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La révolution cognitive

Je vous recommande vivement cette conférence de Michel Serres, intitulée « Les nouvelles technologies, révolution culturelle et cognitive » (je suis tombé dessus grâce à un tweet de Jérôme Colombain). Outre la vigueur et la clarté de Michel Serres (qui sont impressionnantes), le propos est lui-même passionnant.

Il y aborde la manière dont les ordinateurs et internet (ce qu’on appelle souvent les nouvelles technologies) sont en train de modifier radicalement, le temps, l’espace et notre cognition. Michel Serres compare la révolution « internet » à d’autres révolutions dans l’histoire de l’humanité - en lien avec l’émission, le traitement, la réception d’informations - : l’apparition du langage, l’apparition de l’écriture et l’apparition de l’imprimerie. Cela replace les choses dans une échelle temporelle intéressante.

Concernant l’espace, Michel Serres se livre à une réflexion sur le mot « adresse », pour montrer en quoi « Internet » n’a pas raccourci les distances, mais nous a fait changer d’espace (d’un espace physique vers un espace topologique).

Il finit en envisageant les modifications cognitives pour les êtres humains que nous sommes, en faisant un focus sur la mémoire (une des facultés de l’esprit humain), mais il explique que l’on pourrait mener le même raisonnement avec l’imagination ou la raison. Ces révolutions culturelles (apparition du langage, de l’écriture, de l’imprimerie, puis d’internet) nous ont fait perdre la mémoire.

Mais si on perd, on gagne. La main en perdant sa fonction de marche quadripède, a gagné en universalité. On a perdu du formaté, et on découvre de l’universel. "L’homme est une bête dont le corps perd" (comme une casserole qui perd de l’eau par un trou, le corps de l’homme perd).

La perte de mémoire, selon Michel Serres, est compensée par le fait d’être libéré de l’écrasante obligation de se souvenir. On a externalisé la mémoire. L’homme « sans facultés » est donc plus universel, plus libre. Et à cause de cette externalisation, l'homme est à distance de tout, donc ce que nous avons gagné, c’est le devoir d’être intelligent. Puisque notre mémoire est externalisée, il ne nous reste que l’inventivité et la créativité. Le travail intellectuel désormais est obligé d’être intelligent et inventif.


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26 réactions à cet article    


  • mortelune mortelune 28 juillet 2012 10:51

    @ Edelweiss,

    C’est quoi qui vous fait rire ? Voir un homme érudit qui réfléchit ou bien vous, qui n’êtes que sot ?


  • mortelune mortelune 28 juillet 2012 15:14

    @Edelweis

    En l’occurence c’est quand même vous qui avez ’trollé’ un peu plus haut en vous gaussant de du sujet. 
    Là je m’aperçois que êtes capable de faire autre chose et même que vous pointez quelques intelligences.
    Nous avons beaucoup de chance de compter parmi nous un personnage de la qualité humaine et scientifique de Michel Serre c’est pourquoi je n’ai pas compris le sens de vos ’étouffements’. Il met des mots justes pour exprimer un moment crucial de l’humanité, une nouvelle étape tout aussi importante que l’écriture. L’accès aux nouvelles technologies restera dans les livres d’histoire à jamais et les nouvelles forment de pensées qui en découlent feront les civilisations de demain. Finalement qui se rend compte de cette page qui s’est tournée ? Beaucoup fustigent les jeunes parce qu’ils n’ont pas les mêmes ’savoirs faire ’ que leurs ainés, sans se rendre compte que ceux qui portent des jugements sont déjà dans l’histoire ancienne et que les jeunes sont les pioniers du futur. 

  • citoyenrené citoyenrené 28 juillet 2012 11:00

    bon article,

    merci pour le lien de cette conférence très intéressante

    « l’exo-darwinisme de la technique » ... lumineux


    • katakakito 28 juillet 2012 15:10

      Que peut bien être un homme sans mémoire. Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est loin d’être plus créative et plus intelligente.

      et puis

      « La perte de mémoire, selon Michel Serres, est compensée par le fait d’être libéré de l’écrasante obligation de se souvenir. ».
      Voilà une petite phrase qui ne va pas plaire à ceux que vous savez.


      • luluberlu luluberlu 28 juillet 2012 15:40

        « Une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer est loin d’être plus créative et plus intelligente. » la perte de substance cervicale n’a rien a voir avec l’allègement des contraintes dans le réseau mémoriel qui libère selon M Serre des espaces nouveaux que nous employons a de nouvelles choses. Et tout nouveau tout pas beau.


      • luluberlu luluberlu 28 juillet 2012 15:29

        Merci de m’avoir permis d’entendre dans sa totalité, ce que j’avis reçu il y a qq jours de manières fugace et pouvoir réécouter ce flot d’évidences évolutionnaires, Il est des évidences ce qu’il est de la cueillette des champignon, c’est quand tu l’as trouvé que c’était là. Et réécouter une phrase quand on a laissé son écoute être interféré par une pensée parasite.....merci le réseau de la toile.
        Serre à raison, notre réseau interne s’est allégé de plein de contraintes et de cet espace nouveau nous débouchons dans de nouvelles vallées suivies de nouvelle plaines et de nouvelles mers avec des horizons tellement nouveaux qu’ils nous font peur, comme toutes les vraies nouveautés le font jusqu’à ce que l’on si habitue, et enfin sans doutes les iles bienheureuses.
         Frédéric on y est presque.


        • gaijin gaijin 28 juillet 2012 19:18

          luluberlu
          «  Il est des évidences ce qu’il est de la cueillette des champignon, c’est quand tu l’as trouvé que c’était là. »
          j’adore et j’adopte si vous en avez d’autres des comme ça n’hésitez pas smiley


        • gaijin gaijin 28 juillet 2012 15:36

          oui très bon article
          l’externalisation de la mémoire devrait nous permettre d’accéder a un nouvel âge de la pensée où la capacité a utiliser l’information et a l’organiser devrait prendre le pas sur le rabâchage des vieux poncifs
          malheureusement la révolution n’aura pas lieu
          Comme de nombreuses autres évolutions de la pensée a part au niveau de quelques individus elle restera lettre morte
          Pour comprendre pourquoi il faut se souvenir que le temps est relatif, pas uniquement a cause de la courbure de l’espace mais aussi en fonction des référentiels concernés. 
          pour le sujet qui nous concerne il faut distinguer le temps individuel le temps social et le temps politique
          pour le temps individuel la révolution a eut lieu et les utilisateurs du net s’en servent pour accéder rapidement aux informations ( il faudra encore que se répande des l’utilisation des outils conceptuels qui permettent d’organiser un monde virtuellement illimité )
          dans le temps social l’école en est encore a se débattre avec les idées des années 60, les individus qui sont décisionnaires a haut niveau ayant été formés a cette époque il continuent a croire aveuglément a la validité de théories qui ont fait la preuve de leur inefficacité......comme ce sont eux qui formatent les « élites » de demain on n’est pas sortis de l’ornière
          le temps politique est encore plus en retard en premier lieu parce que les politiques sont trop occupés a des luttes de pouvoir pour intégrer les avancées sociales et ensuite parce que la population vieillissant leur cible est de plus en plus concernée par le passé et pas par le présent où l’avenir

          l’explosion de la technique et des techniques de l’information dans la seconde moitié du 20ème siècle a créé un phénomène particulier : la pensée ( au niveau collectif ) ne suit pas les mêmes évolutions que le milieu, ce qui fait qu’elle est en permanence en retard sur la société.
          on solde actuellement les idées du 19ème siècle et du début du 20 ème ( croissance infinie profits a court terme et obsolescence programmée...... ) pour les idées actuelles ont peut espérer qu’elles seront d’ actualité dans 3 générations, c’est a dire trop tard ......


          • joelim joelim 28 juillet 2012 16:21

            Merci de cet excellent résumé.


            • MdeP MdeP 29 juillet 2012 00:50

              MdeP @ edelweiss et @ schweizer.ch

              Michel Serres est un philosophe extrêmement plaisant à entendre. Dans sa chronique hebdomadaire sur France Info, notamment, que je n’aime pas louper. Il partage son érudition avec beaucoup d’humanisme. 
              Il semblerait que vous n’ayez pas compris le sens de son analyse. D’après l’auteur de l’article, Michel Serres expose que l’homme, avec les nouvelles technologies du web, bénéficie d’un savoir à portée de clic ou, si vous préférez, d’une mémoire artificielle (somme de données) tellement importante qu’il ne lui est même plus nécessaire d’apprendre et de retenir. Cette mémoire, ce savoir, sont réellement externalisés de sa personne. Le processus cognitif se passe autrement : l’homme surfe sur des données et non sur ses connaissances. Il ne s’appuie plus sur son intelligence pour se forger une idée mais bien sur sa créativité pour synthétiser des hypothèses.

              • MdeP MdeP 29 juillet 2012 13:43

                MdeP @ edelweiss et @ schweizer.ch

                Michel Serres compare, dans sa conférence, notre ordinateur à la tête de l’archevêque Denis que nous aurions devant nous. Et il conclut sa conférence en disant : « Nous sommes condamnés à devenir intelligents. Nous sommes obligés de devenir inventifs ». 
                Autrement dit : le nouveau processus cognitif a pris le chemin de la créativité, de « l’inventivité ». 
                La créativité est le degré supérieur de l’intelligence.
                Plus que jamais, vu que l’Homme a, depuis toujours, au fil des supports utilisés (langage, écriture, monnaie, livres...) défriché ce chemin. 
                Excellente conférence de Michel Serres. 
                Merci à l’auteur de l’article.

              • amipb amipb 29 juillet 2012 09:37

                J’aime beaucoup Michel Serres, mais je pense qu’ici il se fourvoie totalement. Ses théories me font d’ailleurs penser à quelques livres sortis dans les années 90, prophétisant un gigantesque cerveau fait d’hommes et de femmes connectés à Internet.

                Il me semble que la philosophie a oublié un détail qui a son importance : l’observation concrète. Et de cette observation concrète l’on peut tirer déjà quelques enseignements quant aux nouvelles technologies ; les jeunes ne savent plus rien faire sans Google et Wikipedia. Que le réseau devienne innacessible et l’on se retrouve souvent face à des individus ayant perdu toute compétence.

                L’être humain et, surtout, son cerveau, apprend par la rétroaction et a besoin de la mémoire pour, paradoxalement, savoir s’en affranchir. On le voit notamment des toutes les formes d’art : il est quasiment impossible de créer quelque chose de révolutionnaire sans être passé auparavant par l’apprentissage « classique », sans avoir fait le tour de ce qui existe.

                Internet est un formidable outil, certainement autant révolutionnaire que l’imprimerie de Gutenberg, mais si cet outil ne sert pas à apprendre (ou à désapprendre) pour se retrouver sans connaissances face au monde, il risque plutôt d’entraîner l’humanité dans la sauvagerie, la dépendance à l’émotion et la perte de réflexion à long terme.


                • MdeP MdeP 29 juillet 2012 11:50

                  MdeP @ amipb

                  Vous êtes à côté du débat. Il ne s’agit pas de culture « bistrot » pour laquelle le processus cognitif est inexistant.

                • La mouche du coche La mouche du coche 29 juillet 2012 11:59

                  Je pense qu’Amipb a au contraire magnifiquement synthétiser le sujet. Sa vision s’appuie sur le réel et non le fantasme. il regarde non pas ce qu’il voudrait qu’il se passe, mais ce qui se passe réellement.


                • gaijin gaijin 29 juillet 2012 12:56

                  ce type de questionnement fait ressortir une des problématiques majeures du système éducatif :
                  on ne forme pas les gens a se servir de leur cerveau mais on les forme a être des répétiteurs de contenus ( pensées ou comportement.)
                  l’accès a une mémoire externe met en évidence l’absurdité de ce mode fonctionnement : son existence rend quasi inutile tout ce travail de singe et son arrêt rend inopérante toute notre stratégie mentale .....
                  l’évolution a venir est le passage du singe sapiens a « l’ homoconciensus »
                  de la répétition de tâches à la capacité a synthétiser et intégrer des informations en relativisant son propre positionnement .
                  oui je sais on n’est pas rendus
                  mais qu’en est t’ il des espèces qui s’avèrent incapables de s’adapter aux modifications de leur environnement ?
                  ( internet n’est pas le facteur exigeant cette transformation l’accroissement de la population en est un autre il restreint les ressource et rend les comportements de masse de plus en plus destructeurs.....autre sujet )


                • MdeP MdeP 29 juillet 2012 14:27

                  MdeP @ la mouche du coche

                  « a synthétisé » : passé composé du mode indicatif
                  « synthétiser » : mode infinitif
                  Accessoirement, Michel Serres s’adresse plus spécialement au monde de la recherche. Bien sûr qu’il faut un maximum de connaissances pour savoir ce que l’on doit chercher.


                • ddacoudre ddacoudre 29 juillet 2012 11:06

                  bonjour lomig

                  voilà un sujet que j’avais abordé en 1999 dans un essai intitulé « rémunérer les hommes pour apprendre » en conclusion j’écrivais ceci :

                  "Je crois qu’à l’instar de l’imprimerie qui a marqué une étape importante dans la diffusion du savoir et de l’information, la connaissance des sciences de la physique, par la mécanique quantique, va marquer une autre étape dans le développement sociétal de notre civilisation. Il nous faudra regarder beaucoup de nos relations, ou « requalifier » beaucoup de nos relations sous son auspice, inventer d’autres mots, alors que d’autres rejoindrons les dictionnaires des mots rares et précieux, en mémoire du passé. Si la théorie du chaos permet d’exploiter la plus petite donnée économique, elle peut également nous permettre d’en mesurer son incidence à très long terme et d’envisager un regard sur notre existence, non plus à la seule mesure de nos perceptions sensorielles mais à celle de notre intelligence. Néanmoins, il nous faudra pour cela faire le même effort qui a suivi la découverte de l’imprimerie, créer un enseignement. Mais non plus seulement à destination des enfants, mais pour tous les adultes tout au long de l’existence, sans attendre quatre cents ans pour le mettre en œuvre. Ceci, pour que la démarche d’apprendre devienne un plaisir et non pas une souffrance, comme celle à laquelle nous avons réduit nos relations vitales avec le travail.

                  Ceci surtout, parce le savoir est l’élément dans lequel baigne notre nature culturelle et il nous faudra regarder notre existence à l’échelle de l’espèce et de sa durée. Chacun sachant prendre au quotidien au travers des mots, le plaisir que cela lui offre d’y appartenir. Pour réaliser cet objectif les hommes existent aujourd’hui, et si j’en ai critiqué certains d’entre eux c’est parce qu’ils peuvent mieux faire. Il suffit peut-être de leur donner seulement un autre but qui soit autre qu’un but comptable."


                  http://ddacoudre.over-blog.com/pages/remunerer-les-hommes-pour-apprendre-7538257.html

                  cordialement.


                  • Soi même Soi même 29 juillet 2012 13:23

                    Ce n’est pas la plus grande avancés de l’esprit humain, l’ordinateur et ses moyens de communication, car a y regardé de plus prés c’est beaucoup de platitude des faiblesse humaines qui sont diviniser.
                     je suis sur que certains vont avoir des crées d’Orfraies et vont immanquablement mettre en avant l’avancée de la liberté !
                     Certes c’est une liberté de la bassesse humaine que l’on découvre, il en pas de quoi en tiré une gloire !


                    • Zobi Aldo Rifort 29 juillet 2012 18:14

                      Je crois que l’expression exacte est « pousser des cris d’orfraie ».
                      ou pousser « des cris d’Onfray », pour les plus philosophes ;)


                    • Adrien E. 29 juillet 2012 15:21

                      L’amplification de la cognition : http://amplicog.fr/


                      • alinea Alinea 29 juillet 2012 17:24

                        Un éternel optimiste positif ce Michel Serres !
                        Pour l’instant, à dire cela, il dédouane tous ceux qui n’ont plus d’attention ni mémoire ! or la mémoire est encore une composante essentielle de l’intelligence. Sans doute évoluerons-nous ( cela dépend du point de vue) mais je ne crois pas qu’aujourd’hui, cette (r)évolution soit accomplie !


                        • Zobi Aldo Rifort 29 juillet 2012 18:21

                          La philosophie de Michel Serres nous entraîne vers la métaphysique. Nous existons par cette mémoire, cette conscience, ce corps, localisé et identifié, nos sens, nos sentiments, etc...
                          Seulement, ce qui nous qualifie est d’ordre éphémère, destiné à disparaître.
                          Pouvons-nous réellement apporter une réponse satisfaisante sur notre identité réelle si on ne sort pas du cadre de référence, basé sur ce biais cognitif ?


                          • thomthom 30 juillet 2012 21:32

                            Très intéressante cette conférence.
                            J’ajouterais tout de même une petite nuance/précision : heureusement, la perte/externalisation n’est jamais totale : nous externalisons certaines fonctions de notre corps via des outils que nous fabriquons, afin de démultiplier notre efficacité, mais nous conservons quand même l’usage de notre corps, même s’il évolue pour se consacrer plus pleinement à d’autres tâches, à vocation plus universelle. Heureusement que nous savons encore un peu nous servir de nos mains, et heureusement que nous conservons un minimum de mémoire.

                            Autre point, je vais me permettre de pousser un peu plus loin la réflexion de Michel Serre :
                            l’avènement des systèmes d’information moderne nous fait vivre une accélération considérable : Michel Serre parle de révolution à chaque étape décisive d’externalisation de la mémoire, puisque chaque étape nous permet du coup de développer un peu plus notre capacité à traiter l’information, notre intelligence. Internet constitue en ce sens une 3ème révolution (après l’invention de l’écriture, 1ère, et de l’imprimerie, 2ème). Mais avec Internet et l’informatique, tout s’accélère : cette 3ème révolution est à peine commencée (externalisation de notre mémoire dans le réseau, puisqu’une vie entière ne permettrait que d’apprendre une infime partie du savoir et de la création de l’humanité, externalisation nous permettant de nos concentrer sur l’essentiel : le traitement, universel, de ces informations) que déjà s’initie une nouvelle révolution, avec ce que les scientifiques appellent le « big data » et les algorithme des moteurs de recherche appliqués à la science : le volume d’information disponible dans le réseau, universellement et mondialement, devient tel, que même nos esprits les plus brillants deviennent parfois incapable d’assurer une traitement exhaustif de ces informations et d’y dénicher les corrélations qui nous feraient progresser. Et voila que nait l’idée de confier à des logiciels l’analyse de cette masse d’information afin d’y trouver des corrélations et de réaliser de véritables découvertes scientifiques. Ce n’est pas de la science fiction, mais bien des pratiques émergentes dans le monde scientifique. Si maintenant nous nous mettons à externaliser même une partie de ce que nous avons de plus précieux, notre intelligence, alors que nous reste-t-il ? Certainement quelque chose, mais voici de quoi alimenter un noveau chapitre de la réflexion de Michel Serre.


                            • starpeace 31 juillet 2012 10:19
                              Merci pour cet article et la superbe vidéo.
                              Cela fait plaisir que des personnes aient une vision panoramique des choses à l’instar du Raëlien que je suis sauf pour l’allusion à la théorie de l’évolution à laquelle bien sûr je n’adhère pas...
                              Pour le reste, je pourrai ajouter que la venue des nanotechonologies alliée à celle de l’informatique va finir de « chambouler » notre Humanité qui devra alors entrer dans le fameux « âge d’or » tant annoncé par toutes les religions et qui verra petit à petit surgir une société sans travail ni argent . Tout cela grâce donc aux Sciences qui vont encore prendre un essor exponentiel dans les années qui viennent. Le meilleur est donc devant nous si nous savons bien le gérer. Ne comptons pas sur nos dirigeants pour cela alors que ce serait le premier de leur rôle, mais plutôt sur chacun d’entre nous de facon à ce que s’installe avec le temps une sorte d’anarchie collective où chacun devra se responsabiliser pour apporter sa pierre à l’édifice. Et si cela ne suffit pas, le futur effondrement de l’Euro nous obligera à un peu plus de solidarité... La solution ultime est donc celle du paradisme très bien expliquée sur ce lien => http://www.paradisme.fr/  ; vidéo => http://www.youtube.com/watch?v=xSAzMN8WR2s&hd=1

                              • Emilie 06 Emilie 06 1er août 2012 21:11

                                Ce parcours dans l’histoire de l’évolution de notre connaissance est fascinant. Je ne suis cependant pas évolutionniste et considère que l’être humain est tel qu’il était à l’aube de sa création, il a par la pratique amélioré ses outils, son confort, et développé la technologie, etc...L’internet en effet ne peut que nous rendre plus intelligents puisque, bien utilisé, il nous permet de réaliser des liens entre les connaissances ( être intelligent = créer des liens)...Il reste à espérer que la connaissance de nos semblables sur toute la planète nous amène à communiquer avec eux et établir une fraternité, un partage, et par voie de conséquence, une prise de conscience des dysfonctionnements qui nous ont fait nous cloisonner dans des frontières, et exploiter les richesses au lieu de les rendre acccessibles à la communauté. Mon coeur de r a e l i e n n e est plein d’espoir car je perçois un élan de conscience qui va se répandre sur la planète et nous mener vers ce que certains appellent « l’âge d’or ».


                                • Zobi Aldo Rifort 2 août 2012 21:57

                                  Oui, bien sûr. Et cet âge d’or sera sponsorisé, soyez-en sûre.
                                  Le new age et les imposteurs tels que les scientologues ou votre maître Claude Vorilhon, sont les vecteurs de cette nouvelle entourloupe.
                                  Bas les masques.

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