• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Actualités > Société > Différences hommes-femmes - 2e partie

Différences hommes-femmes - 2e partie

Dans le premier billet j’abordais la question des différences hommes-femmes d’une manière générale. Je citais quelques exemples extraits du magazine « Cerveau & psycho », numéro spécial février-avril sur les différences du cerveau entre les genres. Je continue à citer des recherches présentées dans ce magazine et dont les sources sont indiquées dans chaque article.

La peur des conclusions apportées aux différences

L’études des différences entre hommes et femmes est intéressante à différents titres. D’abord dans la connaissance de soi et dans l’ancrage de certains aspect de l’identité. Je peux mieux accepter ou comprendre certains comportements, et même tenter éventuellement de les modifier par la culture, si d’une part ils font partie d’une norme collective et si d’autre part ils ont une incidence biologique importante.

Ces données peuvent aussi être utilisées dans l’apprentissage et la vie sociale. Elles permettent de valider les différences en les dépouillant de toute connotation discriminatoire : les complémentarités peuvent prendre le relais d’interprétations fondées sur une hiérarchie des valeurs.

Prétendre qu’il n’y a pas fondamentalement de différences entre hommes et femmes ou que ces différences sont insignifiantes se heurte au ressenti et au vécu de la population. D’une manière générale les techniques d’imagerie cérébrale ou de thermographie ont mis en avant des fonctionnements cérébraux particuliers selon les activités. On a ainsi pu vérifier ou confirmer des différenciations de secteurs du cerveau selon les activités : parole, toucher,vision.

Les différences cérébrales entre hommes et femmes existent aussi. Elles sont déjà de l’ordre de la taille du cerveau et de la densité des connexions : le cerveau masculin est plus grand et dispose d’une moins grande densité de connexions entre neurones. On ne sait pas encore la raison de cette différence, ni s’il s’agit d’une spécialisation et dans ce cas à quoi elle sert. Par contre ni la taille ni la densité des connexions ne permettent de dire que l’un ou l’autre genre serait plus ou moins intelligent que l’autre.

On a aussi constaté que dans leur ensemble femmes et hommes ne fonctionnent pas sur la même latéralisation. Par exemple les femmes utilisent davantage leur deux hémisphères cérébraux alors que les hommes utilisent surtout le gauche. Avant d’esquisser ce que cela peut signifier au niveau du comportement mental, et comme on marche sur des oeufs tant ce genre de thème est miné par des peurs en tous genres, il faut préciser que la généralité perçue par les chercheurs n’exclut pas que, sous l’influence des hormones et du mimétisme social, certains hommes utilisent également leurs deux hémisphères et certaines femmes surtout le gauche. La généralité ne signifie par que l’on est devant des blocs homogènes mais plutôt devant une tendance nettement majoritaire.

cerveau6.jpg
Les deux hémisphères cérébraux

Des expériences ont démontré par exemple que la mémoire d’événements riches en émotions n’active pas la même zone chez la femme (amygdale cérébrale gauche) ou chez l’homme (amygdale cérébrale droite).

Venons en aux latéralisations du cerveau. L’hémisphère gauche est davantage le siège de la perception des détails d’une situation, ainsi que de la logique. L’hémisphère droit est plutôt voué à percevoir la globalité. Son mode de fonctionnement serait plus proche de ce que l’on appelle l’intuition : une image, une note de musique, rappelle tout un ensemble, comme l’image d’un puzzle rappelle le puzzle. C’est le « pars pro toto » suggéré par Paul Watzlawick lors de ses recherches au Mental Research Institute à Palo Alto : la partie représente et rappelle le tout. Cet aspect du fonctionnement est également utilisé en Gestalt. On pourrait comparer ce mode aux touches qu’un peintre impressionniste pose sur sa toile, révélant progressivement l’image. L’hémisphère gauche produira lui une démarche plus linéaire, plus logique et analytique, dont le langage. Le cerveau répartit donc les tâches et l’on parle « d’asymétrie cérébrale fonctionnelle ».

Les hommes utilisent majoritairement l’hémisphère cérébral gauche. Il semble que les femmes soient dotées de la capacité à utiliser les deux hémisphères, soit les deux types de fonctionnements, de manière symétrique. Si les deux modes servent ensemble à gérer une partie de notre comportement, en réalité il n’est pas facile d’utiliser simultanément ces deux modes, mais sous l’influence de la progestérone, sécrétée dans la deuxième partie du cycle féminin, les femmes disposent d’un fonctionnement plus symétrique du cerveau.

En l’état deux points sont à relever : l’un est que l’on ignore les raisons de cette différence. Est-ce une forme de spécialisation ? Si oui, à quoi sert-elle tant chez l’homme que chez la femmes ? L’autre est que la latéralisation des fonctions par hémisphère n’est pas aussi tranchée qu’on le pensait il y a une trentaine d’année. Ce qui atténue le risque de schématisation des différences hommes-femmes et d’analyse comportementale réductrice.


HF--210-bodybuilder.jpgLa sensibilité à la dépression

Hommes et femmes ne sont pas égaux devant la dépression. Les femmes y sont plus sujettes que les hommes. Ils n’y sont pas sensibles au même âge. Les genres ne réagissent pas de la même manière aux antidépresseurs.

Les recherchent montrent que les hommes ont une réponse en sérotonine plus rapide et plus importante quantitativement que les femmes. Or la sérotonine est une substance qui participe à la transmission des informations nerveuses et améliore l’humeur. Ce qui montre que les hommes sont moins vite atteints par certaines dépressions que les femmes. Cela montre également l’importance de notre chimie et de notre physiologie sur nos humeurs, soulignant la part du prédéterminé et chimico-dépendant dans notre manière de réagir. Dans le domaine de la dépression les différences hommes-femmes suggèrent même d’adapter les traitements selon le sexe.

On est en pleine discrimination !


A suivre. Précédent billet ici.


Moyenne des avis sur cet article :  2.68/5   (19 votes)




Réagissez à l'article

32 réactions à cet article    


  • Raymond SAMUEL paconform 26 mars 2011 09:51

    Bonjour,

    Voila un texte clair et impartial, prenons-en de la graine.
    Et apprenons à connaître les lois de la nature.


    • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 11:30

      @ Christian : merci pour ces précisions intéressantes. Elles nourrissent le débat, et cela ne peut être que bénéfique. Pour ma part je souhaite que le débat existe, et non qu’il soit escamoté, et cela quelles que pourraient en être les conclusions - si l’on parvient un jour à en tirer des conclusions durables.


    • Dominitille 26 mars 2011 21:04

      Bonjour,
      Une autre facette des femmes, que je viens d’inaugurer ici : moinsser le commentaire toujours interessant de M. Navis, au lieu de celui que je voulais vraiment moinsser. M. Navis aurait dû avoir +4 et non +2 ! Boudiou j’ai été mal rapide.


    • morice morice 26 mars 2011 10:05

      C’est toujours un sombre réglement de compte perso et rien d’autre. Le mec a eu un GROS problème avec une nana, et depuis passe sa vie à régler des comptes.



      c’est lamentable et pitoyable, et en fait de « naturopathe » on a un inscrit sur un liste d’extrême droite suisse... 

      Bref, il ne fait rien d« autre que cacher son jeu. En tout, visiblement, le gourou.

      le genre de propos du gugusse :

       »Quand la femme tue, éventre, vend ses enfants, les excise, les mutile pour mendier, les étouffe, les utilise pour se rassurer, quand elle se satisfait sa voracité d’existence et de pouvoir avec ses enfants, elle a toujours des excuses.« 

      avec ça, comment voulez-vous lire sa prose sur la »différence homme femme" ? 

      gourou, et gourou dangereux :


      La treizième édition du Salon international de la santé et du bien-être, Solvita, a fermé ses portes dimanche dernier à Palexpo. Avec un bilan mitigé : 19’000 visiteurs environ, soit un dizième de moins que l’an dernier. Le drame de Cheiry et de Salvan serait, selon la plupart des exposants, l’une des raisons de cette affluence moins élevée que prévue. « La plupart des gens ont fait un amalgame entre secte et médecine parallèle. C’est incroyable », regrette cet exposant. Il faut dire que certains médias n’y sont pas allés de main morte. Ainsi, au lendemain de la découverte du massacre, le journal télévisé de France 2 évoquait Solvita dans le contexte du drame. La profession de Luc Jouret, médecin homéopathe et adepte de l’agriculture bio facilitait le rapprochement. Cette présentation rend amère l’organisateur de Solvita, John Goetelen, qui affirme avoir veillé à ce qu’aucune secte ne soit présente. « Les mouvements spirituels infiltrent de nombreuses expositions, et lorsque les scientologues présentent leur littérature au Salon du livre, personne ne proteste ». 




      • morice morice 26 mars 2011 10:35

        je le répète, l’homme soi disant libre est un GOUROU DANGEREUX.


      • morice morice 26 mars 2011 10:19

        de bonne droite suisse le gourou :


        Fils d’un archiviste de l’ONU dont il regrette de s’être détaché, le petit John veut devenir météorologue, mais il faut être bon en maths.Il se rêve une carrière théâtrale et « accompagne le mouvement féministe », profitant de la libération sexuelle qui l’accompagne.L’amour libre, l’amour à trois, il essaie ce qui passe et le vocabulaire qui va avec : « Je me suis vécu pleinement. » A 20 ans, ça ne s’invente pas, il « rencontre le bouddhisme zen ».Après une rupture, il fait un jeûne « jusqu’à ce que je sache ce que je veux ».Au bout de seize jours, une voix lui dit : « Tu dois être guérisseur. » Il sera naturopathe : « Je ne voulais pas me contenter de vivre sur scène ce que j’avais envie de vivre dans ma vie. » Là encore, il parvient à échapper au cliché : « Non, je ne suis pas New Age.J’aime bien la musique de ce mouvement, mais je prends mes distances avec les théories fumeuses et la gouroutisation. » Barbe bleue Comme de bien entendu, il rencontre sa femme dans un stage de naturopathie en Provence.Ils ont une fille.Après treize ans de mariage, tout dégénère : « Ce qui n’allait pas, c’était qu’elle me fragilisait dans ma fonction de père. » Les conflits s’enveniment, elle lui balance : « De toute façon, ce n’est pas ta fille biologique. » Il lui répond : « Ce n’est pas prouvé ».Un enfer, et un divorce très lourd. Plusieurs histoires d’amour, puis celle qui le voit partager dix-huit mois avec une collègue, avant qu’elle ne démissionne, l’attaque aux prud’hommes, finissant par l’accuser de viol, un an après.Le procès va passer aux Assises d’ici à la fin de l’année mais il a déjà sorti un livre : « La femme est-elle vraiment l’avenir de l’homme ? »

        gravos je dis le gars :


        gravos, vraiment : et PRETENTIEUX surtout :

        Les naïades autour de lui acquiescent en faisant des gestes et mouvements suggestifs qui paraîtraient obscènes ailleurs qu’ici. Voyant mon étonnement elles éclatent de rire. PéniSugar continue.

        - Je te présente mes sept fées. Blanche-Neige avait bien sept nains. Elles vivent avec moi. Des merveilles ! Pas de prise de tête, la fête chaque nuit, le bonheur chaque jour. Et chacune droite dans ses bottes et souple au lit. Et toi gringo, qui es-tu et d’où viens-tu ?

        Je donne mon pseudo et dis que je viens de Genève.


        - Genève, hommelibre ? Je lis les blogs sur la Tribune. Très intéressant, oui, oui. Je les lis régulièrement. Je t’ai déjà lu, hombre ! J’ai compris que tu avais eu maille à partir avec des féministes ?

        J’explique en quelques mots les raisons. Les sept fées, qui comprennent très bien le français, froncent les sourcils. Elles sont assez surprises d’entendre parler de cette guerre contre les hommes.

        - Moi, dit PéniSugar, je suis non-féministe. J’ai lu un blog récemment : Clito Beach, blog post-féministe queer (on ratisse comme on peut) où notre ami Hassan a écrit un billet. Ce billet m’a interpelé. Et aussi l’image du blog : le classique logo féminin, tu sais, un cercle avec une croix en bas, auquel est rajouté le poing levé. Ah, ce poing levé, comme un poing dans la figure ! Symbole de révoltes et révolutions, image de l’exploité qui chasse l’exploiteur, image guerrière qui ne prêche pas le dialogue mais le renversement. Ici on sait que c’est l’homme qu’il faut renverser.




        • morice morice 26 mars 2011 10:20

          continue à plier, le gourou d’extrême droite... si vous n’aimez pas qu’on explique aux lecteurs qui vous êtes vraiment, ce n’est pas la bonne méthode. 


          • morice morice 26 mars 2011 10:33

            « On me demande parfois comment je me situe socialement ou politiquement, car mon discours est souvent hors des schémas et des clivages connus.

            Politiquement, je suis un libéral - social - écologiste. Je suis tenant de libre entreprise, de démocratie et de liberté individuelle, ayant une fibre solidaire et collective et favorable à un état régulateur, et enfin sensible à une dimension globale de l’humain dans son environnement. Il y a de bonnes idées à gauche mais je ne soutiens pas son côté doctrinaire et stalinien rampant, ni son parti-pris actuel anti-homme où la lutte des sexes est un dérivé caché de la lutte des classes. Il y a aussi de bonnes idées à droite mais je ne partage pas les excès qui mettent en péril la cohésion sociale. De plus, le clivage gauche-droite ne permet pas d’appréhender la réalité du monde dans sa complexité actuelle.

            Mais si je dois m’identifier plus largement à un courant culturel majeur, je suis sans nul doute un romantique. Pas le romantisme guimauve qui pollue les ondes avec des chansons bêtifiantes sur l’amour ou de la poésie à quatre sous, non. »


            pourquoi bloguez-vous John Goetelen, champion des commentaires

            Naturopathe,coach et fondateur de l’Ecole de soins naturels à Chêne-Bourg, John Goetelen s’est spécialisé, à titre personnel, dans l’art de rebondir après l’orage. Son blog (http://hommelibre. blog. tdg. ch) sur le site de laTribunen’y est pas étranger.
            Comment avez-vous commencé à bloguer ?
            J’ai toujours écrit beaucoup de mails à de nombreux correspondants, surtout au cours de cette longue et injuste procédure pénale qui a duré sept ans pour aboutir à mon acquittement. C’est deux mois après, il y a exactement deux ans, le 14 mai, que laTribunem’a demandé si je voulais avoir un blog sur son site. J’ai sauté sur l’occasion.
            Et maintenant, vous battez des records.
            Oui, j’ai eu 15 600 commentaires depuis le début, 34 160 visiteurs uniques en avril, parfois deux cents commentaires pour un billet. C’est vrai que j’utilise bien les mots-clés.
            Pourquoi bloguez-vous autant ?
            J’aime communiquer et interagir. J’écris jusqu’à trois fois par jour, tôt le matin ou la nuit. En tout, j’y consacre entre une heure et demie et deux heures. J’écris vite. J’ai de la facilité et j’aime ça. Parfois aussi, je prends du temps pour me documenter et mieux structurer ma pensée. Au début, mes sujets étaient beaucoup liés à mon affaire, au féminisme radical, à la condition des hommes et des pères, à l’excision, à la justice et à l’injustice. Maintenant, je rebondis sur l’actualité ; ainsi, j’ai fait une série assez documentée sur le volcan islandais (4 400 visites en une journée). Jeune, je voulais être météorologue ! J’ai parfois des billets un peu trop tranchés, mais ceux qui me lisent régulièrement voient bien que je ne suis ni raciste, ni de gauche, ni de droite.
            Les blogs sont-ils une thérapie pour vous ?
            Certainement, ils m’ont aidé après mon affaire, ils m’ont soutenu plus récemment pendant mon traitement contre le cancer.

            l’ élection d’un « romantique » : ah ah ah !!! xénophobe, oui !

            9.- MCG
            1. DIMIER Patrick-Etienne 2. FERRIER Franck 3. CUENCA Valérie 4. SPUHLER Pascal
            5. ENGELBERTS Marie-Thérèse 6. WIDMER Jean-Marc 7. GOETELEN John 8. DELANGRE Jean-François
            9. MOSER Andre 10. LAENNEC Alexandre

            c’est quoi le MCG ?

            ça :

            2005 : Fondation et premiers succès
            Il est fondé le 6 juin 2005 par Georges Letellier (Union démocratique du centre) et Éric Stauffer (Parti libéral) en vue des élections cantonales et adopte pour slogan « Genève et les Genevois d’abord ». Il déclare officiellement n’être ni de gauche, ni de droite.

            Le discours du MCG place le parti « ni à gauche ni à droite », celui-ci se réclamant de la « priorité aux Genevois » en niant toute xénophobie. Néanmoins, ses détracteurs assimilent ses idées à l’extrême droite car le MCG établit notamment un lien direct entre la présence des travailleursfrançais (frontaliers) à Genève et le taux de chômage21, notamment lors de la votation sur l’extension de la libre-circulation des personnes tenue le 25 septembre 200622.
            Il est placé dans le parlement cantonal à l’extrême droite , au centre à Onex et à l’extrême gauche à Vernier et Lancy.



            Les 10 commandements du MCG ou comment les frontaliers à Genève sont devenus responsables de tous les problèmes du canton :

            Mais revenons au MCG, le bien nommé « Mouvement Citoyen Genevois ». Un parti bien propre sur lui, où, vous pouvez lire sur le site les 10 commandements du MCG. Voici quelques morceaux choisis :
            1. Priorité aux résidents genevois !
Il est incontournable que les résidents genevois aient la priorité. Les frontières ne doivent pas être ouvertes à tous les demandeurs d’emploi de l’Union européenne. [...]
            2. Cessons de brader l’emploi dans la fonction publique
La France exclut les citoyens suisses de l’emploi dans ses services publics. Nous demandons la réciproque. Genève doit réserver ses emplois dans la fonction publique aux citoyens helvétiques et aux résidents du canton.
Il faut faire cesser la situation actuelle : de nombreux frontaliers travaillent dans des secteurs stratégiques de l’Etat de Genève (impôts, informatique, ressources humaines, etc.). C’est un danger pour la sécurité intérieure de notre République, [...].
            3. Défense du pouvoir d’achat
[...]N’oublions pas la sous-enchère des conditions salariales provoquée par l’arrivée massive des frontaliers. [...]
            6. Plus d’aide pour le 3e âge, moins pour les faux réfugiés
[...] Il faut aujourd’hui stopper l’abus en faveur des faux réfugiés et autres profiteurs pour donner plus de moyens à l’aide des personnes âgées.
            8. Pour une circulation qui améliore la vie
[...] il faut rendre la circulation [à Genève] plus fluide et nos quartiers plus vivables, en limitant le trafic frontalier. [...]
            10. Une politique exemplaire de sécurité
Genève perd son prestige en matière de sécurité. [...]
            Nous devons de toute urgence créer des centres de détention administrative pour les délinquants frappés d’une mesure de renvoi de notre pays [...]
            Si on en croit 6 commandements sur 10, les frontaliers et étrangers sont responsables de tous les maux à Genève. Bravo, parce que trouver ces raisons, ce n’était déjà pas simple, mais oser les écrire...
            Le MCG : un parti populiste ? xénophobe ? anti-frontalier ? ou simplement opportuniste ?

            Vous l’aurez compris, le MCG est un parti bien sous tout rapport, dont le Président, Eric Stauffer, applique à la lettre les méthodes qui ont fait le succès du français Jean-Marie Le Pen : présence sur le terrain, dénonciation des magouilles d’État, théorie du complot et propos violents et xénophobes.
            En 2008, le MCG a lutté contre l’importation des déchets napolitains à Genève, contre les dealers de drogue des Paquis, contre les salaires jugés trop élevés de certains dirigeants (dont un ancien directeur du SIG dont Eric Stauffer a été lui-même viré du conseil d’administration quelques années avant).
            Je vous laisse regarder la vidéo du bilan de l’année 2008 du MCG, un grand moment.
            Probablement un peu essoufflé en 2009, et à la recherche d’un nouveau thème populiste, le MCG a décidé de s’attaquer aux frontaliers du canton de Genève, devenus en peu de temps, à leurs yeux, les responsables de tous les maux. Et comme par hasard, cela coïncide avec l’arrivée de certaines difficultés économiques dans le canton en particulier et en Suisse en général.

            UN beau parti pour le « naturopathe » :

            Eric Stauffer, un homme d’affaires au CV très coloré
            Selon la Tribune de Genève un jugement du Tribunal fédéral, relayée par le site Acerboros.ch, Eric Stauffer, avant de fonder le MCG, était un homme d’affaire très proche de certains membres du Gouvernement de l’Ile Maurice dans les année 90. Apporteur d’affaires pour l’établissement bancaire UEB (devenue entre temps la propriété de BNP Paribas), Eric Stauffer aurait passé des contrats avec le Gouvernement mauricien pour le compte de la banque, réclamant à cette dernière la somme de 15 millions de francs suisses de commissions. A-t-il obtenu gain de cause ? On ne sait pas. Et on ne connait pas non plus la nature des fonds récupérés. Vu de l’extérieur, cela paraît un peu trouble tout ça.


            • rpplbis rpplbis 26 mars 2011 10:34

              A l’heure où la justice a admis une adoption par un couple homosexuel, je suis toujours en lutte contre une décision de justice, fondée sur les mensonges horribles des experts et qui considère que je « veux faire le père et la mère » que je suis coupable d’une « confusion des rôles parentaux ». Je réclame réparation de cette décision.

              Je réclame réparation des multiples violations de la loi qu’on commis froidement juges et experts pour donner un semblant de réalité, a leurs yeux, à ces deux inepties : « confusion des rôles parentaux » et « faire le père et la mère »
              Cette décision s’applique tous les jours. Allez lire mon blog : http://rpplbis.blog.lemonde.fr/

              • morice morice 26 mars 2011 10:36

                c’est pas une raison pour soutenir la prose d’un gourou...


                • FRIDA FRIDA 26 mars 2011 16:13

                  Snake est bien une femme, la preuve c’est qu’elle fait plusieurs choses à la fois, et en plus, sa compréhension est lente, il lui faut un dessin pour comprendre une allusion, une des caractéristiques féminines smiley


                • Dominitille 26 mars 2011 21:06

                  Frida,
                  Snake une femme ? mais elle met où son sac à main et son rouge à lèvres alors ?


                • FRIDA FRIDA 26 mars 2011 21:54

                  @Dominitille

                  « Snake une femme ? mais elle met où son sac à main et son rouge à lèvres alors ? »
                  Je donne ma langue au chat,

                  http://www.reponseatout.com/impression/a/travail-comment-faire-bonne-impression-447,109.html


                • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 10:51

                  Morice, je ne replierai plus quand vous cesserez de diffuser de fausses informations, ou de manipuler mes positions pour me salir, ce que vous faites délibérément puisque je vous ai déjà répondu. Vos méthodes sont elles dignes de l’extrémisme. Ce que vous faites est même assez dégeulasse. De toutes façons je ne cache rien, tout ce que vous citez comme soi-disant « caché » est trouvable. Si j’avais des choses à cacher elles ne seraient pas en ligne. Pas besoin d’être spécialiste pour trouver.

                  Mais pour ceux qui ne savent pas, non je n’ai jamais été inscrit à un parti d’extrême-droite, ce n’est pas ma tasse de thé. J’ai adhéré à une liste pour refaire la constitution genevoise, liste comportant des personnes de gauches et de droite et soutenue par un parti de droite dont l’extémisme n’était pas encore apparu.

                  Depuis j’ai clairement pris position contre ce parti, comme le montre ce billet :

                  http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2009/03/20/nuit-et-brouillard-sur-geneve-parquer-les-sdf-ou-les-mettre.html

                  Je n’ai donc rien à faire avec ce parti donc je ne partage ni les thèses ni certaines méthodes. Vous retardez Morice et surtout vous déformez et désinformez.

                  Mon combat contre le féminisme radical n’est pas un combat contre les femmes, vous le savez aussi, mais là encore vous déformez sans la moindre honnêteté intellectuelle.

                  Quand à l’étiquette gourou, c’est assez risible. Si vous m’avez bien lu - ce dont je doute - vous avez vu que c’est tout le contraire.

                  Donc vos mensonges, ça va bien. Dommage que vous restiez anonyme. Pas très courageux le Morice, lâche même quand il se permet de salir les autres.

                  Nous avons un point commun : je soutiens aussi le droit à l’existence d’Israël et l’établissement de deux Etats. Mais quand je vois que vous soutenez Israël, c’est bien triste. Israël se passerait volontiers d’amis comme vous, dont la malhonnêteté intellectuelle n’est pas vraiment une bonne caution morale.

                  Perseus : informez-vous avant de dire n’importe quoi.


                  • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 11:16

                    @ Snake :

                    Oui il manque de nombreux éléments pour tirer des conclusions. D’ailleurs je n’en tire aucune. Je constate et souligne des éléments physiologiques de différences. Le magazine souligne que certaines de ces recherches ont été réalisées par des femmes, ceci pour éviter de tomber dans une critique sexiste.

                    De telles recherches, bien qu’incomplètes, relativisent les théories du tout socio-culturel, qui pour moi sont largement empreintes d’idéologies, et de la peur d’un usage éventuellement discriminant des différences biologiques. Or je ne vois pas en quoi les différences biologiques pourraient être discriminantes, au sens de dévaloriser ou d’exclure l’un ou l’autre des genres.

                    La discrimination n’est d’ailleurs pas qu’une simple volonté de rabaisser ou d’exclure. Les hommes subissent des discriminations quand à l’éducation des jeunes enfants, et je ne saurais dire si c’est pour les exclure ou parce que le choix de donner la prédominance aux femmes dans les toutes premières années est un bon choix, fondé sur des compétences particulières que les femmes auraient pour les enfants de 0 à 5 ans.

                    Après tout, pourquoi n’y aurait-il pas des préférences selon les genres ? Différents et complémentaires, c’est le système de répartition des rôles. Le patriarcat n’est au fond qu’une répartition. Que l’on modifie cette répartition pait partie de l’évolution des sociétés.

                    Mais que l’on n’invoque pas une supposée oppression permanente, délibérée, malveillante, voire sadique, des hommes sur les femmes pendant des milliers d’années.

                    Un problème avec le 100 socio-culturel est que s’il n’y a plus de différences entre les genres autre que construite, comment poser la notion de violence dans l’espèce ? Elle a été temporairement résolue en attribuant la violence au masculin en tant que genre. C’est ainsi qu’une étude fait porter au masculin la violence dans les couples de lesbiennes !

                    http://hommelibre.blog.tdg.ch/archive/2008/08/10/si-les-lesbiennes-sont-violentes-c-est-a-cause-des-hommes.html

                    Ceci n’est pas innocent ni sans conséquence. Outre le silence sur la violence féminine, on charge les hommes de tous les maux. Cela a des répercussions y compris dans les tribunaux, et là comme vous le savez j’en connais un bout. Mon expérience d’une fausse accusation de viol m’a ouvert les yeux, mais je vois que même totalement acquitté et sans qu’il y ait eu appel, certains tentent encore de me salir.

                    Cette expérience terrible est à lire ici :

                    www.hommecible.com

                    Pour revenir au sujet que le troll Morice tente de faire dévier, et sur la fin de votre commentaire, il est aussi surprenant qu’il y ait relativement peu d’études sur la violence féminine.


                    • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 11:24

                      @ Perseus, je ne crois pas que vous souhaitiez avoir un débat, mais simplement faire écho à Morice. Comme vous l’avez peut-être lu sur mon site, dont je mets moi-même le lien ci-dessus, j’ai subi une accusation fausse de la part d’une ex-compagne, désappointée d’avoir échoué au Prud’hommes contre moi. Elle a été analysée pendant 7 ans d’instruction et 3 jours d’Assises, pour en conclure que cela n’avait pas lieu d’être. Mon site en explique les rouages et les liens avec le féminisme radical. Tout cela a été démonté en détail, preuves matérielles et témoignages à l’appui.

                      La manière dont Morice a fait état de cette affaire est diffamatoire. Morice n’hésite pas à utiliser des méthodes de mémoire malheureuse.

                      Depuis j’ai donc ouvert les yeux et je dénonce la misandrie actuelle. Cela ne plaît pas à tout le monde, et cela n’a rien de lucratif ! Je souhaite que la violence pénale qui m’a été faite et qui a atteint ma vie dans tous les domaines soit montrée et qu’elle n’arrive plus aussi facilement.

                      J’estime d’autre part que la vision féministe du monde n’est pas un dogme et demande à être sérieusement revisitée.


                      • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 11:59

                        @ Christian :

                        Je ne suis pas scientifique et je ne saurais placer le débat trop loin à ce niveau. Je reprends ce que d’autres font et je tente de le replacer dans une autre perspective. Par mon expérience, et celle de nombreux hommes qui m’en font pas, il y a des dérives au débat hommes-femmes.

                        J’apporte un regard direct, de l’intérieur, et je tente de démêler les choses et de questionner les nouveaux dogmes dont les bases me paraissent inexactes.

                        Je déplore aussi que des trolls viennent tenter de me discréditer. J’ai viré ma cuti de gauche quand j’ai réalisé que cette gauche entretenait et encourageait - coachait même - la femme qui m’a faussement accusé. J’ai découvert la guerre faite aux hommes.

                        Je propose un angle de vue différent de la recherche pure mais je dois aussi m’y confronter, ne serait-ce que pour relativiser ma propre vision et mon expérience. Je suis sur le terrain et je vois le résultat des théories ou de recherches biaisées. Je pense par exemple que les recherches de genre, initiées et réalisées surtout par des féministes, tendent à montrer ce que leur théorie veut démontrer. Elle n’offrent pas la rigueur nécessaire car elles partent fondamentalement de présupposés qu’elle veulent prouver. Le deuxième problème dans le domaine de la culture, est l’interprétation que l’on peut faire des résultats. Mais cette remarque peut aussi s’appliquer à d’autres types de recherches.

                        Je suggère aussi ce genre de débat pour oser parler sans parler comme la doxa dominante le souhaite. Il n’y a rien de pire que le silence. La peur de l’utilisation discriminante n’est pas une bonne raison pour ne pas débattre ou mettre les pieds dans le plat.

                        La violence conjugale est un exemple marquant du biais de certaines théories et lectures du monde : j’y viens dans le prochain article.


                      • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 11:47

                        Perseus, vous le faites exprès ou bien n’est-ce qu’un malentendu ? Vous faisiez référence à internet et à ce que l’on peut y trouver de mes écrits. Ce que j’écris sur mes blogs n’est pas lucratif. Mais bien évidemment que comme tout le monde j’ai une profession.

                        Pas la peine de rajouter la soupe pour dénigrer : je me suis déjà battu contre les gens de mauvaise foi ou de préjugé, je connais, j’ai donné. Et j’ai contribué dans mon milieu associatif géographique et professionnel à organiser les niveaux de connaissances, à intégrer les méthodes naturelles dans la société donc à leur demander des comptes, à éliminer les aspects pseudo-mystiques et à se fier davantage aux études de résultats - avec si possible des validations médicales à l’appui.

                        Donc non, je ne donne pas dans la soupe. Mais j’admets une dimension philosophique à mon travail et à ma quête personnelle : l’autonomie de l’individu, la moindre dépendance à l’égard d’un système de pensée ou de santé, la libre détermination. Ma manière de travailler va entièrement dans ce sens. Donc, pas vraiment dans la soupe, qui elle ne suppose aucune exigence de cet ordre. Je n’ai pas la « chance » d’être salarié, je sais donc que ce que je fais ne tient que parce que je fais bien mon travail.


                      • FRIDA FRIDA 26 mars 2011 16:21

                        Imaginez un peu Hommelibre en législateur de ses propres théories, qu’est que cela donnerait ??


                        • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 16:39

                          Frida : je n’ai surtout pas l’intention de légiférer sur ce que vous dites être des théories. La démocratie me va bien, quand elle est respectée. Chacun est libre de ses choix de vie, cela me convient. La question n’est pas là.

                          Mais si j’avais le pouvoir de faire quelque chose à grande échelle, je proposerais de vastes et durables débats contradictoires pour en arriver à des vues plus consensuelles. Je ne laisserais certainement pas des lobbys féministes marxistes ou anti-hommes donner le ton aux tribunaux, aux médias et à l’éducation. Je ne laisserais pas une Isabelle Alonzo dire comment doit être un homme sans lui opposer immédiatement une parole d’homme.

                          Première mesure dans les pays nordiques : les garçons auraient à nouveau le droit de faire pipi debout sans être traités de dominateurs de femmes et de violeurs potentiels ! smiley


                          • FRIDA FRIDA 26 mars 2011 16:57

                            @hommelibre

                            Et bien je vous souhaite bon courage et bonne continuation. Remarquez que dans d’autres cieux, il y a des hommes de votre calibre qui se charge de remttre les femmes à leur place en éduquant les garçons à valoriser leur virilité au détriment des filles et plustard des femmes. C’est cela le sens de la vie et de la relation avec l’autre.

                            Quant à cette histoire d’obliger les petits garçons à faire pipi assis, je n’en croirais rien, apportez la peuve, le texte légal, citez la source. Tout est bon pour ridiculiser les féministes et le combat des femmes.


                          • Tristan Valmour 26 mars 2011 17:06

                            Bonsoir. Billet intéressant et qui dit en effet, qu’en matière de différences entre H/F sur le plan neuroscientifique, nous savons que peu de choses.

                            Permettez-moi quelques remarques :

                            Aujourd’hui, et spécialement dans le monde anglo-saxon, la carrière d’un enseignant-chercheur est tributaire du nombre de publications, préférence étant donnée aux revues à comité de lecture, comme, pour le thème qui nous intéresse, International review of Neurobiology. Cela signifie qu’on publie tout et n’importe quoi, et surtout trop tôt. Prestige du chercheur, et de l’université qui l’emploie. Ce qu’il faut bien comprendre, c’est que dans les universités anglo-saxonnes, l’étudiant est un client. Il y a donc, de la part des universités, une stratégie marketing. Les publications en font partie. Or, la fausse publicité, ça existe.

                            Mener des recherches dans les neurosciences coûte très cher et demande énormément de temps. L’échantillon testé est souvent trop faible pour valider les résultats, mais on les sort quand même. Pour des raisons éthiques, on fait des expériences sur les animaux, mais le lecteur lambda (et bien souvent les journalistes de revues grand public comme celle que vous citez) confondent homme/animal.

                            D’autre part, si grâce à la tomographie notamment, on observe mieux le fonctionnement du cerveau qu’avant, l’imagerie médicale ne permet que d’observer. Les conclusions qu’on tire de ces observations sont souvent empruntes d’erreurs et d’approximations. Pourquoi ? Parce que le nombre de connections entre neurones est de l’ordre de 10 puissance 800, et même peut-être beaucoup plus. Aujourd’hui, nous savons seulement observer avec précision les connexions entre 3 neurones quand nous en avons (pour un adulte) entre 40 et 100 milliards. Même sur le nombre de neurones, on ne peut être précis, parce que ce ne sont que des estimations obtenues grâce à la stéréologie, méthode statistique qui permet de mesurer des quantités géométriques à partir d’un échantillonnage aléatoire. Personne n’a compté les neurones un par un !

                            En reprenant le magazine que vous citez, vous parlez de latéralisation. Saviez-vous que vraisemblablement (donc on n’en est pas certain), chacun de nous est plus cerveau gauche/cerveau droit selon un cycle de 100 minutes environ ? Cela signifie que nos performances synthétiques et analytiques alternent selon ce cycle. Sous réserve d’études complémentaires sur une population conséquente. On en est très loin ! Cependant, j’ai pu constater cela lors de mes expériences en soumettant des étudiants à des activités synthétiques et analytiques sur une période assez longue. Pas de différences entre hommes et femmes.

                            Dire qu’on est cerveau gauche ou cerveau droit, c’est de la foutaise. On sait aujourd’hui que les localisationistes ont en grande partie tort. Il y a une différence entre localiser les tendances d’une fonction (on parle bien de tendance), et la performance observable (on parle bien de ce qui est observable) d’une fonction. Bref, quand on fait quelque chose, c’est tout le cerveau qui travaille.

                            Enfin, les personnes dont un hémisphère est endommagé peuvent récupérer les fonctions de cet hémisphère grâce à des exercices idoines. Ce sont les neurones de l’hémisphère épargné qui vont remplir les fonctions de l’hémisphère endommagé.

                            Tout cela, et on en est maintenant sûr au bout de 120 ans environ de recherches (depuis Ramon y Cajal), est dû à la plasticité du cerveau. C’est l’essentiel à retenir, pour le moment. Dans une interaction continue avec notre environnement, nos comportements observables (on parle toujours de ce qui est d’observable, alors qu’il se produit des phénomènes non observables) se modifient et changent à leur tour notre environnement.

                            Je vais vous donner un exemple précis pour bien comprendre qu’il est difficile de relier la localisation d’une fonction à la fonction elle-même (désolé d’être plus précis dans la formulation, parce que quand je pense aux neurosciences, je pense en anglais). Il y a des aires du cerveau dédiées spécifiquement à la vue et d’autres à l’ouïe. Pourtant, lorsque des aveugles « lisent » le braille avec leurs doigts, ce sont les aires visuelles qui sont activées, et lorsque les sourds « lisent » la langue des signes, ce sont les aires auditives qui sont activées. Vous voyez maintenant pourquoi on ne peut dire : tel hémisphère fait ceci, telle zone du cerveau fait cela. C’est très compliqué.

                            Un dernier truc avant d’aller me coucher (j’ai 8h de +), sur la différence homme/femme. De nombreuses études ont « démontré » que les femmes étaient capables d’exercer plusieurs tâches en même temps (multitasking), pas les hommes. C’est un neuromythe dû au fait qu’il n’y a pas eu assez d’études sur la question. Heureusement que Merrill Hiscok de l’université de Houston a conduit 120 expériences sur la question. Seules 4 expériences ont démontré des différences entre H/F : moitié à l’avantage des H, moitié à l’avantage des F. Il y a certes une différence de taille et de densité entre le corpus callosum (ce qui relie les 2 hémisphères) masculin et féminin, mais comme on vient de le voir, cela ne signifie nullement qu’en terme de performance observable, il n’y ait de différence. Pour vulgariser, ce n’est pas parce qu’il y a des différences entre l’architecture de deux bâtiments, qu’il y a des différences entre leurs fonctions.


                            • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 17:11

                              @ Frida :

                              Votre procès d’intention tombe mal avec moi. Mais j’en aurais autant pour vous : nombre de femmes dans votre calibre qui éduquent les filles à utiliser les hommes et les manipuler. Ce doit être cela le sens de la relation avec l’autre...

                              Pour ce qui est des garçons, ce n’est pas (encore) une loi mais une pratique féministe citée entre autres par Elisabeth Badinter dans Fausse route :

                              http://books.google.ch/books?id=5Rowwu0GPNAC&pg=PA173&lpg=PA173&dq=f%C3%A9ministes+gar%C3%A7ons+pipi+assis&source=bl&ots=dYTheJ2cnD&sig=Qa5_wkdumYcfby26otbMqh-bV9A&hl=fr&ei=ZQyOTebRI4TEswa79vT5CQ&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=3&ved=0CCgQ6AEwAg#v=onepage&q&f=false

                              Et ici un article sur un règlement d’une école en Norvège :

                              http://www.wnd.com/news/article.asp?ARTICLE_ID=52189

                              Par ailleurs un combat n’est pas automatiquement juste parce qu’il est féministe, et en démocratie il est encore permis de mettre en doute les théories et idéologies.


                              • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 18:10

                                @ APO@FIN :

                                J’adore !...  smiley


                              • FRIDA FRIDA 26 mars 2011 17:31

                                @hommelibre

                                Pas de chance pour vous, je suis bien mère, mais je n’ai pas de fille. Et surtout, je mène une vie qui n’est pas centrée sur le combat contre les hommes , ni même la liberté et les droits de la femme. Vous savez pourquoi, parce que je ne suis pas fanatique et surtout je suis citoyenne et je m’occupe de tout ce qui concerne la société et non seulement ma petite personne. Je sais mesurer mes forces et que les femmes sont pour beaucoup dans ce qui leur arrive. C’est cruel à l’admettre, mais c’est comme cela. Pareil pour la classe laborieuse. Beaucoup de difference et de divergence pour se sentir solidaire.
                                Je ne me bats pas contre les hommes. Je me révolte contre l’injustice, celle-là n’a pas de race, pas de sexe, pas de nationalité.
                                De mon expérience de vie, j’ai rencontré des hommes qui défendent sincèrement la cause des femmes et reconnaissent avec loyauté l’injustice qui leur est faite généralement, sans tomber dans la caricature. Et des femmes qui sont les pires misogynes. L’humain n’est pas monolithique. S’il y a des prédateurs, c’est dans les deux sexes.
                                Mais vous déplacer le problème. Vous prenez un type de comportement et vous le généralisez. Quel est le rapport entre une femme manipulatrice, menteuse, cleptomane, infomane, meurtrière etc et la femme en général. Vous voulez, comme un gamin qui n’a pas encore saisi la notion d’espace, faire entrer un cube dans un cylindre, et par manque de chance un cylindre de diamètre plus petit que l’arête du cube.


                                • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 18:14

                                  A Frida : s’occuper de tous et combattre l’injustice, nous convergeons. Le communautarisme féministe est une des différentes raisons qui me font dire que ce féminisme-là doit être combattu et neutralisé par des arguments.

                                  Pour votre dernier paragraphe : Meuh nan, je répliquais à votre phrase : "Remarquez que dans d’autres cieux, il y a des hommes de votre calibre qui se charge de remttre les femmes à leur place en éduquant les garçons à valoriser leur virilité au détriment des filles et plustard des femmes."...


                                • hommelibre hommelibre 26 mars 2011 18:21

                                  Frida, encore une chose : l’injustice n’a pas de sexe, la souffrance non plus. Et je ne défends pas que les hommes :

                                  http://www.youtube.com/watch?v=aloXHSxdomU


                                • tylerdurden tylerdurden 26 mars 2011 17:36

                                  J’ai toujours été intéressé par ce sujet et je suis content de voir que quelqu’un essaie de publier un article là-dessus d’autant pus que c’est assez compliqué vu que c’est un terrain glissant.
                                  Il est évident que les hommes et les femmes puissent avoir des cerveaux fonctionnant différemment, l’important étant de ne pas tomber dans les clichés habituels...


                                  • Dominitille 26 mars 2011 21:20

                                    Tylerdurden,
                                    Dieu a donné le cerveau aux femmes et aux hommes un pénis, ce n’est pas tout à fait pareil question utilisation ! Vous voyez d’ où vous viennent tous les problèmes, vous avez égaré le mode d’emploi.


                                  • tylerdurden tylerdurden 27 mars 2011 09:26

                                    C’est du premier degré ?


                                  • Dominitille 27 mars 2011 15:30

                                    Tylerdurden
                                    - Vous remettez en cause la création de dieu ?
                                    - Voir commentaire du 26 mars à 17h15 qui le confirme ou pas


                                  • Dominitille 26 mars 2011 23:20

                                    Une histoire de différence homme-femme : dans une certaine religion, les hommes prient et remercient leur dieu tous les jours de ne pas les avoir faits femme.
                                    Je remercie dieu de ne pas être née et enrôlée dans cette religion.

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès