Mellipheme

@Clocel
J’adore... C’est ce qui s’appelle avoir le sens de la formule  

Toutes mes condoléances. L’expérience que vous relatez rejoint celle que j’ai eu à connaitre. Rien à ajouter, en tout cas publiquement.

Pleurnicher sur le spectacle nullissime du régime pseudo-démocratique dans lequel nous tentons de survivre est banal et n’apporte rien. Ce n’est même pas la faute des acteurs, c’est la pièce qui est mauvaise. Que voulez-vous sortir d’intelligent du scénario « Vème république » ?

Nous vivons sur un modèle bâtard, intermédiaire entre le système présidentiel à l’américaine et le système parlementaire inventé par les anglais avec le Bill of Rights de 1689. Système de merde, c’est le peuple qui est anesthésié, privé du droit et du devoir de penser.

Avez-vous remarqué qu’il n’y a pas un seul candidat audible qui essaie de proposer un débat réel sur un nouveau modèle, une VIème république fondée sur des principes très différents adaptés au monde actuel ? Pour les « majoritaires » c’est normal, le système leur convient, ils en vivent bien. Mais les autres ?

Tous les « souverainistes » sont des cons. Ils rêvent de rejouer la république gaulliste ou pompidolienne avec le franc Raymond Barre. Beurk. J’ai connu, faire un frexit pour ça ? Échanger Macron pour un Johnson ? De quoi pleurer...

Le monde politique manque cruellement d’imagination pour proposer un nouveau pacte démocratique. Tant qu’on en est là, je crois que je continuerais à ne pas voter aux présidentielles.

(PS : Marlo, inutile de faire t’embêter à répéter ton couplet frexit, je connais et je m’en tape. J’ai dit pourquoi ci-dessus).

...

C’est fini, la mer, c’est fini, sur la plage, le sable bêle
Comme des moutons d’infini
Quand la mer bergère m’appelle

1970... Oui...j’avais 22 ans, je bandais pour une ptite conne et ne comprenais rien à Léo Ferré. Ouai... Soyons lucide !  

Vous écrivez : "le langage qui s’approcherait le plus de ce qu’est un corps ne dirait que des perceptions et ne concevrait rien.

"

Mais serait-ce encore un langage humain ? Le propre de l’Homme n’est-il pas de concevoir ?

La nuit, au large loin des lumières des villes, je contemple la voute céleste. Je conçois alors le Tao, le souffle primitif, l’unité du Tout, le réseau illimité des interdépendances. Certes, le corps vibre mais l’esprit est là qui travaille.

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Cela dit, merci pour votre beau texte poétique !