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Accueil du site > Actualités > Technologies > La matière imaginée comme du chewing-gum quantique

La matière imaginée comme du chewing-gum quantique

Les philosophes puis les scientifiques se sont toujours demandés ce qu’est la matière. Un gros livre ne suffirait pas pour faire l’historique des diverses compréhensions de la matière depuis Démocrite jusqu’à l’ère des ordinateurs quantiques. La matière reste énigmatique mais une seule chose reste certaine, c’est que toute conception de la matière repose sur l’intention et la méthode de celui qui l’étudie. Pour un philosophe des Lumières, la matière est ce constitue le substrat de nos sens et produit des sensations. Pour un scientifique, la matière sera constituée de solides, de forces et même de champs, le tout étant inscrit dans un espace-temps. Cela dit, la matière est aussi liquide et gazeuse. Ces conceptions sont tirées de l’expérience classique. Les épistémologues parlent de notions primitives, qui émanent autant de la science que de l’expérience philosophée. Pour le dire avec une formule grossière, cette matière là, elle nous parle !

Si tant est que la matière nous parle, alors nous la comprenons. Enfin, disons que depuis les découvertes de la physique quantique, nous ne comprenons plus le message que nous enverrait la matière quantique si elle se mettait à nous parler. Pour le dire avec une formule grossière, la matière quantique parle avec un autre langage que la matière classique. Et pourtant il n’y a qu’une seule et même matière. Pour résoudre cette énigme, il suffit d’imaginer que le physicien classique n’interroge pas de la même manière la matière que son confrère spécialisé en mécanique quantique. Pour le dire autrement, la physique quantique dévoile des propriétés de la matière qui ne peuvent être accessibles avec l’expérience classique. La plus connue de ces propriétés est le spin. Cette propriété ne peut être décrite avec une notion primitive mais seulement avec des outils mathématiques comme le sont les matrices de Pauli. Le spin s’avère tout aussi étrange que la description d’un dispositif quantique avec une superposition de vecteurs complexes dont on ne connaît pas la signification physique. Par contre, le spin décrit une chose physique précise, la communication de la matière. Cette hypothèse a été développé dans mon essai, « de la science à la philosophie, l’information et la scène du monde » (soumis pour édition). Finalement, il n’y a rien d’étonnant à ce que l’on découvre la matière comme substance qui communique puisque la matière est le support des sensations qui ne sont rien d’autre que des communications entre un individu et son environnement.

La distinction entre les deux conceptions de la matière, classique et quantique, renvoie un écho à une distinction entre la matière « technique » qu’on utilise (forces, énergies, matériaux…) et une matière « ontologique » qu’on peut connaître avec les études quantiques (qui n’excluent pas loin s’en faut l’utilisation à des fins technologiques comme l’illustre l’ère du numérique). Comprendre la physique quantique, c’est aussi répondre à la question sur ce qu’est réellement la matière.

Pour l’instant, la matière quantique peut être considérée comme un ensemble de « particules » ou de processus déterminés par trois types d’interaction. Il y a les leptons, avec l’électron impliqué dans la chimie et l’interaction des atomes avec les photons. Puis les hadrons avec les particules formant les noyaux atomiques, protons et neutron. Enfin, les accélérateurs ont trouvé des particules par centaines dont la durée de vie est éphémère. Chaque particule de matière possède une antiparticule « faite » d’antimatière. Cette propriété découle de la physique quantique. Les particules possèdent des caractères propres comme le spin, l’isospin, la charge, le nombre baryonique, l’hypercharge. Ces descriptions appartiennent à l’ontologie quantique. La physique quantique est aussi une phénoménologie. Elle est agencée de manière énigmatique avec la description d’un système sous la forme d’une superposition de vecteurs complexes sur lesquels agissent des opérateurs mathématiques hermitiens. Le déroulement de l’expérience se fait à l’image d’une roulette de casino dont les cases ne sont forcément pas de la même grandeur. Chaque observable quantique est affectée d’une probabilité. Une seule des observables s’actualise dans l’expérience. Ces quelques détails formels montrent le caractère énigmatique de la matière quantique.

Si nous étions dans l’ambiance du siècle des Lumières, les académies poseraient des questions du genre, qu’est-ce que la matière du point de vue quantique ? Rousseau écrivit ses deux célèbres discours, sur les sciences et sur les inégalités, en réponse à une question formulée par l’académie de Dijon, alors que Kant répondit aussi à une question philosophique, qu’est-ce que l’aufklärung ? Nous pourrions aussi envisager un concours visant à expliquer la « matière quantique » avec des images compréhensibles par le plus grand nombre. Par exemple en utilisant comme image les briques de lego, une métaphore musicale, ou les fragments de céramique qui peuvent expliquer le darwinisme quantique ou enfin chewing-gum.

Après avoir analysé quelques bases de la physique quantique, l’image du chewing-gum me paraît évocatrice, voire efficace, pour décrire la matière quantique. Imaginons notre univers sensible comme des milliards de bulles de chewing-gum juxtaposées et entrelacées qui donnent l’impression d’avoir une surface lisse et sans aspérités, avec des taches colorées correspondant aux objets matériels visibles. C’est la matière que nous voyons et pouvons toucher ainsi que manipuler ce chewing-gum s’il se présente comme solide, liquide ou même gazeux. Il faut maintenant imaginer un microscope permettant de voir les plus petits détails de la matière. En regardant de près, on verrait les micro-bulles de chewing-gum se former à partir de la substance quantique. Puis, en essayant de regarder à l’intérieur, on verrait ce chewing-gum onduler, avec des bulles prêtes à se former mais sitôt dégonflées car absorbées comme si elles étaient mangées avant de se déployer. Cette image correspond à des processus impliquant la matière ondulante qui s’annihile en permanence avec l’antimatière, mais avec au final un excès faisant que le chewing-gum produit des bulles dont le volume correspond en général aux atomes et de plus grosses bulles encore qui sont les photons.

L’expérience quantique est facile à représenter. Supposons un dispositif expérimental imaginé comme quatre bulles de chewing-gum de couleurs différentes. Avant la mesure, la matière tend à faire des bulles mais elle les avale avant qu’elles ne se gonflent suffisamment pour passer dans notre monde. Pendant la mesure, l’une des bulles parvient à grossir et elle passe dans notre monde en se fixant sur l’appareil de mesure. Notre monde est marqué soudainement d’une tache colorée comme si la bulle de chewing-gum se collait sur l’appareil après avoir éclaté. Je ne développe pas plus. Je me demande même si cela a un intérêt de publier ce genre de billet qui volontairement, ne va pas jusqu’au bout mais glisse des subtilités en espérant quelques remarques intelligentes.

L’authentique savant sait qu’on ne peut progresser qu’en bullant !


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68 réactions à cet article    


  • Taverne Taverne 31 août 2016 10:58

    La question du schmliblick : est-ce qu’on peut faire des bulles avec le chewing gum quantique ?


    • Abou Antoun Abou Antoun 31 août 2016 12:38

      @Taverne
      Où l’expression « Coincer la bulle » prend tout son sens.


    • L'enfoiré L’enfoiré 31 août 2016 14:15

      @Taverne

      Salut Paul,
       Excellente question...
       J’en ai une autre est ce qu’on écrit des cantiques avec du quantique ?

    • Taverne Taverne 31 août 2016 16:46

      Est-ce que Brad Pitt bulle ? Est-ce qu’elle bulle Ogier ? J’ai rien compris à cette histoire de bulles. Du coup, je suis comme le cancre qui bulle au fond de la classe et qui fait des bulles avec son chewing gum. Je crois que je vais collectionner les images Malabar...


    • Taverne Taverne 31 août 2016 16:48

      Guy, si tu as compris, est-ce je peux copier sur toi avant que le maître ramasse les copies ? Je te revaudrai ça sur le cours de philo. 


    • Van Rnsveld (---.---.97.82) 31 août 2016 17:02

      @Taverne

      Bien sûr. L’informaction n’est jamais stable aujourd’hui. Ce que tu copies, deviendra faux demain. C’est ça la science. De plus, cette même informations peut aussi être interprétée de tellement de façons. Une question : est ce que tu as de bon rapport avec ton maître professeur ? Si ce n’est pas le cas tu es mal parti pour le contredire smiley


    • L'enfoiré L’enfoiré 31 août 2016 17:14

      Voilà que le système dévoile le haut...

      Demain ce sont deux anniversaires, 
      Je dévoilerai le bas... mais sur mon blog.
      J’ignore si ce sera un coup de la matière, de l’ontologie, ou du cheming gum
       smiley

    • JC_Lavau JC_Lavau 31 août 2016 18:04

      @Taverne. On peut prévoir que ça va chier des bulles.


    • soi même 31 août 2016 11:29

      @ Bernard pouvez vous m’expliquer cette contradiction , (Avant la mesure, la matière tend à faire des bulles mais elle les avale avant qu’elles ne se gonflent suffisamment pour passer dans notre monde. Pendant la mesure, l’une des bulles parvient à grossir et elle passe dans notre monde en se fixant sur l’appareil de mesure. )

      Dîtes moi, c’est moi qui n’est pas suivie, où ces-vous qui mélanger les pinceaux ?

       smiley


      • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 12:43

        @soi même. Grammaire étrange : « c’est moi qui n’est pas suivie, où ces-vous qui mélanger »


      • blablablietblabla blablablietblabla 31 août 2016 12:06

        Moi j’aime bien Monsieur Dugué , mais mais j’aimerai bien savoir ce qu’il fume comme herbe , française , colombienne , ou africaine, tous ça est de la mécanique-(quantique) Bernard de la mécanique !


        • SamAgora95 SamAgora95 31 août 2016 12:41

          Du progrès, j’ai compté seulement 2 occurrences du mot ontologie....




          • L'enfoiré L’enfoiré 31 août 2016 13:32

            Pas un mot au sujet de la matière noire qui occupe avec les forces noires plus de 70% de l’espace ?


            • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 août 2016 16:56

              @L’enfoiré

              On connaît les forces noires, c’est Dark Vador, qui a collé 70% du chewing-gum sous l’espace-temps. D’où l’origine de la matière noire. Plus sérieusement, il y a une raison scientifique à l’absence de mot sur la matière noire dans ce billet. Tu sauras la trouver. Bonne route


            • zzz999 31 août 2016 13:33

              Qu’est-ce que la matière ?

              Allez je me lance : Un foyer d’ondes stationnaires d’espace-temps ?


              • Tzecoatl Gandalf 31 août 2016 16:39

                Précédemment, vous publiez un papier dans lequel vous opposiez, tel des complémentaires, R=T.

                A savoir que l’objet créée son champ, et le champ créée l’objet.

                Dans le cas de la relativité générale, il s’agit de la déformation de l’espace-temps.

                Or, au tout début de l’univers, d’après les mathématiques d’Alain Connes, seul une chute de la température permet de faire apparaître le temps (le paramètre temps apparaît dans ses mathématiques). De façon concomittante, ce process (appelé Big-Bang) nécessite de s’approprier le néant afin de faire l’espace (ce que l’on appelle improprement le vide).

                Une équipe coréenne et américaine serait sur la voie d’une particule plus grosse expliquant toutes les autres et dont la désintégration serait à l’origine de toutes les autres (info dont les termes sont à vérifier, n’ayant lu que le titre de l’info).

                Les champs ne seraient donc que des expressions de répulsions entre les différentes particules, tout simplement car elles répondraient à des lois répulsives ou propriétés complémentaires.

                Après, votre conclusion semblerait décrire la matérialisation d’une corde en particule.
                C’est, à ma connaissance, l’une des rares pistes de recherche en physique qui reste à explorer. Afin de valider ou d’invalider la théorie des cordes.

                • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 août 2016 16:53

                  @Gandalf

                  Dans R = T, la création réciproque du champ et de la matière est une conception héritée d’Einstein à laquelle je n’adhère pas comme cela a été explicité dans mon précédent billet. Les travaux que vous citez me paraissent trop dépendant d’une vision mécaniste et atomiste héritée de la modernité. Je penche vers une conception dans laquelle il n’y a ni champ substantiel ni particule en tant que composant élémentaire et objet, mais des monades qui communiquent et se disposent.


                • amiaplacidus amiaplacidus 31 août 2016 17:20

                  @Gandalf
                  « ...A savoir que l’objet créée son champ, et le champ créée l’objet.... »

                  Si je comprends bien, tout est dans tout et réciproquement ?

                  Je crois que l’on atteint ici un sommet en matière (c’est le cas de le dire) de sodomisation des diptères.


                • Tzecoatl Gandalf 31 août 2016 17:47

                  @Bernard Dugué


                  Je comprends. Mais c’est un peu fort de chocolat de considérer que ces particules communiquent. Communiquer au sens commun implique une conscience. Il y a bien ces choses que l’on appelle wood wide web (reseau élargi d’arbres), mais c’est de la communication uniquement chimique.

                  Désolé, je préfère m’en tenir à parler d’interaction. Sauf à m’avouer panthéiste.

                  Sans aller jusque là, monade en mathématiques a un sens très précis : https://fr.wikipedia.org/wiki/Monade_(th%C3%A9orie_des_cat%C3%A9gories)

                  Car tout voir en terme d’information revient à nier l’essence de notions comme l’énergie, la masse, etc.

                  Mais votre dialectique est peut-être plus pédagogique.

                • JC_Lavau JC_Lavau 31 août 2016 18:07

                  @amiaplacidus. Question ontologique : Quand on encule les mouches au moment où elle voulaient péter, ça chie bien des bulles ?


                • pemile pemile 31 août 2016 19:04

                  @Gandalf « monade en mathématiques »

                  Dugué est plutot dans la métaphysique : Le monadisme, vitaliste, s’oppose à l’atomisme, qui est mécaniste

                  https://fr.wikipedia.org/wiki/Monade_%28philosophie%29

                  « Mais c’est un peu fort de chocolat de considérer que ces particules communiquent. »

                  Avec la métaphysique, tout est possible !!


                • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 août 2016 21:06

                  @Gandalf

                  Certes mais en matière de science, il vaut mieux éviter le sens commun. Communiquer signifie mettre en commun, échanger des signaux, sans forcément l’existence d’une conscience. Les plantes communiquent-elles, alors qu’elles n’ont pas de conscience ?


                • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 01:07

                  @Bernard Dugué


                  On va laisser la philologie aux académiciens, histoire de bouter en touche smiley

                • zzz999 1er septembre 2016 11:39

                  @ Dugué

                  L’ennui c’est que d’où viennent les monades ?


                • JC_Lavau JC_Lavau 31 août 2016 20:23

                  « L’expérience quantique est facile à représenter », sauf que le « philosophe génial » n’a jamais fait d’expériences, et ignore à quoi ça peut bien ressembler. Quels sont les TP sur la physique des lasers effectués par le « philosophe génial » ? A-t-il seulement refait en TP l’expérience de Franck et Hertz ?

                  La longueur d’onde de phase de l’électron aux potentiels bas à modérés, c’est quantique ou c’est pas quantique ? La radiocristallographie aux neutrons ou aux électrons, on sait la faire ou pas ? Le « philosophe génial » les a-t-il jamais étudiées, ou pas ? Différences pratiques avec la radiocristallographie X ?
                  Les expériences Ramsauer-Townsend, le « philosophe génial » vous les décrira-t-il un jour ? 1921.
                  Le « philosophe génial » vous décrira-t-il un jour proprement la dispersion Compton ? 1923.
                  Intérêt et limites de l’analyse chimique au spectrographe ?
                  Pourtant rien n’est plus quantique.
                  Intérêt et limites de l’analyse chimique infra-rouge ?
                  Principe, forces et limites de la microsonde de Castaing ?
                  ...


                  • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 août 2016 21:18

                    @JC_Lavau

                    T’es un marrant Lavaud. J’ai fait des expériences en RMN et en RPE, j’ai interprété les spectres... j’ai même fait Millikan, mais là je t’accorde que c’est plus classique que quantique, quoique, il s’agit de démontrer l’existence de la charge qui ne peut être fractionnée. Au plaisir, cher farceur


                  • Taverne Taverne 31 août 2016 21:02

                    La matière est nomade, comme la lumière, sauf que la lumière contourne alors que la matière est transformiste. Ce qui me sidère, c’est qu’il existerait une chose (« trou noir ») qui serait capable d’absorber les deux indistinctement (ou de les réunir ? Mystère....). Cela ne peut être un corps sinon la lumière contournerait et la matière s’y fondrait pour se transformer.



                      • Bernard Dugué Bernard Dugué 31 août 2016 22:03

                        @JC_Lavau

                        Je ne suis pas certain que l’article de Zhao apporte du nouveau par rapport à Cramer. Les ondes avancées et retardées ont un interprétation assez évidente pour un philosophe, ce sont des ondes expressives et réceptives. Mais Schröringer et sa maudite équation ont égaré les physiciens. les ondes avancées et retardées sont dans la mécanique des matrices de Heisenberg qui date de 1925


                      • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 00:36

                        Merci pour le lien, Lavau.


                        Je n’avais pas compris le graphique qu’un physicien très avancé m’avait envoyé (deux plans avec angle de 90°, il me disait qu’il fallait considérer la particule tel un 0, mais dans le plan complexe). Maintenant, c’est plus clair. 

                      • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 00:37

                        Sinon, que signifie le signe + en exposant ? Je le retrouve régulièrement dans différentes publications.


                      • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 08:45

                        @Gandalf. Ces cinq auteurs chinois n’ont pas encore opéré la distinction entre les ondes individuelles, chaque photon, chaque électron, chaque neutrino, et les collectifs d’ondes.
                        http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Physique/Microphysique_contee.pdf&nbsp ; § 1.1, pp.8-9 / 278.

                        En physique macroscopique, par exemple dans un microscope électronique, évidemment qu’on n’a affaire qu’à des collectifs, donc à des dispersions inévitables. Rien de ce genre n’existe en ondes individuelles. Il n’existe aucun « photon » en dehors de la transaction émetteur-intermédiaire-absorbeur. Les lois du fuseau de Fermat s’appliquent donc à chacun.
                        http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Physique/Microphysique_contee.pdf&nbsp ; § 9.6, pp.136-144 / 278.

                        Et pour toute trajectoire ayant un début et une fin, par exemple dans un tube cathodique, ou pour une implantation ionique dans le graveur de circuits intégrés, on peut constater les mêmes lois du fuseau de Fermat en remplaçant « photon » par le fermion de votre choix. La grosse différence avec le photon est que l’électron préexistait à son échappement de la cathode émettrice, et continuera d’exister après avoir atteint l’anode : c’est un fermion, et c’est irréductible.

                        Les ondes de gravité sur l’eau ou les ondes acoustiques dans un solide, dans un liquide, dans les gaz, sont encore toute autre chose, qui a encore moins de ressemblance avec les ondes individuelles, de chaque quanton. En particulier tout y est à énergie positive, et avec des liaisons de proche en proche dans le milieu collectif.


                      • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 08:52

                        @Gandalf. En chimie, le + dénote une charge positive, par exemple le cation Na+.

                        Page 3 de la publi chinoise, on rencontre le t dénotant un opérateur transposé. Leurs notations sont mathématiques, n’ont rien à voir avec les catégories de la chimie.


                      • Francis, agnotologue JL 1er septembre 2016 09:13

                        @JC_Lavau
                         

                        ’’tout y est à énergie positive,’’
                         
                        Question d’un béotien : énergie positive, cela veut-il dire que l’on connait de l’énergie négative ?

                      • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 11:17

                        @JL. Comment fais-tu pour décrire la convergence d’un photon infrarouge sur la petite molécule résonante qui va l’absorber ?
                        Tu prends un détecteur de monoxyde de carbone couramment utilisé dans l’industrie (voire en cartographie aérienne de la pollution industrielle), et tu analyses son fonctionnement, comme nos élèves avaient à le faire. J’avais à fournir les principes physiques mis en oeuvre. Dès lors j’étais contraint de trouver.
                        Dimensions de la molécule en question : 4,7 Å de grand axe, 3 Å de petit axe. Résonance à 2170 cm-1 de vecteur d’onde, ou longueur d’onde 4,6 µm.
                        Léger détail : cet oscillateur ne descend jamais en dessous du demi-quantum. Autrement dit, il manifeste constamment à quelle fréquence il demande à absorber. Le fait-il à énergie positive ? A ondes retardées ? Poser la question c’est y répondre. C’est bien pourquoi le parcours imposé aux étudiants contourne si soigneusement ce genre d’expériences : toutes les absorptions spectrales, toute la colorimétrie, l’effet Ramsauer-Townsend, etc. Comme Bill Gates devait pour faire la démo publique de Windows 3.0, contourner soigneusement et discrètement toutes les fosses prêtes à l’engloutir.


                      • zzz999 1er septembre 2016 11:37

                        @Bernard Dugué

                         Les ondes avancées et retardées ça n’a pas de rapport avec la théorie de l’absorbeur/émetteur de Feynmann/Wheeler ?


                      • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 11:55

                        @zzz999. Abandonnée et reniée par Feynman. Nous en sommes tous explicitement les héritiers. Mais avant ces deux-là en 1941, il y avait eu Dirac en 1938. Et surtout l’équation de Dirac en 1928.
                        « Nous » : tous les découvreurs et redécouvreurs de la transactionnelle.
                        Lien :
                        http://authors.library.caltech.edu/11095/1/WHErmp45.pdf


                      • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 13:49

                        @JC_Lavau. http://arxiv.org/abs/1608.08055 + pdf.
                        Trente ans après Cramer, dix-huit ans après moi-même. « Wavelength » est un mot inconnu par ces auteurs. Donc pas de danger qu’ils explicitent la géométrie d’un fuseau de Fermat.
                        En revanche on trouve page 8 : « the electron is inside the orbit of the atom », « in the electron orbit ». On n’arrête pas le progrès quand il est déjà panné.


                      • Francis, agnotologue JL 2 septembre 2016 08:24

                        @JC_Lavau
                         

                         je ne comprends pas la réponse. Mais je remarque que, si l’on parle d’énergie négative, on devrait évoquer les masses négatives en vertu, e=mc2 oblige.
                         
                         Or, des masses négatives, c’est ce que j’appellerais la véritable anti-matière, qui n’est pas de notre monde.
                         

                      • JC_Lavau JC_Lavau 2 septembre 2016 09:46

                        @JL. En vertu de l’équation dynamique biquadratique dont je ne parviens pas à trouver l’original, elle n’est pas dans Minkowski (1908) :
                        E² = m²c^4 + p²c²


                      • Francis, agnotologue JL 2 septembre 2016 10:04

                        @JC_Lavau
                         

                         peut-être, dans un monde imaginaire, un autre monde ; et comme je crois savoir les masses négatives ne sont pas observables dans ce monde-ci. 

                         Maintenant, je suis prêt à admettre qu’un absorbeur ait un déficit d’énergie, mais cela est différent.
                         
                         Pour moi, la quantité de mouvement de l’univers est nulle et son énergie potentielle est infinie, parce que je n’imagine pas une limite.

                      • JC_Lavau JC_Lavau 2 septembre 2016 10:27

                        @JL Refais à ton idée le calcul de dimensionnement d’une expérience de diffraction électronique genre Aharonov-Bohm, puis répond à la question : comment assures-tu la convergence de l’électron sur son absorbeur sensible ?
                        § 1.1, pp. 11-13, http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Physique/Microphysique_contee.pdf


                      • Moonlander Moonlander 31 août 2016 23:13

                        C’est pas dans un mauvais film ou le zéro mâchait de la gomme en se prenant pour le trou du monde dans un tète a cul des plus improbables.


                        • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 10:55

                          « L’expérience quantique est facile à représenter. Supposons un dispositif expérimental imaginé comme quatre bulles de chewing-gum de couleurs différentes. Avant la mesure, la matière tend à faire des bulles mais elle les avale avant qu’elles ne se gonflent suffisamment pour passer dans notre monde. Pendant la mesure, l’une des bulles parvient à grossir et elle passe dans notre monde en se fixant sur l’appareil de mesure. Notre monde est marqué soudainement d’une tache colorée comme si la bulle de chewing-gum se collait sur l’appareil après avoir éclaté. Je ne développe pas plus. Je me demande même si cela a un intérêt de publier ce genre de billet qui volontairement, ne va pas jusqu’au bout mais glisse des subtilités en espérant quelques remarques intelligentes.

                          L’authentique savant sait qu’on ne peut progresser qu’en bullant ! »

                          Voilà ce que Mario Bevia, théoricien du surnuméraire, et de la matière surnuméraire ici, m’a transmis :

                          http://image.noelshack.com/fichiers/2016/35/1472719504-creation-de-matiere.jpg

                          Mario Bévia :

                          il manque une équation dite de stabilisation du niveau

                          elle est simple :

                          E - n . hv = 0

                          E est l’énergie propre du niveau

                          -hv est une énergie interne de stabilisation du niveau (obtenue après la connexion)

                          et la valeur de n, non relativiste :

                          n = ( m. c² / 2 hvo) ^1/2

                          avec enfin la condition suivante :

                          v = vo . cos a

                          et Eo = E / cos a

                          D’après lui, c’est conforme à la théorie des cordes, après recherche.


                          • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 10:58

                            De la gravitation :


                            la constante g dépend exponentiellement de l’altitude et de la courbure aussi au voisinage du corps dérivant dans cette courbure ! mais évidemment ce serait trop simple ! G dépend aussi de l’impédance mécanique entre deux corps et de sont évolution ultérieure ; c’est comme si la gravitation voyait les varaitions ultérieurs de l’impédance car celle-ci modifient la vitesse des signaux échangés, si la gravitation einsteinienne voyage bien sur la variété fibrée à la vitesse limite supérieure c, il n’est pas de meme pour la connexion avec le spin qui génère aussi des signaux mais de variation d’impédance et pas de potentiel ni d’énergie ! Le milieu de propagation est alors le vide hors champs où la vitesse est infinie ; ces signaux échangés avec les autres astres n’ont pas de moyenne nulle et modifie la gravitation et la constante G, quand on sait les mesurer ; mais pour les mesurer, il faut est sur de l’antenne pour les détecter ; une antenne gravitationnelle produit des niveaux d’énergie conservant l’action, mais le potentiel associé est imaginaire et si l’appareil de mesure ne peut mesurer celui-ci, alors G redevient une constante :
                            • La variation par modulation de l’impédance du vide est instantanée, la gravitation des masses, pas du tout et la connexion produit les deux gravitation et phénomènes de matère noire ensembles.

                              Il y donc trois phénomènes dans la gravitation dépendant tous de la courbure ; et il y en un quatrième qui vient compenser tous les autres, c’est l’expansion de l’espace-temps pour que l’énergie se conserve bien sur ! les deux invariances étant respectées, on ne peut amplifier de la masse mais juste modifier la moyenne minkowskienne des potentiels de l’oscillation d’une métrique de la topologie d’une variété fibrée connectée avec son cotangent.

                              Ce qui modifient les modules de distances et annulent les effets d’amplification de masse relativistes ( d’autant plus que sa moyenne dynamique peut etre nulle mais pas la masse de la matière elle-meme, ni l’inertie de l’énergie non plus)

                            • 16/02/2015 15:54
                              Mario Bévia

                              Bien sur c’est résultats sont minkowskiens donc indépendants de l’observateurs et dépendent de la vitesse dans un référentiel repéré dans un troisième, mais aussi d’impédance modulable, du vide comme de l’espace entre les masses aussi

                              ce n’est pas simple ! et les phénomènes supra-luminques dans la vide doivent etre pris en considération : l’impédance et sa dérivée temporelle ne suffisent pas pour affirmer la constance ou non

                              G = - a. dz/dt + Z. da/dt = 0

                              mais seulement si le vide est constant dans l’espace et le temps, sans modulation de son impédance µoc"


                            • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 11:49

                              « c’est comme si la gravitation voyait les varaitions ultérieurs de l’impédance car celle-ci modifient la vitesse des signaux échangés, »


                              Bref, back to basics (toujours d’après les maths d’Alain Connes), un des paramètres de la gravitation ne connaitrait pas le temps. Et le futur ne lui serait pas un problème. C’est peut-être à mettre en lien avec la notion de potentiel avancé et retardé du papier posté par J.C. Lavau.


                            • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 11:55

                              Et dès lors, en perception humaine, la prémonition, et l’anticipation.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 12:39

                              @Gandalf. Olivier Costa de Beauregard s’est largement ridiculisé ainsi. A sa décharge, la décohérence était inconnue à son époque.


                            • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 12:50

                              @JC_Lavau

                              Oui mais bon, comment je vais expliquer mes prémonitions (World Trade Center 4 ans avant, tsunami en Thaïlande 6 mois avant, Airbus d’Air France au fond de l’Atlantique quelques semaines avant) ?
                              La métaphysique ?

                              On sait ce que l’on perçoit. La science y répond ou pas, peut importe. Et au diable le scientisme.

                            • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 13:03

                              @JC_Lavau


                              Il faudrait dès lors, que tu démontres que tout phénomène quantique est forcément décohérent à notre échelle.

                              Dans la conscience, ou ailleurs dans la nature, il existerait peut-être, un phénomène de recohérence.


                            • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 13:08

                              @Gandalf. Laisse « la conscience » à sa place : en neurosciences.
                              Que tu es libre d’étudier, si tu en trouves le temps, et le courage - il y a du boulot.


                            • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 13:41

                              @JC_Lavau


                              Ouais, ben c’est comme si j’avais pas trop envie d’aller me faire tripoter le neurone au scalpel ou à la nouvelle molécule ceci-celà.
                              Donc les mathématiques, la physique, c’est tout de même plus sympathique smiley

                              Bon, je vais bien prendre le temps de finir de lire ton papier, et je reviendrais vers toi pour quelques questions. Sous la plume de Dugué, je n’en doute pas.

                            • zzz999 1er septembre 2016 11:32

                              On reste toujours confronté au même problème à la fin :

                              Comment faire quelque chose à partir du néant ?

                              Or pour ça on est obligé à un moment ou un autre d’évoquer une cause sans cause que certains dont je suis appelle DIEU, mais ça évidemment, c’est scientifiquement incorrect. Il existe des choses qui nous seront à tout jamais inaccessibles car nous sommes intimement construits avec et dans la causalité : l’acausalité nous est inaccessible.


                              • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 11:51

                                @zzz999


                                Pas mal de traiter Dieu d’acausal ^^

                              • bourrico 7 1er septembre 2016 12:10

                                @zzz999

                                Or pour ça on est obligé


                                Non, on est pas obligé si on part du principe que ça nous est inaccessible, chose que tu fais plus bas.
                                Notre cerveau est de taille limité, avec des fonctions limitées et taillé pour et par notre environnement.
                                Alors on peut extrapoler un peu, et on ne se gène pas pour le faire, on a même l’impression d’aller loin dans le genre, mais en fait on en sait rien.
                                Or « comprendre la réalité » de la matière, c’est en quelque sorte trouver « Dieu », et c’est la que l’athée que je suis est d’accord avec les croyants, ce genre de chose n’est pas pour nous, on ne sait même pas si ça existe.
                                Et c’est un de mes principaux reproches que je fais à Dugué : prétendre avoir « l’intuition de la réalité » comme il a osé l’écrire sans trembler une seule seconde.

                                Il ne s’agit pas de nier le fait que dans les sciences de la matière, on est tôt ou tard confronté à des interrogations philosophiques ou métaphysiques, il s’agit simplement de dénoncer l’arrogance de Dugué.

                              • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 12:45

                                @bourrico 7


                                S’il est acausal, Il ne peut être démontré. Et c’est très bien ainsi.

                                Sinon, la planète serait un asile à ciel ouvert ^^

                              • zzz999 1er septembre 2016 11:40

                                Sans vouloir vous démoraliser  : l’origine de la matière est aussi inaccessible que l’est un créateur d’un jeu vidéo vis à vis des personnage de son jeu vidéo.


                                • Thorgal 1er septembre 2016 14:04

                                  Et voilà, la bafouille de la semaine de B.D. Pffff, ca s’arrange pas sur AV avec le temps ...


                                  Ces histoires de bulles de chewing-gum, ça n’a rien de nouveau, juste inspiré de la « quantum foam » de Wheeler (1955) : https://en.wikipedia.org/wiki/Quantum_foam

                                  Foam en anglais veut dire « mousse », donc bulles, donc ... et oui, chewing-gum pardi smiley

                                  • Tzecoatl Gandalf 1er septembre 2016 19:55

                                    @Thorgal

                                    Quand on parle de gomme quantique, c’est plutôt ça :

                                    « Dans l’expérience des fentes de Young, des photons sont envoyés vers une plaque percée de deux fentes proches. Au franchissement des fentes, le photon se trouve dans une superposition quantique : en tant qu’onde il passe par les deux fentes, ce qui provoque l’apparition d’une frange d’interférence sur l’écran de visualisation.

                                    Si un détecteur est placé sur les fentes pour savoir par laquelle passe le photon (information « which-path » en anglais), l’état de superposition disparaît (les deux éventualités ne sont plus possibles) et les franges d’interférence aussi.

                                    La gomme quantique est illustrée dans une variante de cette expérience : au lieu de détecter le passage du photon au niveau des fentes, on le marque simplement (sans faire une mesure réelle) pour avoir la possibilité de détecter, si on le désire, la fente traversée. Dans ce cas, la frange d’interférence disparaît aussi : rendre possible la détection a le même effet qu’une détection réelle.

                                    La détection systématique provoque une décohérence et une réduction du paquet d’onde (elle ne peut être « gommée »). La question que pose l’expérience est de savoir si un marquage peut être « gommé ». En 1982, Marlan Scully et Kai Drühl se sont demandé ce qu’il pouvait se passer lorsque l’information « which-path » était physiquement brouillée : c’est ce brouillage que l’on nomme « gomme quantique », car après il n’est plus possible de déterminer par quelle fente est passé le photon.

                                    Avec la gomme quantique, un état quantique altéré est remis en place par l’action d’un dispositif. Cela semble à priori normal mais prend tout son intérêt, et c’est ce qu’avaient prévu Scully et Drühl, quand la gomme quantique est mise en action après que le photon a impressionné la plaque photographique, ou si elle est mise en œuvre de manière non locale, sur un photon intriqué au photon de la plaque photographique. »

                                    https://fr.wikipedia.org/wiki/Gomme_quantique


                                  • JC_Lavau JC_Lavau 1er septembre 2016 22:54

                                    @Gandalf. Ça ne prend des airs vachement mystérieux qu’à condition d’admettre deux postulats monumentaux : Les absorbeurs n’existent pas, et à la place les corpuscules existent, et sont même premiers.

                                    Sans ces postulats imbéciles, le mystère se dissipe.


                                  • Tzecoatl Gandalf 2 septembre 2016 09:36

                                    @JC_Lavau


                                    C’est vrai.

                                    Le seul aspect corpusculaire que j’y vois, c’est l’unicité temporaire de l’onde.

                                    Car si l’on se réfère à la théorie en deça, les supercordes (de mémoire quelques pistes de preuves), elles sont assimilables à des brins d’énergies vibrants.

                                    Mais effectivement, du paquet d’ondes, de la particule qui émet un photon en perdant de l’énergie, la notion d’onde est plus fondamentale que l’unicité de la particule, le corpuscule.

                                    D’ailleurs, toujours si l’on se réfère à la théorie des supercordes, il n’y a pas de dualité.

                                    La notion de dualité ne vient que d’expériences à échelle supérieure, où la projection du photon est assimilable à un point. Mais c’est effectivement trompeur sur la nature exacte du photon.

                                  • JC_Lavau JC_Lavau 2 septembre 2016 10:08

                                    @Gandalf. Certainement pas à un point. Tant émetteur qu’absorbeur ont des dimensions finies et non négligeables, quoiqu’intrinsèquement floues. Un atome, a fortiori une molécule, a fortiori un cristal, ne sont pas des points.

                                    En radiocristallographie, nous avons quotidiennement la preuve que les photons X diffractants, ou les électrons diffractants, sont chacun larges de plusieurs, pour ne pas dire plusieurs dizaines, de distances interatomiques, là où ils rencontrent le cristal à investiguer. Nous en déduisons la taille des cristallites. J’ai fait tomber un escroc international là dessus. http://impostures.deontologic.org/index.php?board=26.0


                                  • Darthmousse Darthmousse 2 septembre 2016 02:07

                                    La nature quantique est à priori un impensable. Et c’est sa particularité.
                                    S’essayer a donner une analogie est un moyen de se permettre de penser le quantique.
                                    Alors, on peut critiquer toute analogie car elle aura le contre-sens de rendre le quantique pensable.
                                    Car si le quantique est fondamentalement impensable, toute analogie sera critiquable car pensable.
                                    La solution la plus raisonnable est de ne pas essayer de le penser pour être sûr de ne pas être contesté. Mais dans ce cas on ne pense plus...
                                    Penser la matière en terme de chewing-gum quantique tel que l’article le présente m’embête car l’analogie de bulle de savon et d’un réservoir d’eau savonneuse, me semblerait plus adapté pour l’article. Avec ce changement de termes et d’analogie, je trouverai que l’article serait plus clair dans sa cohérence.


                                    • JC_Lavau JC_Lavau 2 septembre 2016 09:24

                                      @Darthmousse. Tu n’es pas le premier à conclure de la mythologie Göttingen-København que donc son objet est inconcevable et impensable.
                                      Celui-ci le soutenait déjà le 26 août 2003 :
                                      § 3.3, p. 53/278, http://jacques.lavau.perso.sfr.fr/Physique/Microphysique_contee.pdf

                                      L’autre solution est évidemment de s’apercevoir que la mythologie Göttingen-København est sévèrement délirante.


                                    • Darthmousse Darthmousse 2 septembre 2016 10:41

                                      @JC_Lavau
                                      Je ne suis pas vraiment intéressé par conclure cela même si cela parait.
                                      En revanche, j’aime bien m’essayer de penser la chose.
                                      Disons qu’il est difficile de ne pas faire cette conclusion car elle est logique !
                                      En réalité, le quantique est difficile à penser dans notre cadre d’expérience.
                                      Ce qui oriente notre logique et ne la rend pas adaptée.
                                      Mais toutefois tentante. Pour aller plus loin, et penser la chose, mieux vaut abolir une fausse croyance ou croire que la logique intuitive est la seule.
                                      J’attribuerai pas à un délire mais plutôt à un réflexe logique correspondant à un besoin de soulagement cognitif (si on ne comprend pas, c’est qu’on ne peut pas comprendre. CQFD facile).
                                      J’ai plus de lecture à faire car le paragraphe cité me semble juste et adapté. Merci.


                                    • JC_Lavau JC_Lavau 6 septembre 2016 09:29

                                      Déjà en 1532, François Rabelais exposait cette bulleuse physique de pointe là, quand Gargamelle fit une orgie de tripes : « Oh la belle matière fécale qui devait boursoufler en elle ! ».


                                      • abcdef (---.---.70.146) 10 septembre 2016 10:47

                                        Si on repart de la gravité qui n’est plus une force mais une déformation de l’espace temps, donc un problème géométrique ou c’est l’espace le vecteur, le problème reste que les 3 autres forces restent des forces (des vecteurs géométriques qui ne sont pas une géométrie de l’espace-temps, tiens une ontologie des forces serait intéressante, appeler Boson leurs matérialisations éphémères n’éludent pas la problématique).
                                        La question actuelle pourrait ce résumer à comment le Boson de Higgs fait de la géométrie à partir du vide ? (bon cela fait des années qu’a partir d’un choc de 2 particules on sait qu’on peut en obtenir 3 et une antiparticule le temps d’un instant, sans remettre en cause la mot : « vide », alors y a pas à tiquer), puisque sans gravité, pas d’amas de matière (l’espace ne serait qu’un plasma) et pas de temps (puisque les particules ne seraient pas ralentis et resteraient des sortes de photons).


                                        • abcdef (---.---.70.146) 16 septembre 2016 14:06

                                          @dugué, c’est assez impressionnant si on y réfléchit, c’est la force la plus faible (nul, voir ridicule d’un point de vue quantique) qui permet l’émergence de soleil, de planète et de vie, on s’attendrait tellement à l’inverse (que l’électromagnétisme ou la force nucléaire forte et faible façonne le monde, bien plus que le « poids » du temps et de la gravité), que je comprend votre espoir d’« informer » la matière, même si la démarche me semble caduque d’un point de vue légiste, enfin bon depuis le temps que j’ai arrêté mon abonnement à « science et vie » par lassitude des couvertures sur la théorie unique, tout pas de coté est à prendre.

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