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Phoebus

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  • Phoebus 29 avril 2009 14:20

    La logique n’a rien à voir la-dedans. Une bonne partie des maladies redoutables qui frappent l’Humanité depuis des millénaires est due à la promiscuité qui s’est développée avec les animaux d’élevage au Néolithique. La tuberculose osseuse, attestée depuis le Néolithique en Europe, à probablement été transmise à l’homme par le boeuf. Celui-ci nous a également transmis la variole, la lèpre, les salmonelloses, le ténia et la fièvre typhoïde. Nous devons également au mouton le charbon, au porc et au poulet, la grippe, au chien, la rage, au cheval, le tétanos, au camélidé, la syphilis.
     Je suis loin d’être un chaud partisan des élevages hors sol, mais à l’époque, il n’était pas question d’élevage industriel.



  • Phoebus 18 septembre 2008 15:17

    Mais oui, les femmes aussi ne pensent qu’à ça. Il est même possible qu’elles y pensent autant que les hommes, à l’insu de leur plein gré, cela va de soi. 

    Témoin, cette expérience menée par des chercheurs du Centre des neurosciences du comportement d’Atlanta (Etats-Unis) qui ont observé les réactions d’un groupe d’hommes et de femmes devant des images érotiques. Et cela à l’aide d’un équipement capable de traquer le moindre regard et sa direction. Résultat, les femmes ont tendance à regarder d’abord le corps des hommes avant leur visage. C’est le contraire pour les messieurs ! Plus étonnant, elles regardent avec autant d’insistance les attributs sexuels que leurs compagnons !



  • Phoebus 12 septembre 2008 17:09

    Mon cher Olivier,

    Je pense que vous inversez un peu le débat. C’est à Flanagan, ou à ceux qui s’en réclament, de prouver ce qu’il avance. Vu l’énormité de la chose (rien moins que l’eau de jouvence, tout de même), les preuves doivent être particulièrement solides, multiples et inconstestables.

    Le fait qu’il ait, éventuellement, trouvé un nouveau type de particules dans l’eau ne prouve pas que ces particules aient un effet sur la longévité. 

    Le texte en question n’est pas flou. Il met simplement en doute au moyen de sources crédibles, et avec un humour il est vrai assez caustique, la longévité supposée du peuple Hunza. 

    Quand au parcours de Flanagan, il ne me convainc pas. On peut écrire n’importe quoi dans une biographie. Le site sur lequel ce CV se trouve n’est en plus pas un site scientifique voire à la riguer une encyclopédie en ligne (Wiki contient pas mal d’erreurs et de jugements orientés), mais un simple site commercial. J’avoue que comme source, il y a nettement mieux. 



  • Phoebus 12 septembre 2008 14:56

    Je me suis quelque peu renseigné sur messieurs Coanda et Flanagan. Le premier était sans doute un excellent ingénieur aéronautique, mais pas un médecin, ni un biologiste.

    Quant à Flanagan, son CV me laisse songeur : passe encore pour son invention appelée neurophone. Après tout, on nous promet pour bientôt des jeux vidéos commandés par les impulsions cérébrales, alors pourquoi pas des sons transmis via impulsions électriques. Mais son intérêt pour le soi-disant pouvoir des pyramides (ondes de forme) ne le place pas vraiment dans la catégorie des scientifiques fiables. 

    Flanagan aurait été reconnu comme un des plus brillants inventeurs de notre temps, c’est du moins ce qu’on dit sur le site français du neurophone. Par qui ? Mis à part quelques sites, peu crédibles, son invention principale semble en tout cas complètement inconnue.

    Quoi qu’il en soit, ce brillant inventeur est aussi médecin, spécialiste en nanotechnologies, biochimiste, biologiste. C’est beaucoup pour un seul homme.

    Je n’ai évidemment pas les connaissances pour juger de ces inventions. Ce que je peux dire, c’est que les affirmations à propos d’une pseudo eau de jouvence posent plusieurs problèmes.


    - Il faut que la longévité des Hunzas soit avérée. Sinon, tout le reste tombe évidemment. Le meilleur moyen d’en être sûr serait de disposer des actes de naissance d’une bonne partie de la population. A défaut, et c’est le cas, il faudrait au moins se rendre sur place et procéder à une analyses médicales poussées pour estimer l’état de santé de la population, le nombre de personnes dépassant un certain âge, la mortalité infantile etc. Tout ça peut prendre des années avec de gros budgets. Cela n’a pas été fait. 


    - En supposant même que les Hunzas vivent plus vieux que la moyenne, il faut encore déterminer ce qui leur donne cet avantage (mode de vie, alimentation, altitude, environnement préservé...) éliminer les biais éventuels. Des années et des années d’études, des budgets conséquents. Cela n’a pas été fait. Comment a -t-on dès lors pu déterminer que la clé de cette soi-disant longévité était à trouver dans l’eau bue par les Hunza ? Quelle eau d’abord ? On suppose qu’un territoire comme celui des Hunza ne dispose pas que d’une source. Comment Coanda a-t-il pu déterminer que c’était bien cette eau qui donnait aux Hunza leur longévité. Qu’a-t-il bien pu étudier lui qui n’était ni médecin, ni chimiste ni biologiste ? 


    - Admettons même que l’eau en question puisse avoir quelques vertus. Comment Flanagan l’a-t-il vérifié ? Quels tests sur animaux a-t-il mené ? Pendant combien d’années ? A-t-il fait des essais sur l’homme pour vérifier que les résultats étaient transposables ? Mettre en évidence les effets d’une eau de jouvence sur la longévité demande tout de même un peu de recul. Quand on voit le nombre d’années qui s’écoulent entre la découverte d’un nouveau médicament et sa commercialisation, on ne peut se demander comment Flanagan a trouvé le temps, et les budgets, pour vérifier la validité de son hypothèse. 




  • Phoebus 12 septembre 2008 12:15

    Il est vrai que ce texte est parfois un peu dénigrant vis à vis des partisans d’une alimentation naturelle. Mais il permet en tout cas d’instiller le doute et la prudence dans ce qui est souvent dit à propos des Hunzas. Certains de ces arguments sont par ailleurs difficilement contestables.

    On ne peut pas arguer de la soi-disant santé mirifique des Hunzas en apportant pour seule preuve des témoignages ou des impressions, souvent même de seconde voire de troisième main.

    De larges études épidémiologiques sont actuellement en cours pour déterminer quels sont les meilleurs régimes alimentaires dans le cadre de la prévention des maladies cardio-vasculaires et des cancers. Certaines sont conduites depuis nombreuses années et leurs conclusions ne sont toujours pas définitives. Elles permettent de donner des recommandations générales (plus de fruits, plus de légumes etc.), sans plus.

    Je ne sais lesquels parmi mes arguments vous paraissent curieux. Je ne connais pas par ailleurs les personnes que vous citez. Tout ce que je sais, c’est qu’il n’existe pas d’aliment miracle, ni d’eau, qui assure à coup sûr et à tous, une vie longue et sans maladies. Le croire, c’est effectivement faire preuve de pensée magique, comme le dit le texte. 


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