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grellety

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Ecrivain, professeur. Après des études de philosophie à Bordeaux et Toulouse, j’ai travaillé, à Paris, avec Marc Sautet (décédé depuis 1998), pour son Cabinet de Philosophie et le développement des cafés philos.

Tableau de bord

  • Premier article le 26/06/2005
  • Modérateur depuis le 05/03/2007
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Derniers commentaires



  • grellety grellety 14 août 2008 13:42

    Il y a celles et ceux pour qui l’honnêteté, la droiture (jamais de droite !),  signifie quelque chose, et puis les autres...



  • grellety grellety 14 août 2008 13:20

    Ah la belle généralisation sur les complots et les trahisons - puisque certaines sont fantasmatiques et délirantes, c’est qu’elles le sont toutes ! Quant au fait que ce soit le refus des heures supplémentaires qui explique la défaite, chapeau ! Je pense que notre chef de l’Etat actuel sera preneur d’un tel argument !



  • grellety grellety 14 août 2008 13:11

    Effectivement, en matière de dialogue constructif, vous n’êtes apparemment pas très doué, je comprends que vous puissiez chercher ailleurs. Car vous ne pouvez pas engager un dialogue en qualifiant les informations et les connaissances que je propose et proposées par cette auteur de propagande, uniquement parce qu’elles ne vous conviennent pas. Cela s’appelle refuser à priori le débat. Alors ...



  • grellety grellety 14 août 2008 13:09

    "1. Le PC communiste français d’avant-guerre était aux ordres de Moscou, alors allié du régime Nazi (en rappelant que le PC français avait approuvé le pacte germano-soviétique). Les consignes du secrétaire général du Komintern Dimitroov sont claires : sous couvert de pacifisme de bon alloi, désorganisez le système militaire français (sabotages de la "drôle de guerre"...), précipitez la défaite de l’infâme régime bourgeois de la IIIie République, pactisez avec l’occupant allemand pour occuper le pouvoir et profitez-en pour, enfin, mener à bien la révolution prolétaire en France pour la plus grande gloire de l’Internationale. Les slogans du PCF et de la CGT à la fin des années 30 c’était : "plutôt Hitler que la guerre"... "

    Il y a plusieurs choses que vous mélangez. Premièrement, l’accord des dirigeants de l’URSS et de Staline avec les Nazis était purement tactique. Les soviétiques n’étaient pas assez idiots pour ignorer que l’idéologie hitlérienne était intrinséquement haineuse à l’égard du communisme et qu’Hitler voulait que les allemands s’approprient tous les territoires à l’est de l’Allemagne. Donc si les soviétiques ont signé un tel accord, c’était purement et simplement pour gagner du temps. Ils ne se sont jamais faits d’illusion sur Hitler et les nazis. Des sabotages commandités par Moscou et exécutés par des communistes ? Ah oui, où cela et quand cela ? Est-ce que ce sont les communistes en question qui ont dirigé la France avant 40 et entre septembre 39 et mai 40 ? Est-ce que ce sont eux qui ont empéché les armées françaises de s’opposer efficacement aux armées nazies ? "Plutôt Hitler que la guerre" ? Ah, celle-là, je ne ne l’avais jamais entendu, sauf du côté de l’extrême-droite, "Plutôt Hitler que Blum"...

    "2. Au début de l’occupation, le parti communiste ne mène peu ou pas d’activité de résistance, se contentant de placarder des tracts anti-capitalistes et vaguement antisémites (c’est au cours d’une de ces maraudes que Guy Moquet fut arrété... Le présenter comme un résistant est de la pure fumisterie). La propagande communiste est certe interdite par Vichy (et même punie de mort par un décret de 1940), entraînant l’emprisonnement de nombreux militants communistes, mais c’est au motif... qu’elle s’assimile à de la propagande nazi ! Plusieurs centaines de militants emprisonnés furent même libérés par les allemands. La ligne officielle transmise par Moscou est celle de la neutralité avec l’occupant ; les communistes français (particulièrement Jacques Duclos) entamèrent même des pourparlers avec l’occupant pour obtenir la permission de republier l’Humanité... "

    Il y a le direction du PCF, et les communistes sur le terrain. Georges Guingouin, comme d’autres, n’ont pas attendu les ordres de Moscou pour s’opposer aux nazis. Ce que vous dites à propos de Guy Mocquet est méprisable, mais cela vient de vous alors...

    "3. Les principaux partis collaborationnistes, en tailel et en radicalisme, le Parti Populaire Français et le Rassemblement Populaire Français, ont été fondé par d’anciens militants de gauche (Jacques Doriot, révolutionnaire extrêmistes ancien secrétaire général de la Jeunesse communiste, et Marcel Déat, ancien député socialiste). On peut également citer parmi les organisations collaborationistes le Parti ouvrier et paysan de france, dirigé par l’ancien No 3 du PCF Marcel Gitton, ou le Comité ouvrier de secours immédiat, regroupant d’anciens syndicalistes et communistes. "

    Effectivement, ils furent des hommes de gauche AVANT de ne plus l’être ! Car, comme le maire de Bordeaux, ils ont totalement viré de la gauche à l’extrême-droite. Et leurs alliés et amis, après, n’ont jamais été de gauche.

    "4. Dans le même temps, c’est des milieux dits "de droite" nationaliste, souvent catholique, qu’émergèrent les premières véléités de résistance à l’occupant. On peut citer le Parti Social Français du Colonel de la Roque (ancien Croix de feu, qui fut le premier à rapprocher les totalitarismes nazi et stalinistes), Henry Frenay, sans même parler, bien sûr, du Général De Gaule, officier catholique "vieille France" et longtemps tenté par le royalisme. De nombreux "cagoulard" étaient également, par patriotisme, farouchement anti-nazi, ayant bien perçu que la véritable alliance collaborationniste était entre Staline et Hitler et que le régime nazi (qui veut dire, il ne faut pas l’oublir, socialisme national) tout comme le régime de Vichy étaient plus "de gauche" que "de droite" ; on retrouve ainsi des anciens de la cagoule parmi les premiers résistants à rejoindre De Gaule à Londe dès juin 1940... "

    Et QUI a collaboré ? Les communistes, les socialistes, les anarchistes, les juifs ou les hommes d’extrême-droite, dont des membres des Croix de Feu, qui vont devenir miliciens ? Au final, en 44, sur le nombre de résistants réels, combien appartenaient à cette droite nationaliste et catholique ? 2%, 5%, 10%, maximum ? Et combien ont au contraire collaboré ? !

    "5. Les communistes n’entrèrent en résistance active contre l’occupant qu’en 1941, sur ordre de Moscou, après la rupture du pacte germano-soviétique. Ils prennent effectivement une place importante dans le mouvement de résistance en raison de leur grande expérience de la clandestinité et de l’action subversive ; mais leur objectif prioritaire reste la prise de pouvoir. Ce qu’ils ne parvinrent qu’imparfaitement à faire à la libération, suffisamment toutefois pour réécrire l’Histoire, une réécriture dont le présent article n’est qu’un produit dérivé un peu poussiéreux... "

    Guingouin et d’autres n’ont pas attendu. J’aime bien votre "ils prennent effectivement une place importante... MAIS leur objectif prioritaire reste la prise de pouvoir". Il est certain que pour les synarques, cagoulards, et autres gaullistes à venir, dont de nombreux pétainistes recyclés en "résistants", la prise de pouvoir n’a aucune importance... !

    "Je ne cherche pas à dire que tous les communistes furent pro-nazis avant 1941, ou qu’aucun sympatisant nationaliste ne fut collabo. On ne peut pas ignorer les militants communistes qui furent sincèrement désorientés et choqués par le pacte germano-soviétique et les tentatives de négociations avec l’occupant ; on ne peut ignorer les collaborateurs que furent Mauras, Brasillach, Céline, Drieu La Rochelle, ni les anciens "cagoulard" qui fondèrent le parti collaborationiste du Mouvement social révolutionnaire... On ne peut pas non plus occulter la "collaboration économique" des milieux industriels français, Renault (même si les accusations de "collaboration" furent par la suite lavées par la justice française, et servirent en fait surtout de prétexte à la confiscation et à la nationalisation des usines à la libération...), Berliet, Gnome et Rhône (futur SNECMA, aujourd’hui SAFRAN), les milieux bancaires (notamment la banque Worm...). "

    On ne peut pas ignorer ? Mais quels sont aujourd’hui les faits reconnus, publics, et colportés par l’Etat, notamment dans les manuels scolaires ? Tout ce que vous venez de citer en fait partie... ?

    "Je ne nies donc pas les faits rapportés par l’auteur de l’article et du livre. Mais ces faits sont ici au service d’une démonstration idéologique prémachée, qui ne tient hélas plus si on fait l’effort de tenir compte des quelques éléments rappelés ci-dessus. La collaboration et la résistance dessinèrent des lignes de partage beaucoup plus subtiles et mouvantes au sein de la société française que la caricature qu’en ont fait (et continuent encore, hélas, de faire) certains historiens et intellectuels aveuglés par leur idéologie. "

    Vous prétendez que c’est une démonstration idéologique "prémâchée" qui est au principe du travail de Madame Lacroix-Riz. C’est possible, notamment parce que ce sont peut-être aussi ses convictions "idéologiques", qui lui permettent de voir et de faire savoir ce que tant d’autres n’ont jusqu’ici pas su voir... Puisque cette "démonstration idéologique"  n’est pas la votre, laissez là de côté, et intéressez-vous uniquement aux faits ; et si vous lisez l’ouvrage de Madame Lacroix-Riz, vous constaterez que ce sont des faits et de très nombreux faits, actions, propos, décisions, réunions, ... ;, qu’elle signale.

    "Certains adhérèrent sincèrement au projet nazi, persuadés que c’était l’avenir de l’europe, la solution à la "décadence occidentale" (pauvre Nietzsche...) ; d’autres, par "réalisme", collaborèrent pour limiter les dégâts"

    Ah le beau mythe de la collaboration passive, en attendant la défaite de l’Allemagne. Reste à expliquer pourquoi et comment le pouvoir pétainiste fut si intensément collaborateur, que ce soit sur le plan économique comme sur le plan administratif et policier notamment, car ils n’ont pas fait semblant dans la traque des juifs et des résistants...

    "et sauver ce qui pouvait l’être en attendant des jours meilleurs (Pétain était de ceux-là ; l’histoire lui rendra peut-être justice un jour)"

    rendre justice au chef des Cagoulards, et au chef des traîtres ? On sait que c’est un vieux rêve de l’extrême-droite, ils peuvent toujours rêver...

    " ; d’autres firent passer avant tout le "business" économique ou révolutionnaire et tentèrent de s’attirer les grâces de l’occupants pour continuer leurs petites affaires "

    et grosses affaires

    "Ce type d’article ne contribue pas à renforcer l’ambition de neutralité politique et idéologique d’AgoraVox, sérieusement entamée depuis le TSS..." Curieuse conclusion quant on vient de lire que "je ne nie donc pas les faits rapportés par l’auteur de l’article et du livre" ; car cet article a pour objet d’éclairer certains citoyens français sur une partie des réalités de notre Histoire, et d’avoir un débat public dont les principes ne sont pas ceux du consensus d’Etat et des "milieux autorisés".



  • grellety grellety 13 août 2008 19:18

    Monsieur l’anonyme Cambronne,

    Ne donnez aucune leçon à qui que ce soit ici, puisque vous cachez votre identité. J’ai signalé, bien entendu, votre commentaire qui suggère l’usage du flingue. Vous êtes un couard, ou alors faites vous connaître.

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