Certes. C’est pourquoi, après avoir instinctivement douté que deux avions de ligne aient pu faire s’écrouler trois tours (surtout de cette manière !), j’ai cherché à en savoir plus, et après avoir écouté les arguments des « conspi » (pour utiliser votre terminologie) – disons plutôt de ceux qui n’émettent aucune hypothèse, se contentant de contester la VO avec de solides arguments –, puis ceux des « débunkers » dont j’ai trouvé les arguments majoritairement spécieux, je me suis fait une opinion et seulement une opinion, ce que tout le monde, en dehors des auteurs de l’attentat eux-mêmes, en est réduit à faire, vous y compris. En d’autres termes, j’ai la conviction que la VO est fausse quand vous avez la certitude qu’elle est vraie.
Quand le magicien sort douze lapins de son chapeau, on se dit qu’« il y a un truc ».
Quand une tour, construite en béton et avec le meilleur acier dans les années soixante-dix aux États-Unis (c’est-à-dire pas en torchis à Tombouctou au dix-neuvième siècle) s’écroule en n’ayant subi que des dommages mineurs, sur sa propre empreinte et à la vitesse de la chute libre, normalement, on se dit qu’« il y a un truc ».
Pas besoin d’avoir un diplôme d’ingénieur en structures, il suffit d’avoir un peu d’instinct. Instinct qui peut raisonnablement faire penser aussi que ce n’est pas l’œuvre des Reptiliens.