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Accueil du site > Actualités > Société > Le salaire du labeur

Le salaire du labeur

« Travailler plus pour gagner beaucoup moins que d’autres » est une équation que certains ont de la peine à accepter.

Commençons par l’incongruité des écarts de salaires entre femmes et hommes.

Dans l’Union Européenne, les femmes gagnent en moyenne 17,4 % de moins que les hommes, et la campagne que vient de lancer l’Europe n’y changera manifestement pas grand chose.

En France cet écart est de 25%, et il n’a guère changé depuis les dix dernières années.

Pourtant en 1983, Yvette Roudy avait posé les bases d’une loi visant à supprimer ces injustices salariales entre hommes et femmes suivant le critère « à travail égal, salaire égal ».

Depuis plus de vingt ans on attend en vain que la loi soit appliquée.

Mais les écarts de salaires les plus problématiques sont ceux constatés entre les patrons et les ouvriers, et cette situation manque de justifications. lien

A l’évidence, ceux qui ont passé de longues années en université trouvent normal que leurs salaires soient plus élevés que ceux qui n’ont fait qu’un parcours plus modeste.

Un patron qui travaille 12 h par jour contre un ouvrier qui n’en fait que 8 peut justifier ainsi un écart de salaire.

Il argumentera aussi que ses responsabilités ne sont pas les mêmes, et qu’en cas de faillite, il a beaucoup plus à perdre que son employé.

Tous ces arguments manquent de poids, et la justice sociale n’y trouve pas son compte.

D’autant que les patrons jouent rarement le rôle qu’ils devraient tenir : ils protègent rarement leurs employés ni socialement, ni du point de vue moral, psychologique ou même sanitaire.

On ne compte plus les suicides en entreprise.

France Télécom, Renault et tant d’autres sont les témoins de ces actes irréversibles. lien

Jean Claude Delgène, expert du stress au travail entendu sur France 5 le 30 juillet 2009 estime à 500 ou 600 le nombre de suicides professionnels par an en France. lien

Pratiquement deux par jour…ce qui n’est pas rien.

Entre résignation et colère, le monde du travail ne va pas bien : Les grèves se multiplient et elles ne sont pourtant pas une fatalité.

Si les patrons ne laissaient pas l’injustice et l’insatisfaction s’installer, en prônant d’abord le dialogue et la concertation, elles ne devraient jamais avoir lieu. Les conséquences sont connues.

Certains y ont même laissé leur tête, il y a un peu plus de deux siècles.

Plus près de nous, mai 68 a généré une augmentation de salaire non négligeable, restant malgré tout encore très éloignée des vœux des contestataires.

Qui se souvient que le salaires des travailleurs avait souvent quasiment doublé quelques mois après 1968 ? ce qui pourrait expliquer la volonté sarkozienne de jeter mai 68 aux oubliettes.

Aujourd’hui rien ne va plus.

Lors de ce que l’on a appelé « le programme commun », il avait été décidé en haut lieu que les écarts ne salaire soit de 5 au maximum. lien

Ce qui reviendrait à dire qu’un patron pourrait au maximum gagner 5 fois plus qu’un smicard, soit

Ce chiffre doit en faire sourire plus d’un. lien

En France, une cinquantaine de patrons touche non pas 5 fois plus, mais 310 fois plus que le SMIC, soit 383 000 € par mois. lien

Et on ne parle pas des autres avantages…

Parachutes dorés, jetons de présence, actions, avantages en nature, stock options, bonus, etc…

Franck Riboud, patron de Danone, l’un des responsables de l’obésité en France (lien), arrive en tête.

Tout çà fait évidemment désordre.

A l’instar de Jean François Kahn, certains commencent à poser les bases d’une moralisation du salaire, avec comme point de départ le principe d’une rémunération maximum.

Bien sur la droite conservatrice aura beau jeu de mettre en avant le coût d’un nouveau doublement de salaire, arguant que la crise est là, et que des mesures sociales rééquilibrant l’écart entre les gros et les petits salaires grèverait encore plus le déficit de l’Etat.

Pourtant une simple règle de trois est facile à comprendre : la diminution des salaires des patrons les plus riches pourraient compenser facilement le doublement du SMIC pour les trois millions de smicards. lien

Le coût : 6 milliards, ce qui est relativement peu face au 15 milliards du bouclier fiscal offert aux plus riches par le gouvernement Sarkozy.

Les salariés peuvent-ils garder l’espoir ? S’il faut en croire la dernière « une » du journal « le Point » (Sarkozy est-il de gauche ?) , La réponse pourrait être « Oui ».

Mais tout le monde peut se tromper, y compris « le Point »,car comme disait un vieil ami africain :

« Le monde aura beau changer, les chats ne pondront jamais ». 


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19 réactions à cet article    


  • kitamissa kitamissa 24 août 2009 13:48

    sors de ce corps Olivier Besançenot !


    • titi titi 24 août 2009 13:57

      « D’autant que les patrons jouent rarement le rôle qu’ils devraient tenir : ils protègent rarement leurs employés ni socialement, ni du point de vue moral, psychologique ou même sanitaire. »
      Historiquement, les partis de gauche ont toujours été opposé au fait que le patron « protège » pour éviter tout paternalisme. C’est l’opposition entre le socialisme « utopique » et « scientifique/matérialiste ». D’où la nationalisation de la protection sociale.

      La protection n’est pas du tout le role du patronat.
      Nous disposons d’un système social qui coute extremement cher aux entreprises : c’est à ce système social de protéger. Si il le fait mal ou pas suffisament alors il faut vous adresser à ceux qui décident quoi faire de l’argent collecté.


      « En France, une cinquantaine de patrons touche non pas 5 fois plus, mais 310 fois plus que le SMIC, soit 383 000 € par mois »
      Toujours la rangaine : il faut prendre au riche pour donner aux pauvres. Sauf qu’il y a infiniment plus de pauvres que de riches, et qu’il est plus facile de devenir pauvre que riche. Je m’explique :
      50 patrons touches 310 fois le smic... doncs ils touchent 15 500 smics.
      Et donc si on répartit celà sur 2 190 000 de smicards (insee 1/7/2008) on obtient 0,0071 smic, soit une augmentation du brut des smicards de france de 9,50 euros. Aller on va fêter ça chez... MacDo !! Coca pour tout le monde !!

      Vous ne résouderez pas la pauvreté en spoliant les riches. C’est mathématiquement impossible...





      • Fergus fergus 25 août 2009 08:27

        Titi, en assénant une demi-vérité, vous dites une énormité : « Vous ne résoudrez pas la pauvreté en spoliant les pauvres ». Diable !!!

        Le fait est que prendre dans la poche des pauvres ne sortira pas grand monde de la pauvreté. Mais utiliser le verbe « spolier » est non seulement choquant mais scandaleux.

        Car les riches étaient déjà riches bien avant cette indécente inflation de leurs revenus. Ramener leurs revenus à un niveau plus décent ne diminuerait probablement pas leur train de vie mais aurait, sur le plan symbolique, un poids très fort.


      • titi titi 25 août 2009 11:04

        « Ramener leurs revenus à un niveau plus décent ne diminuerait probablement pas leur train de vie mais aurait, sur le plan symbolique, un poids très fort. »

        Vous employez le bon terme symbolique.
        Avez vous déjà tenté de faire bouillir une marmite avec des symboles ?

        Le scandale c’est de manipuler les chiffres en faisant croire à une partie de la société qu’en récupérant les salaires de 50 patrons du CAC nous allons tous voir notre niveau de vie augmenter (à part ces 50 évidemment), voire doubler pour les smicards .

        Or celà est faux archi faux. Tout simplement parce qu’il n’y a pas assez de riches. C’est de la pure propagande débile.

        Le plus étonnant c’est que l’on voit ici et là dans les commentaires la vraie cause de la misère sociale : c’est l’emploi ou du moins le non emploi. Sauf que ce non emploi est vu comme le résultat d’un complot qui vise à laisser le prolétariat dans la misère. C’est exactement la théorie de Marx. On peut bien ce demander qui la propage ??

        L’incapacité structurelle du système francais à sortir du chomage de masse n’est jamais évoqué.
        A la fin des années 1990 n’importe quel jeune avec un bac + 3 scientifique pouvait se faire embauché en tant qu’ingénieur informatique à un niveau de salaire que ses parents n’auraient même pas imaginé.
        Quand l’activité est là, les embauches sont là. La réalité est beaucoup plus basique que le complot judéo-maconique mondial.


      • titi titi 24 août 2009 14:03

        Au passage :

        « Pourtant une simple règle de trois est facile à comprendre : la diminution des salaires des patrons les plus riches pourraient compenser facilement le doublement du SMIC pour les trois millions de smicards
        Le coût : 6 milliards, ce qui est relativement peu face au 15 milliards du bouclier fiscal offert aux plus riches par le gouvernement Sarkozy. »

        il faut que vous explicitiez vos calculs !!

        2 190 000 smicards touches 1300 euros brut mensuel.
        Si je double j’obtiens :
        2 190 000 * 1300 = 2,847 Milliards par mois soit 34 Milliards par ans.

        Où sont vos 6 Milliards ?


        • tmd 24 août 2009 14:37

          Du grand art pour manier les chiffres et leur faire dire du grand n’importe quoi. Rien que la calcul final est grotesque (voir titi ci-dessus).

          Et puis le rôle d’un patron n’est pas de protéger ses salariés. Le rôle du patron est d’assurer la gestion de l’entreprise dans l’intérêt des propriétaires de l’entreprise (ses actionnaires). Si vous partez d’un autre postulat, vous avez tout faux, c’est une pure illusion.

          Pour finir, j’en reviens au commencement : les inégalités salariales entre hommes et femmes ne sont pas si injustes. Demandez pourquoi aux patrons qui ont deux ou trois salariées qui partent coup sur coup en maternité. Le patron fait payer un risque supplémentaire par rapport à un homme, risque créé par la génétique. Vous pouvez trouver cela malheureux, mais bizarrement aucun pays au monde n’a cette inégalité dans l’autre sens ! C’est peut-être le signe qu’il s’agit d’une inégalité naturelle ? Et à vouloir aller contre la nature ...


          • kitamissa kitamissa 24 août 2009 15:14

            sacré Cabanel ....

            il a toujours des trucs foireux à nous étaler ,tout çà pour sa propagande à deux balles ....

            patrons = méchants ....

            employés = victimes .....

            des arguments de meetings Cocos des années 50 !


            • Manu Manu 24 août 2009 16:38

              Puisque certians n’arrivent pas à comprendre à quel point il existe une véritable spoliation en matière de distribution de la masse salariale, je les invite à lire le rapport social de la BNPP (mais il est possible de le faire l’exercice avec la plupart des grosses entreprises). On y apprend page 16 que 1 % du personnel gagne 11 fois plus que 95 % du même personnel. Un rapide calcul montre que la rémunération de ces 1 % correspond à l’emploi de 4 328 personnes supplémentaires (10 % des effectifs) !

              Il existe en France une dizaine de grandes banques, et plusieurs dizaines d’autres (très) grandes entreprises. Alors voici un nouveau calcul : sans aucune dépense supplémentaire, nous voici avec un gisement de plusieurs dizaines de milliers d’emplois.

              Quant à l’argument du prétendu talent du ces dirigeants qui expliquerait ces écarts, il a un peu (beaucoup) de plomb dans l’aile : pas un seul des talentueux patrons n’a vu venir la fameuse crise…


              • olivier cabanel olivier cabanel 29 août 2009 10:50

                désolé de n’avoir pu répondre aux commentaires,
                un souci informatique me permet d’écrire des articles, mais jamais de répondre aux commentaires,
                désolé,
                je vais de ce pas aller acheter un ordi plus performant,
                c’est trop frustrant.
                en attendant, sans rentrer dans le détails de vos calculs, il suffit de ne plus donner les 15 milliards d’euros du bouclier fiscal aux plus riches, et d’utiliser cette manne pour doubler le smig,
                tout simplement.
                sans meme imaginer un partage du salaire plus équitable.


              • perlseb 24 août 2009 18:36

                Là où malheureusement vous vous trompez, ce n’est pas tellement dans les chiffres (calculer en salaire brut un coût pour l’état n’a pas beaucoup de sens sachant que l’état récupère plus de la moité de ce qui vous est versé entre les impôts, TVA et autres), c’est dans le désir d’uniformité du salaire (dans le lien) :

                Autrement dit, un salaire égal et universel pour tous, [..] Il n’y a, finalement, qu’une infime partie de l’humanité hostile à ce principe.

                Il y a beaucoup de gens qui commencent à être conscients, raisonnables, qui se rendent compte qu’ils ne sont plus si isolés que ça. Mais la proportion de crétins qui veulent gagner plus que les autres, parce qu’ils le méritent et qu’ils veulent voir les autres bouffer la poussière (c’est bon, ça lui apprendra à vivre !) est quand même beaucoup plus élevée.

                Il y a bien sûr ceux qui gagnent bien, mais aussi ceux qui espèrent gagner bien dans un futur proche (les naïfs !). Et ceux qui espèrent sont très très nombreux... Les médias ont réussi à inscrire l’idée que « réussir », c’était « avoir beaucoup d’argent » : « VU A LA TELE ».

                Pour beaucoup, l’argent est leur seule motivation : on s’achète une belle femme (en fait une belle péripatéticienne !), une belle voiture (c’est à moi, ça !), une belle maison... Enfin, ce qui est beau, c’est surtout ce que les autres ne peuvent pas s’acheter, sinon c’est quelconque. Ce comportement, c’est l’âge où l’on se bat avec son frère quand on a 7-8 ans, et beaucoup de gens ne sortiront jamais de ce stade.


                • tmd 25 août 2009 12:10

                  "Autrement dit, un salaire égal et universel pour tous, [..] Il n’y a, finalement, qu’une infime partie de l’humanité hostile à ce principe."

                  Une infirme partie ? Vous en êtes sûr ? Tout dépend AMHA du montant de ce salaire. À dix mille euros par mois, tout le monde est pour ! À dix euros par mois, tout le monde est contre.

                  Pour donner un ordre de grandeur, avec un PIB mondial de 60 000 mds pour 6,5 mds d’habitants, cela nous donne un peu plus de 9 000 dollars. Pas mal, mais c’est malheureusement pour un an ! Ce qui donnerait environ 550 euros par mois. Ce n’est pas si mal, mais n’oubliez pas que l’État vous en prendra déjà 50 % (en France). Il vous restera donc 280 euros chaque mois. Tout le monde signe ?


                • perlseb 25 août 2009 22:53

                  Ce raisonnement est beaucoup trop simpliste.

                  Si on parle argent, on parle de n’importe quoi : y a t-il uniformité du prix des logements sur la Terre ? Donc il faut relativiser ce que représente un revenu moyen.

                  Est-ce que l’état (au sens large) aurait besoin de ponctionner autant si il n’y avait personne à rémunérer lors de son inactivité (chômage, maladie, retraite,...), pas de médecine à payer, ni de fonctionnaires... Pourquoi l’état ponctionnerait dans un système égalitaire ? Cela n’aurait plus aucun sens.

                  Donc parlons qualité de vie et non pas argent : si le travail profitait à tout le monde également, on aurait tous à manger et un logement correct sans le stress de le perdre en cas de licenciement (le « licenciement » serait simplement un changement d’activité suite à inadéquation ou désintérêt personnel).

                  Qu’est-ce que les gens veulent au juste ? Je crois qu’il faut être actif pour être heureux et non pas rentier et/ou consommateur : consommer de plus en plus est vraiment décadent et laisse en permanence un sentiment d’insatisfaction. Etre actif, ça ne veut pas forcément dire « produire » : on peut faire de l’art ou du sport en amateur, se distraire d’une façon partagée et gratuite.

                  Si les gens ont besoin de stress pour être motivé et pour être productif au boulot et bien je crois qu’ils vont être servi. Mais globalement, on court à la catastrophe avec de plus en plus d’exclus et/ou rentiers et de moins en moins de travailleurs pris pour des poires.


                • olivier cabanel olivier cabanel 29 août 2009 10:53

                  merci de ce commentaire frappé au coin du bon sens, et que je partage,
                  désolé de n’avoir pu répondre plus tot,
                  j’ai un prob informatique qui m’empeche de répondre aux commentaires, je peux seulement écrire les articles,
                  c’est assez frustrant,
                  je profite de l’ouverture de la médiatheque pour faire quelques commentaires,
                  mais des que le nouveau ordi sera là, çà va s’arranger,


                • Francis, agnotologue JL 29 août 2009 11:04



                  tmd fait partie, soit des falsificateurs soit des « idiots utiles » qui croient que l’argent prélevé par l’impôt ne sert à rien. Selon eux, cet argent se volatiliserait. Ce sont les mêmes qui croient que l’on peut créer des richesses en créant de l’argent. Les enfants croient au Père Noël, et ils ont raison. Mais s’il n’y avait pas des adultes pour leur faire des cadeaux, et aussi pourvoir à leurs besoins, ils mourraient de faim. 

                  Beaucoup comme tmd, croient simplifier et ne font que du simplisme. Tant que ça les arrange, passe encore, mais s’ils en souffrent ils méritent bien cette appellation d’idiots.


                • herbe herbe 24 août 2009 20:40

                  Il faudrait amha élargir la réflexion aux revenus de toute nature, pas seulement les salaires.

                  Un exemple : certains traders de façon relative ont un salaire extrêmement faible comparé aux bonus touchés

                  Et oui le problème de inégalités de revenus de plus en plus criants et indécents doit être réglé de façon urgente.

                  On peut noter que la phrase qui a eu le succès que l’on sait, est juste, on peut l’énoncer sans négliger certains mots qui lui donnent cette incroyable justesse :

                  Travailler plus (les uns) pour gagner plus (les autres)

                  Il faut savoir aussi que certains défendront jusqu’au bout leur situation actuelle quand ils font parti de ceux qui ont des gros revenus. De toutes façons pour eux c’est comme un droit naturel ... et si ça ne suffit pas il faut il le feront rentrer dans le droit en général ( Ah Hadopi !)


                  • loco 24 août 2009 22:40

                     Le problème de l’inégalité des ressources est ailleurs que dans les sphères de la consommation, et c’est pourquoi un écart de rémunération est considéré comme acceptable, voire souhaitable. Tant qu’il ne permet qu’une différence de niveau de consommation -avoir-, il n’attente pas aux principes républicains de liberté et d’égalité.
                     En revanche, passé un certain niveau (le fameux écart ou rapport acceptable), la différence de rémunération permet l’accumulation, et, partant, l’accès au pouvoir. Pouvoir d’acheter l’entreprise nourricière, de la détruire, de la déplacer aux antipodes, pouvoir de mettre la main sur le travail et de décider qui travaille -qui mange- et qui ne travaillera pas -ne mangera pas-, et d’attenter ainsi à l’égalité des citoyens (face à l’emploi), et par appui sur la servitude volontaire, voire la servilité, d’attenter à leur liberté (port d’uniforme, pratiques professionnelles immorales, rapports humains dégradants au travail) -être-.


                    • olivier cabanel olivier cabanel 29 août 2009 10:55

                      je répond un peu tard,
                      mon ordi ne me permet pas de répondre aux commentaires, et je profite de la médiatheque pour répondre,
                      j’aurais sous peu un nouvel ordi qui va regler ce problème,
                      pour revenir a votre commentaire, je le partage,
                      je suis pour un ministère de la paresse,
                      travailler le moins possible, surtout en n’essayant de ne faire que des choses qui m’interessent,


                    • LE CHAT LE CHAT 25 août 2009 09:57

                      @OLIVIER

                      Doubler le smic couterait bien plus que 6 milliards , en plus des calculs de titi, car il faudrait en plus des trois millions de smicards augmenter également ceux situés entre 1 et 2 smic et au minimum les aligner sur ton nouveau smic X2 , mais beaucoup ne seraient pas satisfaits de voir le travail renuméré pas plus que celui de quelqu’un non qualifié , je te raconte même pas comment tu devrais faire tourner la planche à billets ...


                      • olivier cabanel olivier cabanel 29 août 2009 10:58

                        au Chat,
                        et meme si c’etait le cas, il suffit de reprendre les 15 milliards du bouclier fiscal donnés aux plus riches, pour financer le doublement du smig,
                        en y ajoutant une moralisation des salaires, dans la fourchette de 1 à 7 pour les écarts, çà serait tellement mieux,

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