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Emmanuel Pic

Emmanuel Pic

Prêtre catholique, né en 1958, habite Dijon où il est curé d’une paroisse populaire et chargé des relations entre l’Eglise et la société civile ; enseigne un mois par an au grand séminaire de Mayidi (République Démocratique du Congo).

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  • Premier article le 19/01/2007
  • Modérateur depuis le 12/02/2007
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Derniers commentaires



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 16 février 2007 18:56

    A propos de la messe en latin ou pas, un article de « La Croix » de ce soir fait le point sur la question :

    http://www.la-croix.com/article/index.jsp?docId=2295214&rubId=4079

    Bonne lecture



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 16 février 2007 12:19

    1) Qu’une constitution soit dite « dogmatique » ne signifie pas qu’un nouveau dogme soit proclamé, mais qu’elle a valeur dogmatique, comme vous le dites vous-même, en développant et en précisant le donné antérieur de la foi. Je vous renvoie par exemple à Lumen Gentium 21, ou à ce qui est dit sur l’infaillibilité du collège épiscopal uni au pape, ou sur le dialogue inter-religieux, etc.

    2) Vous avez également raison pour ce qui concerne la liturgie : les dispositions liturgiques n’ont jamais eu valeur dogmatique. La meilleure preuve est que dans l’Eglise catholique différentes liturgies coexistent sans que cela pose problème. D’autre part, même le rite romain avant Vatican II pouvait être célébré face au peuple : c’est le cas dans les grandes basiliques romaines, où la messe a toujours été célébrée de cette manière (y compris bien sûr par Saint Pie V). Intutile donc de chercher un changement de rite dans une constitution dogmatique.

    3) Je dois vous contredire quand vous dites que tout le monde est d’accord sur le contenu des constitutions dogmatiques du Concile : c’est précisément là-dessus, et non sur la messe en latin ou dans tel ou tel rite, que porte le désaccord avec les Lefebvristes. C’est le problème du « ralliement » de l’abbé Laguérie : il n’a pas donné son accord sur ces textes.

    Je constate en lisant les commentaires que beaucoup ignorent ce fait : le problème de l’intégrisme catholique, ce n’est pas l’usage du latin, c’est ce qui est dit de l’oecuménisme, du dialogue inter-religieux et de la relation entre l’Eglise et le monde. En quelle langue aurais-je dû écrire mon article pour être compris ?



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 16 février 2007 12:02

    « Nations » dans les versions françaises de la Bible traduit le grec « ethnoi », qu’il vaudrait mieux traduire par « barbares » ; les « nations » de la Bible sont donc les non-Juifs. Quand nous disons que les Juifs forment une nation, ce n’est évidemment pas dans ce sens-là.



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 15 février 2007 22:19

    Cher Bill,

    décidément c’est difficile de se comprendre... Vos citations, toujours judicieusement choisies, illustrent parfaitement ce que je dis : c’est en faisant appel à une iterprétation profondément originale de l’Ecriture que Jésus prend conscience de son propre destin. Cette interprétation est tellement nouvelle que ses disciples eux-mêmes ne la comprennent pas tout de suite (d’où la réaction de Pierre). Le titre même de « Fils de l’Homme », que Jésus s’applique à lui-même, est une citation du livre de Daniel (chap 7). Il n’y a pas là de quoi perdre la foi...



  • Emmanuel Pic Emmanuel Pic 15 février 2007 22:11

    « Juif » à l’époque de Jésus désigne une nation : une population qui se réfère à un texte fondateur (la Torah) et à une tradition incarnée par les Prophètes. La partiularité de ce peuple est qu’il ne se situe pas sur un territoire donné mais est dispersé (la diaspora) dans le monde connu. Les Araméens sont, eux, les habitants du territoire d’Aram, voisin d’Israël.

    Qui a écrit les évangiles ? On ignore avec précision quels sont les auteurs (d’où l’expression « selon » tel ou tel : ils se réfèrent à l’enseignement d’une personne dont l’autorité est reconnue). La théorie la plus reconnue aujourd’hui y voit l’expression de la foi des Eglises du premier siècle. Les premiers écrivains chrétiens ont donné des biographies de leurs auteurs, qui ne sont pas vérifiables d’après des sources historiques.

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