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Iroquois

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  • Iroquois Iroquois 22 février 2008 23:45

    bon beaucoup d’arrogance, de vulgarité, d’intolérance et de clichés de part et d’autre...

    Vous raisonnez encore comme ce bon vieux clivage, et bien pratique pour sa simplicité, droite/gauche.
    Cependant qu’à part les extrêmistes, communistes et/ou d’extrême-droite, qui ne changent pas, cette bipolarisation est quand même remise en question : Raffarin a beaucoup augmenté les minimas sociaux tandis que Jospin a privatisé à tour de bras en même temps qu’il approuvait la libéralisation du secteur énergétique en Europe. Il y a toujours ces clichés comme quoi Sarkozy serait un libéral, ce qui serait incompatible avec son interventionnisme économique, tandis qu’une Ségolène Royal serait plus laxiste, ce qui serait étonnant avec son projet de camp militaire pour les délinquants. 

    Je regrette ainsi que cette schizophrénie, sur laquelle joue également les hommes politiques, soit relayée bêtement ici. Par exemple, les sociaux-démocrates scandinaves ont réduit le poids de leur fonction publique sans que la mission de celle-ci ne soit qualitativement réduite, au contraire. Les États-Unis de Bush injectent des subventions colossales dans l’aéronautique et l’agriculture, qui sont 2 poids lourds de leur économie. De plus, la rigueur budgétaire des premiers et le déficit public (gigantesque) des USA contredisent complètement les vieux schémas économiques traditionnels du keynésianisme et du libéralisme. Ceci doit être jugé à l’aune des résultats, pas des vieilles idéologies. Et les politiques l’ont bien compris ; ceux qui croivent encore que les socialistes vont remettre le bon vieux service public d’antan comme ceux qui pensent que l’UMP va ôter toute régulation de l’État, seront forcément déçus, car ce seraient des politiques suicidaires pour le pays.



  • Iroquois Iroquois 23 mai 2007 17:15

    Sur la Tv, ne soyez pas dupes ; les Français demandent toujours plus de programmes culturels, des docus, etc., puis en fait regardent tout le contraire...

    Pour TF1, ça fait bien longtemps que je ne regarde pas ses journaux et pourtant j’ai voté Sarkozy ! ça me fait penser aux réactions des lecteurs du Monde et de Challenges pendant la campage : on pouvait lire certains traiter les auteurs de gauchistes et d’être finalement irrécupérables à critiquer Sarkozy, et dans le même temps, d’autres de les traiter d’être à la botte de Sarko car ils jugeaient leurs articles trop timorés smiley

    Les médias sont quand même dans un marché concurrentiel, et l’information fait partie de cette concurrence. Les industriels ne sont pas fous, et s’accomodent quel que soit le gagnant des élections. Il y a là encore un débat faussé. Le problème n’est pas posé uniquement par rapport à Sarkozy, mais à l’ensemble de la classe politique. Parce qu’il parait qu’on nous cache quelque chose sur Cécilia, mais que sait-on sur le couple Hollande-Royal ? Après qu’est-ce qui fait partie de la vie politique et de la vie privé, de la suspicion ou de la diffamation. En tout cas, il y a toujours beaucoup de place pour le 1er média qui soit, la rumeur.



  • Iroquois Iroquois 23 mai 2007 16:08

    Difficile de critiquer Sarkozy en disant qu’il a été sexiste, cependant quoi qu’il ait fait, je crois que certains l’auraient accusé et l’accuse d’ailleurs de cela. Il faut dire que la communication de la candidate, sa biographie avec son émancipation d’un père autoritaire image de la famille traditionnelle et d’un mari qui symboliserait le microcosme politique, son slogan « la France présidente », ses derniers discours « osez voter pour une femme », ne tournait qu’autour de cela. Ainsi elle devenait inattaquable et les DSK & Fabius se sont cassés les dents en premier. Je connais beaucoup de femmes d’ailleurs que ça gênait, comme un appât trop voyant. Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’a pas perdu parce que c’est une femme, mais l’élire juste parce que c’en est une, que « ça » ferait moderne, ce n’est pas suffisant.



  • Iroquois Iroquois 14 mai 2007 20:06

    bon visiblement j’ai été censuré, merci au modérateur de m’en expliquer les raisons



  • Iroquois Iroquois 14 mai 2007 19:51

    Tout d’abord, je ne suis pas militant d’un parti politique non plus. Seulement à lire toujours la même chose sur Sarko, ce n’est pas que ça me heurte mais on se demande quel intérêt il y a. Vous dites que c’est une constation par rapport à votre entourage, qui manifestement est très homogène et est hostile au nouveau président, et dont il ressort les mêmes arguments développés ici même à longueur d’articles sur la dangerosité du futur président. On les a déjà eu avant la campagne, pendant la campagne, et maintenant ça continue. La « honte » dont vous parlez, est la même pour eux qu’en 1995 et en 2002, celle de militants de gauche déçus.

    Ainsi si j’ai pu dire tout et son contraire, c’est que les ressorts d’une campagne politique sont les mêmes : créer l’empathie, s’afficher avec des leaders d’opinion, jouer à la victime, stigmatiser des « ennemis »... ça on peut le ressortir pour tous les candidats !

    Alors qu’est-ce qui a pu faire que Sarkozy gagne ? Il aurait été intéressant de voir également les points communs entre la campagne de Royal et celle de Sarkozy, car ils ont inauguré une nouvelle ère politique qui aura fait bouger sensiblement les lignes politiques. Les thèmes de la lutte contre l’insécurité, la fin de l’assistanat, une plus grande autonomie des Universités, une réforme de la fonction publique, une plus grande flexibilité dans le monde du travail sont des thèmes que Royal a également essayé de porter, cependant en étant moins convaincante, et surtout en se prenant les torpilles de son propre camp.

    Lorsque je discute avec des gens de gauche, beaucoup me parlent des réformes nécessaires, mais avouent que ça, un gouvernement de gauche ne pourra pas les faire, car les partis, les syndicats étudiants et professionnels sont leurs « clients » et que politiquement, c’est suicidaire. Ainsi beaucoup ont voté contre Sarkozy pour la forme.

    Alors c’est sûr que pour cette campagne vous pouvez toujours relevé schématiquement qu’il y eu la peur de l’insécurité face à la peur de la répression, ce qu’une amie indécise nommait le choix entre la gourde ou le gourdin, mais sur le fond, c’était aussi de choisir pour des réformes et sur celui qui sera capable de les mener.

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