement la limite d’age pour prendre des actifs surpuissants afin de devenir accro au plus vite. Soit dit en passant le canabis reste interdit en france, meme a usage thérapeutique. A ce jeux les lobbys du tabac n’ont pas fait mieux et doivent presque jalouser l’industrie pharmaceutique.

      Ce qu’on omet de préciser c’est que la dépression n’est pas une maladie mais bien un symptome, d’un mal etre du a une mauvaise passe familiale, a une perte d’emploi ou autre, mais dans la plupart des cas, a un motifs concret et identifiable.

      Conclusions 1 : ne cherchons pas d’ou vient le mal etre de notre société cela nous amenerait a trop de réflexions n’allant pas dans la direction ou on souhaite nous emmener, faire de nous des consommateurs bien calme, de médicament, série B et musique et aliments prémachés.

      Conclusion 2 : Boire pour oublier c’est mal. Masquer les symptomes de notre mal etre derriere un voile artificielle c’est mieux, c’est légal, c’est remboursé et c’est a partir de 8 ans.

       


    • bipdan 13 février 2008 16:51

      Si vous etes de la profession, de deux choses l’une :

      Soit vous etes de mauvaise foi.

      Soit vous vous faites avoir par rapport a certains de vos confrêres.

      Je précise qu’il n’y a pas que l’argent qui permet de corrompre, il y a les voyages, les petits cadeaux, les arrangements, les chirugiens qui demandent gonfle le prix pour réaliser l’opération dans de meilleurs conditions (cf, avec respect du patient et hors d’une salle de fac rempli d’étudiant)

      Attention il y a de bons médecins intègres et heuresement mais la profession est loin d’etre blanche a tout point de vue et on ne parle pas de la transparence


    • Trashon Trashon 13 février 2008 17:01

      De l’argent peut-être pas, mais des voyages sous forme de séminaires aux antilles ou autre destination de rève pour toute la famille du toubib ne sont pas choses rare malheureuselment...


    • Bobby Bobby 13 février 2008 17:52

      ... Hélas !

       


    • Bobby Bobby 13 février 2008 17:55

      La désinformation est une arme qui peut se retourner contre son instigateur !

       


    • Bobby Bobby 13 février 2008 18:28

      @ abibo bien sûr... je ne puis que regretter les "traitements" imbéciles prescrits sans aucun discernement par des personnes dont le diplôme fait d’eux des "professionnels" intouchables... qui ont une fâcheuse tendance à oublier les effets nosocomiaux de leurs traitements, peut être, s’agit-il là pour eux d’une simple notion d’école ?.... 4000 morts par an en France (seulement pour les cas reconnus), si je me souviens bien... on peut toujours évidemment porter l’anathème sur les accidents de la route...

       

      Quand les mutants reviendront-ils à de meilleurs procédés ? (cf. "le message des hommes vrais aux mutants",Marlo Morgan, Albin Michel, J’ai lu) dont la compréhension, pourtant pas bien compliquée risque de mettre à mal tous ces "pré requis" sans fondement et dangereux pour les cobayes involontaires que nous sommes tous devenus... pas seulement nos enfants !

       

      Faut-il prôner, comme certains le croient, la pauvreté volontaire pour permettre "enfin" à chacun de partager les ressources mondiales avec une chance égale ? pour le moment 20% de la population consomme pratiquement 90% des ressources... fameux distinguo qui met à mal le principe de l’égalité devant la constitution (qui n’est pas la même partout !).

       

       

      Il n’y a pas de solution... mais une prise de conscience de l’homme dans son environnement devrait, à mon sens, permettre de réviser de manière draconienne notre mode de vie et faire face au défi planétaire majeur que les différentes "crises" présagent aussi clairement. Je ne suis pas sûr que "Monsieur tout-le-monde" soit prêt à s’y mettre...

       

      Bien à vous


    • Mango Mango 13 février 2008 19:59

      @ Bipdan.

      Je suis heureuse de lire votre témoignage.

      En effet, des gosses dépressifs à 5 ans et demi (le plus jeune que je connaisse), ça existe.

      Les petites pilules ou gélules du bonheur, ça évite de se poser des questions douloureuses.

      Chez les "pauvres" - j’ironise, bien sûr...-, ça passe par parents chômeurs, puis accessoirement alcoolos ou toxicos, on vous colle une assistante sociale sur le paletot, plus une assistante familiale du style "dame patronesse" qui roule en Mercedes et se distrait avec "ses pauvres", qui rapportera que les gosses étaient encore en pyjama, mercredi à 11 heures, ce qui est "profondément déstructurant"... A ce compte là, ça fait longtemps qu’on m’aurait retiré mes trois gosses, dont l’aîné, normalien, a passé de nombreux mercredis et même des week-ends en pyjama. Que le môme déprime après avoir vu ses parents paniquer, sombrer, et pour finir se retrouver dévalorisés sur le plan social ET familial, ça étonne quelqu’un ? E pourtant, c’est le gosse qu’on assomme pour qu’il "se calme" !

      Pendant ce temps, le mec qui a délocalisé pour faire plus de bénéfices alors qu’il faisait déjà des bénéfices, et mis les parents au désespoir, on s’en occupe pas.

      Chez les classes moyennes on a deux options : la famille monoparentale avec la mère faiblarde et geignarde pas foutue de se faire respecter : dans ce cas, pas de soucis... On traite la mère et les enfants, d’autant qu’ils ont une bonne mutuelle : on voit pas pourquoi on se priverait.

      Il y a aussi la famille qui a un complexe d’infériorité : ils ont des thunes mais ils le doivent à papa, à maman, ou parfois seulement à leur astuce ou à leurs mains... C’ est mal vu. Il en faut un dans la famille qui fasse des étincelles dans un domaine encore inexploré : études, arts, sports, littérature... Et vas-y que je te colle une pression monstrueuse sur le gamin qui se retrouve à 5 ans avec un emploi du temps de ministre. Maman pleure quand il n’est pas premier au conservatoire, papa le boude quand il n’a pas ratatiné son adversaire sportif, la (le) prof n’est qu’un nul s’il ne sait pas débusquer l’étincelle de génie qui couve chez l’enfant...Il craque ? "Non, vraiment Docteur, on ne sait plus que faire ! Il a tout, TOUT !" . Pas de panique : quelques gélules..

      Les classes supérieures supportent mieux la dépression de leurs rejetons. D’abords, ce n’est pas une honte, c’est presque un rituel de passage. On peut payer une armée de psys, éloigner la marmaille dans un internat deluxe, et au pire, s’il s’en met plein le pif, quelle que soit la substance, il n’est pas obligé d’arracher le sac des vieilles dames pour s’en procurer. C’est la dépression chic et romantique , celle qui booste la créativité, car nul doute que le fruit de vos cafards sera publié, exposé, édité... Il est certes plus facile de valoriser vos idées noires et vos désintox successives en tant que fils ou fille de... qu’en tant que SDF cinquantenaire dans un carton sous le périph’...

      Et puis c’est connu : les gens riches travaillent beaucoup ! Nous n’avons aucune idée, nous, pauvres cloportes, de leurs responsabilités, de leurs obligations... Comme, par exemple, essayer de gagner plus en mettant au chômage une famille entière, qui sombrera, et dont les enfants... etc

      Mais heureusement, on pourra prescrire du Prozac dès huit ans !


    • brieli67 14 février 2008 01:02

      depuis 1985 on administre de ces ISRS aux gosses en institution ou pas

      encore heureux de ne pas être obligés de demander l’avis d’une pédagogue pimpante et "romancière"

      ni d’un médecin Desbrousses connu sous Docdory qui par ses propos jette l’opprobe sur une molécule bien ancienne et connue et soustrait de ce fait les gosses d’une chance thérapeutique.

      Des barbares vous dis-je aucune dépression - plus que 95 % - ne résistait à une cure d’électrochocs et stabilisait même les dépressions bi-polaires..... sans le lithium

      http://forums.jeuxonline.info/showthread.php?t=795368

      Shock : The Healing Power of Electroconvulsive Therapy. 2006 by Kitty Dubakis

      http://en.wikipedia.org/wiki/Kitty_Dukakis

       

      Comme quoi... excellent l’article.....  ?????


    • Gilles Gilles 14 février 2008 07:13

      Ben tiens........chaque année on parle du scandale de labo qui paient de gentils voyages ou autres avantages à des médecins accueillant trés gentiment leur visiteurs médicaux

      Dans un monde de fric, je ne vois pas pourquoi des médecins ne seraient pas tentés. Si certains refusent de soigner des malades parce qu’ils ne peuvent payer de suite (CMU), pourquoi ne prescrirait-il pas des édocs qui leurs rapportent de menus avantages ??=


    • brieli67 14 février 2008 09:17

      oui je suis du sérail être intègre et vivre sa vie COMME UN ermite ne signifie en rien être bon ou meilleur officier de Santé . Il y a des bons et des cons partout....

      Pour vous dire vrai après nombreuses formations scientifiques et autres pour bien acueuillir mes confères et autres dirigeants ..... j’étais en Ecole d’Hôtellerie. Comme quoi il n’y a pas de sots métiers ni d’âge pour s’intéresser à la bonne chère.

      Sans la visite médicale les rapports entre les professions de santé seraient beaucoup moins confraternels. Nos visiteuses... toutes des geishas .. . souriantes que de bonnes nouvelles du neuf parmi les molécules un petit repas à midi et surtout les rumeurs... TAVUKIAVECKI .... ELLEVASECASER... Bref une amie-conseil jeune gentille belle intelligente pas malade et qui sait... De vrais rayons de soleil dans les cabinets....

      Ca vaut tout l’or du monde ... Les petits cadeaux il y en aura toujours. C’est la loi du genre. On est très très loin des fastes des années 70. Plus que de la mesquinerie.... Et puis plein de médicaments vont se libérer nous vous spamerons désolés les amis !


    • 5A3N5D 13 février 2008 16:56

      @ l’auteur,

      "Le risque de comportement suicidaire et de comportement hostile identifié avec la fluoxétine (Prozac) lors des essais cliniques, n’est pas différent de celui observé avec les autres ISRS."
       

      Tout parent, tout médecin devrait savoir que, dans l’hypothèse où un état dépressif a été diagnostiqué sans que le doute soit permis, l’administration d’antidépresseurs devrait être systématiquement accompagnée de l’administration d’un anxiolytique au début du traitement et pour une quinzaine de jours au moins, surtout chez l’anxio-dépressif. 

      On sait très bien que les ISRS lèvent les inhibitions et que les possibilités de passage à l’acte (contre soi ou contre les autres) sont alors au maximum. On parle alors d’ "effets paradoxaux" qui sont pourtant prévisibles.

      Quant à parler d’un état dépressif chez un sujet de 8 ans, cela me laisse vraiment sceptique : une cause organique ou socio-environnementale devrait alors être systématiquement recherchée. Mais il est vrai que, depuis très longtemps, les médecins ont eu recours aux antidépresseurs (Anafranil, Tofranil) pour traiter des "maladies" telle que l’énurésie, quitte à écrêter le sommeil paradoxal de l’enfant et à créer des troubles permanents du sommeil.


      • Emmanuel W 13 février 2008 17:02

        Merci pour votre article.

        Cela confirme (cf.affaire Vioxx retiré du marché par le fabricant avant même que l’’AFFSAPS n’ait bronchée) qu’on ne peut tout simplement pas faire confiance à l’AFFSAPS.

        Et par extension, toujours prendre différents avis médicaux avant décision importante.


        • brieli67 14 février 2008 01:20

          Les pires ravages attribués à la drogue ne passent pas l’action véreuse d’un dealer propriétaire d’un coin de rue, mais par celle d’un vénérable médecin lové dans son cabinet.

          http://www.ledevoir.com/2002/09/25/9827.html

           

          Par les temps qui courrent il vaut peut-être mieux se faire suivre par l’épouse du père biologique de Carla Bruni

          http://www.ciyma.com.br/ciymayoga.htm&nbsp ;&nbsp ; à Sao-paulo

          http://www.ciyma.com.br/midia/entrevistas.htm&nbsp ; pour les rendez -vous

          prof de méditation de yoga philosophe astrologue

          Marcia de Luca ..... Frau Remmert

          présente sur le gazon de la Lanterne auprés de notre zeureux Elu.


        • abibo 13 février 2008 21:22

          @Bobby "effets nosocomiaux de leurs traitements" ne veut rien dire dans ce contexte. Le terme nosocomial se rapporte aux maladies acquises à l’hopital et en l’occurence aux maladies infectieuses pour les chiffres que vous citez. Votre méconnaissance du sujet fait que vous considerez les soignants comme les responsables inconséquents de celles-ci. Sachez que tout les professionnels essaient de limiter ces chiffres par les bonnes pratiques en milieu hospitalier. La preuve en est leur décroissance constante. Mais au regret de vous decevoir ce chiffre n’ateindra jamais zéro. La probabilité d’être victime d’une infection mortelle n’est pas nulle mème quand vous tapez ces idioties sur votre clavier, bien au chaud sur votre canapé.

          @bipdan

          "il y a les voyages" Il n’y a pas de trajet sans formation scientifique validée.

          "les petits cadeaux" Ceux ci après avoir été limités sont depuis 2 mois strictement interdits.

          "les chirugiens qui demandent gonfle le prix pour réaliser l’opération dans de meilleurs conditions" N’importe quel patient est libre de juger ces demandes non justifiées et d’aller voir un autre chirurgien.

          @Trashon "des voyages sous forme de séminaires aux antilles ou autre destination de rève pour toute la famille du toubib ne sont pas choses rare malheureuselment". Seul le professionnel peut bénéficier d’une participation aux frais de déplacement/hébergement depuis 1992 suite à l’article L4113-6 du. code de la santé publique. Renseignez vous avant d’avancer des enormités emporté par votre ressentiment.


          • Bobby Bobby 14 février 2008 19:07

            ... faut pas avoir écouté les délégués médicaux parler de leur métier pour affirmer qu’il n’y a plus de "cadeau" !

            désolé !


          • abibo 14 février 2008 22:29

            @Bobby. Arretez d’invoquer des rumeurs. Avez vous menez une enquête ? Dans mes réponses, je vous donne des faits et des éléments relatifs à législation. Qu’il y ait des exceptions, c’est possible. Mais pour affirmer que cela est généralisé, votre crédibilité dans le domaine medicosocial est sévèrement mise à mal quand vous évoquez les "effets noscomiaux de leur traitement".

            Tut mir leid...


          • mescaline mescaline 13 février 2008 23:19

            Quand j’avais 15 ans (etant donc MINEURE), je me suis faite prescrire des anxiolithiques par le medecin de mon copain de l’epoque, sans autorisation parentale, sans rendez-vous prealable et par un medecin generaliste, au bout de 10 minutes de consultation. J’ai une copine qui est sous valium depuis qu’elle a 13 ans. Elle en a 30, et perd les pedales.

            Il y a un moment ou il faut affronter ses enfants et pas tout mettre sur le dos de la depression ou des anomalies genetiques. L’hyper-activite est une legende, et tous les enfants ont des passages a vide, parce grandir est difficile. Et les envelopper dans un coton chimique n’est pas les aider, loin de la....


            • brieli67 14 février 2008 00:10

              http://www.atoute.org/n/forum/showthread.php?t=59642

              ISRS et disfonctionnements sexuels momentanés ou permanents

              Video de michael Moore et temoignages video PSSD et ISRS
              http://www.youtube.com/watch?v=Xlm1T...related&search=

              Dysfonctionnement sexuel post ISRS ((Post SSRI Sexual Dysfunction (PSSD)) Wikipedia
              http://translate.google.com/translat...frFR21 8FR219




              Il y a plus de 5.000 différents procès contre le déroxat / Paxil aux États-Unis classé, comme plus de 2.500 procès contre le déroxat / Paxil classés en Grande-Bretagne, alléguant la dépendance au déroxat / Paxil et les symptômes de sevrage.
              http://translate.google.com/translat...J_frFR218FR219

              Tout sur les AD en particulier ISRS (RU)
              http://www.ssri-uksupport.com/

              traduction google
              http://translate.google.com/transl [...] t%2ecom%2f


              et ses liens :
              http://www.ssri-uksupport.com/othersites.html

              traduction google :
              http://translate.google.com/translat...ersites%2ehtml


              dont :
              Les faits sur les antidepresseurs
              http://translate.google.com/translat...language_tools

              un groupe de physicien, chercheur,journaliste et les dangers des antidepresseurs :
              http://translate.google.com/translate?u=http://www.drugawareness.org/home.html&langpair=en|fr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=/language_tools

              médecine hors controle
              http://translate.google.com/translat...language_tools

              effexor activiste :
              http://translate.google.com/translat...language_tools
              ...etc


              et ses pétitions :
              http://translate.google.com/translat...titions%2ehtml

              dont pétition internationale benzodiazépines
              http://translate.google.com/translat...ition%2eht ml

              dont : petition internationale prozac (piratée)
              http://translate.google.com/translat...2ecom%2flilpro

              dont:petition internationale effexor
              http://translate.google.com/translat...ition%2e html

              dont petition internationale deroxat/paxil
              http://translate.google.com/translat...ition%2eht ml

              et autres...

              Elles avaient 12 ans, elles ne sont plus là : deroxat, zoloft, prozac.
              http://translate.google.com/translat...language_tools

              etc...

              autres sources

              international coalition for drug awareness
              http://translate.google.com/translate?u=http://www.drugawareness.org/home.html&langpair=en|fr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=/language_tools

              de 11 à 87 ans : les réactions aux ISRS
              http://translate.google.com/translat...%2findex%2ephp




              Les dangers des ISRS et des ISRSN
              http://translate.google.com/translat... %2dADF%2ehtm


              fiche : les dangers de l’effexor
              http://translate.google.com/translat...%2dADF%2 ehtm

              fiche:les dangers du norset (remeron)
              http://translate.google.com/translat...%2dADF%2 ehtm

              fiche:les dangers du deroxat/paxil
              http://translate.google.com/translat...%2dADF%2eh tm

              fiche : les dangers du zoloft
              http://translate.google.com/translat...%2dADF%2e htm

              et autres....

              Les antidépresseur Commun prescrits sont extrêmement dangereux pour certains.
              http://translate.google.com/translate?u=http://www.lawcash.com/attorney/1087/paxil-prozac-zoloft-lexapro-celexa-effexor-wellbutrin-anti-depressant-manufacturers-lawsuit.asp&langpair=en|fr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=/language_tools


              guide antidépresseur paxil/déroxat
              http://translate.google.com/translate?u=http://www.paxilprogress.org/forums/&langpair=en|fr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=/language_tools

              aide au sevrage deroxat/paxil/seroxat
              http://translate.google.com/translate?u=http://www.seroxatusergroup.org.uk/&langpair=en|fr&hl=fr&ie=UTF-8&oe=UTF-8&prev=/language_tools

              deroxat
              http://translate.google.com/translat...language_tools

              survivant du prozac
              Les bonnes nouvelles ; vous n’êtes (probablement) pas fou (encore). Les mauvaises nouvelles ; cela pourraient prendre un moment pour guérir…
              http://translate.google.com/translate?hl=fr&sl=en&u=http://www2.netdoor.com/ bill/prosurv/prosurv.html&sa=X&oi=translate&resnum=1&ct=result& prev=/search%3Fq%3Dprozac%2Bsurvivor%26hl%3Dfr%26rlz%3D1 T4GGLJ_frFR218FR219%26sa%3DX bonnes nouvelles ; vous êtes (probablement) non fou (encore). Les mauvaises nouvelles ; elles pourraient prendre un moment pour guérir…


              • matthey 14 février 2008 10:00

                Nous sommes tous des assasins.

                En laissant faire ce genre de thérapie pour nos jeunes et pour nous même nous devenons complice par de la plus grosse arnaque qui existe sur le marché des psychotropes, car cette pilule vantée comme : "la pilule du bonheur" n’est qu’une descente au enfer. Voir les effets secondaires dévastateurs qu’elle peut produire : cas de suicides et de meurtres en série. Ne nous laissons pas faire, réagissons !


                • Frederic Stephan 14 février 2008 12:36

                  Tant que la médecine considèrera l’être humain comme un simple corps physique et ne cherchera qu’à traiter les symptomes sans en comprendre la cause, nous aurons des dérives de ce genre.


                  • Toni 15 février 2008 00:02

                    Excellent article malheureusement criant de vérité que je vais l’étayer par l’expérience suivante. J’ai assisté à une réunion nationale d’un grand labo pharmaceutique produisant calmants, anti-dépresseurs, etc.

                    Environ 700 personnes (membres de l’entreprise mais aussi médecins indépendants, etc), acheminées par avion, ont séjourné pendant cinq jours dans un pays africain (hotel 5 étoiles) pour la "grande messe".

                    Lors de cette réunion, de nombreux slides ont été montré : parts de marché remportées sur les concurrents, découverte et lancement de nouvelles molécules, chiffre d’affaire réalisé, bref tous les résultats de fin d’année ... ou presque !

                    J’attendais avec impatience une statistique qui me semblait MAJEURE :

                    LE NOMBRE DE PERSONNES SOIGNEES ET SAUVEES !

                    Car en fait, sous le couvert d’une nomenclature compliquées générant autant de confusion chez le consomateur final que dans les rangs "des experts", un objectifs très clair lui, apparait : MONEY.

                    Et il est très vrai que si de nouvelles maladies sont inventées de toute pièce par les psych... psychia... psychiatre (tient je viens de chopper le syndrome du bégaiement exitus reactionus involontarus), et bien de nouvelles molécules doivent ABSOLUMENT ETRE DECOUVERTE, si non comment "sauv€r " nos cobayes, pardon, nos patients clients ?

                    Ma solution :

                    DEPRIME, STRESS, ANXIETE, PEUR, INSOMNIE, etc ?

                    FUYER le psyc... psychia.... tiens voilà que ça recommence, le psychiatre !!!!!!!!!!!

                    Voyez votre medecin (s’il est bon et pas à la solde des labos, si non prenez en un autre)

                     

                    SI NON

                    Un bon séjour au vert avec au programme :

                    Activité physique, repas équilibrés avec vitamines (plusieurs jours selon les cas)

                    Lorsque vous vous sentez plus détendu, "faite un scanner" des personnes dans votre entourage et trouver celle ou ceux qui ouvertement ou sournoisement vous rendent la vie impossible)

                    Décider de règler la situation en rentrant (ou sauvez vous)

                    Réorganidez votre vie de manière à vous épanouir et prospérer.

                    Epanouissez vous, prospérez, devenez pro dans ce que vous faite !

                    Bref CREEZ, CREEZ, CREEZ, CREEZ à profusion parce que vous êtes certainement quelqu’un de bien !

                     

                    Toni


                    • 5A3N5D 16 février 2008 16:34

                      @ Toni,

                      Je ne partage nullement votre analyse. On connaît tous des gens qui "ont tout pour être heureux" (pas de soucis matériels ni relationnels) et qui tombent brutalement malades sans donner d’explication. Voyez également le cas de la dépression dite du "post partum", si fréquente chez les primipares et qui n’a toujours pas reçu d’éclaircissements convaincants.

                      Je pense que la psychiatrie est effectivement une vaste escroquerie, mais votre "méthode" pour soigner la déprime ne me paraît pas judicieuse. D’ailleurs, le terme de "dépression", autrefois appelé "mélancolie" recouvre-t-il une réalité physique ou non ? A mon sens, oui : la dépression à une cause organique et c’est cette cause qu’il faut trouver et soigner.

                      Je ne vous ferai pas l’injure de vous rappeler comment furent découverts les antidépresseurs, mais pour les béotiens, ce n’est peut-être pas inutile. Donc, immédiatement après la 2nde guerre mondiale, on s’attaqua à un mal jusqu’alors fatal : la tuberculose. Et on utilisa un médicament dont on ne soupçonnait pas les effets secondaires. Je veux parler de l’izoniaside, un antibiotique ! Quelle ne fut pas la stupeur, pour les médecins, de voir leurs malades trousser les infirmières, bonnes soeurs et autres ! Cette propriété d’un antibiotique intéressa évidemment vivement les "psy". On venait de faire, sans le savoir, la découverte de ce qui allait devenir les Inhibiteurs de la Monoamine Oxydase, IMAO pour les intimes, de véritables pilules euphorisantes.

                      Si donc un antibiotique est susceptible de provoquer un état euphorique, en inhibant l’oxydation de certains neurotransmetteurs, est -il déraisonnable de penser que la dépression est la résultante d’une réaction normale de l’organisme à l’agression d’un quelconque pathogène ? Cette vision sera loin de plaire à quelques fossiles issus du freudisme, mais je pose la question à des gens qui sont justement débarrassés de toute emprise de la toute puissante psychanalyse qui n’a jamais guéri un quelconque désordre psychologique.


                    • mariner valley mariner valley 1er mars 2008 19:24

                      Reaction a un pathogene je ne pense pas en revanche il a des explications neurologiques et physiologiques due a des recepteurs et leurs interactions ou pas avec leurs neurotransmetteurs.

                      Qu’un antibiotique est un effet secondaire n’a en soit rien de bien extraordinaire. La prise de nombreux medicaments et soumise a des regles strictes et des reactions secondaires peuvent apparaitre : parmis les plus connus, la somnolence, les allergies, demengaisons alors qu’il y en ai un avec des effets euphorisants pourquoi pas.

                      Certains antibiotiques ont des effets sur certaines des phases du sommeil

                      Le cerveau et ses suptiles mecanismes garde encore ses secrets....

                       


                      • Christoff_M Christoff_M 8 mars 2008 22:14

                         ah les pots de vin et le graissage de pattes, ça marche toujours bien en France....

                        pas étonnant que l’on aie autant de grandes surfaces et de gros labos pour fabriquer des médocs....


                        • LilianeBourdin 7 août 2008 19:38

                          Je tombe par hasard sur cet article, et il me vient quelques réflexions :
                          La législation concernant les "petits cadeaux" des labos, s’est effectivement encore durcie, et c’est tant mieux.

                          Il n’y a pas que le Prozac : j’ai vu prescrire des neuroleptiques à un enfant. Et il y a la mode des amphétamines supposées soigner l’hyperactivité, mode qui vient des États-Unis.

                          En général, on a tendance à oublier que la souffrance d’un enfant est, non seulement un élément à soulager, mais un signe que quelque chose ne va pas pour lui. De mon point de vue, mais pas seulement le mien, il importe essentiellement de comprendre la cause de son mal-être, avec lui et avec ses proches, pour modifier les données du problème. La psychiatrie de l’enfant est, ou devrait être, une discipline préventive permettant d’éviter de plus grandes souffrances à l’âge adulte. Dans ces conditions, faire taire le symptôme artificiellement par une médication, si tant est qu’elle soit efficace, peut avoir trois inconvénients majeurs :

                          Le problème de fond n’est pas réglé, et risque perdurer ( sentiment profond de ne pas être aimé, par exemple, ou maltraitance par les pairs au niveau du groupe classe, etc.), avec des conséquences sur le développement de la personnalité qui se révéleront plus tard.

                          La dépendance aux médicaments peut augmenter rapidement. Cela s’observe aussi avec les adultes : un effet rapide (qui est parfois seulement un effet placebo) est suivi d’une baisse d’efficacité. Alors on a tendance à ne pas supprimer le médicament en pensant qu’il n’est pas nécessaire ou pas efficace : on augmente la dose, ou on en prescrit un autre en plus. C’est la stratégie de l’engagement.

                          Cela donne aux parents, et surtout à l’enfant, l’idée qu’il ne peut pas résoudre ses problèmes en y réfléchissant et en en parlant, mais en prenant le bon médicament, donc en ayant une conduite orale. C’est une façon de voir qui favorise la dépendance à autrui et une toxicomanie ultérieure, qu’elle soit alcoolique, boulimique, médicamenteuse ou par l’usage de drogues.

                          Ceci étant dit, il y a des cas particuliers et des situations d’urgence où il faut agir vite. Mais cela ne devrait pas empêcher le travail de réflexion que j’évoque.



                          • Eric Roux Eric Roux 8 août 2008 00:20

                            Effectivement Liliane, vous avez parfaitement raison. Il n’y a malheureusement pas que les "petits cadeaux" des labos, mais aussi les "gros cadeaux des lobbies", qui vont à des hommes influents autant que dénués de scrupules. Mais bon, dans tout cela, il faut faire savoir que ces méthodes de traitement de nos enfants sont dangereuses et même catastrophiques, et que rien de tout cela ne repose réellement sur une base scientifique. Les études, lorsqu’on les débarrasse de leur verbiage pseudo-scientifique, disent uniquement : "donnez une drogue à un enfant et celui-ci sera drogué, c’est peut-être plus reposant pour vous, et sans doute très lucratif pour nous". Vue courte...


                          • Nut’ 4 mai 2013 01:10

                            Les antidépresseurs et les neuroleptiques (qui sont encore pire) sont des merdes chimiques qui détruisent le cerveau.

                            Comme c’est écrit dans l’article même, ils servent à enrichir l’industrie pharmaceutique !
                            C’est comme pour les clopes : c’est très mauvais pour la santé, mais on les vend quand même et on les vendra toujours.
                            Pourquoi ? Pour le FRIC !

                            J’ai 18 ans. Je souffre de dépression depuis l’âge de 13 ans... Et j’ai eu affaire à de nombreuses reprises aux psychiatres et aux hôpitaux psychiatriques...
                            A l’âge de treize ans seulement, on me bourrait de Tercian, un neuroleptique de merde (je m’étais endormie sur mon épreuve de brevet blanc à cause de ça !), on m’en donnait TROIS fois par jour —’ 

                            Mais ma pire expérience restera celle que j’ai vécu en décembre dernier. J’allais très mal, j’ai voulu me tuer... J’ai menacé de me tuer sur le Net, quelqu’un a prévenu les flics.
                            Résultat : ils sont venus me chercher chez moi et j’ai été embarquée de force à l’hôpital.

                            Aux urgences, j’entends encore la psychiatre me hurler dessus : « On va la contentionner ! On va la contentionner ! » (contentionner signifie attacher...)
                            Je la hais. Je lui arracherai les yeux à cette pouffiasse, si je le pouvais.

                            J’ai tenté de me sauver, elle m’a rattrapé. Elle m’a enlevé le haut de mes vêtements, elle a vu mes seins, elle m’a mis une espèce de blouse à la place et elle m’a attachée sur le bras, sanglée sur un lit. Un pure horreur.

                            Je suis restée 20 minutes comme ça (et il parait que je n’ai pas vécu le pire, une amie qui va mal aussi est restée elle, TROIS JOURS sanglée sur un lit et elle devait faire ses besoins dans un seau !!!)

                            Vous croyez que les méthodes barbares des hôpitaux psychiatriques datent du moyen-âge ? Vous vous trompez lourdement : et oui, malheureusement, elles sont TOUJOURS d’actualité.

                            Après, ils m’ont transféré dans le service de psychiatrie adulte. Car je suis majeure, et ces cons considèrent que dès 18 ans, nous sommes des adultes.
                            Vous vous en doutez, dans le putain de service où ils m’ont amené, il n’y avait aucune adolescentes de mon âge. Que des personnes âgées entre 30 et 80 ans !

                            Mais bon, le pire, ce n’était même pas ça... C’est surtout qu’elles avaient l’air complètement cinglées ! La plupart ne semblaient pas lucides, ne parlaient pas, ou alors, ne comprenaient rien à ce qu’on leur disait. Des vieilles venaient me demander à ce que je leur enlève leurs vêtement. Un handicapé en fauteuil roulant bavait et était incapable de manger seul.
                            Ils me faisaient peur, extrêmement peur... J’avais très peur...
                            Il y a eu un reportage sur cet hôpital, et il parait qu’il y a déjà eu un meurtre dans le service voisin ! 

                            Les lieux étaient hyper sinistres, lugubres et EXTREMEMENT sales. Nous étions de plus enfermées du MATIN AU SOIR et il n’y avait strictement AUCUNE activité.
                            Mon problème : la dépendance affective, être obsédée par une personne.
                            Super, en m’enfermant toute la journée et en me droguant, je vais moins penser à elle et je vais guérir, lol

                            C’est comme les anorexiques que l’on fout en chambre d’isolement : plus elles sont isolées, PLUS elles sont obsédées par leur poids et PLUS elles vont mal !

                            Ils m’ont de plus drogué, drogué aux médicaments. Ils m’ont donné CINQUANTES gouttes de Tercian. Je ne mens pas, cinquante.

                            Ce sont des tarés, des malades, des fous. Les fous, c’est EUX.

                            Résultat : je ne pouvais plus marcher, je ne pouvais plus tenir de bout, je voyais extrêmement floue, j’avais des maux de têtes horribles...

                            Impossible de tenir debout, je me suis carrément écroulé dans les couloirs à deux reprises !
                            Je n’avais JAMAIS fait de malaises aussi terribles de TOUTE MA VIE !! JAAAAAMAIIIS !!!!

                            Un enfer !!!

                            Franchement, moi je vous le dis, je serai restée là-bas, je serai devenue complètement cinglée. Ou alors, j’aurai trouvé un moyen de me suicider là-bas.

                            Moi, je vous le dis : MIEUX VAUT CREVER PLUTOT QUE D’ETRE DANS CET ESPECE D’ASILE DE CINGLES !!!

                            Cette société pourrie ne veut pas que vous alliez mal. Aller mal est crime punie de prison.
                            Et oui, je vis dorénavant comme une criminelle qui, si elle recommence ses crimes, retournera en prison ! (pour ça que si jamais j’ai à nouveau un jour des nouveaux suicidaires, là au moins je choisirai une méthode sûre et certaine).

                            J’ai même lu sur les forums, que des anciens détenus préféraient la prison à l’hôpital psychiatrique, vous vous rendez compte ?

                            Un conseil : si vous allez mal, n’allez JAMAIS voir de psychiatres.
                            C’est le premier conseil qu’on vous donnera : « va voir un psy, il va t’aider ».

                            Méfiez-vous... Si vous parlez de vos envies suicidaires à un psychiatre, il vous bourera de médocs et vous internera de force.

                            Conseil pour ceux qui sont internés : Laissez-vous faire. Ce sont des salauds, des monstres, mais malheureusement, plus on se rebelle, plus ils nous torturent.
                            Il faut se plier à leurs règles immondes.

                            Moi, je savais très bien que leurs 50 gouttes de Tercian me feraient tomber dans les pommes et me donneraient d’horribles malaises. Mais, avais-je un autre choix que celui de les avaler ?

                            Si j’avais refusé, ces enfoirés me l’auraient injecté de force et ils auraient carrément pu me mettre en chambre d’isolement et me sangler à nouveau sur un lit.

                            Cette expérience me traumatisera à vie. Rien que d’y penser et de relire ces lignes, j’ai envie de pleurer.

                            Je suis révoltée à un point que vous ne pouvez imaginer.

                            Quand les gens souffrent, ils ont besoin d’aide, d’affection, de soutien, de réconfort, d’amour...

                            Allez dans un hôpital psychiatrique, et vous récolterez UNIQUEMENT L’INVERSE de tout cela... Dans certains, on vous interdira carrément tout contact avec vos proches et vos amis pendant parfois plusieurs mois.
                            On vous enfermera, on vous bourrera de médocs jusqu’à ce que vous vous évanouissiez, bref en un mot on vous détruira.

                            Voici un témoignage très poignant : « Le Pavillon des enfants fous » de Valérie Valère, devenue best-seller à l’époque.

                            Je trouve que cette jeune fille, qui a écrit ce livre alors qu’elle était seulement âgée de 15 ans, décrit mieux que quiconque l’enfer de l’hôpital psychiatrique.
                            Je trouve même que ce livre parler SURTOUT de l’aversion et de la haine qu’elle ressent à l’égard des psychiatres plutôt que de ses souffrances à elle...

                            Elle s’est suicidée à l’âge de 21 ans. Qui sait, peut-être qu’elle serait toujours en vie, si les psychiatres ne l’avaient pas traité d’une façon aussi immonde ?

                            « Ils ne m’auront pas ! » est une phrase récurrente de son livre. 
                            Quand j’ai été internée de force, j’ai pensé : « Elle a eu de la chance, elle est morte, ils ne l’ont pas eu, elle a gagné... Je veux gagner moi aussi. »

                            Moi non plus, ces salauds ne m’auront jamais. Je les hais ! !!!!!!

                            Il n’y a même pas de mots pour décrire tout ce que je ressens à l’égard des psychiatres, et je me retiens de ne pas bondir de colère quand je dis que je me sens mal et que les gens me conseillent d’aller en voir !

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