Economiste citoyen.
Je travaille désormais pour le compte d’une administration publique en charge des questions d’aménagement du territoire. Mes centres d’intérêt tournent essentiellement autour des questions économiques contemporaines.
Votre témoignage me désole, comme tant d’autres en ce moment. La finance étrangle l’entrepreneuriat par prédation. Au final, c’est notre pays qui se vide de son savoir-faire. J’ai publié il y a quelques jours un article sur Uniross, une jeune société dynamique qui se retrouve sur les genoux malgré une croissance très soutenue, à en faire pâlir d’envie une start-up !
Je vous souhaite beaucoup de courage, et j’espère que le monde de la finance intégrera les concepts d’éthique et de bonne gouvernance avant que la France ne devienne une coquille vide... Bien à vous
Je pense au contraire que la vocaion première des banques est justement le financement de l’économie ! Il suffit pour s’en convaincre d’observer la réputation que se sont construit certains opérateurs historiques, qui jouissent d’une image de marque gage de leur rente ! Et le retour au protectionnisme est-il une solution, sachant qu’Uniross a pu créer des dizaines d’emplois en France grâce en grande partie à son internationalisation ?
Concernant Uniross, le problème n’est ni le mode de financement de l’entreprise (la levée de fonds par MBO a eu lieu il y a 7 ans...), ni un problème d’endettement à proprement parler : en effet, son chiffre d’affaire annuel a été multiplié par 6 en seulement 6 ans, et les prévisions de croissance de l’entreprise reflètent de loin sa capacité d’endettement. Le problème auquel est aujourd’hui confronté Uniross semble être un problème de couverture de son besoin en fonds de roulement, puisque la frilosité des banques aurait poussé l’entreprise à puiser dans ses bas de laine... J’ai trouvé d’autres sites qui parlent de l’affaire, et des articles à rapprocher du cas qui nous intéresse ici :