Une évaluation notée ne traumatise pas l’enfant elle lui apprend ce qui est véritablement obscène : La marchandisation. On étudie pour être payé avec une fausse monnaie, des points. La spéculation. Très vite, les élèves portent leurs efforts là où ça rapporte le plus : « C’est pour des points ? » La simonie, le lucre . Plus il y a d’élèves en difficulté, plus la chance de donner des leçons particulières payantes est élevée. Le suicide. Un autre effet tabou des examens notés, c’est le
désespoir, la déconsidération de sa propre image qui va jusqu’à
l’agression fatale contre soi-même. La roulette russe. Certains élèves misent sur leur bonne étoile. Ils font des impasses. La tricherie des profs. Ceux-ci, déjà tout puissants pour
calibrer la difficulté des questions, les conditions de passation, les
critères de correction… se permettent de manipuler les points, par
exemple en relevant ou en abaissant toutes les notes selon le profil de
la classes L’erreur de jugement. Censés apprendre, certains enfants mettent l’essentiel de leur intelligence à monnayer leurs savoirs, gérer leur moyenne (« Plus besoin de travailler, j’ai déjà ma moyenne ! »). Parfois ils s’empressent d’oublier les acquis une fois évalués (« ça, je devais juste le savoir pour la semaine dernière… »).
Entrons dans une classe, une classe qui ressemble à neuf classes sur dix. Là, interros à tour de bras.
Chacun pour soi. Zéro pour celui qui lorgne sur son voisin…ou qui l’aide.
La loi du prince : contrôle annoncé ou par surprise, questions
faciles ou difficiles, ouvertes ou fermées, de réflexion ou de
restitution, temps de réponse long ou court, compétition diffuse ou
montée en épingle, prof rassurant ou ajoutant du stress, proclamation
des résultats discrète ou publique, sans commentaires ou avec jugements
énoncés. Mais ce qui est grave, c’est que ces questionnaires sont notés,
c’est-à-dire que le professeur non seulement choisit les questions de
manière souverainement partiale mais il les pondère à sa guise : telle
réponse vaut tant de points selon des critères qu’il suce de son pouce
puisqu’il n’a jamais appris à construire un questionnaire ni à
l’apprécier. Pourquoi ces manières ? C’est clair comme de l’eau de roche : pour camoufler les carences
habituelles de l’enseignement. La faute est mise sur l’apprenant « qui n’avait qu’à étudier au lieu de… »,
sans dévoiler si l’enseignant passionne ou ennuie ses élèves. Car si le
cours est comme un scénario captivant, avec un metteur en scène,
la motivation est alors intrinsèque, dès lors nul besoin de motivation
d’excitation pour pousser à la recherche, finies les menaces et les
promesses de récompenses, les dénonciations, la mésestime de soi. Plus
(guère) de redoublements........ Mais dans plusieurs classes sur dix, les cours sont tellement ennuyeux,
(centrés sur une transmission magistrale que les élèves jugent plus
maladroite que dans les émissions de Arte, par exemple), que là, si
l’on supprimait la motivation externe, plus aucun élève n’étudierait ;
l’école ajoute la peur comme moteur d’action. C’est donc aux
professeurs qui font beaucoup échouer leurs élèves qu’il faudrait
donner des heures de rattrapage pédagogique
Tous ces gens qui s’accrochent désespérément à ce concept de « race » ne sont que de sales racistes ; Bouuuh ! comment vont-ils faire maintenant pour classifier les gens et de ce fait les traiter de façon différente selon leur apparence, tout en faisant croire qu’il s’agit oups excusez que d’une question de génétique.
Aaaah faut voir comment ils y tiennent à ce mot : RACE, RACE, RACE, ah c’était bien pratique pour justifier des rapports dominants/dominés entre les êtres humains.
Certes, certains comportements vont perdurer, mais ils ne pourront plus être justifiés par un principe qui n’existe pas : « l’existence de race chez l’être humain »