A l’heure où le monde virtuel émerge sur le réel
Depuis son avènement, la 3D a révolutionné le monde de l’image : ce fut le premier moyen technique permettant de créer une image en 3 dimensions et capable alors de reproduire avec un degré de similarité incroyablement élevé l’image réelle vue par un œil humain. Cette technologie utilisée couramment dans les jeux vidéo a su s’imposer avec le temps, et est parvenue à se trouver d’autres applications, voire commence à prendre de nouvelles formes.
Historique
Tout commença au crépuscule du XVe siècle, avec un premier attrait de la part des peintres et artistes pour l’image en perspective. C’est dans le domaine de la recherche scientifique que la création d’images en 3D a véritablement débuté, vers les années 50. Plus tard, le grand public a pu prendre ses repères avec la 3D, notamment grâce aux jeux vidéo. Beaucoup de nos contemporains se souviennent encore de la révolution instaurée par les marques PlayStation et Dreamcast. Le cinéma a aussi beaucoup recours à l’image de synthèse en 3D : citons comme exemples probants les très célèbres studios Pixar et ILM, professionnels de films d’animation. Mais la 3D n’a pas eu qu’une portée ludique, loin de là. Avec le temps, son champ d’application a pris encore plus d’ampleur.
Les nouvelles applications
On peut décliner la 3D en trois modalités de synthèse d’images. La simple image de synthèse en 3D, la 3D précalculée (une animation de synthèse tout en 3D, comme pour les films d’animation), et enfin la 3D temps réel (une application dans laquelle on se déplace librement dans un environnement en 3D, un peu à l’image des jeux vidéo). Chacune a ses propres particularités, mais toutes ont un point commun de taille : représenter un élément qu’un appareil photographique, par exemple, ne pourrait montrer concrètement. Un promoteur immobilier peut avoir recours à ce malin procédé pour vendre ses appartements qui sont encore en chantier, alors que ses clients potentiels peuvent déjà les visiter sur le site de celui-ci. Pour élaborer un documentaire explicatif sur les micro-organismes vivants, imperceptibles par l’œil humain, la 3D précalculée est un atout primordial. De nouveaux concepts encore inimaginables il y a dix ans, tels que le très controversé Second Life et l’université en ligne « E-tribart », ont intégralement recours à la 3D temps réel. Le progrès que marque la 3D dans l’esprit des peuples arrange également (logique !) les PME émergentes spécialisées dans ce domaine, à l’instar de Nexx Communications, un jeune studio graphique Business to Business spécialiste de la 3D temps réel. A titre d’exemple, on peut aisément constater l’étendue des possibilités applicables de la 3D dans les différents secteurs de l’économie, sur le site de l’entreprise précédente ou encore sur son blog : des simulations de process pour les secteurs techniques, à la mise en valeur esthétique pour le promoteur immobilier, les applications sont diverses et potentiellement quasi infinies.
Les nouvelles formes : la vraie et fausse 3D
Le terme « 3D » reste assez ambigu dans sa signification : le fait de jouer à un jeu « en 3D » alors que celui-ci est affiché sur un écran à proprement dit plat a instauré ce qu’on appelle la « fausse 3D ». Qu’est donc la vraie 3D ? C’est en fait celle qui nous fait croire que le support diffusant l’image de synthèse jouit d’une profondeur, comme dans la réalité. La vraie 3D a fait ses débuts avec les images lenticulaires en relief. Et de nos jours, le progrès technique permet à de grands groupes tels que Philips ou Samsung de fabriquer des télévisions utilisant la vraie 3D (cliquez sur ce lien pour un exemple illustratif). L’image créée tend au fil des années à devenir plus vraie que nature. Jusqu’où ira-t-on ?
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