Par un haussement d’épaule, j’aurais répondu aux anti-européens, accusant les institutions européennes de se reposer sur une bureaucratie complexe. Il faut reconnaître que la critique toute aisée qu’elle soit, n’est pas dénuée de vérité. Les institutions qui n’atteignent aucune finalité multiplient les lieux et organes de discussions et de décisions comme autant de satellites autour d’une planète excentrée (Pour employer une image rapide).
Le projet européen par sa nature même encourage de « détramage » de l’Europe historique (Vous allez me dire que les anciennes régions ont aussi un passé historique, c’est vrai).
Ce qui est au coeur de la question européenne, selon moi, du problème européen est le partage des souverainetés (Je ne juge pas en termes de c’est bien/pas bien car tout est relatif à quelque chose, cependant, j’observe ce fait).
La crise ukrainienne a montré les limites de la diplomatie européenne. Et par la même, encore une fois, son incapacité à gérer des crises graves (Les russes négocient avec Kerry pas avec l’Union européenne, celle-ci, se contente de suivre ses mentors).
L’Europe devient un non-pays, une non-région. La Russie en revanche voit et protège ce qu’elle estime être sa zone territoriale historique.
Cela pose question quant à la pérennité de la zone euro (notez le terme « zone euro » est pas pays Europe : zone c’est Berlin en 1945, partagé en deux. Enfin « zone » , c’est une banlieue).
"Ainsi après avoir assisté à l’effondrement du bloc soviétique, nous
pourrions voir l’effondrement du bloc occidental. Et c’est je crois cela
qui emporte toute raison de la part des Européiste."
Intéressant, c’est ce qui pourrait arriver et il y a crispation occidentale très visible . Et pas seulement des européistes, mais aussi des USA.
l’empire de Rome a disparu à cause du saturnisme, les tuyaux d’eau potable étaient en plomb...petites causes grands effets, grandes causes petits effets